Chapitre 16

Ecrit par YadRosa

<< Si tu apprends à te comporter comme une personne, un jour tu finiras par être comme cette personne >>


             ** Taylor**


Je ne cesse de contacter Franck mais il est injoignable. La nuit surpassée, j'étais avec Corneille, un Français plein aux as que j'ai rencontré sur les réseaux sociaux. J'avoue que je sors avec lui il y'a à peine une semaine. Nous avions fais l'amour jusqu'à épuisement dans mon appartement. Il assure grave... pas autant que Franck mais bon... J'ai tout de même pris mon pied ce soir là et quand je m'apprêtais à le raccompagner vers sa voiture, j'ai vu un sac posé dans l'un de mes fauteuils. J'ai attendu que Corneille parte pour voir ce que c'était et à mon grand étonnement c'était une magnifique robe en soie avec chaussures, bijou et autres accessoires là dedans. Je me demandais qui avait bien pu déposer cela là quand j'ai vu le mot qui était dissimulé dans l'une des chaussures. 


<< Taylor mon amour, je veux te demander pardon pour notre dispute de la dernière fois. Je sais que tu reviendra vers moi mais cette fois ci, je prends la responsabilité de tes actes. Tu sais à quel point je t'aime et je ne supporte pas le fait de ne pas te voir aussi longtemps. Oublions nos différents et vivons notre amour comme on l'entend. Rien que pour toi j'accepte manger tous les jours dans les restaurants ou engager une bonne mais ne me laisse pas comme ça  mon coeur. Je t'aime à en perdre la raison. >>

                                                                 F.


J'ai laissé tomber la carte. Franck était passé chez moi ? Et merde, merde merde ! Comment ais je pu être aussi stupide ? Il n'a pas l'habitude de venir chez moi et maintenant , c'est dans un vrai merdier que je viens de me fourrer.


 Ce matin, je me suis donc rendue à son travail vu qu'il refuse de prendre mes appels. 


Secrétaire : désolée mademoiselle mais monsieur ne peut pas vous voir pour l'instant.  

Moi : dites lui que c'est ça fiancée. 

Secrétaire : je lui ai dis mais il est occupé en ce moment. 


Regardez moi cette stupide fille. Elle et Franck pensent qu'ils peuvent me rouler ? J'ai pris mon sac et je me suis élancée vers le bureau, la secrétaire me criant de m'arrêter. J'ai ouvert la porte sans frapper et je suis entrer. Franck était au téléphone. Il s'est tus dès qu'il m'a vu. Il a ensuite raccroché et m'a lancé un regard meurtrier. 


Secrétaire : Monsieur excusez moi, je lui ai dis de ne pas entrer mais elle n'a rien voulu entendre. 

Franck : ce n'est rien Rita. Tu peux disposer. 


Elle est sortit et Franck a pris un document et s'est mis à le lire comme si je n'étais pas dans la pièce. Il veut que je me jette à ses pieds ou quoi ? J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai commencé par débiter le discours que j'ai bossé la veille. 


Moi : Franck, je suis désolée. S'il te plaît pardonne ce que j'ai fais. J'avais trop bu et je ne savais pas ce que je faisais. Je sais que je n'ai pas d'excuses mais au nom de l'amour qui nous lie, trouve un coin dans ton coeur pour me pardonner. Mon amour, tu es le seul homme qui a de l'importance dans ma vie et je me maudis de t'avoir fais un truc pareil. Je te promet que je vais apprendre à faire la cuisine et m'occuper de ta maison mais s'il te plaît, pardonne moi. 


Il m'a regardé longuement et s'est remis à lire son document. 

Moi( suppliant) : Franck je t'en prie... 

Franck (calmement) : sors de mon bureau. 

Moi : bébé... 

Franck ( hurlant) : je te dire de foutre le Camp. 


J'ai sursauté tellement j'ai eu peur. C'est la première fois qu'il hausse le ton sur moi. Je peux lire de la haine et du mépris dans ses yeux. Il s'est approché de moi, j'ai dû reculer jusqu'à cogner le mur. Son changement d'attitude me fais terriblement peur. J'en tremble même. 


Franck : tu pense que tu peux venir ici, me dire toutes ces belles paroles et le tour est joué ? Écoute moi très bien Taylor. Je ne lève pas la main sur toi juste parce que non seulement tu es une femme mais aussi je ne suis pas ce genre d'homme. Mais si à la minute qui suit tu ne disparais pas de ma vue, je t'assure que je ne répondrai plus de rien.

Il me fait beaucoup trop peur. J'ai finis  par me dégager et je suis sortie en hâte. Mais je n'ai pas encore dis mon dernier mot. Qu'il le veuille ou non, on finira ensemble. 



                **Kelvin**

J'ai contacté l'amie qui pouvait trouver des filles à Franck tôt ce matin. Quelques temps avec une fille autre que cette maudite Taylor lui fera du bien, j'en suis sûr.

Moi : allô ? C'est Prisca n'est-ce pas ? 

Elle : oui oui. C'est moi. Qui est à l'appareil ? 

Moi : Franck. On s'est rencontré à Miami il y'a quelques jours et nous avions un peu discuté. Tu te souviens ? 


Il y eut un court silence à l'autre bout du fil.


Elle : oui oui oui, je me rappelle à présent. Comment vas tu ? 

Moi : je vais bien. Au fait je voulais savoir si tu peux me trouver une fille. C'est pour un ami. 

Elle ( riant) : bien sûr que si. J'en ai de toutes les couleurs. 


Je sais que c'est à une perverse que je parle mais son sarcasme m'irrite un peu. De toute façon j'ai déjà fais le premier pas alors... 


Moi : parfait ! Je vais contacter mon ami et voir quand est-ce qu'il est libre. En attendant envoies moi les honoraires par texto et je te rappellerai pour savoir comment ça se passe. 

Elle : ça marche.

J'ai raccroché et j'ai ensuite appelé Franck. 


Franck : tu veux quoi ? 


Il a bu ou quoi ? 


Moi : bonjour à toi aussi. 

Franck : pff je suis désolé Kelv. Je viens d'avoir la visite de Tay et je suis un peu remonté. 

Moi : elle ne manque pas d'audace cette fille. J'espère que tu l'as remis à sa place. 

Franck : plus ou moins. Mais arrêtons de parler de ça. Rien qu'à entendre son nom,  j'ai des envies de meurtre. 

Moi : calme toi. Je t'appelais juste pour te dire que j'ai commencé par te chercher une fille. Si tu veux, dès ce soir tu la rencontrera.

Franck : oulala.. je ne peux vraiment pas en ce moment. Je viens de recevoir l'appel d'un investisseur et je dois me rendre à Lyon cet après-midi pour les négociations. Je serai là après demain dans la matinée. En plus je n'ai plus trop envie de rencontrer une escorte. Le mieux serait que je me tasse un moment. 


Dans tes rêves frangin ! 


Moi : non non. Je comprends que tu aies des obligations mais dès que tu rentres tu rencontrera cette fille. Je ne suis pas entrain de te forcer la main mais c'est juste que je pense à toi. Tu es le frère que je n'ai pas donc je me sens obligé de te venir en aide. Crois moi, ça te fera du bien.

Il est resté silencieux quelques secondes. 


Franck : bon OK. Fixe le rendez vous sur après demain dans la nuit. D'ici là tiens moi au courant. 

Moi : ne t'inquiète pas je gère. Bon voyage. 

Franck : merci. 


  Hummm... j'exagère peut être un peu mais moi je ne vois pas d'autre remède qu'une nuit torride avec une femme qui s'y connaît. Ça soigne beaucoup de maux j'en suis témoin. En parlant de femme, cette Maëlys.... Venez la voir arriver au boulot vêtue d'une robe moulante qui lui dessine parfaitement les formes. Son chignon strict et son regard perçant lui donnent un air sévère mais élégant à la fois. Qu'elle beauté ! 

Elle m'a lancé un simple bonjour avant d'aller s'installer dans son bureau. Pfff encore une nouvelle journée à jouer au chat et à la souris.



         

               **Prisca**

Aujourd'hui commence l'ultimatum que m'a donné Chief. Je me demandais à qui j'allais bien donné Liliane pour sa défloraison lorsque m'ont téléphone à sonné. À la fin de la discussion, je suis ravie car je pense avoir trouvé une solution à mon problème. Avec moi il n'y a pas de désordre. Si tu veux une escorte, appelle moi un jour d'avance et je choisirai une fille que je juge adéquate. Raison pour laquelle je ne savais pas à qui donner Liliane. Je n'envoie pas mes filles chercher les hommes, ce sont eux qui viennent les chercher en passant par moi bien sur. J'ai tout de même un bar au sous sol de ma bijouterie. Là, c'est pour les hommes pas trop fortunés. Disons que je gère le même business mais de façon différente. 

Je suis un génie ! Je le sais déjà. 


 Je me suis rendue dans la chambre de Lili pour officialiser ce que je lui avais dis hier nuit. Qu'elle sache que je boulot n'attend pas. J'ai cogné à sa porte pendant au moins deux minutes sans réponse. Je suis donc entrée. Elle est toujours au lit, et à cette heure en plus. 


Moi ( hurlant) : madame prends des airs de princesse à ce que je vois. Maintenant tu n'aide plus Akoua à la cuisine. Tu as vu l'heure au moins ? 


....


Elle a le culot de ne pas me répondre en plus. Je me suis approchée rageusement et j'ai enlevé le drap qui la recouvrait. Je découvre ma cousine qui est inconsciente dans son lit. Son front est extrêmement brûlant et ça respiration est très faible. Mon Dieu, c'est quoi ça là encore ? Vous n'imaginez même pas la peur qui m'anime. Je l'ai secoué en vain.

Moi( troublée) : Lili ? Lili ? 


Aucune réponse ...


Je me suis précipité dans les escaliers. 

Moi( criant du haut des escaliers) : Akoua appelle le chauffeur et dis à Daysie de me rejoindre à la clinique. Dépêche toi !! 


Une vie de pute