chapitre 16

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous 


Quelques jours après la confrontation Rachid répudia Jaina.

Halima quant à elle, traversait une terrible crise d'identité depuis qu'elle a découvert qu'elle n'était pas la fille biologique de Rachid, mais plutôt celle d'un autre, elle était donc bouleversée, car cet homme, dont le sang n'était pas le sien, était toute sa famille, mais vu qu'elle ne s'entendait pas avec les enfants de celui-ci, elle décida alors de suivre sa mère, une chose que Rachid refusa.

Au domicile de Rachid

- qu'est-ce que tu fais ? Lui Demande Rachid

Halima : je m'en vais de cette maison.

Rachid : pardon ? Tu vas partir de cette maison pour aller chez qui ?

Elle : je te rappelle que je ne suis pas ta fille et que c'est à cause de moi, tu as quitté ma mère.

Rachid : mais qu'est-ce que tu racontes, ma séparation avec ta mère n'a rien avoir avec toi, tu es et tu resteras ma fille où tu connais un autre père que moi ?

Elle fait que non en regardant Hussein de travers.

- Alors arrête de croire que c'est à cause de toi que j'ai répudié ta mère, parce que ce n'est pas du tout vrai. Ta mère et moi avions des problèmes bien avant que je ne découvre la vérité à ton sujet. Poursuit Rachid

Halima : je préfère partir pendant qu'il est temps, car je ne veux pas subir le même sort que ma mère, je ne permettrais pas à ton fils de me mettre à la porte.

Hussein affiche un faible sourire, mais ne dit rien.

Rachid : mais cette maison n'appartient pas à Hussein.

Elle : peut-être, mais c'est lui qui fait la loi désormais.

- pose moi cette valise, celle qui n'a plus sa place dans cette maison, c'est ta mère, pas toi ! Dit Rachid en retirant la Valise de ses mains

Chérif est arrivé dans cet intervalle de temps très en colère contre son père.

- papa explique moi toute suite pourquoi tu as fait partir ma mère de la maison ! Dit Chérif en colère.

- pour qui est-ce que tu te prends pour me demander des Comptes ? Répond Rachid sur un ton sec.

- je te parle sérieusement papa et j'exige une réponse, ajoute-t-il en criant

Rachid : ta mère ne remettra plus jamais les pieds dans cette maison après ce qu'elle a osé me faire

Chérif : qu'est-ce qu'elle a fait que toi, tu n'as pas fait papa ?

Son père : (en colère) je t'interdis de me parler sur ce ton.

Chérif : (en criant) je ne fais que dire la vérité, tu as des enfants un peu partout, mais évidemment que cela n'est pas un problème, c'est pour ma mère qui pose problème, j'espère que ton malheureux de fils est content à présent puisqu'il a réussi son coup, mais si tu penses papa que ma mère vivra dans la misère, tu te trompes lourdement... même s'il faut que je lui cède ma chambre, je le ferai, mais elle ne vivra pas dans ce quartier.

Hussein : chérif ta mère ne remettra plus les pieds ici.

Chérif : que ça te plaise ou non Hussein, ma mère reviendra vivre dans cette maison.

- chérif, t'as perdu la tête ??? C'est quoi cette façon de parler ? Ne sais-tu pas que Hussein c'est ton frère aîné ? Dit Rachid d'un ton fâcheux

- bien sûr ! C'est tellement important le respect envers les aînés quand il s'agit de Hussein. Lui, il peut insulter qui il veut dans cette maison sans problème, mais quelqu'un d'autre n'a pas le droit d'être impoli envers lui bravo papa ! Dit chérif en applaudissant

Rachid : Chérif, qu'est-ce qui te prends tout à coup ? C'est à cause de ta mère tu te montres impoli envers moi ?

Chérif : eh bien, comme tu peux bien le voir papa, je tiens cette impolitesse de ton fils, mon soi-disant frère aîné.

Hussein : Chérif, je te conseille de ne pas me chercher

Chérif : sinon tu feras quoi ?

- je te casserai la gueule idiot, réplique Hussein d'un ton énervé

- calmez-vous tous les deux ! Vous n'avez pas honte de vous disputer devant votre père comme des gamins ? Dit Rokia

- lorsque lui, il insultait ma mère sous vos yeux ici la fois passé qui avait osé lui dire qu'il ne s'adressait pas à son égal ? Qui avait osé parler de respect ce jour ? Qui ? Vous l'avez tous laisser humilier ma mère comme bon lui semblait et comme cela n'était pas suffisant, papa la répudie pour lui faire plaisir, ajoute-t-il en criant

- calme-toi Chérif, je t'en prie, dit Halima en le tirant par le bras

Chérif : lâche-moi, tu me demandes de me calmer alors que papa m'exige de respecter celui qui a rabaissé notre mère ? Je ne sais pas ce qui va se passer après, mais ma mère reviendra vivre dans cette maison.

Hussein : c'est ce qu'on va voir.

Rokia : Hussein, je t'en prie, tais-toi, laisse-le évacuer sa colère, toi ne lui répond pas s'il te plaît.

Après avoir calmé Hussein, elle se tourne chérif et dit :

- je suis désolée de te dire ça chérif, mais tu dois comprendre que ton père et ta mère ont divorcé et qu'elle ne pourra plus revenir vivre ici, dit Rokia

- je me fiche complètement de savoir s'ils sont mariés ou non, je dis qu'elle ne vivra pas dans ce quartier et si papa veut la paix dans cette maison, il a intérêt à accepter ma décision, conclut-il en colère puis il est sorti.

- papa si jamais tu acceptes que cette femme revienne vivre ici l'irréparable va se produire, parce que je serai sans pitié avec eux, affirme Hussein sur un ton dur puis il est parti lui aussi.

Halima, touchée par tout ce qui venait de se passer, fond en larmes.

Chez la mère de Jaïna :

- je n'arrive toujours pas à croire que ce garçon ait pu te sortir de ton foyer, dit la mère de jaïna.

Jaïna : cette guerre vient tout juste de commencer maman, Hussein ignore avec qui il a à faire

Sa mère : tu veux un conseil ? Laisse cette famille tranquille à présent vu que ton mari ne veut plus de toi. Essaye plutôt d'obtenir le pardon de ton fils Malick.

Jaïna : tu sembles oublié que Salif ignore l'existence de Halima

Sa mère : je ne te parlais pas de Salif, mais de ton fils.

Jaïna : pour obtenir le pardon de Malick, il va falloir lui dire qu'il a une sœur jumelle et s'il découvre qu'il est jumeau, il ira tout de suite le dire à son père et je serai à nouveau confronté à des problèmes donc le mieux, c'est de laisser les choses telles qu'elles sont.

Sa mère : comme tu veux alors.

Les jours passèrent, chérif alla chercher sa mère pour la ramener dans la concession, mais cette dernière refusa de retourner là-bas avec lui, elle le conseilla de faire un semblant de paix avec son frère Hussein afin de calmer les choses entre eux, comme ça, quand elle mettra son plan à exécution personne ne la suspectera.

Chez la mère de Jaïna :

Chérif : après ce qu'il t'a fait maman tu me demandes de faire la paix avec lui ?

Jaïna : je sais que ce n'est pas facile ce que je te demande, mais fait-le !

Chérif : est-ce que tu sais que c'est Hussein qui a organisé le mariage de papa ? Et juste après ça, il s'est arrangé pour te faire partir de la maison et toi, tu veux que je me réconcilie avec lui ? Désolé maman, mais je ne peux pas faire comme si de rien n'étais.

Jaïna : écoute, je sais ce que je fais, ce n'est pas par faiblesse, je te demande de faire la paix avec lui, c'est parce que je sais d'avance que tu ne pourras pas le vaincre. Je sais parfaitement bien tout ce qu'il a fait pour me faire partir de la maison, je sais absolument tout, mais laisse moi te dire que ton père a passé toute sa vie à prier Dieu pour obtenir son pardon. Et cela, bien qu'il sache qu'il le haïssait maintenant qu'il est parvenu à se réconcilier avec lui, il serait capable de vous sacrifier tous pour l'avoir lui seul.

Chérif : comment ça ? Et en quoi il est différent de nous ?

Jaïna : ton père sait que Hussein se souvient de tout le mal qu'il a fait subir à sa mère donc, il a peur de lui, il a peur de ce qu'il pourrait lui faire, tu comprends ?

Chérif : mais maman...

Jaïna : reste en dehors de cette histoire chérif, tu ne pourras jamais vaincre Hussein, parce qu'en plus d'avoir de l'argent, il a le soutien de sa tante et celui de votre père.

Chérif : mais de quel argent parles-tu ? Tout ce que possède Hussein appartient à grand-père et ce n'est pas parce qu'il est mort que tout va lui appartenir.

Jaïna : eh bien, pour ton information, Hussein est l'héritier universel de la majeur partie des biens de votre grand-père.

Chérif : ce n'est pas vrai, tu me dis ça pour me calmer !

Jaïna : non, pas du tout, je te dis la vérité, mais si tu veux en avoir le cœur net, tu peux aller le demander à ton père

Chérif : alors pourquoi personne n'est au courant ?

Jaïna : seul ton père peut répondre à cette question, parce que moi-même, il me l'avait caché au début.

Chérif : c'est papa qui t'a tenu au courant ?

Jaïna : qu'est-ce que ça peut te faire si c'est ton père qui m'a tenu au courant ou pas ? Écoute mon enfant, il se passe beaucoup de choses dans ma vie en ce moment et c'est inutile de compliquer d'avantage les choses, Hussein a fait tout ce qu'il pouvait pour me faire partir de la maison et il est parvenu. Je t'ai raconté tout ça pour t'ouvrir les yeux, car je connais ton frère depuis son plus jeune âge si jamais tu me ramènes à la maison, il va non seulement pousser ton père à me chasser, mais te fera aussi la misère, c'est pourquoi je te demande de rester en dehors de cette histoire.

Chérif : ...

Jaina : laisse ta mère mener cette guerre, je te promets de revenir à la maison dans pas longtemps.

Chérif : si tu es convaincue que Hussein a autant de pouvoir pour m'empêcher de te ramener à la maison, explique moi comment tu comptes faire pour revenir ?

Elle affiche un faible sourire puis elle répond en ces termes :

- je reviendrai dans cette maison, mais pas en tant qu'ex femme de ton père, mais en tant que la mère du propriétaire des lieux et je les mettrai tous à la porte, conclut-elle en affichant un sourire

Chérif : ...

Merci de m'avoir lu 
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Les Frères Consangui...