Chapitre 16 : Arrivés

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 16 : Arrivés 





**Ginette 




La femme là a de ces ailes aniniiiiii !!

Me parler comme ça à moi OKOME  ? 

Elle n'a encore rien vu, le feu dans son foyer. 

Elle est venu avec son venin pour attacher mon fils jusqu'à il n'a vu pas l'autre dehors et elle ose se lever devant parce qu'elle est dans la maison de mon fils  ?

Est-ce que la vie est finie ? Non, avançons et voyons. Pour l'instant, je dois d'abord arranger pour ma petite-fille. L'autorisation qu'elle cherche, elle l'aura. 


On dirait que Divine a le bon sang. 

Je pense à elle et la voilà devant ma porte. 


Divine ( m'ayant vu )  : Maman ( venant vers moi ) ... 


Moi ( souriant )  : Ah ma fille !! 


On s'est embrassé puis j'ai ouvert ma porte. 

Je reste seule vu qu'on me refuse ma petite fille. 


Je l'ai installé et j'ai pris place aussi. 


Moi : Tu connais la maison, fais comme chez toi. 


Divine ( se levant )  : Tu veux boire quelque chose  ?


Moi : Oui, un verre d'eau s'il te plaît. 


Elle est allée en cuisine pour ressortir avec une bouteille et deux verres. 

Elle fait le service. 


Moi  ( prenant  une gorgée )  : Alors, dis moi, où étais-tu ? Tu es parti suiiiii didiiii, même pas venir montrer le corps.  On dirait même pas que tu me connaissais. 


Divine : Tu as raison maman  ( posant son verre ) , excuse moi. J'étais occupée, je n'étais même pas à Libreville. 


Moi : Han Okay. Tu es là depuis ? 


Divine : Oui.  Je voulais te faire un coucou, je suis venu mais personne. 


Moi : J'étais voir Charles. 


Divine : Hum, il va bien ? 


Moi : Oui, toujours aussi beau. 


Divine  ( souriant )  : Et sa famille  ?


Moi : Quelle famille ? Si tu demande Mira, il n'y a pas de soucis... Je vais te répondre. 


Divine : Mais je demande sa femme et ses filles. 


Moi : Il n'a qu'une fille, c'est Mira.  Aussi, ne me demande pas cette impolie qu'il appelle sa femme. 


Divine  : Il y'a eu quoi encore ? 


Moi : Elle est incapable d'éduquer ses enfants de les éduquer... Résultat, sa fille est enceinte de quelqu'un qu'elle ne connait pas et Mira C'est auprès de moi qu'elle cherche une oreille attentive. Si ce n'est me salir auprès de  mon fils,  elle ne sait rien faire d'autre. 


Divine : Il faut t'y faire maman, c'est sa femme. 


Moi : Humm !! Tu as déjà baissé les  bras ?


Divine : Ce n'est même pas une question De baisser les bras. 


Moi : C'est quoi alors ?


Divine  : Il a fait son choix, je ne vois pas pourquoi je vais venir insister surtout que nous deux c'était juste une nuit et une infidélité. 


Moi : Hummm Divine !! Les femmes toujours en train de faire dans l'abandon ou la perte. 


Divine : Il a une femme et des enfants, j'ai longtemps perdu cette place surtout que je n'en avais même pas.  Il m'avait clairement fait comprendre qu'on n'irait nulle part, c'est moi qui ai insisté dans le vide. Ne te fatigue pas et prends les choses telles qu'il a toujours voulu, c'est sa femme. 


Hummm !! 

Voici l'autre, on veut te donner du poids tu fais n'importe quoi. 

J'ai attendu qu'elle parte avant d'appeler Mira. 

Je connais ma petite-fille...  La réaction de son père l'a énervé et quand elle est énervée elle fait vraiment n'importe quoi. Elle est très capable de défier son père sur ce qu'il lui a dit. 


Mira ( décrochant )  : Allô  ? 


Moi : Ça va là-bas  ?


Mira ( froide )  : Oui. 


Moi : C'est comment ? 


Mira : Qu'est-ce qui est comment ? 


Moi : Pourquoi tu me réponds comme ça ?


Mira ( haussant le ton )  : Parce que je suis en colère. En colère à cause de papa qui fait le chef et toi qui ne m'aide pas. 


Moi : Actuellement être en train de parler à  ta mère où à Ginette  ?


Mira  : ... 


Moi : Très bien ! Maintenant tu baisse d'un ton et tu m'écoute, d'accord ? 


Mira : Oui Nana. 


Moi : Okay ! Je sais que dans tes colères tu peux faire une chose que tu regretteras mais reste tranquille, ne fais rien. 


Mira : Comment ça ne fais rien ? Je ne vais pas rester là et rater des opportunités de ma vie.  Éric veut que je vois ses parents nana, je dois refuser parce que mon père faut des caprices ?


Moi : Ce n'est pas ce que je dis. Ce que je te demande c'est de rester calme, décolère et laisse moi gérer ça. 


Mira : Non,  je ne peux pas. 


Moi : A chaque fois que je décide de t'aider n'est-ce pas les choses se passent comme tu veux ?


Mira : Si mais là, papa est vraiment dans sa colère et tu risque de prendre du  temps Pour le convaincre. Je n'ai que deux jours pour lui donner ma réponse. 


Moi : Deux jours sont même trop pour qu'il te donne son autorisation.  Laisse la journée finir et demain matin tu verras simplement 


Mira : Tu es sûre de ce que tu dis ? Façon il était là, je connais papa et quand il est dans ses Colères c'est difficile pour qu'il se calme. Il n'y a que maman qui puisse réellement le calmer. 


Moi : C'est mon fils ou bien ? 


Mira : Je n'en disconviens pas mais... 


Moi  : Aaaah OVONO, tais toi un peu. Tu viens mettre quel mais encore ? On te dit bien qu'il va te donner ton autorisation mais toi tu boude, tu refuse. C'est comme ça que l'homme rate souvent des choses. Je t'ai dit reste tranquille et attends jusqu'à demain, reste tranquille simplement. 


Mira : Okay. 


Je me retrouve tellement en Mira. 

J'étais bien comme elle plus jeune. Ambitieuse avec de la détermination en plus c'est pour cela que je l'aide du mieux que je peux à atteindre ses rêves, n'en déplaise à ses parents qui veulent l'étouffer. 




**Chancia 




Moi : C'est quoi ton problème ? 


Gilbert  ( en colère / me fixant )  : Je t'ai dit que tu dégage de chez moi. 


Moi ( soutenant son regard ) : Puisque je te dis que je n'ai rien fait avec lui. 


Gilbert : Parce ce que je suis con de penser ainsi peut-être ? Tu pense que je suis aveugle  ?  JE VOUS AI BIEN VU ! 


Dimitri ( son frère )  : Pourquoi ça crie ici ? 


Moi ( profitant / laissant couler mes larmes )  : Parle à ton frère Dimitri, je ne sais pas ce qu'il a. Il s'imagine des choses, il a vu un homme me toucher et il pense que je l'ai trompé. 


Gilbert : Parce que tu l'as fait. 


Moi ( éclatant en sanglots )  : Bien sûr que non. Je t'ai bien expliqué qu'il m'a dragué en route, j'ai refusé et il a insisté en me tirant vers lui. C'est juste cette partie que tu as vu de là où tu étais, tu n'as pas vu cette partie où je l'ai repoussé. 


Gilbert  : Pffff ! 


Dimitri : Puisqu'elle te le dit...  ? Tu sais bien qu'il y'a des hommes qui osent malgré le non qu'ils reçoivent. 


Gilbert : Dimitri s'il te plaît, je connais la personne avec qui je parle donc mieux ne perds même pas ton temps. 


Dimitri : Euh d'accord ! Je vais vous laisser mais parlez calmement ( s'en aller ). 


Moi : Crois-moi, je n'ai rien fait. 


Gilbert : Je ne vais pas te croire parce-que tu passe ton temps à me mentir  ? Ce n'est pas la première fois que je te vois avec cet homme, pourquoi tu me dis alors qu'il t'a dragué a peiné et que tu ne l'as jamais vu auparavant ? Si c'était le cas tu ne mentirais pas et me répondrai plus fort que là mais là, tu te cache derrière tes excuses bidons. Je te connais que trop bien pour savoir quand tu mens et tu du vrai. Là, tu es purement et simplement en train de me mentir. 


Moi : ... 


Gilbert  : Je pensais vraiment que tu disais vrai Chancia  ( s'asseyant ).  Je pensais que c'était vraiment une erreur et que tu Voulais réellement qu'on reprenne où les choses se sont arrêtées mais apparemment non. Au final, j'ai compris que ce n'était pas une erreur et que tu aime ça. 


Moi  ( me mettant en face de lui )  : Je te promets que non,  je te jure. 


Gilbert  : Difficile de te croire maintenant puisque tu as été incapable de dire la vérité. Il te donne quoi dis-moi ? L'argent n'est-ce-pas ? Je suis encore étudiant et je me débrouille mais lui, visiblement, il travaille et certainement te donne plus que je ne peux t'offrir. 


Moi : ... 


Gilbert : Les femmes oublient quelque chose quand elle sont courent derrière les hommes aisés financièrement telles des abeilles devant du miel, tu sais ce que c'est ? Je vais te le dire, ces hommes là avant d'être ce qu'ils sont maintenant ils étaient comme moi et ils avaient une femme à leur côté pour les épauler. Elles ont été là et c'est ce que j'appelle une femme.  Celle là qui aide à la construction d'un homme et non celle là  qui vient juste profiter du produit d'une autre. C'est bien, il te donne tout ça mais dans le fond... Il ne t'aime pas. Il prend son pied et se casse te laissant une enveloppe après...  Tu sais comment je vois ça ? Pour moi c'est  de la prostitution simplement et vois-tu ( se levant ) ,  je ne sors pas avec les filles qui font ça.  Je ne veux pas te trouver ici à mon retour. 


Il est sorti et m'a laissé ici. 

J'ai essuyé mes larmes et me suis levée avec toute la colère. C'est bien ce que je voulais éviter qu'il se passe, être vu mais il n'a fait qu'à sa tête et voici le résultat. 

Comment je vais faire pour qu'il me croit maintenant  ? Pour qu'il jette cette histoire et revienne sur sa décision  ? 

Je n'ai pas fais en sorte qu'il voit l'autre en merde pour que ça capoute ainsi entre nous. 


J'ai  pris mon sac,  sans prendre les quelques affaires que j'ai ici et je suis rentrée chez moi. 

Quand j'ai dit à maman qu'il a rompu en lui donnant ma version elle a fait tout un bruit me disant que c'est de ma faute, nanani et nanana.  Je suis donc sorti la laissant dans son bruit,  je vais aller voir Carmela... Ma vrai complice hein, pas cette molle de Yasmine là. En parlant d'elle même,  elle n'est plus au Gabon,  elle a voyagé et c'est vachement tant mieux hein ainsi je n'aurai plus à  me coltiner ses stupides ressentis. 


Carmela  : Comment il vous a vu ? 


Moi  : Il passait vite fait par là et il a vu comment Lucas m'a attrapé par la taille. J'ai du inventé qu'il m'a dragué et que j'ai refusé et blablabla. 


Carmela  : Il a cru ?


Moi  : Rien ! Avec ce que j'avais déjà fait,  il n'a pas cru et ça a même gaspillé ce que j'avais déjà arrangé depuis le début. 


Carmela : Comment tu vas faire  ? 


Moi  ( soupirant )  : Je ne sais pas comment faire mais pour l'instant, je vais attendre qu'il se calme et j'irai le voir.  Je suis parti de chez lui mais je n'ai pas récupéré mes affaires donc je vais attaquer et sortir ce qu'il faut plus tard. 


Carmela : Mais toi aussi hein !? Comment tu t'expose ainsi  ? 


Moi : C'était sur le coup en fait  ! On sortait d'une coin pas très loin  et il voulait manger chinois du coup, voilà on est resté dans la zone. Il voulait me déposer mais j'ai refusé et pour se séparer il m'a tiré vers lui et m'a embrassé. 


Carmela  : Ekeee, toi aussi ! Tu ne pouvais pas refuser qu'il le fasse en public ?


Moi  : Je t'assure que tu ne connais pas le mec.  Il dégage un truc en fait au début tu résiste et après bha, tu lâche tellement ça te... Ça te... Enfin...  Tu vois ce que je veux dire ?


Carmela  : Ouais !! Je l'ai vu moi-même mais bon...  Tu sais que Louis est fréquenté surtout à ces heures. 


Moi : Crois-moi que je le sais meuf...  C'est la merde ! 


Carmela : C'est ton mec,  tu sauras comment gérer. 


Moi : Et Gatien  ? 


Carmela : Oooh meuf, c'était fort hier hein. 


Moi : Raconte. 


Elle s'est mise à me raconter sa soirée puis mon téléphone a sonné, message. 


Moi : Lucas. 


Carmela : Il dit quoi ? 


Moi : Il demande si on se voit ce soir. 


Carmela : Et tu réponds quoi ? 


Moi : Bha que oui quand même.  Pour l'instant c'est mort avec Gilbert et en attendant de régler ça, j'entretiens ici. 


Avec Lucas ça a commencé comme n'importe quoi. 

On s'est revu un jour par hasard et au fil de la discussion, on a échangé de contact.  Depuis bha... On se fréquente tout en sachant que chacun a sa relation à côté, on se fait plaisir en fait,  rien de plus. 

Il m'a invité à une soirée avec ses frères et du coup j'ai branché Carmela qui a branché une de ses soeurs. Avec elle ça a marché mais pour sa soeur par contre, non.  Marc, il n'était pas trop motivé dans ça et du coup elle est repartie bredouille. 

Carmela elle gère pour elle et moi bah, je gère pour moi.  

J'aurais pu refuser ses avances mais franchement hein,  il a trop le truc pour qu'une femme lui dise non. 

Il est charismatique... 






**Mira 





Ça y est,   on met pas à peine le pied au Maroc. 

Je ne sais pas comment Nana a fait pour convaincre papa mais il a lâché prise et me voici dans le pays de mon homme accrochée à son bras. Il n'a pas fait que lâcher prise, il a accepté que Éric vienne à la maison. 


Nana est forte hein, franchement.

Comme elle me dit souvent, n'est-ce pas mon fils ? Si gué,  c'est ton fils Nana...  Tant que ça va en ma faveur,  c'est ton fils. 


Éric : On va d'abord s'arrêter quelque part, j'ai envie de manger quelque chose de mon pays... Ça m'a tellement manqué. Ça vous dit ? 


Moi : De un, oui et de deux je suis un peu obligée d'être où tu es. 


Éric : Tu n'as pas tort ( souriant )...  Kadir ?


Kadir : Ouais mais laissez moi appeler Hamsira pour qu'elle vienne nous retrouver. 


Moi : C'est qui ? 


Kadir : Ma femme. 


Moi : Ah d'accord mais vous n'êtes pas loin d'ici ? 


Éric : Non. 


Il s'est éloigné pour appeler. 

Le temps qu'elle arrive on s'était déjà assis et les commandes ont été faites. 


Mes yeux ne cessent de se balader tellement la ville est agréable à regarder. Les quelques structures que j'ai vu m'ont jeté la poudre au visage, c'est beau. 





**Éric 




Kadir : Ah, la voilà !


Mira ( las d'avoir entendu )  ; Enfin !


On a regardé en la direction qu'il regardait et on l'a vu arriver sauf qu'elle n'est pas seule. 


Hamsira ( souriant )  : Bonjour . 


Moi : Belle soeur ( répondant à son sourire ),  tu vas bien ? 


Hamsira  : Très bien,  oui. Je vois que toi aussi. 


Moi : Bien sûr. 


Elle est allée vers son mari qui l'a fait un baiser sur le front. 


Moi  : Je te présente Mira, ma petite amie. Bébé, Hamsira, la femme de Kadir. 


Son sourire s'est estompé. 


Mira  ( souriant  / lui tendant la main )  : Hamsira, enchantée. 


Hamsira  : Pareillement ! 


Kadir : Nabil, 'ant bikhayr  ( Nabil, tu vas  bien )  ?


Nabil ? 

Pourquoi j'ai l'impression  que les problèmes frappent déjà à ma porte. 


Nabil  : 'ana ealaa 'ahsan hal ( je vais très bien ). 


Kadir  ( sourire vicieux )  : 'aqdam lakum zawjak wazamilah ( je te présente ton mari  et sa collègue ). 


Je l'ai regardé mais d'un regard qui laisse bien transparaître ce que sa phrase m'a fait. 

Il l'a fait exprès, je le sais. 


Mira  : Qu'est-ce Qu'il y'a ? Il y'a quelque chose qui ne va pas ? 


Moi : Non non, ça va. 


Avant de la saluer je lui ai demandé si elle parle Français. Il m'a dit légèrement alors je l'ai salué, après qu'elle m'ait répondu avec son accent très prononcé j'ai présenté Mira en appliquant bien sur le '' ma petite amie  '' et j'espère que ça a cassé ce que Kadir lui a dit. 

Je n'ai pas envie de déranger Mira à peine elle arrive donc je vais régler ça moi-même et faire tout pour que son court séjour soi agréable. 


Quand on a fini on s'est séparé. 

Je ne vais pas rester chez les parents quand même,  surtout pas avec Mira à mes côtés... On a besoin d'intimité nous et c'est pour cela que j'ai pris un appartement. 


Mira  : Tu es sûr  que tes parents ne vont pas t'engueuler  ?


Moi  : Pour être chez moi et non chez eux ? Non ! Ils savent que j'ai toujours voulu vivre seul donc... Par contre je pense à une chose ( sourire  en coin ). 


Mira : Dis moi. 


Moi : Et si on marquait cette maison  ?


Mira : En faisant  quoi  ? 


Moi  : Tu sais très bien ce que je veux dire. 


Mira  : Dans ce cas, tu vas devoir patienter.  Tu dois d'abords voir tes parents quand même ( se rapprochant de moi ).  Pour le reste, on a toute la soirée  ( bisou ).  On y va maintenant  ( allant vers la porte ). 


Dès qu'on a posé nos affaires c'est la route de la maison qu'on a emprunté. 


Un début de conséque...