Chapitre 16: De fil en aiguille…
Ecrit par Dalyanabil
Ps: Je n'ai pas jugé nécessaire de faire deux chapitres pour cette partie de l'histoire alors j'ai fait un long chapitre parce que ça me semblait plus logique de cette manière là. Et c'est aussi la raison pour laquelle je ne poste qu'aujourd'hui. Bonne lecture et n'oublie pas de liker, commenter et partager. Salam les gens.
Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais mais Jafar Hassan semble être comme un poisson dans l’eau dans le métro. Aucune gêné, aucun malaise, rien. Je suis impressionnée. Une heure à courir entre métro et train de Louise à Bruxelles airport en passant par la gare de midi avec lui à mes cote c’est quelque chose qu’il fallait que je vive, vous savez un peu comme testé une nouvelle recette sans savoir comment ça va tourné.
Je le regarde assis en face de moi, on a fini par s’arrête dans un restaurant de grillade pas loin de la gare, il n’est que 11h et c’est un peu tôt pour déjeuné pour moi mais on a commandé. Un steak cuit à point pour moi et une entrecôte pour Mr le tout accompagné de riz et de légumes. Le serveur nous a servi nos boisson de l’eau gazeuse pour lui et pour moi un jus d’ananas mais il ne dit toujours rien, j’ai l’impression quand je l’observe d’être face à un prédateur. Quelqu’un qui toute sa vie a observe les autres et attend le bon moment pour frappe j’irais jusqu’a dire que pour lui c’est instinctif.
Je soupire bruyamment pour marque mon exaspération mais il ne dit toujours rien, il est imperturbable je crois même descellé un petit sourire en coin. « Vous allez faire trainé ces excuses encore longtemps. »
« Je me suis dis que ça pouvait attendre la fin du repas. »
« Et qui vous dit j’aurais assez de patience pour attendre la fin du repas? »
« Rien. »
J’attends qu’il rajoute quelque chose mais rien ne viens. Merde. Ok son calme olympien n’est pas sensé m’énerve et sa façon de m’observe de manière si nonchalante non plus d’ailleurs mais il commence à avoir raison de ma patience et je n’ai qu’une envie le planté là. C’est à se demandé pourquoi j’ai d’abord accepte de déjeuné avec lui. Ma conscience vient me nargue en me rappelant ces magnifiques yeux gris, bon y’en marre je ramasse mon sac mais je n’ai même pas le temps de me lève que je sens sa main sur mon bras quand mon regard croise le sien c’est pour voir qu’il a perdu un peu de son sang froid, ça ne dure qu’une fraction de seconde avant que de disparaitre.
« Tu sais. Je peux te tutoyer? » Il n’attend pas que je réponde avant de reprendre. « Tu est la personne la plus difficile à déchiffre que j’ai jamais rencontre, pourtant je suis plutôt pour ça, j’irais même jusqu’a dire que pour moi c’est une question de survie mais toi, toi tu est impossible à lire j’ai beau essaye tu ne laisse rien filtré quand je crois que c’est bon, je t’ai cerne tu me fais comprendre que non. »
« Comment peut-on cerne quelqu’un après deux rencontre? »
« Généralement ça me prend moins de cinq minutes. »
« Vous êtes flic? un espion? Un. » je dégluti « Un criminel? »
Il souris vraiment cette fois « non je ne suis ni flic, ni un espion, ni un criminel. Quoique la dernière affirmation est discutable. »
« C-A-D? »
« C-A-D quoi? »
« Vous avez dit que ma dernière affirmation était discutable, en quoi l’est-elle? »
« Quand j’étais gamin j’ai volé, à plusieurs reprise pour pourvoir manger à ma faim certains jours quand les choses devenaient difficile. » Il a parlé d’une traite comme un automate et maintenant il me regarde comme s’il s’attendait presque à ce que je fuis et j’ai juste envie de lui dire que je peux comprendre mais lui dire ça reviendrait à lui donné plus d’information que nécessaire sur moi.
« … »
« Stp reste, mange avec moi et tutoie moi. Stp. »
« Hum. »
« Hum? »
« Je n’ai pas l’habitude de mangé à cette heure mais j’ai très faim alors hum hum. »
« Tu es une femme complexe. »
« Tu surement la seule personne dans la bouche de qui ça ne sonne pas juste comme un compliment. »
« Qui sait peut-être qu’avec le temps? » Il hausse les épaules, me souris et je le lui retourne. OK je plaide coupable, Jafar Hassan m’intrigue et ça au plus au point. Quand on le voit on du mal à imaginé qu’il ai pu avoir faim plus jeune mais ne suis-je pas la reine des apparences. Je checker mon téléphone, il y’a un message de ma sœur me demandant à quel heure je rentre elle sait qu’aujourd’hui j’ai finis plutôt je lui réponds que je ne sais pas mais qu’elle peut m’appelle, enlevé le mode silencieux, m’excuse auprès de jafar avant de le balance dans mon sac. La prière de dohr est passé.
D’aussi loin que je me souvienne après le divorce de mes parents joindre les deux bouts à toujours été un vrai calvaire. Bien sur on n’as pas eu faim, du moins pas vraiment. Mais ma soeur, ma mère et moi avons connu le manque, je souris ironiquement c’est l’un des avantages à vivre en Belgique le social: il nous a permis de ne pas complètement tombe dans la misère. Mais vivre de la charité surtout quand elle est donne avec condescendance et réticence n’est pas quelque chose d’évident aujourd’hui encore j’en ai des sueurs froide quand j’y repense. J’ai arrêté il y’a longtemps d’essayé de comprendre la décision de mon père mais je sais avec certitude que jamais je ne le lui pardonnerai. Jamais.
« Et ça vas? »
« Oui, désolé. »
« Tu vois même quand tu te perds dans tes pensées tu es mystérieuse. »
J’éclate de rire à sa réflexion « mystérieuse? Moi? Ce n’est pas le mot que j’aurais utilise pour me décrire mais bon ça peux passe surtout si ça fait de moi une Cylia Chamade alors je prends. »
« L’aîné des soeurs Chamade de Cat’s Eye? Pourquoi elle? »
Waouh, il connait Cat’s Eye? « … »
Il éclate de rire devant ma mine sûrement choque « enfin un réaction spontanée et oui je connais. »
« Que connaissez vous d’autre? »
« Donnez des noms pour voir. »
« Quoi, vous avez peur que je ne vous déclare humain? »
« Ne le suis-je pas déjà? »
« Permet moi d’en doutez. »
« Ok, je vous donne un nom de dessin anime de mon enfance tu me dis si ça te parle et vice-versa. »
Je l’observe acquiesce en voyant qu’il ne veut pas approfondir le sujet. « Ok. »
« Cobra. »
« C’est un classique ça, le célèbre chasseur de pirates de l’espace avec à la main droite l’arme qui fait de lui le plus redoute de tous: un rayon delta. » Je sourie avant de demande « qu’est-ce qui vous plait chez lui? Le fait qu’il soit un coureur de jupon notoire comme Nicki Larson? Son flegme légendaire? Ou encore sa capacité à se sortir des situations les plus impossibles. »
Je le vois se détendre « je suis impressionné par ton analyse très pertinente du caractère. Et à toi? »
« Peut-Être tout ça à la fois. Je trouve qu’il y’a quelque chose de grisant à admirer les mauvais garçons surtout s’il ont un code d’honneur. »
« L’honneur c’est important pour vous? »
« C’est vital je pense, je préfère traite avec quelqu’un d’immoral avec certaine règles qu’avec quelqu’un d’apparence moral mais qui n’as aucun honneur. A mon tour. Lady Oscar. »
« Waouh celui-là est l’un de mes favoris. C’est un rôle qu’elle n’as pas choisi mais qu’elle assume avec tellement de grâce, tellement de passion je trouve. Et surtout vu la période à laquelle elle est née. »
« La révolution française, ça en dit long sur vous. »
« Quand son père décide de faire d’elle un garçon à première vu d’oeil la gamine que j’étais ne s’est pas rendu compte des conséquences désastreuses mais au final je trouve qu’il lui rendu un immense service. »
« Comment, son père à fait d’elle un imposteur. »
« Est-ce que son père avait le droit de décidé de l’élève de la manière dont ça c’est fait? Non mais grâce à cette éducation elle a accomplit de grande chose, elle a été la première femme à être capitaine de la garde royale, elle a mené ses hommes au combat et même si quand ils ont appris pour sa féminité ils ont eu des doutes, elle les a gagnés en étant pas seulement excellente à ce pour quoi elle était formée mais en étant la meilleure, la plus juste mais surtout un leader hors pair. »
« On peut le lui reconnaitre. »
« Le lui reconnaitre Lady Oscar est une ‘’Badass’’. »
Il ris devant ma passion à défendre l’un de mes personnages de dessin anime préfère.
Lui et moi avons passe en revue quelques un des meilleurs comme: papa longues jambes, le petit lord, princesse Sarah, les quatre filles du docteur March, Georgie, Ken le survivant, Jeanne et Serge, l’école des champions, les enquêtes de Kidachi etc… Et on s’est rendus compte qu’on avait ça en commun parce pour nous c’était bien plus que de simple dessins animés. Pour moi il m’avait permis de ne jamais abandonne de rêver et de travailler dur tout en me donnant l’impression non pas d’être normal mais d’être une enfant. Et quand je l’observait en parle je me rendais bien compte que pour lui aussi ça avait dû être le cas. Mr Jafar Hassan ne semblait pas avoir eu une enfance facile maintenant ma question était de savoir pas facile à quel point? mais je suppose que c’est n’est pas aujourd’hui que j’aurais une réponse.
Nous sursautions quand retentir l’appel de la prière, on se regarde confus je sais avec certitude qu’il n’y a pas de mosquée dans les environs. Merde mon téléphone, autour de nous le silence s’est fait chacun se regarde attentant de voir d’où ça vient quand je commence à fouiller mon sac et sort mon téléphone d’ou l’adhan se fait de plus en plus audible je sens sur moi, sur nous des regards méfiants.
Être noir dans certains pays d’Europe est difficile mais être une femme noir qui plus est de confession musulmane c’est plus que difficile. Parfois c’est même intenable, je ne compte pas le nombre de fois où l’adhan à retentir quand j’étais dans le métro ou dans le bus ou en cours quand il n’était pas en mode silencieux le regard des autres jusqu’a ce que je sorte mon téléphone l’arrêté et continue de les ignore royalement à toujours été très méfiants mais je suis ce que je suis et ça m’as pris longtemps pour non pas pour l’accepte mais pour arête de vouloir me justifie à tout bout de chant. Le fait que je ne porte pas encore le hijab ne me rend pas moins musulmane.
Aujourd’hui je fais la même chose le regard le plus important que je sens sur moi en ce moment est celui de Jafar, l’ai-je mis dans l’embarras?
« Je ne savais pas que tu… »
J’attends qu’il termine sa phrase mais rien. « Je cours partout tout le temps ça » je lui montre l’application sur mon téléphone « me permet de gardé les pieds sur terre et de ne pas oublie. »
« Un peu comme avoir sa mosquée sur soi à défaut de l’avoir dans les environs. »
« Oui. »
« Je peux comprendre ça » et là il me montre son téléphone, on a la même application et au même moment l’adhan recommence et tout les deux on sourit avant d’arrêté d’un commun accord nos téléphones. « On vas y allez » il demande l’addition, paye et on sort. Je ne sais pas comment il a fait mais une voiture nous attend et nous conduit à la mosquée la plus proche.
Ayant raté la prière de Dohr, on doit tout les deux la faire et celle d’asr aussi ça nous prend une vingtaine de minutes je voudrais encore reste avec lui et s’il me le demandait je dirais oui alors j’attends.
« Vous devez absolument rentré. »
« serait-il correct de reste plus longtemps? »
« Dans un lieu public oui. »
« Alors non, je ne dois pas absolument rentrée. »
Je ne sais pas où tout ça vas me mène mais je ressens le besoin de le vivre. Et par le vivre j’entends être le plus possible en compagnie de Jafar Hassan.