Chapitre 16: Infidèle o

Ecrit par Boboobg



... Lovely...

Tracy a été très vite prise en charge. Mon diagnostic a été adhéré, elle a le bras droit cassé. Elle est sous sédatifs, je suis restée à ses côtés jusqu'à sept heures du matin . Elle en a encore pour des heures et moi je dois aller au boulot. 

Alphonse n'étais pas à la maison quand je suis rentré et Marie m'a dit qu'il avait fait un tour pour se changer quand j'étais à l'hôpital. Son téléphone ne passe pas. J'ai meme essayé de le joindre à son bureau mais il n'y est pas allé. 

J'ai appelé Mireille pour qu'elle prenne les enfants avec elle au lieu de les ramener à la sortie des cours. Qu'ils restent chez maman pendant que je règle cette affaire.

(....) 

Malgré la fatigue, j'ai travaillé comme j'ai pu. Il ne me reste plus  qu'une heure. Je dois aller me changer chez moi et puis me rendre au chevet  de mademoiselle Onda à l'hôpital militaire, elle doit être déjà éveillé. 

Toc toc ! 

Je regarde ma montre, je n'ai plus de consultation que je sache. 

Stagiaire : docteur excusez moi mais il y'a un monsieur qui veut vous voir, ça semble vraiment grave vu son expression ! 

Moi(Ça doit être Alphonse) : ok laisse le venir s'il te plaît ! 

Je respire mieux en sachant qu'il est quand même venu me voir. J'ai lutté tout le temps pour ne pas penser à ce qu'il a fait cette nuit. D'autant plus que j'ai dû me mettre une tonne de maquillage pour cacher le bleu que j'ai sur la joue. 

Message : Maman 

<<les enfants viennent d' arriver avec Mi, tu viendra les chercher à ta sortie ?  >>

<< non, qu'il finisse la semaine là bas. Je t'expliquerai plus tard >>

<<d'accord>>

-bonjour ! 

Je lève mon visage de mon téléphone  pour voir la personne qui vient d'entrer et ce n'est pas mon mari. 

Moi(sur la défensive) : qu'est ce que tu viens encore faire ici ? 

Jonathan : je ne suis pas venu pour te faire un quelconque problème. 

Moi(pas rassuré): et tu viens faire quoi alors ? 

Jonathan(triste) : je viens parler avec la seule personne au monde qui m'a vraiment aimé. 

Moi:(...) 

Jonathan(perdu) : ma mère t'a fait du mal, en a fait à sami, en a fait à moi et en a fait à papa si je peux encore l'appeler ainsi ! 

Moi : comment ça ? 

Jonathan (la voix tremblante): tu sais, étant petit, je me demandais souvent pourquoi j'étais aussi claire de peau comparé au reste de ma famille. Et pourtant la raison était la plus simple (rire amère) je ne suis pas le fils de mon père. Tu te rends compte, c'est à trente et un an que je le découvre ? 

Moi:... 

Jonathan : toute ma vie est un mensonge lolo (explosant) un affreux mensonge ! 

Les mains et la tête posés sur mon bureau, il est en train de pleurer. Je m'en veux, de lui avoir souhaité du mal à un moment donné de ma vie. Car le voir mal aujourd'hui ne me fait aucunement plaisir. 

Je raccourci la distance entre nous, je suis juste à côté de lui. Je peux même distinguer ses soubresauts. 

Lentement, je pose ma main sur son cou puis dans ses cheveux. La sensation est restée là même, son corps n'a pas changé. 

Au contact de nos peaux,une espèce de décharge me parcours. Il lève la tête vers moi et nos regards se croisent. Mon cœur se serre de lire autant de tristesse dans les tiennent. Je ne veux pas le voir avec autant de peine, je veux pouvoir sécher ses larmes pour toujours. 

C'est doucement que je passe mes doigts sur ses joues afin de les faire disparaître. 

Jonathan : je suis désolé de te faire assister à ça !

Moi: shut calme toi ! 

Jonathan : ma vie est un échec lolo ! 

Moi: non, ta vie n'est pas un échec. Regarde ce que tu es devenu, regarde ce que tu as ! 

Jonathan (se levant ) : qu'est ce que j'ai lolo ? Ma fille a cinq ans et ne sait même pas que j'existe.Je t'ai perdu, j'ai perdu mon père, j'ai perdu mes repères !

Moi: et tu as encore toute la vie devant toi pour reconstruire tout ça ! 

Et sans crier gare, il pose ses lèvres rose sur les miennes. Je me surprend à lui rendre son baisé. 

Nos langues dansent l' une et l'autre un tango phénomènale et nos mains, ne tardent pas à aller à la recherche de quelque chose d'autres. 

Le baiser dure au moins une minute, c'est juste pour respirer que l'on s'est séparé. L'on se regarde dans les yeux, le cœur battant. La tension sexuelle est palpable dans pièce, on dirait un feu brûlant qu'on ne saurai éteindre que par l'acte en lui-même. 

Avec des gestes enfievrés nous nous deshabillons. Je ne tarde pas à me retrouver en sous vêtements, assise sur mon bureau. 

Jonathan (regard voilé de désir) :tu es tellement belle lolo ! 

Moi(luttant pour taire ma conscience) : ferme la porte ! 

Ce qu'il fait et reviens ensuite à moi. De ses doigts abiles, il parcours mon dos afin de degrafer mon soutien gorge. Une fois celui ci au sol, il prend à pleine bouche mon sein gauche pendant que de sa main, il caresse l'autre téton. 

Il abondonne ensuite mes seins, pour mon ventre avant de s'acroupir. Mon caleçon au sol, c'est avec sa langue qu'il m'embrasse à présent. Il lèche, lape, mordille tellement que je ne tarde à jouir. 

C'est à ce moment qu'il se lève pour pe pénétrer de toute sa longueur. Ses coup de reins sont doux et vigoureux à la fois, le plaisir est juste immense. Je me mord les lèvres pour m'empêcher dr crier plus fort, tellement le goût est jouissif. 


... Jonathan... 

J'ai comme l'impression que c'était hier la dernière fois que j'ai été en elle. 

Tout mes sens sont en éveille. Je suis chez moi ! 

Mon corps tremble tellement la joie est grande. Je suis en train de faire l'amour à celle que j'aime, à l'élue de mon cœur, à la mère de ma fille. 

Ma peine, mes angoisse, ma peur, envolée ! Tout ce qui existe maintenant, c'est moi, elle et l'orgasme commun qui ne va plus tarder à nous saisir. 

Mon sex prend plus de volume, j'augmente l'intensité et la vitesse de mes chevauchements. Je l'embrasse, sa salive est chaude presque brûlante. 

Je vais et je viens en elle comme si la vie en dépendait. Elle pousse u cri que j'étouffe avec un baiser avant de me laisser la rejoindre à mon tour. J'ejacule en elle et nous restons la, nos corps serrés l'un contre l'autre, transpirant et haletant. C'est le plus beau jour de ma vie ! 


... Lovely... 


J'arrive à la maison et file droit dans notre chambre. Dieu merci, il n'est pas là ! Je n'arrive pas à croire à ce qui s'est passé. Mon Dieu, j'ai trompé mon époux ! 

Je me déshabille de mes vêtements et jette à la poubelle mes sous vêtements. Pourquoi j'ai fais ça ? J'aime mon mari et pourtant j'ai ressenti tellement de plaisir à être dans les bras de cet homme. De mon tout premier ! C'était comme si j'étais à ma place, comme si nous étions les seuls être à exister au monde. 

Lovely mais qu'a tu dans la tête ?

 Je viens de commettre la plus grosse bêtise de ma vie. 

Sous la douche, je me met à pleurer. Seigneur, mon pauvre bébé, je suis désolé ! 

J'avais même oublié mon état. Une faute avouer est à moitié pardonner. Je dois avouer à Alphonse, il me pardonnera et je ne me sentirai plus autant coupable (me tapant la tête) mais qu'est ce qui n'a pas marché Lovely ? Seigneur c'est la mal chance ? 

Je m' habille en m'exortant à ne pas penser à ce que je viens de faire. Ce n'est pas arriver. Je n'ai pas trompé mon époux, non non non ! Je ne suis pas comme ça, ce n'est pas possible. 

(...) 

Je la trouve éveillé à mon arrivée. Le médecin m'a dit qu'elle peut rentrer aujourd'hui mais je préfère qu'elle ne rentre pas ce soir. Il faut que j'ai une discussion avec son père avant. Celui ci, ne répond toujours pas à son téléphone, ça en devient très inquiétant. 

Moi(m'asseyant) : comment te sens tu ? 

Tracy : comme une fille que son père a failli buté ! 

Moi: qu'as tu fais pour cela ? 

Tracy (pleurant) : je ne sais pas ! J'ai fait tellement de chose mais aucune ne méritais autant d'agressivité. Sniff sniff 

Moi( lui carressant la main) : ça va aller, je vais régler tout ça. C'est ton père et il t'aime même si les récentes événements tentent à exclure ce point là.

Tracy : pourquoi es tu aussi gentille avec moi. J'ai vu ce que tu as fait hier et.... 

Moi: calme toi. Je suis ta mère même si tu ne m'as jamais considéré comme telle. On a eu des différents c'est vrai mais tu n'en demeure pas moins une enfant. 

Tracy: sniff sniff il voulait me tuer sniff Lovely mon père voulait pe tuer sniff

Moi: (pe couchant sur elle afin de la prendre dans mes bras) ne t'inquiète pas, c'est la colère qui a agi en lui. Tu es sa fille et jamais je dis bien jamais il ne voudra vraiment te tuer. 

(....) 

J'ai passé plus de quatre heures à l'hôpital avec Tracy. Demain à la sortie du boulot, j'irai la chercher. 

La voiture d' Alphonse est là, il est rentré. Mon cœur se met à battre, j'ai l'impression qu'il sait. Il sait qu'il y'a quelques heures, j'ai fait l'amour avec le père de sa fille et que j'ai aimé, aimé à le vouloir encore et encore. 

Je transpire tellement je suis en stresse a l'idée de me retrouver devant mon mari que j'ai fait cocu. Le salon est dans le noir, d'ailleurs toute la maison est dans le noir. 

Moi(apeurée) : Marie ? Il y'a quelqu'un ? 

-je suis là ! 

Alphonse est assis dans les escaliers. Je n'arrive pas à distinguer les traits de son visage à cause de la pénombre mais sa voix me semble fatiguée. 

Il n'est plus en colère, je dois lui dire maintenant ou je ne le ferai jamais. C'est mon mari et je l'aime, je l'aime tellement que je ne m'explique pas mon acte. 

Moi( tremblant) : Alphonse mon amour, j'ai... J'ai une chose à.... A te dire. Avant ça, je tiens à ce que tu saches que je t'adore (pleurant) je t'aime et ce n'est pas un mensonge. Sniff je t'aime mon amour et je n'arrive pas à m'expliquer comment cela a pu se produire. C'est une chose tellement horrible que moi même je ne me le pardonnerai pas.  Je... J'ai... 


(je laisse ça là et vais faire un bon dodo)





















Le cœur a ses raison...