Chapitre 16: L’honneur de la veuve et l’orphelin.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 16: L’honneur de la veuve et l’orphelin.


Mon affirmation tombe comme un voile qu’on déchire. Elle s’effondre sur le sol le visage dans les mains et pleure en silence. Je me rapproche d’elle, hésite à la touché avant de m’assoir sur le canapé. Je sais que dans son état je ne supporterais pas qu’on me touche alors, je lui donne l’espace dont elle a besoin. Elle finie par ce calmé un peu au bout de cinq bonnes minutes, elle me regarde avec des yeux agrandis par la peur, «tu ne peux pas en parlé. STP.»


« Pourquoi?» C’est encore quoi cette histoire « il a essayer d’abuser de toi alors que tu es en enceinte. Tu dois en parlé a ton mari.»


« STP. STP. STP…» Elle marque une pause, se tort les mains anxieuse « tu ne dois pas en parlé, même pas à ton mari. »


Elle se fou de moi? Ne pas en parlé à Majid? Hors de question, j’ai peut-être envie de lui tordre le cou mais lui caché quelque chose de si énorme est juste impossible. Un coup d’oeil à Bintou qui attend que je lui donne sûrement ma parole. «Essaye de te calmé d’accord? On vas trouvé une solution ensemble.»


Elle se rapproche de et d’un coup s’agrippe à moi avec beaucoup de force. «Tu dois promettre de ne pas en parlé, stp. »


«Ce n’était pas la première fois que ça arrive n’est-ce pas? » C’est plus une affirmation qu’une question.


« … » Elle me regarde en silence, coupable.

« Tu ne peux pas continué à te taire. Je vais t’aider, je te promet plus jamais il ne vas te touché. »


Elle se lève, son expression faciale devient froide, cynique. « S’il te plait ne me dit pas que tu y crois? »


Je suis tellement choquée par ce revirement que j’en reste coï. « … »


Elle reprend plus calmement mais toujours aussi vide «hum » elle marque une pause, se retourne, plante son regard dans le mien. « Mon mari sait. »


« QUOI? » Je bondis sur mes pieds. 


Ses yeux se remplissent de larmes « il s’en doute mais il n’y peux rien, ni lui ni personne, encore moins toi. »


« Comment ça il s’en doute et il n’as rien fait? »


Elle finie de remettre de l’ordre dans sa tenue, « on devrais y aller avant d’attirer l’attention de Ramatou sur nous. »


Ce nom me glace le sang. « Ramatou? » Je demande hésitante.


« Oui, la première femme de Nenni » elle sthipe bruyamment, « une vielle rombière.»


‘’De tous mes enfants tu es sûrement celle qui me ressemble le plus. Tu auras beau le nié, il faudras que tu finisse par l’accepté: tu es bien la fille de ta mère.’’ Je ne sais pas pourquoi les paroles de cette femme revient me hanté maintenant. Concentre-toi Samia. Concentre-toi.

Je vais me chargé de faire regretté à ce porc d’avoir levé la main sur une femme. Ça je le jure et pas plus tard qu’aujourd’hui même.


‘’Majid’’


J’ai laissé la case d’humeur massacrante, avec la prière j’espérais que mon état de sérénité allait perduré. Mais me voilà sur le chemin pour la case de Bafana avec la seule envie de rebroussé chemin et d’aller retrouvé ma femme. Mais pour faire quoi exactement? L’embrassé ou lui jeté encore son passé à la figure?


« Je te parle.» Nenni me bouscule et m’observe attentivement.


« Tu disais?» Je lui demande indifférent à sa mauvaise humeur.


« Tiens ta femme, sinon je vais le faire pour toi.» Il ne me laisse pas le temps de répondre et disparais devant moi sans rien y ajouter de plus. 


« Majid.» Bafana m’appelle du seuil de sa porte, je suis stoppé net dans mon élan. Tout en moi me crie d’ignore son appel et d’allé voir comment va Samia. Dans d’autre circonstance, je l’aurais rattrapé et demandé qu’il me donne des explications. Que dis-je? Je lui aurais collé mon poing à la figure pour osé menacé ainsi ma femme. Mais les circonstances sont telles que je ne peux pas ignoré Bafana, qui m’appelle une deuxième fois. Cette fois je ne peux pas faire semblant de ne pas l’avoir entendu.



«Quelque chose ne vas pas?» me demande t-il quand j’arrive à sa hauteur.


«À vrai dire je ne sais pas.» Je lui réponds sincèrement.


«Hum.» Il m’observe attentivement avant de rajouté «quoique ça soit, je ne doute pas que tu réussiras à le régler.» Je crois qu’il n’en fini quand il rajoute « n’oublie pas: elles ont toujours raison, aller viens.»


Il me conduit directement à son bureau et me demande de m’installé avant de commencé.


‘’Bafana’’


J’y ai pensé toute la nuit et le seul à qui je peux confié cette  mission c’est lui. Il est celui qui représente le moins de risque. J’aurais pu la confié à Raoul mais j’aurais alors mis la puce sur l’importance de cette étape. Et Nenni ne se serais pas gêné pour l’alerté.


«J’ai besoin que tu ailles récupéré des informations pour moi.»


Tranquillement il me demande «j’ai mon mot à dire?»


« À vrai dire non. Tu iras avec ta femme, d’après ton dossier vous n’avez pas vraiment eu le temps de profité l’un de l’autre après votre mariage.»


« … »


«Bien-sûr vous seriez sous couverture, personne ne devras soupçonné vos vrais motivations. »

« Et les informations? »


« Vous sera remis pas mon contact, dans un sac scellé que ni toi, ni ta femme ne devrais ouvrir sous aucun prétexte.»


Dés le moment où il es entré dans mon bureau, il m’as semblé agité. Je croise les doigts pour que Nenni se tienne tranquille car Majid n’as rien à voir avec les autres hommes du camp. Tout en lui me dit qu’il n’hésiterai pas à l’affronté si jamais il le fallait.


« Donc je dois avec ma femme, allez à la rencontre d’un de vos contact récupéré un sac sans savoir ce qu’il contient? »


« Oui. » Je lui réponds sans cillé car je vois très bien où il veut en venir.


« … » Il me regarde en silence.


Quand le silence s’étire et qu’il ne dis toujours rien, je décide de le rassuré «ce n’est ni de la drogue, ni des armes. Juste des documents.»


Il soupire doucement avant d’hoché la tête. « … »


«Je me suis occupé des réservations, voici votre itinéraire. Vous partirez cette nuit. »


Il fronce les sourcils «qui est-ce qu’on évite? »


Je souris «ne sois pas trop perspicace» je pose mes mains sur le bureau, «pour ton propre bien.» Je me rapproche encore plus de lui sans quitté son regard « ou devrais-je dire pour votre bien. »

Je n’ai pas besoin d’être plus explicite que ça. Parce qu’il n’est pas comme les autres hommes du camp, ça me renforce dans l’idée que non seulement je pourrais m’en faire un allié mais aussi line faut pas qu’il oublié que je pourrais aussi le détruire si jamais il me décevait. Il à l’intelligence de pas relevé et de juste acquiescé. « Raoul t’attend, il te diras quoi faire et désormais tu travaillera avec lui et Saïd. » Je lis la question silencieuse dans ses yeux concernant Nenni, « il est affecté ailleurs. »


‘’Samia’’


Nous venons de terminé la prière de Asr, des deux incidents vécu ce matin celui avec Bintou ne me quitte pas. Mon plan de revanche s’est mis en place dans ma tête à l’instant où elle m’as dit que son propre mari n’était pas prêt à prendre sa défense. J’ose espère que Majid agirai autrement si j’était elle. Il ne me restait plus qu’a trouvé un moment où il est seul pour lui servir de sa propre médecine, j’ai eu peur de devoir affronté Majid en plus. Mais Al hamdoulillah j’ai vu les hommes se dispersés ce matin pour vaquer à leur different activités. C’est l’heure du thé et le seul à ne pas être rentré c’est Nenni. Il est parti le premier en direction de la marre et d’après Bintou il vas y resté jusqu’à l’heure de magrib ce qui me laisse largement le temps de mettre à exécution mon plan.


Je demande à Bintou de me couvrir pendant que je vais chercher de l’eau à boire pour ma case, elle est réticente mais finis par dire oui. Elle avait raison, Ramatou c’est une vrai peste mais aillant eu pour mère la reine d’entre elles, elle ne m’as pas impressionné plus que ça. Je dois passé par chez moi prendre une grande calebasse, une fois chez moi je fouille le sac de Majid et sors ce dont j’ai besoin. Le met dans la calebasse et prend enfin la route du marigot. Je repère Nenni allongé à l’abri, un poste radio allumé. Sans faire de bruits je me change, cache mes affaires avant de m’approché de lui.


« Je me demandais quand vous alliez décidé à vous annoncé. »


Bien sûr qu’il m’a repéré. «Parfait comme ça je n’ai pas à le faire. » La première fois que ’T’ m’as entendue prendre une voix d’homme il a été très impressionné et je compte dessus pour leurré Nenni.


« Que puis-je pour vous?» Il se décide enfin à me faire face et parait inquiet face à mon accoutrement.


Il serait idiot de ne pas l’être. J’ai enfilé un pantalon à moi et t-shirt noir appartenant à Majid trois fois plus grand que moi. J’ai complété mon déguisement avec un foulard qui dissimule tout de mon visage sauf mes yeux. « Vous ne pouvez rien faire pour moi. » J’ai enfilé de léger gangs avec des bagues car je n’avais pas le temps de faire un bandage correct de mes mains. «C’est plutôt moi qui peu faire quelque chose pour toi CONNARD »


Sa nonchalance aurait pu me trompé si je n’était pas habitué à guetter le moindre geste de faiblesse chez mes adversaires. «Avec quoi. »


« En essayant d’y allez doucement avec vous. » Je le laisse digérer mes paroles avant d’ajouté « d’après ce qu’on m’a dit, t’attaquer à moins fort que toi est ton passe temps favori, je me suis juste dit que avoir quelqu’un qui fait le poids ne serait que justice pour une fois.»

Il abandonne le vouvoiement, son sourire en coin me dit qu’il à deviné que j’étais une femme et qu’il croit pourvoir me battre « et bien sûr tu t’es dévoué pour. »


Je fais craqué les os de mon cou «qu’est-ce tu veux, faut bien que quelqu’un s’y colle. »


L'appel du sang!