Chapitre 17: La confrontation.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 17: La confrontation.


‘’Nenni’’


J’essaye de me levé mais retombe lamentablement. Comment a t-elle pu me battre? Parce que la dessus je n’ai aucun: c’était une femme et elle m’as battu moi. Je dois retourné au camp, alerté tout le monde. Resté allongé ici c’est lui donné le temps nécessaire pour se dissimulé. Je met debout pour faire un inventaire de mes blessures: nez cassé, un oeil au beurre noir, sûrement quelques côtes cassés, et des bleus partout.


J’arrive dans la cour de Bafana, haletant, titubant en criant comme un malade. « BAFANA.» Les femmes qui m’ont vu passé, ne cherche plus à caché leur intérêt. Il sort suivi de Raoul et le nouveau, dés qu’il voit l’état dans lequel je suis sa main vas se poser sur son arme et les ordres fusent. Faire de lui la mascotte de cet affaire était une excellente décision, il réagit exactement comme il faut.


«Sécurisez le périmètre, je veux un rapport des dégâts toute de suite.» Il se tourne vers moi «le dernier point de chute? »


Il se fou de moi là? Je le regarde incrédule en faisant fi quelques secondes de ma douleur, me contente de l’observé. « … »


Il semble finalement comprendre car il lance sans me quitté du regard « appelé l’infirmière.» Il laisse ses paroles flotté dans l’air avant de répété « alors?»


«Il n’y a pas eu de brèche dans la sécurité, la personne qui m’a attaqué est quelqu’un du camp.» Ma déclaration fait monter une clameur dans la foule.


« Qu’est-ce que tu dis?» Son ton est calme mais la fureur et l’étonnement se dispute surement en lui.


Je l’ignore et me tourne vers Saïd «réuni tout le monde ici. » Quand il ne bouge pas et semble guetté l’approbation de Bafana, je crié hystérique « TOUTE SUITE.» Mais il ne bouge que quand celui-ci acquiesce.


En moins de temps qu’il ne faut tout le camp se réunit, les hommes devant et les femmes derrière avec leurs grands voiles noir. « Avancez!» Mon ordre est  suivi un mouvement de masse d’hommes qui s’avancent mais je les stop de la main. « Je ne parle pas de vous mais d’elles »


«Quoi?» Bafana s’avance vers moi et se place à ma gauche sans me quitté du regard.


«C’était une femme.» Ma déclaration suscite un tollé mais je n’en ai cure. «AVANCEZ!» Le sérieux de ma voix doit faire son effet car les hommes disparaissent faisant place aux femmes avec leur voile sur le visage je ne sais pas distinguer qui est qui. «Enlevez-les.»


«Tu est sûr de toi?» son ton est légèrement moqueur.


Je l’ignore, m’avance vers les femmes et commence a les passé en revue. Quand j’arrive devant la femme du nouveau, je m’arrête. Pourquoi? Je fais le tour. Sa taille? Sa manière de se tenir? Ses yeux? le défi dans ceux-ci? Je m’écarte et la regarde de plus prés, elle ne détourne pas les yeux, continue de fixer, un point visible seulement d’elle seule droit devant.

 

‘’Tu crois que tu vas t’en sortir vivante?’’


‘’dis le type à qui je suis en train de filé une branlé?’’


Je suis envahie par la colère, je me démène comme un beau diable et arrive à me dégagé de sa prise. Depuis le début du combat son style oscille entre karv-maga et boxe française. Et elle n’as pas de ligne de défense parce qu’elle attaque, attaque et attaque encore sans me laissé un moment de répit. Elle m’oblige à resté en défense, sans jamais me donné la possibilité, d’autres choses que d’essayé de bloqué les coups qui pleuvent. 


‘’Quoi et moi qui croyais que j’étais ton style.’’ Coup de poing. ‘’Laisse moi devinez, je suis moins attirante parce que je mors?’’ Coup de poing. ‘’Tu les aimes docile et apeurés n’est-ce pas?’’ Coup de poing. ‘’Te suppliant de les épargner.’’ Coup de poing. ‘’Surtout si les femmes d’autrui.’’ Coup de poing suivi d’un double coup de pied qui me fait tomber lourdement sur le sol.’’

  

Je secoue la tête pour chasser ses pensées, cherchant à capter son regard. Quand j’y arrive, je n’y lis aucune crainte, aucun désarroi, c’est comme si elle me défiait. Les commissures de sa bouche se plissent, est-ce un sourire que je vois? C’est elle, ça ne fait aucun doute. Et si j’en avais, le bleu qui commence à se former sur son menton vient de me l’ôté. Je fais un pas en arrière, essayant de contrôlé la rage qui monte en moi. « Déshabillez vous? »


‘’Bafana’’

Mes oreilles sifflent sur cet ordre et je ne bouge pas. Je sais que je devrais faire quelque chose pour arêter cette folie mais je ne bouge pas. Je veux voir jusqu’ou il va aller, son regard n’a pas quitté une seconde la femme de Majid et la dernière fois que j’ai jeté un coup d’oeil à celui-ci, il l’a aussi remarqué.


« Vous êtes sourdes? » crie t-il «j’ai dis déshabillé vous. »


Tout dans l’attitude de mes hommes crie leur désapprobation, mais aucun deux ne fait quoique ce soit pour l’empêché sauf un qui fait un pas ne quittant pas des yeux sa femme. Toutes les autres sont en train de s’exécutés sauf une ce qui ne plaît pas à Nenni. Il lève la main pour la frappé ou lui retire se vêtements de force mais n’a pas le temps de le faire car son geste est arrêté par une autre. 


Sa voix est coupante «je ne te le conseille pas. »


Le choc et la surprise se disputent sur son visage mais il se reprend rapidement. «… » Il se tourne fait semblant de partir mais prend par surprise l’arme de Raoul qui est celui le plus proche de lui. Il la pointe sur Majid qui est maintenant devant sa femme dans une position protectrice et ne semble pas inquiet outre mesure.


La tension est à son comble pas seulement entre les deux hommes mais sur tout ceux présent. « Nenni.» ma voix se veut calme, cette situation peut rapidement dégénéré, je dois pensé à un moyen de la désamorcer. Je n’ai pas le temps de parler que Majid le désarme et est maintenant celui qui la tient pointé sur la tête de Nenni.


«Quiconque pointe une arme sur moi, doit être sur de pouvoir l’utilisé. » Fanfaronne Nenni


Majid avec lenteur lève le cran de sûreté « et qui t’a dis que ce n’était pas mon cas? »


« Majid baisse cet arme! » J’ordonne mais il ne m’écoute pas.


Son regard ne quitte pas celui de Nenni qui semble enfin réalisé que la situation dans laquelle il est peu lui être fatale. « Peut-être qu’ils » dit Majid en faisant référence aux autres hommes présent « sont prêt à te laissé manque de respect à leurs femmes sous prétexte que tu est leur supérieur mais pas moi. »


« … » Nenni ne pipe mot.


« Quel genre de musulman est-tu pour exiger de voir la nudité d’une femme avec laquelle tu n’as aucun lien de parenté? »


Il pose ça peut-être sa question à Nenni mais il le fait de tel sorte que tous nous nous sentions visés et effectivement « quel genre d’hommes sommes nous pour tolérer ça? » Ça fait trop longtemps que je ferme les yeux sur les bêtises de Nenni sous prétexte, qu’il reçoit ces ordres directement du grand patron.


« … »


« Majid baisse ton arme. » Cette fois mon ton n’a rien d’un ordre et il m’écoute. Je m’approche de lui, récupère l’arme. « Ramatou occupes toi de ton mari, les autres retournés à vos activités.» Ils sont sur le point de partis quand je les rappel « Nenni? »


« Oui? » répond t-il hésitant.


Je lui balance mon poing dans la figure et le retient avant qu’il ne tombe et murmure juste pour lui, «ça s’arrête aujourd’hui?» Il me regarde perdu, alors je précise « ton abus de pouvoir sur ce camps, surtout les femmes. Tu as compris? »


Il ne dis rien « … »


Alors je répète plus menaçant « est-ce que tu as compris? Si je t’y reprends je te bute de mes propres mains, est-ce que c’est clair? »


« Oui. » me réponds t-il haletant. Pour la première fois je lis de la crainte dans ces yeux, ça ne dure qu’une seconde mais je la vois et je dois avoué que c’est jouissif.


Je le lâche, me retourne vers les autres «et vous. Aillez un peu de couilles la prochaine fois et défendez mieux vos épouse. Prenez exemple. Maintenant fichez moi le camp. » je me tourne vers les femmes « toutes mes excuses mesdames, je sais que mes excuses doivent vous semblez bien peu car je vous ai laissé tombé mais ça vas changé. Retournez à vos activités. Majid et …. »


« Samia. » sa voix est fluette mais pleine d’assurance.


« Samia venez avec moi. »


Elle commence à se déplacée et grimace de douleur mais continue comme si de rien n’était. Quand Nenni l’as accusé j’ai eu mes doutes car on aurait dit qu’il était passé sous un camion mais maintenant je n’en suis plus si sûr. Ce qui m’emmène à la question suivante: qui est vraiment Majid et Samia Ndaiyé?


L'appel du sang!