Chapitre 16: Le test - 2ème partie
Ecrit par MTB
Puis
il déposa un bisou sur le front de sa mère comme pour lui dire qu’il est là
pour la protéger et prit congé en se retirant dans ses quartiers.
Depuis
la trahison de Jessica, il n’avait jamais pris une relation au sérieux. Et donc
ne s’était jamais posé ce genre de questions. Le voilà aujourd’hui décidé à
franchir le pas mais ne savait pas trop quoi faire. S’entendre avec une fille
en amitié n’est pas identique à partager sa vie en tant que fiancés ou mariés.
Il avait vu beaucoup de couples se déchirer alors qu’au début tout allait bien.
Il espérait juste ne pas se tromper et montrer à sa maman qu’il ne savait pas
que diriger une entreprise mais aussi diriger son cœur. Le lendemain, il
s’empressa d’aller voir Chantal et de lui demander officiellement d’être sa
fiancée. Contre toute attente, Chantal lui demanda de combien de temps elle
disposait pour lui donner sa réponse. Mais bon dieu, il hallucinait. Comment
peut-elle demander un truc pareil ? Ou bien n’était-elle pas sûre de ses
sentiments ?
Richard
était un peu assommé et n’hésita pas à informer Hervé de ce qui venait de se
passer. Ce dernier lui conseilla de ne rien faire qui puisse lui porter
préjudice et de garder son calme. Si cela devait influencer sa capacité de
prise de décision dans l’entreprise, alors il devrait prendre la journée. Mais
Richard refusa et se plongea dans le travail jusque tard le soir. Avant de
quitter le bureau, il se servit un verre de scotch qu’il avala sec. Il n’était
pas de très bonne humeur surtout qu’il essayait d’appeler Chantal dont le
téléphone sonnait inaccessible. Il fit un crochet chez elle pour se rendre
compte qu’elle n’y était pas et que personne ne savait où elle était. Il essaya
de joindre Hervé qui lui aussi sonnait inaccessible. Et tout cela ne lui
plaisait pas. Il décida d’aller chez Hervé mais ne le trouva pas non plus à la
maison. La seule information qu’il avait réussi à obtenir était qu’Hervé était
sorti avec une jeune et belle dame venue lui rendre visite. Son cœur fit un
bond dans sa poitrine. Chantal injoignable, Hervé injoignable, tous deux hors
de leurs maisons sans qu’on ne sache où ils étaient. Seraient-ils
ensemble ? Il y avait trop de coïncidence. Ou bien c’était pour cette
raison que Chantal avait demandé du temps ? Et s’il y avait quelque chose
entre eux ? Il se rappela du coup du soir de la médiation. Il n’avait même
pas récupéré la carte de crédit. Il se connecta rapidement pour vérifier les
transactions faites avec la carte mais fut surpris de ne voir qu’une
seule : celle du soir de la médiation. Confus, il rentra à la maison qui
lui paraissait très silencieuse ce soir-là. Il répondit à peine à la salutation
de sa maman, ignora le repas dressé sur le table et prit la direction de sa
chambre. Il l’ouvrit brusquement et en plus de sentir un parfum qui n’était pas
le sien, il remarqua que quelque chose avant changé. Il disposait en fait d’un
petit salon avant d’accéder à la chambre à coucher d’où lui parvenait une douce
musique. Qui était dans sa chambre à pareil moment car il se rappelait n’avoir
pas mis de musique en partant. Il ouvrit la porte en prenant un bâton pensant
tomber sur un voleur.
C’était
comme dans un rêve. Il y avait des pétales de roses sur le lit écrivant le mot
OUI. Mais ne voyant toujours personne, il jeta son sac d’ordinateur sur le lit
et remarqua un mouvement bizarre suivi d’une plainte. Il venait de jeter son
sac sur Chantal camouflée sous les draps. Il s’approcha, s’excusa et n’attendit
pas qu’elle ouvre la bouche pour reprendre ce qu’ils avaient commencé à
Kpodjiville. Il avait soif d’elle et elle avait envie de lui. Cette fois-ci,
rien ne les arrêta. Il tira le drap et remarqua que Chantal était déjà toute
nue. Elle se leva et le poussa sur le lit. Il était allongé sur le dos et
Chantal prit son temps pour lui ôter des vêtements en prenant soin d’explorer
tout son corps avec ses petits doigts fragiles. Il n’en pouvait plus de cette
attente quand Chantal caressa son appareil génital. Il fit un bond, la renversa
sur le dos et prit possession d’elle.
-
Je t’aime ma
chérie.
-
Je t’aime Richard.
C’était
les deux seules phrases prononcées durant presque deux heures d’ébats sexuels.
Ils avaient essayé plusieurs positions jusqu’à épuisement. C’était leur
première fois de faire l’amour et ils étaient comblés. Alors que Chantal posa
sa tête sur la poitrine de son homme en passant la main droite sur son torse
nu, Richard lui demanda :
-
A quel moment
avais-tu décidé de me dire oui ?
-
Je pense que la
question pour moi était : « quand est-ce qu’il fera de moi sa
fiancée ? »
-
Donc si je
comprends bien, tu attendais ce moment depuis ?
-
Plus que tu ne
peux l’imaginer.
-
Et ton téléphone
alors ? Pourquoi il sonnait inaccessible ?
-
C’était sur
recommandation d’Hervé. On voulait voir de quelle patience tu étais fait.
-
Donc lui aussi a
éteint son téléphone ?
-
Non, lui il était
déchargé au moment où il m’aidait à faire les courses et la mise en place.
-
Donc vous étiez
ensemble toute la journée ?
-
Presque.
-
Donc vous
complotez maintenant dans mon dos ?
-
Dans ce cas, tu ne
trouverais aucun inconvénient à faire encore un autre tour.
Richard
ne se laissa pas prier et fit monter Chantal sur lui. La pénétration était
encore plus profonde. Les mouvements de rein de sa partenaire étaient bien
cadencés et il ne mit pas longtemps à éjaculer de nouveau en elle. Ensuite, ils
s’endormirent paisiblement. A son réveil, Richard remarqua que Chantal avait
porté l’une de ses chemises blanches qui était dans le dressing. C’était plus
grand qu’elle et elle avait porté exprès les boutons de telle sorte à montrer
une partie de sa poitrine et une partie de sa cuisse. Elle venait de servir le
petit déjeuner. Il l’invita à l’aider à se lever du lit et profita pour la
faire jouir encore une fois.
-
Maintenant va
prendre ton petit déjeuner et va au boulot. Nous aurons le temps le soir de
continuer.
-
Vivement que le
soir arrive vite.
à suivre...