
Chapitre 16 : Les obstacles sur le chemin du succès
Ecrit par Ellie chou
Le succès, ils en rêvaient tous.
Mais chaque pas vers cet avenir espéré était semé d’embûches.
Comme une montagne qu’on gravit avec courage, mais dont le sommet semble toujours hors de portée.
Pour Marguerite et ses enfants, chaque avancée était une victoire, mais chaque victoire amenait de nouveaux défis.
Julien avait toujours voulu alléger la charge de sa mère.
Mais les études coûtaient cher, et malgré ses petits boulots, l’argent manquait.
Un jour, alors qu’il révisait à l’université, son téléphone vibra. Un message d’un camarade :
"Julien, as-tu payé la deuxième tranche des frais de scolarité ? Le délai expire la semaine prochaine."
Son cœur se serra. Il savait déjà qu’il n’avait pas l’argent.
Le soir, après le service au restaurant, il prit son courage à deux mains et alla voir sa mère.
« Maman… il me manque encore de l’argent pour l’université. »
Marguerite posa sa main sur son épaule et sourit faiblement.
« Ne t’inquiète pas, mon fils. Je vais trouver une solution. »
Mais Julien voyait la fatigue dans ses yeux. Il savait qu’elle ne dormait presque plus, qu’elle se battait déjà pour garder le restaurant à flot.
Ce soir-là, il prit une décision.
"Si je dois arrêter mes études pour qu’Élise et Isabelle réussissent, je le ferai."
À l’université, Isabelle brillait.
Elle était intelligente, ambitieuse, déterminée. Mais cette réussite attisait des rancœurs.
Un jour, alors qu’elle entrait en classe, elle surprit deux filles en train de murmurer derrière son dos.
« Regarde-la, toujours à vouloir être parfaite. »
« Elle croit qu’elle est mieux que nous, juste parce qu’elle est sérieuse. »
Isabelle fit semblant de ne rien entendre, mais au fond d’elle, chaque mot était une blessure.
La jalousie de ses camarades ne s’arrêtait pas là. Un soir, alors qu’elle rendait un devoir, elle découvrit que son cahier avait disparu.
Elle le chercha partout, en vain.
Elle savait qu’on le lui avait volé.
Ce soir-là, en rentrant chez elle, elle sentit la rage monter en elle.
"Pourquoi faut-il toujours que ce soit plus difficile pour nous ?"
Mais elle se redressa. Elle n’allait pas se laisser abattre.
"Je vais prouver que personne ne peut m’empêcher d’avancer."
Élise était brillante, mais le poids des attentes pesait sur elle.
Tout le monde comptait sur elle pour réussir et changer le destin de la famille.
Un jour, après une longue journée de cours, elle rentra au restaurant et trouva sa mère, épuisée, en train de ranger les chaises.
« Maman, repose-toi. »
Mais Marguerite secoua la tête.
« Ma fille, la vie ne fait pas de cadeaux. Si on s’arrête, on perd tout. »
Élise sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle aussi était fatiguée.
Elle aussi voulait souffler.
Le lendemain, en classe, alors qu’elle se battait pour rester concentrée, un professeur la regarda fixement.
« Élise, tu es distraite ces derniers temps. Tu veux vraiment réussir ou tu veux abandonner ? »
Abandonner. L’idée lui traversa l’esprit.
Mais elle vit le visage de sa mère dans sa tête.
Elle vit le dos voûté de Marguerite, les cernes sous ses yeux, les mains fatiguées.
Non. Elle n’avait pas le droit d’abandonner.
"Je vais réussir, peu importe les obstacles."
Le restaurant était la seule source de revenus de la famille. Mais un matin, une mauvaise nouvelle tomba.
Un homme en costume entra dans le restaurant et tendit une lettre à Marguerite.
« Madame Kouassi, le propriétaire veut récupérer ce local d’ici trois mois. »
Son cœur s’arrêta. Sans ce restaurant, comment allait-elle nourrir ses enfants ?
Elle s’assit lourdement sur une chaise, les mains tremblantes.
"Seigneur, donne-moi la force…"
Chaque jour amenait son lot de difficultés. Mais une chose était sûre : ils n’étaient pas seuls.
Marguerite et ses enfants avaient connu trop de souffrances pour s’arrêter en si bon chemin.
Ils allaient se battre, ensemble.
Parce que les obstacles sont faits pour être surmontés.