Chapitre 16 : Ma vie pour toi !
Ecrit par Choucha010
Avant minuit c'est toujours l'heure????????
Dedicace à MariamaSarr0 et à NdeyeYacine3 Merci à vous ???? ! Cette partie est a Vous !
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LE LENDEMAIN au Sénégal...
IBRAHIMA
Quand j'ai frappé à la porte de sa chambre elle ne répondait pas, la porte était ouverte donc je suis entré et effectivement il n'y avait personne. Je me demandais bien ou est ce qu'elle pouvait bien être à cette heure. Mon premier réflexe a été d'ouvrir son armoire sur le champ et ce fût un « Ouf » de soulagement quand j'y retrouve ses affaires. Bien sûr que j'ai peur ! Ma Matel est imprévisible. Je ne suis pas parano mais avec ce qui s'est passé hier... je ne sais pas Matel est capable de tout. Me demandant toujours ou est qu'elle pouvait être, j'étais assis au pied de son lit en train d' humer son délicieux parfum laissé sur sa couverture. Intrigué par ce que je voyais sur sa commode je me suis levé pour aller voir de plus près, c'était deux boîtes de médicaments. Je lisais lorsque j'ai senti des mains me les arracher sauvagement. C'était elle ! J'arque les sourcils indigné par sa réaction.
- Tu ne retouches plus jamais à ça ! Je te l'in-ter-dis Mr Ndiaye ! Dit-elle presque tremblante avec un regard horrifié je dirais.
Craint-elle que je sache à quoi servent ces cachets ou c'est parce qu'elle m'en veut toujours ?
Elle vient du sport apparemment. Une leggins et un Madonna, ok, j'espère juste qu'elle était au gymnase d'en bas car hana yabouma ba di guénné ni hana ? (elle n'ose pas me manquer de respect au point de sortir de la maison comme ça de la maison j'espère ?)
- Je ne faisais que lire, rien de plus.
Elle se tourne vers son armoire les range avant de revenir me faire face.
- Je suis dans ta maison certes mais cela ne te donne aucunement le droit de fouiller dans mes affaires ! Je ne te le permets pas, c'est clair ?
Elle est vraiment sur la défensive ou c'est moi ?
- Explique-moi : c'est notre dispute d'hier qui te met de mauvais humeur ou le fait que j'ai touché à ces cachets ?
- ...
- Tu ne dis rien ?...A quoi servent ces cachets ? Es-tu malade ?
- Non et Ça ne te regarde pas ! Maintenant si ce n'est pas trop demandé j'aimerai être seule car j'ai ma toilette à faire.
- Ok ok je m'excuse d'avoir touché aux affaires de votre altesse. Je venais juste te chercher pour le petit déjeuner.
Elle respire profondément avant de répondre plus calmement.
- Ok je finis vite je vous rejoins. Dit-elle en prenant la serviette déposée sur son lit.
- Bébé approche s'il te plaît. Dis-je en prenant sa main.
- Je suis toute en sueur je...
Je l'interrompe en m'emparant de ses sulfureuses lèvres, mes mains déposées sur sa taille. J'étais assoiffée d'elle. Elle prit quelques secondes avant d'y répondre, l'effet surprise surement. Elle enroule ses bras autour de mon cou. Nos langues emmêlées s'invitent dans une danse endiablée. Définition de désir et plaisir pour moi c'est ma Matel point. Je l'embrasse avec tendresse tellement je suis désolé. Je l'aime, j'aime cette femme. Je suis fou d'elle.
Un goût salé ? Je m'arrête en ouvrant lentement les yeux. Elle maintient ses yeux fermés laissant ses larmes perlées ses joues.
- Trésor tu pleurs ? Dis-je déboussolé.
Ma question n'a fait qu'empirer la situation. Elle sanglote, refusant toujours de me regarder. Je ne comprends plus rien. µ
- Mon cœur s'il te plaît, arrêtes de pleurer et dis-moi ce qui se passe s'il te plaît ? Tu m'en veux toujours c'est ça ? demandai-je son visage au creu de mes mains
Elle pleure de plus en plus et je ne comprends rien.
- S'il te plaît parle-moi mon cœur...eh regardes moi trésor ? Je...je t'en supplie arrêtes. Non regardes moi...tu mens veux toujours c'est ça ? Tu as reçu une mauvaise nouvelle ?
Elle ne piper mot et j'étais carrément perturbé n'ayant plus aucune idée de ce qui pourrait la mettre dans cette état. Je la fait assoir sur mes genoux, en déposant sa tête sur mon épaule. Je la serre davantage contre moi comme un bébé le temps qu'elle se calme. Je me contente pour le moment d'effacer ses larmes. La voir ainsi m'horrifie, le pire c'est que je n'ai aucune idée du pourquoi.On resta quelque bonne minutes dans cette position, dans un silence total.
- J'ai peur... ! lâchât-elle enfin me délivrant ainsi de cette attente infernale
- De quoi as tu peur mon cœur ? Dis-moi, tu sais que je suis et je serai toujours là pour toi.
- De tous ! (toujours tête posé sur mon épaules, ses larmes ruisselaient)
- Je suis...fatiguée sniff ! je me demande si ma vie mérite d'être vécu...sniff...peut être que je refuse juste de l'accepter mais le bonheur n'est pas fait pour moi...
La frayeur s'empare de mon âme et de mon être en l'écoutant parler. J'en tremble avec une envie folle de la protéger contre ce qui s'avère être la source de son mal. Pour l'instant je dois juste la laisser s'exprimer.
- Tu sais tout le monde n'est pas fait pour et certainement...je fais partie de ses gens je crois. Peu importe ce que je fais ou que je m'habille c'est...c'est toujours là ! sniff J'en ai marre, si seulement tu savais !sniff
- ...
- Parfois j'ai l'impression d'être qu'un fardeau sur cette terre, un caprice qui persiste à vouloir exister.
Mon Dieu aidez-moi à comprendre ! Je la serre davantage apeurée par ses propos. Je dois la laisser vider son sac. Elle me sert davantage contre elle. Je la sentais possédée par un sentiment plus obscur que celui occupe mon être actuellement.
- Je pense qu'ils auraient dû me laisser mourir...sniff ce jour-là. Sniff tout le monde serait heureux à cet instant ! Je...je...sniff ne veux plus rien ! Je suis fa-ti-guée ! je sens que seule la mort peut me délivrer snifff ! Finit-elle de dire en sanglotant
- Non ! Ne redis plus jamais ça je te l'interdis ! Tu n'es pas un fardeau tu es ma lumière...mon amour et mon bonheur. Mes enfants sont ma vie et toi tu es mon bonheur ma Matel. La personne qui a donné goût à ma vie. Je t'aime tellement que rien que de prononcer ton prénom me procure une joie immense. Ton existence m'est plus que vitale !
Elle relève doucement la tête et se met à me fixer.
- Ma vie, mon bien être...mon bonheur sont intimement liés à toi depuis que tu es entrée dans vie ma Matel, ma joie de vivre. Je n'ai aucune idée du jour auquel tu fais allusion mais sache que je suis contente que tu sois restée en vie car sinon je n'aurai jamais pu connaître le bonheur d'avoir une femme aussi merveilleuse que toi ma Matel à mes côtés. Tu as toujours était présente pour moi, tu m'as aidé à traverser une phase obscur de ma vie. Tu m'as redonné goût à la vie, l'envie et le plaisir d'aimer. Regarde-moi ! Que serai-je sans toi trésor ?
Je vois ses yeux s'illuminer à mes mots me rassurant par la même occasion.
- C'est...c'est ce que tu penses de moi sniff ? Tu m'aimes à ce point ?
- Je t'aime au-delà de l'impossible ! J'ai besoin de toi dans vie ma Matel à moi, ma subsistance.
Elle me prend cette fois dans ses bras.
- Tu n'imagines même pas le grand bien que tes mots me font. Sniff...sniff... Merci de m'aimer malgré tous mes défauts. Je jure devant Dieu...sniff de ne jamais plus refaire une chose qui pourrait te faire du mal, t'anéantir en l'apprenant. Plus jamais...sniff...monsieur mon futur mari.
J'esquive un sourire à l'entente du nom « mari ».
- Merci plutôt à toi de m'aimer malgré tous mes défauts car j'en ai plus que toi. Merci de supporter ma jalousie et tout mais comprend que c'est mon amour pour toi qui me rends fou mon trésor. Je tiens par-là à m'excuser pour ce qui s'est passé entre temps entre nous. On vient d'arriver au Sénégal et je n'ai fait que te créer des ennuis depuis lors et je m'excuse pour ça.
- ...
- Je ne ferai plus rien qui pourrait te contrarier je te le promets. Et par rapport à ce que tu m'as dit hier, je ferai tout mon possible ou même l'impossible pour que tu sois la femme plus heureuse au monde et que tu n'aies jamais à regretter de m'avoir choisi.
- Promis ?
Je lui souris avant de répondre aussi
- C'est promis mon gros bébé !
Elle rigole, enfin !
- Tu es un homme merveilleux et la maintenant je sais que j'ai fait le bon choix mon cœur.
- Matel ?
- Oui !
- Je t'en supplie ne me refais plus ça, j'ai eu tellement peur et mal de te voir ainsi trésor. N'aie plus jamais peur, je suis là et je ne vis que pour toi. Tu as faillis me faire pleurer alors que je suis un homme moi. Yaw tamite...
Elle pouffe de rire faisant ainsi mon bonheur.
- D'accord amour !
- C'est comme ça que j'ai envie de te voir heureuse et capricieuse. Et si on allait danser ce soir ?
Elle affiche une mine d'étonnement.
- Danser ? Et c'est toi qui propose en plus ?
- Ban oui ! Tu es ma femme pas ma prisonnière et je sais que ça nous fera un grand bien de sortir un peu.
- Tu te rappelles de comment ça fini la dernière fois ?
- Opopopop shuuut! On en parle plus, en plus j'ai changé moi !
- Hummm tu en es sûr ?
- Euuuh afin un peu ! Ok je te laisserai danser, t'amuser, faire ce que tu veux...
- ET à quelle condition ?
- Waaa moi je n'allais même pas parler de condition, tu viens de souffler l'idée même !
- Mdr, c'est ça oui ! Vas-y
- A condition que tu n'y aies d'yeux que pour moi mon bébé à moi. Dis-je en lui caressant la joue.
- Je n'ai et n'aurai d'yeux que pour toi mon amour. Merci pour tes mots réconfortants... merci d'être là pour moi...merci de
- Bouffi dioyate deh ! (Ne pleure pas encore hein !)
- Mdr qui te dit je vais pleurer ?
- Ah moi je te préviens rék ! Mieux vaut guérir que prévenir !
- Prévenir que guérir, dit-on !
- Ah donc tu sais de quoi je parle !
- Et si on allait cet aprèsmidi à Magicland avec les enfants ? ça serait cool non ?
- Je suis partant !
Elle s'apprêtait à se lever, je la retiens et on s'embrasse de nouveau. Elle se met en califourchon sur moi plus à l'aise. J'ai l'impression qu'on vient de franchir une nouvelle étape avec la discussion qu'on vient d'avoir. Je la retourne sur le lit et l'embrasse de plus bel en étant cette fois ci sur elle. Elle avait croisé ses jambes sur moi, me caressant le corps de façon sensuelle avec ses mains soyeuses.
On fut arraché de notre monde quand on entendit la porte s'ouvrir brutalement.
- Moi (furieux et gêné) : Paulèle c'est quoi ça ?! Dis-je en me levant en une fraction de seconde sur elle !
- Paulèle : oh excuse-moi, je suis désolée ! c'était pour vous dire qu'on attendait que vous. Je ne savais pas que...
- Matel : Tu ne savais pas que quoi ? J'apprécierai que tu frappes à la porte la prochaine fois avant d'entrer.
- Paulèle : Chez mon frère ? La dernière fois tu m'as presque insulté et maintenant tu veux me fixer des limites chez mon frère ?
- Moi : Personne n'essaie de te fixer des limites ici, Paulèle tu sais bien qu'elle a raison.
- Elle : Ibrahima ? Tu prends sa défense ?
- Moi : On a reçu ton message. Maintenant vas-y on arrive !
Je ne connais que trop bien ma sœur. J'en suis sûre qu'elle l'a fait exprès, non seulement elle est très curieuse mais c'est parfois aussi une vraie manipulatrice. C'est ma sœur je l'adore certes mais ce n'est pas pour autant que je vais ignorer ses défauts.
Voix Externe
ST-LOUIS - Clinique « Sen Wergou Yaram »
Dr Biram Guèye était dans son bureau en compagnie d'un de ses amis d'enfance qui était passé le voir, Abdoulaye Mbaye. Il est venu de Dakar pour célébrer le mariage de sa nièce.
- Mbaye : Wa yow, yeuggueu ni sa dom tassna ? (Es-tu au courant que ta fille a divorcé ?)
Il est le seul à être au courant pour l'enfant caché de Pa Biram.
- Lane ? (Quoi ?)
- Ah Tassna deh ! (Elle a divorcé !) Depuis presque deux ans, je l'ai appris récemment.
- Comment ça ? Pourtant tu me disais que son mari était un homme bien, très attentionné à son égard...
- Le problème ce n'est pas son mari mais plutôt elle. Il paraît qu'elle trompait son mari et ça depuis longtemps. Am Dieukeur am far (Elle avait un amant étant mariée).
- Quoi ?! Ce n'est pas possible ! Mais elle ne peut être que mauvaise, telle mère telle fille !
Mbaye éclate de rire !
- Bilaye Biram mane dagamay fathieu! (Biram t'es drôle !)
- Qu'est ce qui te fait rire dans ce que je viens de dire ? Tu trouves la situation amusante ?
- Pas la situation mais toi par contre oui ! T'oublie que c'est plutôt toi qui l'a eu hors mariage pas sa mère. Elle, elle était célibataire. Dit alors tel père, tel fille ! Voilà ça je peux l'entendre !
Pa Biram se sentit honteux tout d'un coup. Il sait qu'il a raison.
- Non mais Sénégal ! Parce que c'est une femme que tu trouves que c'est grave ? Yallah souniou borom deh bou goor bi ak bou Djiguèenn bi la yémalé ! Souniou koy saff deh saffaléla en premier. (Femme ou homme c'est pareille pour le Seigneur ! S'il va la griller, sache que toi aussi tu seras le premier à l'être.)
- Laye jusqu'à quand continueras tu à me juger et à rappeler à chaque fois que c'était mauvais ce j'avais fait. Je le sais et je me suis repenti pourtant.
- Ah mais est-ce que c'est moi qui ai parlé de mauvais en premier ici ? C'est toi qui as commencé à juger ici hein. En plus toi tu as fuis tes responsabilité.
- Parce que je n'en étais pas sûr ! Elle m'avait piégé, je t'avais expliqué qu'elle m'avait carrément avoué avoir troué le préservatif. Et t'as bien vu que dès que j'ai refusé la paternité de l'enfant elle n'a pas tardé à lui trouver un père. Sauf que sur la photo à ses deux ans que j'avais vue, la petite ressemblait trop à ma grande soeur.
- En tout cas so takone sa toubèy dji bamou deugueur kénn doula ci wonn takkal. (Si tu avais bien serré la ceinture personne n'allait te citer dans l'affaire là.)
L'assistante venait d'entrer dans la pièce.
- Je peux ?
- Oui Aïda entre !
- Je vous apporte les résultats des analyses de la patiente Rokhaya Thiaw. Ils viennent du laboratoire comme ça. Dit-elle en lui tendant une enveloppe.
- Merci beaucoup !
- De rien ! fit-elle avant de prendre la porte.
Ce fut des échanges de regards pendant un moment.
- Biram parlons plus sérieusement ! Honnêtement, quand comptes-tu parler de tout ça à ta famille, à ta femme surtout. Elle mérite de savoir, jusqu'à présent tu as réussi à le leur caché mais.
- Je n'ose pas Laye. Je n'ai pas le courage. J'ai tenté plusieurs fois d'en parler à ma femme mais j'ai peur de sa réaction. Elle me voit comme un homme parfait, un homme bon et pieux. J'ai peur qu'elle change d'opinion en ce qui me concerne. Elle pourrait même croire que je lui suis infidèle aussi.
- ...
- Sans compter Gnilane ! Elle sait comment j'étais avec sa mère et comment je l'aimais. J'ai honte rien qu'en imaginant ma fille me voir comme l'homme qui trompait sa défunte mère. Elle ne me le pardonnera jamais !
- Biram dal Biram ! Li yeup boci sétonne sa Borom bi nga donne wathié sa toubèye, téyy dji dodonne sohla di halate nit gni nieup. (Biram Biram ! Si tu avais pensais à ton Seigneur lorsque tu descendais ton pantalon, tu n'aurais pas eu besoin de penser à tous ces gens aujourd'hui). Bref Je comprends que c'était une erreur, je comprends tes inquiétudes mais tu ne peux pas continuer à leur cacher cela. On est maintenant vieux et tout peut arriver à tout moment et je ne pense pas que tu veuilles emporter ce lourd secret dans ta tombe.
ZIGUINCHOR- Chez les PEREIRA
Les Pereira ont de la visite. Le fils de leur ami est pour la première fois à Ziguinchor. Mr Tidjane Pereira a tenu à l'inviter tout d'abord à déjeuner pour faire une plus ample connaissance avant de commencer à parler affaires. Ils étaient en train de discuter dans le salon après un délicieux repas.
JEANNE PEREIRA
Ce jeune homme ne pouvait s'empêcher de tourner sans cesse son regard vers ce joli portrait de ma Linguère accroché au mur du salon. Faut dire que c'est un assez joli portrait qui reflète parfaitement sa beauté.
- Jeanne : On dirait bien que ce portrait te plaît ! Dis-je ainsi pour éviter de le gêner.
- Modou Sarr : Oh oui ! Oui oui j'aime bien ce genre d'œuvre d'art, cette femme semble si réelle.
Jeûne homme je ne te crois pas, dis plutôt la femme qui est dessinée est trop belle.
- Moi : La femme sur ce portrait c'est ma cadette Matel, il a été réalisé par un très célèbre peintre italien qui est aussi grand ami à moi : Alberto Burno. C'était pour son anniversaire.
- Modou Sarr : Il a fait un excellent travail. Très jolie la femme, le portrait je veux dire.
Qu'est-ce que je disais ? J'apprécie déjà ce jeune homme, il est travailleur, intelligent et beau aussi, c'est tout à fait le genre à ma fille. Je sais je sais ! Elle est fiancée, sauf que son fiancé est divorcé avec trois enfants en plus. Ça c'est trop la goutte d'eau de trop ! Il aurait était l'homme idéal pour ma petite Linguère s'il était au moins sans enfant. Je sais que c'est le choix de ma fille que je dois le respecter,patati patata ok mais en tant que mère quand même je refuse de la laisser hypothéquer sa vie sans rien faire.
- Mon Mari : Ma fille est beaucoup plus belle dans la réalité, attends de la voir en vrai.
- Modou Sarr : Je n'en doute pas Tonton. Elle habite ici avec vous ?
- Jeanne : Non elle vit en France mais elle sera la demain. Tu auras l'occasion de la rencontrer.
- Mon mari (pour rectifier) : Oui elle sera effectivement là demain avec son fiancé.
Qu'est-ce qu'il me fait là ? Il me fixe et je fais semblant de ne pas le voir.
- Modou : Ah ok je vois ! Encore merci beaucoup Madame pour cette invitation. Le repas fût un vrai délice, en plus c'est mon plat favori.
- Moi : Figure toi que c'est aussi le plat favoris de ma fille ! Et appelles moi Tante voyons ! Tu l'appelle tonton non ?
- Lui (souriant) : D'accord Madame ! je veux dire ma Tante !
- Mon mari : Je suis vraiment content pour ce geste fiston. Ici c'est ta maison et comme je viens de te le dire ton père est un grand ami à moi, c'est un frère on a fait les bancs ensemble. Même si on c'était perdus de vue après, ce n'est pas pour autant que nos relations ont changé.
- En tout cas c'est un vrai plaisir de vous rencontrer enfin, il m'avait beaucoup parlez de vous. Bon là, il faut que j'y aille maintenant. Je n'ai pas eu le temps de défaire mes valises en plus j'ai beaucoup de choses à faire.
Pourquoi ne pas lui proposer de...
- Moi : Déjà ? D'ailleurs moi je contre le fais que tu ailles te loger dans un hôtel alors qu'on est là. (Mon mari me dévisage mais je l'ignore Ki douma yakkal). Comme vient de le dire mon tendre époux, ici c'est ta maison alors pourquoi ne pas venir ici ? Il y a assez de place pour nous tous, n'est-ce pas Mon cœur ?
- Mon mari : Euuh oui oui ! Ta tante à vraiment raison, c'est ici que tu dois être.
Niaw ! J'ai bien fait de le mettre sur le fait accompli. Je sais qu'il a déjà compris mais je m'en fou. Il parlera après.
- Lui : J'aurai accepté volontiers mais j'ai déjà fait une réservation en plus je n'aimerai pas abuser de votre gentillesse.
- Moi : Tu loge dans quel Hôtel ?
- Lui : Hibiscus !
- Moi : Super ! C'est notre Hôtel, il n'y a donc aucun problème pour ça. Vas chercher tes affaires et viens t'installer ici. Et c'est un ordre cette fois !
Il rigole !
- Lui : Donc je n'ai d'autres options que d'obéir ma tante !
- Je préfère ça ! Donc vas-y on t'attend.
On le raccompagne jusqu'à la porte d'entrée. Je ferme la porte derrière lui et accélère le pas pour éviter...
- Mon Mari : Attends attends !
Oups !
- Euuh oui !
- Qu'est-ce que tu mijotes ?
- Mijoter ? Moi ? Je ne sais pas de quoi tu parles ! Dis-je en balançant les épaules.
- Pourquoi tu tiens tant à ce qu'il vienne loger ici ?
- Tu veux qu'on me traite encore de vielle blanche qui ne sait rien de la Teranga Sénégalaise ? Anh Tidjane ?
- ...
- Tu dis que c'est comme ton fils, qu'ici c'est sa maison donc c'est très normal pour l'épouse sénégalaise modèle que je suis de l'inviter. Ai-je mal fais ?
- Heu Jeanne je connais, Jeanne je te connais ! J'espère juste que ça n'a rien n'avoir avec notre fille. Dit-il en me dépassant ! Elle a fait son choix, respecte-le !
- Matel ? Qui a parlé de notre fille ici ? Moi ? Noooon ! Je n'ai aucune idée de ce à quoi tu fais allusion mon cœur !
MODOU SARR
Il n'y a plus aucun doute ! Tout ceci ne peut être un hasard, c'est un signe du destin ! Cette femme et moi on est lié, sa ressemblance avec ma petite sœur n'est pas un hasard. Ça ne peut être qu'elle ! Je sens que je l'ai enfin retrouvé. Grande fut ma surprise quand j'ai trouvé ces photos et portrait dans cette maison.
Je n'arrive pas y croire ! J'ai failli sauter de joie quand elle m'a proposé de m'installer chez eux. Si je n'avais pas trouvé ce portrait je n'allais jamais accepter ne voulant pas être retenu prisonnier. Cependant puisqu'elle sera là-bas, alors j'accepte volontiers d'être prisonnier à ses côtés !
J'ai hâte de te revoir ma belle et tendre Matel !
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