CHAPITRE 165: DÉLIVRANCE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 165 : DÉLIVRANCE

(On m’a pas invité oh donc je ne corrige pas le texte là, c’est la punition)


**LESLIE OYAME**

Nous sommes en route pour l’église et un silence s’est imposé dans la voiture depuis quelques minutes, il était temps parce que l’enfant là commençait à me chauffer l’esprit avec ses cris. Si je n’accepte pas pour Lauria et Loyd qui sont ses grands frères, ce n’est pas pour lui que je vais tolérer pé*dé ou non, ce n'est pas mon problème et heureusement pour lui il a très vite compris que je ne suis pas Arsène qui le ménage donc il n’a pas intérêt à me tester, quand je recevais ma part de sauvagerie, il n’était pas encore né, ce n’est pas sur ma tête qu’il viendra danser. 

On a roulé jusqu’à l’église et nous sommes tous descendus sauf lui.


Loyd : (À lui) On est arrivé.

Marwane : (Croisant ses mains sur sa poitrine) Tchuip.

Loyd : Tu ne descends pas ?

Marwane : Je vais descendre pour faire quoi ? Quand je voulais le faire vous avez refusé et m’avez emmené ici de force. Faites ce que vous avez à faire et ramenez moi.

Moi : (À Loyd) Il dit quoi ?

Loyd : Qu’il ne descend pas.

Moi : Pardon ? Pousse toi.


Loyd est quitté et je suis venue me mettre devant la portière.


Moi : Oh monsieur, tu as dit quoi ?

Marwane : (Marmonnant)

Moi : (Élevant la voix) Pardon ?

Marwane : J’ai dit que je descends.

Moi : Heureusement pour toi.


Il est descendu en tirant la tronche avec son sachet en main. J’ai fermé la portière et Mfoula a verrouillé le véhicule. 


Moi : Suis les autres.

Marwane : (Me regardant immobile) 

Moi : Je t’assure qu’avant la fin de cette journée tu vas recevoir ma gifle sur le visage, fait moi répéter encore mes mots une fois et tu verras si je blague avec toi.

Marwane : (Entre les dents) Tu crois que j’ai peur de toi ?


J’ai soulevé ma béquille et il a fui pour aller se cacher derrière Loyd.


Moi : Tu n’as pas peur non, pourquoi tu fuis ? Il faut rester là.

Arsène : (Se retenant de rire) Leslie nous sommes à l’église.

Moi : Et alors ? Dis lui de ne pas me provoquer s’il ne veut pas se faire frapper dans l’église.

Arsène : Je crois qu’il a compris.

Moi : Hum.


Nous sommes partis et sommes rentrés dans la pièce dans laquelle on a souvent nos réunions avec le pasteur. Arsène nous a laissés et est parti signalé notre présence. Loyd et moi nous nous sommes assis et l’autre là est resté debout en regardant partout.


Lui : (À Loyd) Je fais quoi ici ? 

Loyd : Je ne sais pas, il faut demander à ya Leslie.


Il m’a regardé et n’a pas osé me parler mais a plutôt continué à parler avec Loyd.


Marwane : Regardé quand vous m’avez pris à Louis hier, la femme là n’était pas là et donc elle et moi on n’a rien à se dire. Vous m’avez pris pour un travail et vous n’avez pas le droit de me retenir contre ma volonté. D’abord vous avez pris mes affaires sans mon accord ensuite vous m’avez menacé de me brutaliser. Rien qu’avec ça je peux vous porter plainte mais je ne veux pas de problème. Rendez moi mon téléphone et je m’en irai tranquillement d’ici.

Moi : (Lui tendant mon téléphone) Voici mon téléphone, prends et appelle la police. Tu leur dis que Leslie Oyame t’a kidnappé et a menacé de te tuer. 

Marwane : (Silence) 

Moi : (Bougeant le téléphone) Tiens ?

Marwane : (Immobile)

Moi : Tu ne prends plus pour appeler la police ?

Marwane : (Silence)

Moi : (Rangeant mon téléphone) N’importe quoi. Il faut aller t’asseoir là-bas au lieu de raconter les conneries. Tu crois que la police me fait peur ? Appelle même le Président si tu veux, si tu crois que c’est lui qui peut m’influencer on va voir.


Il est resté à me regarder en tirant la tronche. Regardez moi-même le jolie garçon avec les mimiques d’une femme. La bouche qu’il tort là, tu sens qu’elle était rose avant mais la cigarette et toutes les bêtises qu’il consomme ont dû avoir raison de lui. Arsène est revenu nous trouver et s’est assis à côté de moi.


Arsène : Ils sont en entretien avec un couple, dès qu’ils vont finir ils viendront nous retrouver.

Moi : Maman Myrna est là ?

Arsène : Oui. Ils sont ensemble. L’ancien Gaël aussi est là avec sa femme.

Moi : Ok.

Arsène : (À Marwane) Tu ne t’assois pas ?

Marwane : Je veux savoir pourquoi vous m’avez emmené ici. Qu’est-ce que vous me voulez ? Si c’est à cause de votre argent (Soulevant son sac pour le fouiller) Je peux vous le rendre.

Arsène : Ce n’est pas une question d’argent et tu as certainement dû te rendre compte que le sexe avec toi ne nous intéresse pas.

Marwane : Alors que me voulez vous ? Pourquoi êtes vous venu me chercher à Louis ?

Arsène : Justement parce qu’il fallait qu’on te parle et c’était la seule façon que nous avions trouvé pour que tu nous suives. 

Marwane : Vous me voulez quoi ?

Arsène : Ton bien.

Marwane : (Esquissant un sourire) Sans blague. Mon bien vous dîtes ?

Arsène : Oui. 

Marwane : N’importe quoi. Vous ne me connaissez même pas et vous allez me dire que vous voulez mon bien.

Arsène : Au contraire, on te connait. Tu t’appelles Marwane MEZUI et tu as 27 ans.

Marwane : Je ne m’appelle pas Marwane mais Santos Bouka.

Arsène : C’est ce qu’on t’a dit à l’orphelinat où tu as grandi jusqu’à tes 18 ans. (Il écarquille les yeux) Ton nom n’est pas Santos Bouka mais plutôt Marwane MEZUI et c’est ton père qui nous a envoyé vers toi.


Il a éclaté de rire au point de couler des larmes.


Marwane : (Riant en Essuyant ses yeux) Vraiment qu’est-ce qu’il ne faut pas comprendre dehors ici. (Sourire sans joie) Je n’ai pas de père, mon père s’est donné la mort après avoir tué ma mère alors gardez vos conneries pour quelqu’un d’autre. ( Le visage fermé et le regard noir) Vous pouvez même garder mon téléphone, je me casse d’ici .


Il s’est retourné pour s’en aller mais au même moment le pasteur Lilian et les trois autres faisaient leur entrée dans la salle. Dès qu’il les a vu, il a fait un énorme bond en arrière et est venu s’agripper derrière moi. Nous étions tous surpris.


Moi : Qu’est-ce qui se passe ?

Marwane : (Effrayé) Ne t’approche pas de moi sinon tu vas le regretter.

Arsène : Marwane calme toi.

Marwane : (Agité) Dites lui de ne pas s’approcher de moi, sinon je vais lui faire mal. 

Pasteur Lilian : Gaël stp, ferme moi la porte là.


Ce qu’il fait sans poser de questions et boucle la salle à double tour au point de nous faire tiquer. Maman Myrna et maman Sarah se sont immédiatement mises à prier à voix basse.


Pasteur Lilian : Leslie éloigne toi de lui. 

Marwane : (Attrapant mon vêtement par l’arrière ) Ya Leslie ne quitte pas.

Moi : Hein ? Tu m’as appelé comment ?

Marwane : Ya Leslie, tu as dit que tu es ma grande sœur non ? Ne quitte pas.

Pasteur Lilian : Leslie.


J’ai essayé de me lever mais il a mis plus de pression au point où j’ai senti ses ongles pénétrés ma chair au niveau de mes épaules.


Moi : Marwane lâche moi tout de suite.

Marwane : Non. 

Pasteur Lilian : Arsène sépare les.


Arsène et Loyd ont attrapé chacune de ses mains pour le détacher de moi mais il résistait. La force qu’il avait n’était visiblement pas naturelle. Il s’est mis à respirer fortement et a sortir un son de sa bouche on dirait un animal. C’était un bruit de sanglier. Après quelques minutes de résistance, j’ai été séparée de lui. Il s’est assis par terre et s’est mis à reculer. 


Marwane : (Pleurant) Ya Leslie pardon, ne lui laisse pas me faire du mal, Loyd, nous sommes de la même famille, je suis votre petit frère, svp aidez-moi. (Regardant Arsène) monsieur Arsène, vous aviez dit que vous ne voulez pas me faire du mal, svp, par pitié laissez moi partir. 


Il avait vraiment un visage de petits enfants pleurant et suppliant son parents pour ne pas se faire corriger. Son visage était tout rouge, baigné de larmes et de morve au point où j’ai vraiment eu l’impression que nous étions en train de lui faire du mal.


Pasteur Lilian : (Insensible) Ne vous leurrez pas, ce n’est pas ce jeune homme qui parle. Passez derrière moi et mettez vous en prière. (Nous nous sommes exécutés, à Marwane) Je te vois et ce n’est pas la peine de me faire perdre mon temps, sors.

Marwane : (Pleurant toujours) Tonton Arsène.

Pasteur Lilian : Tu as fini de jouer à la comédie ou tu comptes le faire longtemps ?


En une fraction de seconde nous avons vu son visage se transformer, du petit garçon apeuré à quelqu’un de colérique. Ses yeux se sont mis à rougir anormalement et les veines sont sortis sur tout son corps, on aurait dit qu’il allait se transformer en animal sauvage. Il s’est je à s’agiter tout seul en poussant des cris de plusieurs animaux allant des oiseaux aux singes, en passant par les éléphants et la panthère pour finir avec le porc. Il a balancé tout ce qui était autour de lui comme banc, son sachet, ses chaussures, il a également déchiré ses vêtements et a fini tout nu. On était dépassé par la situation. Le pasteur Lilian s’est mis à marcher dans sa direction et lui à fuir en courant dans toute la salle jusqu’à atteindre le fond et sauter pour essayer d’arriver aux petites ouvertures qui y étaient. Quand il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas. Il s’est assis par terre et s’est mis à aboyer comme un chien en tirant sur ses fesses avant de se mettre à quatre pattes et serrés les côtés pour contourner le pasteur. Loyd et moi avions arrêtés de prier tellement ce que nous voyons et entendions étaient irréalistes. Nous avions des grands yeux ébahis. Il a regardé dans notre direction et à foncer sur nous en se déplaçant cette fois-ci comme un lézard, on aurait dit un iguane et il sortait la langue en la bougeant dans tous les sens comme eux. Il était vraiment rapide dans ses mouvements et n’allait pas tarder à nous atteindre quand maman Myrna s’est placée devant nous, le faisant changer de trajectoire pour aller cogner contre le mur. J’ai eu peur et Loyd aussi au point de sursauter. 


Moi : Seigneur Jésus.

Maman Sara : Ne soyez pas distraits et restez en prière, ils sont en train de chercher une issue de sortie.

Moi : Ils ?

Arsène : Leslie concentre toi.


J’ai repris la prière. Comme Marwane était au coin, le pasteur et les trois autres se sont placés devant lui et sur les côtés.


Marwane : (Voix étrange) Si vous essayez de faire quoique ce soit, nous allons le tuer. Il mourra parce qu’il nous a été offert, c’est notre propriété.

Pasteur Lilian : Jamais il ne vous appartiendra alors sortez. 

Marwane : (Hurlant) Jamais.


Il s’est mis à se griffer sur le visage et a même essayé de s’enfoncer les doigts dans les yeux. Nous avons compris qu’ils voulaient en faite détruire le corps de Marwane vu qu’ils étaient en train d’être chassés.


Pasteur Lilian : Je te paralyse au nom de Jésus et toute la force dans tes membres disparaît.


Ses mains sont retombées en quelques minutes comme si elles étaient devenues trop lourdes à soulever pour lui, ses pieds également sont devenus raides. Il a tombé sur le côté et s’est allongé sur le ventre pour ramper comme le serpent en faisant le bruit de ce dernier. Je me suis dit que ce n’était pas possible, l’enfant là a toute la forêt dans son corps ou comment ? Il a essayé de se faufiler entre les quatre mais personne ne l’a laissé passer.


Pasteur Lilian : Au nom de Jésus, je vous ordonne maintenant de sortir de ce corps et retourner d’où vous venez. 


Marwane a essayé de parler pour refuser mais il s’est aussitôt mis à gigoter dans tous les sens comme un verre de terre sur lequel on aurait mis du sel en poussant tous les différents cris d’animaux qu’il avait préalablement imité. Plusieurs minutes sont passés avant qu’il ne se calme.


Arsène : C’est fini ?

Pasteur Lilian : (Levant une main dans sa direction pour lui dire de se taire, regardant Marwane) Qui es- tu ?


Il n’a pas bougé et à fait comme s’il était mort.


Pasteur Lilian : Myr stp donne moi la bouteille d’huile. (Ce qu’elle fait en lui donnant une bouteille d’huile d’olive qui était dans un coin de la pièce) Tu n’as pas envie de me répondre ? Ok.


Le pasteur a ouvert la bouteille et a versé une petite quantité sur ses mains avant de l’asperger sur Marwane qui faisait le mort au sol. Ce dernier s’est relevé et s’est agenouillé en criant et grattant son corps.


Marwane : Ça brûle, ça brûle.

Pasteur Lilian : Qui es-tu ?

Marwane : Je suis L’okouk et ses ancêtres ont fait une alliance avec moi. Okome et MEZUI m’ont donné tous leurs descendants en échange de mon pouvoir, cet enfant m’appartient.

Pasteur Lilian : Cet enfant est la créature de Dieu et seul Dieu est le propriétaire et maître de sa création alors tu n’as aucun droit sur lui.

Marwane : Lilian ne me provoque pas car je n’ai pas affaire à toi, je connais toute ta famille et je peux te faire du mal.

Pasteur Lilian : (Souriant) Dans ce cas je t’y attends, comme tu connais ma famille c’est très bien, on va se retrouver là-bas. Maintenant tu dégages et tu sors de la vie de ce jeune homme au nom de Jésus. 


Il s’est agité avec deux fois plus de violence en secouant le pauvre Marwane comme s’il allait lui briser le corps. Son ventre s’est mis à bouger étrangement avant qu’il ne se mette simultanément à vomir, pisser et déféquer des choses horribles et puantes. On pouvait apercevoir des ongles, des boules de cheveux, des asticots, des morceaux de chair, cafards, grenouilles, vers de terre, morceaux de gilette et plein d’autres que je ne connaissais pas. Ses urines même étaient noires. J’ai mis la main devant ma bouche et mes narines tant l’odeur était insoutenable.


Pasteur Lilian : J’ai besoin d’une bouteille d’eau .

Arsène : J’en ai une dans la voiture.

Pasteur Lilian : Apporte là moi.


L’ancien Gaël a ouvert la porte et Arsène est sorti pour revenir avec la bouteille quelques minutes après qu’il a donné au pasteur.


Pasteur Lilian : (Prenant la bouteille) Seigneur c’est toi qui purifie et rien sur cette terre n’a plus de puissance que ton sang voilà pourquoi je prie pour cette bouteille d’eau afin qu’elle puisse devenir ton sang et nettoyer tout ce qu’il y a à l’intérieur du corps de ce jeune homme et que ces gens dans leurs pratiques, lui ont fait boire et manger sur le plan physique mais aussi sur le plan spirituel au nom de Jésus. Amen !

Nous : Amen !

Pasteur Lilian : Redressez le svp.


Arsène et Loyd l’ont fait et lui ont ouvert la bouche. Le pasteur lui a fait boire de l’eau en grande quantité avant de le laisser. Au bout de quelques minutes il a repris à vomir d’autres saletés et même des excréments. Je n’arrivais plus à supporter tout ça alors je suis sortie pour aller moi-même vomir dehors. Tout mon petit déjeuner est ressorti. Comment peut on faire des choses comme ça à un être humain ? Surtout que le pauvre enfant n’a même rien demandé.


Maman Sara : (Me donnant un mouchoir) Ça va ?

Moi : Non, j’ai l’estomac tout retourné et la tête qui tourne.

Maman Sara : Je comprends, assieds-toi quelques minutes et ça va passer. Attend je vais te chercher de l’eau pour que tu rinces la bouche.

Moi : (M’asseyant sur un long banc dehors) Merci…


PS : C’ÉTAIT À CAUSE DE ÇA QUE JOLA AVAIT FUIT LE DÉPARTEMENT DE DÉLIVRANCE DE L’ÉGLISE, MOI MAINTENANT JE SUIS AU SECRÉTARIAT, LES PROBLÈMES C’EST PAS BON OH.


SECONDE CHANCE