Chapitre 17 : Hélèna 

Le reste du déjeuner s’est déroulé dans une ambiance très joyeuse.(rire) Après avoir déjeuné avec Rosine, je suis retournée au bureau et la journée s’est déroulée à merveille : pas mal pour une première journée. Vous ne croyez pas ?

Rosine

Ça fait trois semaines que j’ai déjeuné avec Nina, ça m'a fait du bien de discuter avec elle. J'ai essayé son astuce et pour le moment je ne ressens pas cette paix dont elle me parlait c’est comme si quelques choses m’empêchaient d’y accéder. À chaque fois je ferme les yeux pour me concentrer mais c’est l’image de la fumée noire qui me vient à l’esprit. 

       Mais depuis peu j'ai une envie de sexe qui me perturbe, tout le temps. je ressens du plaisir même lorsque ce vieux porc de messager me baise comme une pute tellement que j'en redemande. Chaque nuit je suis sur David. Lui-même ne comprend rien mais tant que ça lui fait plaisir moi ça me va, même si je trouve ça louche. ce n’est pas dans mes habitudes. 

      Bref, Je suis avec mon père et ce judas de Bernard, je l'en veux toujours .

Lui : bon rosine tu comptes m’ignorer  combien de temps ? pour que je ne me prenne plus la tete.

Moi : ( l’ignorant totalement et m’adressant à mon père) papa soit le bienvenue et merci pour le cadeau même si je crois que je n’en avais pas vraiment besoin. Bon je vous ai réuni ce matin pour vous fait parts de ma décision de me rétirer de cette histoire.

Papa : ( calme ) ah! ma fille , tu sais? C'est pas facile comme tu le crois tu ne pourras pas te retirer comme cela.

Bernard : (surpris) tu sors d’où avec cette histoire ? tu crois que c’est le moment de nous faire sortir des sottises de ce genre? on y est presque. Tu veux qu’on abandonne tous les sacrifices qu’on a fait alors qu’on est si près du but. Tu veux qu’on soit à la tête ou pas ?

Moi : ( le lorgnant ) qui demande même l’avis de ce traite-ci  ? je crois que la décision me revient et c’est à moi de décider si je continues ou pas. Tsip

Papa : ( perdant son calme) arrêtez-moi ça! vous n’êtes plus des gamins. Rosine,  Bernard a raison ce n’est pas le moment de flancher on y est presque. le monde sera à nos pieds. Soit courageuse ma chérie. Tu as oublié tous les sacrifices qu’on a faits ? tu veux tout abandonner ? ressaisit toi! 

Bernard : ( en colère) je sais que c’est  dur qu’on ne t'a pas dit la vérité sur ce qui allait se passer chez le féticheur, mais ce n'est pas une raison de tous foutre en l’air. Ce qui est sûr, tu n’as même pas le choix. Les conséquences seront désastreuses pour toi et ton imbécile de mari.

Moi : ( me levant et le pointant du doigt) tu viens de dire quoi là ? David n’a rien avoir dans cette histoire , donc tu ne prononces plus son nom, tu m’entends?et ne le traite plus jamais d’imbécile. (me mettant à pleurer et à crier) snif vous saviez ce qui m’est arrivé ce jour-là ? vous aviez une idée de la douleur que j’ai ressentie ? je reconnais plus ma vie, ce qui est arrivé ce jour a changé quelque chose en moi snif. Je vous hais, je déteste cette famille, je regrette d’en faire partir. je me lève et parts de cet endroit avant que je ne finisse  par tous les tuer de mes propres mains.

Papa : ( dépassé) Bernard calme toi ne fait pas peur à ta sœur comme ça. ( criant derrière moi ) rosine ! Rosine  revient Stp.

Bernard : papa laisse la partir , ce n’est qu’une fille gâtée qui passe son temps à pleurnicher sur son sort. Si elle savait qu’elle n'était …

Papa : ( perdant définitivement son calme et haussant la voix) Bernard tu m’arrêtes ça tout de suite avant que je ne t’en colle une, espèce d’idiots.

Je marque un point d’arrêt et me retourne.

Moi : ( sur un ton interrogatif) qu’est-ce que je devrai savoir Bernard ? 

Papa : ( le fusillant des yeux) non rien ma poupée , tu connais ton frère, il ne fait que te provoquer. Il dit n’importe quoi quand il est fâché contre toi. Son seul but est de te faire mal.  (souriant et s’approchant pour me prendre dans ces bras) je me rappelle encore quand vous étiez tout jeune personne n’arrivait à vous séparer quand vous vous disputez. Votre mère paix à son âme se mettait à pleurer. ( me serrant encore plus dans ces bras) 

     je m’adoucis à son contact il me fait tellement du bien en me serrant ainsi je me sens bien moins seul ( il a toujours eu cet effet sur moi). Il a raison Bernard à ce don de me faire sortir de mes gonds avec ces histoires à dormir debout. Il a même dit un jour que je n'étais pas sa sœur hum l’imbécile, je le déteste des fois. Il nous dépasse et nous fusille du regard je ne le calcule même pas avec sa grosse tête. Mon papa est là avec moi, ça me suffit.

Dans un hôtel   à Doubaï

Aux émirates arabes units

Richard 

Ça fait presque un mois que je suis ici et  les choses n’avancent pas du tout, je crois que j’en ai encore pour quelques semaines ma rosine me manques. Les cris de ma mère me font sortir de mes pensées.

Elle : Richard je t’ai dit je n’aime pas quand tu ne réponds pas vite à mes questions. Tu as pu recevoir des informations sur ce qui est arrivé à Helena ? 

Moi : non pas encore maman, je suis rentré en contact avec l’une des filles qui étaient dans le convoi. Elle a voulu bien me parler mais pour le moment elle est en déplacement pour le travail. Elle rentrera dans une semaine.

Elle : ( se mettant à pleurer) richard tant que je ne retrouve pas le corps de ma fille mon âme n'aura pas la paix. Mon âme sera dans un éternel tourment. Seigneur où est ma fille ? au moins si elle est morte je veux enterrer son corps, je veux lui donner un dernier hommage. Richard retrouve ma fille je veux savoir ce qui lui est arrivé là-bas à Doubaï. Richard tu m’entends?

Moi : maman calme toi j’ai une piste  on trouvera ce qui est arrivé à Héléna croit moi et les coupables  vont payer très chers, crois-moi.

Elle : d'accord mon fils prend soin de toi et soit prudent je ne veux pas perdre un autre enfant.

Moi : ne t’inquiète pas maman rien ne m’arrivera. Je t’aimes, clic

Elle : moi aussi richo clic.

Je déteste quand elle m’appelle comme ça ! je ne suis plus un gamin. Mais chez elle à croire que je suis toujours ce petit garçon qui s’agrippait à son pied.je sait vous vous posez des questions.  Je vais tous vous expliquer comme je suis gentil. 

     Héléna c’est ma grande sœur, ma confidente ma personne sûre. Celle sur qui je pouvais compter. une très belle fille  de taille élancée avec un teint noir a vous coupé le souffle. elle tournait la tête de tous les hommes à l’époque. c’était une fille qui avait beaucoup d’amis et qui profitait de la vie au maximum comme elle aimait le dire : ‘’ la vie c’est ce qu’on fait tout de suite."  

    Un groupe d’amis l’avait invité à Dubaï et elle n’est plus jamais rentrée on a plus eu de ces nouvelles ça va faire bientôt  15ans. Les enquêtes n’ont rien donné  ont à jamais eu de piste concrète sur ce qui lui est arrivé. 

   C'est pour ça je n'aime pas savoir Nina dans les trucs de Rosine. Parfois les amis peuvent gâcher votre vie à jamais. C'est mon devoir de protéger Nina il ne faut pas que l'histoire se répète.

      Au début on avait reçu une lettre soi-disant de sa part dans laquelle elle demandait qu’on ne la cherche pas et qu’on la laisse vivre sa vie mais ce n’est pas de son habitude et elle avait des projets trop importants à faire au Togo pour décider sur un coup de tête de ne plus rentrer. 

       Mais il y a de cela six mois maman avait reçu une lettre dans laquelle il était écrit : ‘’ ils sont plus proches que vous ne l’imaginiez, tout commence avec les KOUESSAN''. 

      Il y a tellement de KOUESSAN qu’on ne serait  où commencer les recherches ici au Togo. Mais on a pu retracer la lettre, elle provenait de Dubaï. C’est pour ça je suis ici pour mener ma petite enquête sur cette fameuse lettre. J’ai pu retrouver une amie d'Hélèna qui faisait partir du groupe qui a effectué le voyage ici. Elle a bien voulu me parler. j'ai rendez-vous avec elle la semaine prochaine, puisqu’elle est allée à Abou Dhabi pour un boulot donc je vais l’espérer on doit savoir si Hélèna est toujours en vie. je lui dois bien ça à ma grande sœur chérie ( sortant une photo d’elle et moi de mon sac pour regarder) sa joie de vivre me manque, rien n'a jamais été plus pareil depuis sa disparition hum...

Un like

Un commentaire 

Un partage

Je n'ai aucun droit sur la photo.