Chapitre 17: la fin et le début de quelque chose.

Ecrit par Rhema 241

**Chapitre 17 : la fin et le début de quelque chose.


Alphie Lafee LEKOUA.


Nicky : Oui.


Moi : Mon père veut que je rentre tout de suite.


Nicky : Mais il se fait vraiment tard.


Moi : Je sais, mais si je n’y vais pas, je te jure que j’aurai de graves problèmes.


Nicky : Bon, ok, je te raccompagne, et je pourrai parler avec lui.


Moi : Pour dire quoi à mon père ? Vous avez le même âge, tu penses qu’il voudra t’écouter ?


Nicky : Je ne suis pas un enfant, Alphie. Donc, premièrement, tu te calmes. Tu es stressée, ok, mais revois ta manière de me parler, je ne suis pas ton ami.


Moi (petite voix) : Désolée.


Nicky : De plus, tu as un enfant, donc tu n’es plus un bébé.


Moi : Non, il peut même te faire enfermer, non pardon.


Nicky (pouffant) : Moi ? Je n’ai pas peur de la prison, je suis un homme.


Moi : Personne ne porte tes couilles à ta place, ça je le savais déjà.


Nicky : Bref, comme tu veux, on y va.


Je vais prendre mes affaires une autre fois, ou il va simplement me les apporter. Je ne peux pas rentrer avec tout ça à cette heure.


Je vais dans la voiture, Nicky parle avec son gardien, puis me rejoint. Le trajet se fait dans le plus grand des silences, il est fâché, mais ce n’est pas grave.


Moi : Laisse-moi ici, s’il te plaît.


Nicky : Je…


Moi (bornée) : Bon, arrête ça, on se voit, on est bien, restons bien.


Nicky : Je sais et je n’ai pas dit que j’étais l’homme de ta vie, mais c’est nettement mieux de présenter quelqu’un, peu importe son âge, que de partir seule. On va te voir comme une fille facile.


Moi : Merci papa, merci pour tes conseils.


Nicky : Fais-moi signe quand tu rentres.


Moi : Ok.


Je descends de la voiture et me mets à marcher, il est toujours là, il attend certainement que je rentre, mais la maison n’est pas aussi près donc il ne l'a verra pas .


Je me rapproche de la maison toute tremblante. Nicky m’a déposée au coin de la rue, il a insisté pour me raccompagner, mais j’ai refusé.


Je sais que s’il venait avec moi, papa Kouka allait lui faire très mal. Qui sait s’il n’allait pas le jeter en prison ? J’ai 20 ans, mais personne ne semble le voir, je ne suis plus un bébé.


Quand j’arrive devant le portail, je prie en promettant à Dieu de ne plus refaire ça. Plus jamais. Je ne vais plus jamais faire ça, c’est fini.


Le gardien (ouvrant le portail) : Monsieur, monsieur, elle est toute seule.


J’entends du bruit et 2 minutes après, papa Kouka se rapproche avec tous les autres.


Papa : Où est-il ?


Moi (grattant mon oreille) : Hein ?


Papa (en colère) : Où est l’homme avec qui tu étais ?


Moi : Il… Il… Euh…


Jacques : Quand elle fait ça, c’est qu’elle se prépare à mentir.


Papa : Jacques, fais sortir la voiture. Elle va nous conduire chez cet homme. Les autres, retournez à la prière.


Moi (en larmes) : Papa, j’ai froid, snifff, j’ai… j’ai le palu.


Papa : Monte dans cette voiture.


Moi : S’il te plaît papa, snifff, je… je ne connais plus la route.


Papa : T’inquiète, je vais te rafraîchir la mémoire.


Jacques me pousse dans la voiture et papa démarre.


Papa : On part de quel côté ?


Moi (apeurée) : Tout droit.


Depuis 4 h du matin, je fais tourner papa et Jacques dans la ville. Il est déjà 10 h.


Moi : Je pense que c’était plutôt à la gare routière.


Papa roule jusqu’au poste de police d’Akébé. Une fois là-bas, il me demande de descendre.


Moi (tremblante) : Oh, on fait quoi ici ?


Papa : Descends !


Des agents de police viennent me tirer. Ma robe monte et mon string est dehors à cause de la manière dont on me tire.


Moi (en larmes) : Non papa, snifff, je vais parler, je vais dire.


Papa (en colère) : Tu penses que je suis ton ami, n’est-ce pas ? De 4 h à 10 h, moi LENDOYE, tu me fais tourner comme un enfant. Fouettez-moi correctement cette fille, mais pas sur le visage.


Moi (à genoux) : Papa, je jure sur la tête de Seraya, snifff, je vais parler.


Papa : Ne mets pas l’enfant dedans. Tu n’as pas honte ? Tu quittes la maison de ton père pour aller te faire coucher chez un homme qui ne te considère pas.


Moi : Il me considère papa.


Papa : Il te considère ? Mais où est-il alors ? Un homme qui considère une femme ne pourra jamais la laisser partir à cette heure de la nuit, jamais, en plus sans se présenter à sa famille, c’est impossible.


Moi : Snifff.


Papa : Frappez-moi cette fille.


Au premier coup, j’ai cru que j’allais mourir.


Je reçois des coups sur tout le corps.


Le policier : Tu fais crier tes parents.


Moi (en larmes) : Je ne vais plus jamais faire ça, snifff, oyooooo.


Le policier (continuant à me frapper) : Tu vas encore recommencer.


Moi : Nooooon, oh je jure sur la tête de mon enfant, snifff, oyoo.


Les coups étaient tellement forts que j’ai fini par perdre connaissance.


À mon réveil, j’étais allongée sur mon lit, tout mon corps me fait mal.


Bruit de porte.


Quand je vois ma mère rentrer dans la chambre, je me roule et tombe de l’autre côté du lit.


Moi (en larmes) : Maman, s’il te plaît, je suis fatiguée.


Maman( en colère ): Aujourd’hui, tu vas savoir que c’est moi-même qui t’ai accouchée. Fermez-moi la porte là. Même si je te tue, ce n’est pas grave, je t’ai accouchée moi-même.


Elle est arrivée quand?


Maman Tania : Pardon Rose, laisse l’enfant, on va prier. Peut-être c’est…


Maman : C’est faux, tout le monde n’est pas possédé. Il y a aussi des bordelles comme Lekoua dehors, le diable n'a rien a y voir . Laisse, je vais régler ça, c'est moi même qui vais finir avec elle .


Seraya court vers moi en larmes. Elle se place devant moi pour me protéger de maman. Cette image me fend le cœur en mille morceaux.


Seraya : Mamie, ne tape plus maman, s’il te plaît.


Maman : Tu veux que je te tape aussi ?


Seraya : Non.


Maman : Donc dépêche-toi de sortir !


Elle me regarde puis sort de la chambre. Maman referme la porte. Je regarde la porte de la douche, mais le temps d’y arriver, elle m’aura déjà allumée. La fenêtre, si je veux survivre, mieux vaut que je saute par la fenêtre.


Maman : N’ose même pas, car tu vas encore

 plus m’énerver. Ne me tente surtout pas.


 Kenneth TSOGO Nollet.


Moi (au gardien) : Tu l’emmènes à la maison, je vais déposer Lafee.


Le gardien : Oui, monsieur.


Durant le trajet, je suis trop en colère pour essayer de raisonner cette petite. Je la dépose et regarde comment elle avance dans la ruelle jusqu’à disparaître de mon champ de vision.


Je démarre puis retourne à la maison. À mon arrivée, la madame longue bouche est en train de manger.


Moi : Toi, tu manges la nourriture des gens sans demander ?


Elle : Tu m’as demandé de faire comme chez moi, et chez moi, je mange à tout moment.


Moi : Et la nourriture là va où ?


Elle : Dans mon œsophage.


Moi : Je devais te laisser avec lui.


Elle : Mais tu ne l’as pas fait.


Elle continue à manger la nourriture d’Alphie.


Moi( prenant place près d'elle ) : Peux-tu m’expliquer ce qui s’est passé ?


Elle : Je n’ai pas envie d’en parler.


Moi( soupirant ) : Ok, je vais me coucher, viens que je te montre où tu vas dormir.


Elle : Je n’ai pas sommeil.


Moi : Ok..... bon moi je vais me coucher.


Elle : Tu me laisses seule ?


Moi : Que veux-tu à la fin ? Tu ne veux pas parler, tu ne veux pas dormir.


Elle : …


Moi (soupirant) : J’ai passé une mauvaise fin de soirée, je n’ai pas envie de me prendre la tête.


Elle( piochant dans son assiette) : Je veux regarder la télé, il y a une nouvelle série sur Rhema TV.


Moi : Et qui va regarder ça avec toi ?


Elle : Toi.


Moi : Je ne regarde pas ce genre de chose .


Elle( petite voix) : S’il-te-plaît, ne me laisse pas seule.


Elle a sûrement peur, elle est peut-être traumatisée par ce qui vient de se passer.


Moi (soupirant) : Ok.


Elle (souriant) : C’est l’histoire d’une femme qui a menti à un homme en lui disant qu’elle est enceinte de lui. Aujourd’hui, ils ont quatre enfants, mais un seul est de lui. Voilà que le père des autres apparaît.


Moi (m'adossant) : Elle est dans le pétrin.


Elle : Pétrin ou pétrin, bientôt tout va exploser.


On commence à regarder la série. De 4 h à 10 h, nous étions à l’épisode 23.


Moi : Je n’arrive pas à croire cela, Mijola a vraiment eu une aventure avec le pasteur ?


Elle : Une fois canaille, toujours canaille.


Moi : Tu penses qu’Ice est enceinte ?


Elle : Elle est bien enceinte.


Moi : Bon, on regarde encore un épisode après c’est fini.


Elle (amusée) : Tu dis ça depuis 8 h.


Moi : C’est vrai que j’ai faim maintenant.


Elle : Tu veux manger quoi ?


Moi : Je ne sais pas, du poisson.


Elle : Ok.


Elle prend mon téléphone et commande sur Gozem.


Moi : J’ai cru que tu allais préparer.


Elle : Ah ça…


Moi (secouant la tête) : Tu es quel genre de femme ?


Elle : Le genre de femme qu’on quitte pour une fille de 16 ans.


Moi : Mais non, l’enfant de Maurine n’est pas de Paul !


Elle (regardant la télé) : Mais non ! Le type est vraiment malchanceux.


Elle se replonge dans la série et moi de même. Je reconnais que c’est très intéressant, et surtout j’aime ses commentaires.


Le gardien : Patron, il y a un livreur pour vous.


Je me lève et me dirige vers le portail. Je prends les plats puis rentre dans la maison.


Moi : Bon, une pause s’impose.


On se met à manger tous les deux. Cette femme ne sait pas se taire.


Moi : Tu vas faire comment pour ta voiture qu’il a cassée ?


Elle : Il va la réparer.


Moi : Et s’il ne le fait pas ?


Elle : Il me connaît très bien, je vais brûler sa maison.


Moi : Avec la lenteur des pompiers, je pense que la mienne sera brûlée avant leur arrivée.


Elle : Donc déménage déjà.


Moi : C’est ma maison, ce n’est pas une location.


Elle (arquant les sourcils) : Tu passes ton temps à traîner partout dans la ville, tu fais comment pour avoir une maison comme ça ?


Moi : Qui te dit que je me balade dans la ville ?


Elle : Tu utilises mon téléphone, je te suis par GPS.


Moi : Tu es sérieuse là ?


Elle : Très, alors tu fais quoi dans la vie ? Tu fais dans l’illégal ? Si oui, bouge juste la tête, ne me dis pas ce que tu fais, car je ne veux pas être complice de tes crimes.


Moi : Tu es folle, je ne fais rien d’illégal.


Elle : Tu fais quoi ?


Moi : Je ne te dirai pas ce que je fais si tu ne me dis pas ce qui s’est réellement passé hier.


Elle me fixe un moment avant de prendre les plats pour les rendre à la cuisine.


Elle : Dis à ta copine qu’elle prépare très bien.


Moi : Je le ferai.


Elle : Je vais devoir rentrer.


Moi : Je te dépose ?


Elle : Merci.


Elle prend ses affaires puis me rejoint dans la voiture. Je conduis en suivant les directives de madame la grande bouche. Elle me laisse garer devant son portail.


Moi : On finit notre série quand ?


Elle : Au lieu de te balader aujourd’hui, dors et reviens me chercher à 22 h.


Moi : Et si ma copine venait ?


Elle : Je sais que tu n’as pas de copine.


Moi : Tu crois que qui a préparé pour moi hier ?


Elle : Tu n’as pas de copine, je le sais, c’est tout.


Moi (amusé) : Ok, si tu le dis.


Elle : 22 heures.


Moi : Ok, mais je n’ai ni ton prénom ni ton numéro.


Elle : Rachelle Ogoula.


Moi : Kenneth Tsogo Nollet.


Elle : Enchantée.


Moi : Le plaisir est partagé.


Rachelle Ogoula… Et si c’était elle que je cherchais depuis toutes ces années ? J’aime bien son mood.


Anne Kelly OGOULA OGOULA 


Je me réveille ce matin épuisée. Quand on dit que les premiers mois sont pénibles, ce n’est pas une blague. L’enfant de Kaffi ne se prend pas pour zéro.


Maman : Debout, debout.


Moi : C’est comment ?


Maman : Tu ne pars pas au boulot ?


Moi : Je suis en télétravail cette semaine, maman.


Maman : Mais tu sors toujours pour aller où ?


Moi : Mais où comment ? Est-ce que je suis en prison ?


Maman : Eh, tu sais que Daniel est là depuis 6h du matin ?


Moi : Je dormais, j’allais savoir ça comment ?


Maman : Je t’informe donc, il est venu demander pardon.


Moi : Mais les problèmes sont déjà finis.


Maman : Apparemment, ce n’est plus le cas, donc on doit accélérer ton mariage.


Moi : Non, maman, je n’accélère rien.


Maman : Tu es comme ça pourquoi ? Tu veux qu’elle se marie avant toi ?


Moi : Je m’en fiche pas mal, en plus c’est ma sœur, si elle se marie, je serais heureuse.


Maman : Toi, tu es trop bête, vraiment, tu ne me sers à rien.


Elle continue à parler, mais je n’ai plus son temps. Je retire ma robe, prends ma serviette puis me rends à la douche.


Après mon bain, je pars chez ma complice prendre des nouvelles.


Moi : La copine de quelqu’un.


Maman Sou : Ma co, viens manger avec moi.


Moi : Tu vas me faire grossir.


Maman Sou : L’enfant doit être en bonne santé.


Oui, j’ai craqué et j’ai dit à Maman Sou que j’étais enceinte. Elle m’a dit qu’elle le savait, mais qu’elle attendait que je le lui dise moi-même.


Moi : Je salive seulement.


Elle a frit la sardine avec des casadents à côté. Le goût de ça, Seigneur, je salive seulement.


On se met à manger toutes les deux, mais en moins de 30 minutes, la maison se remplit. Vraiment, nous avons plusieurs mères dans cette cour, mais quand il faut chercher des conseils, parler à quelqu’un, confier de l’argent, c’est ici que nous venons tous.


Ma mère est tombée enceinte d’un Blanc qui travaillait à Comilog, mais il ne voulait pas d’enfant. Donc Maman Sou lui a dit qu’au lieu d’avorter, le mieux serait d’accoucher et de lui remettre l’enfant. C’est ce qu’elle a fait. Ensuite, elle est partie avec mon père. Sept ans plus tard, il a eu un accident et ne pouvait plus marcher. Il n’avait pas d’autres enfants et dans son état, ne pouvait plus en faire.


Il est venu vivre ici avec maman et n’a pas demandé à maman de me récupérer. J’ai grandi avec Tania et Rachelle, raison pour laquelle nous sommes très proches.


Quand j’ai eu 11 ans, mon père est décédé et ma mère a décidé de me récupérer. Maman Sou n’a pas discuté, et depuis lors, je fais comme si tout allait bien avec elle, même s’il y a toujours des ressentiments.


Daniel : Bonsoir, Rachelle est revenue ?


Obed (mon neveu) : Non, elle n’est toujours pas rentrée.


Maman sou : Papa, assieds-toi, elle arrive sûrement.


Moi (mangeant) :Toi, je sens que tu as encore foutu une merde pas possible.


Maman sou :Hum, Kelly !


Moi : Mais ya Rachelle est partie avant-hier avec l’intention de tout arranger, et aujourd’hui il vient demander pardon, c’est qu’il a chié.


Daniel :Oui, je reconnais mon tort, mais…


Moi :Arrête le bruit, c’est toujours la même chose avec toi, tu reconnais toujours. Va te confesser chez un prêtre, ici on ne fait pas dans la compassion.


Pendant qu’on parlait, ya Rachelle s’est rapprochée de nous en colère.


Ya Rachelle : Tu fous quoi ici ?


Daniel : La voiture est déjà au garage, bébé. Demain j’irai la récupérer, et je t’ai acheté un nouvel ordinateur.


Ya Rachelle :Quel garage ?


Daniel :Mon garage.


Ya Rachelle : Et l’ordinateur ?


Il court vers sa voiture et revient avec l’ordinateur.


Daniel : C’est là.


Ya Rachelle :Obed, dépose ça à la maison.


Obed récupère l’ordinateur et va le déposer chez ya Rachelle.


Ya Rachelle :On se voit demain, maintenant tu peux partir.


Daniel : S’il te plaît, bébé.


Ya Rachelle :Quoi, tu veux dormir ici ?


Daniel (petite voix) : Si tu veux bien.


Ya Rachelle :Ok, va te changer et reviens à 22 h, on va dormir ensemble.


Daniel : Sérieux ?


Ya Rachelle :Ou tu veux que je change d’avis ?


Daniel : Ok ok, je reviens, bae, merci.


Il sort du portail tout content. La fille là est mauvaise.


Moi : Tu vas faire quoi au pauvre enfant ?


Ya Rachelle : Moi ? Rien ohhhh.


Moi : Il s’est passé quoi ?


Maman sou : Vraiment, je n’ai pas voulu parler, mais pardon, raconte.


Les autres :On veut savoir.


Ya Rachelle : Tout à l’heure, on va regarder un film en projection.


Je regarde mon téléphone et vois des appels d’Hugo. Hugo me connaît mal, il m’a dit que c’était juste une femme comme ça, que ce n’était rien de sérieux.


Mais quand je suis arrivée là-bas, ça ne fait aucun doute qu’il y avait une femme dans cette maison, son empreinte est partout. Il y a une différence entre ma copine et ma femme, et là, je ne parle pas du mariage. Une femme que tu appelles ta femme peut tout se permettre dans la maison, et cette maison montre clairement qu’elle avait le feu vert pour tout. Moi, je ne peux pas vivre là-bas.


J’ai dit ça à Monsieur, et il pense que je blague. Moi, je ne vivrais pas dans le royaume d’une autre femme. Jamais !


Je lui ai dit que je dois accélérer la construction de la maison, car moi, je ne vivrais pas là-bas. Je lui laisse deux semaines pour réfléchir, car il ne va pas vivre dans une maison où il n’a rien foutu. Moi, Ogoula, je ne loge pas les hommes, jamais.


Je vais travailler dans la maison. À 16 h, je reçois un transfert de 2 millions sur mon compte, et un message WhatsApp d’Hugo.


**Message d’Hugo**


Hugo :Commence les travaux, mais on ne vivra pas dans le terrain de ta famille, on ira louer.


Moi : Je n’irai pas louer tant que j’aurai une maison. Si tu ne veux pas vivre chez moi, dans les 6 prochains mois, tu devras me montrer la maison que tu as construite, avec titre foncier à l’appui.


C’est Obed qui m’appelle dans la cour. On a l’habitude de projeter des films dans la cour pour les voir en famille, mais pas en semaine.


Je sors et ce que je vois me choque : une jeune fille qui détruit tout dans la maison et qui dit être la femme de Daniel.


C’était choquant, car elle peut être sa fille.


Ya Rachelle :Donc quand je dis que je ne veux plus voir Daniel, je suis sérieuse.


Tout le monde est choqué. Après combien d’années ? Il ne veut toujours pas changer et se calmer. Mieux vaut que la grande se cherche.


Moi : Mais il arrive dormir ici, non ?


Ya Rachelle : Je sors, j’ai des choses à faire, je vais rentrer demain.


Moi : Mais quand il viendra ?


Ya Rachelle : Je compte sur tes frères pour gérer son cas.


Moi : Tu sais que ça va finir au commissariat.


Ya Rachelle :S’il essaie, c’est lui qui finira en prison. C’est pas il aime les mineures ?


Hum.

SAVEUR GABONAISE TOM...