chapitre 17: Retour brutal de flammes

Ecrit par Les stories d'une K-mer

***Amira***

Moi (passant la porte) : mais le gars est fou, je vois qu’on boulon a sauté de son cerveau (posant brusquement mon sac) il ose même poser ses fibres musculaires sur moi (tapant des mains) ehh ha c’est maintenant que mon cœur chauffe, je t’assure, ce n’est que maintenant

Véra (derrière moi) : Ornella là c’est qui ?

Moi : C’est sa go. Du moins son ex pour qui il m’a envoyé le message

Véra (ouvrant les yeux) : j’ai loupé quoi affaire moi

Moi (la fixant) : avant de parler de moi (soufflant) Véra sache que c’est la toute dernière fois que je te pardonne un coup de ce genre, je dis bien la dernière. Et tu me connais en matière de pardon ! Je ne conçois pas que je sois toujours en train de tout te raconter alors que toi tu n’as même pas le scrupule de me cacher tes choses (pause)Je ne te force à rien. Mais si tu sens que mes histoires t’agacent dis le moi. Mais j’ai horreur des relation à sens unique et tu les sais

Véra (baissant les yeux) : Excuses moi Amira, vraiment ! J’avais peur de ta réaction et celle de maman. C’est vraiment sur un coup de tête que je me suis lancée et quand j’ai réalisé il se faisait trop tard. Je voulais attendre le bon moment (soufflant) Je suis vraiment vraiment désolée Amira.

Moi : ça ne sert à rien de me dire là maintenant que tu es désolée alors que tu vas refaire la même chose demain. (pause) et sache que dans la vie tout n’est pas question de coup de tête, il y a des décision qui se pensent, qui se repensent même. Entre autre le mariage. Tu es jeune Véra

Véra :

Moi : En tout cas saches tu m’as vraiment déçue sur  ce coup (elle se mettant à pleurer) et ce n’est pas de gaiteé de cœur que je le dis. J’aurais aimé être dans la confidence de cette histoire. Ça m’aurait peut être confirmé la place que tu dis que j’ai dans ta vie (soufflant) néanmoins, je suis heureuse pour toi, si tu te sens heureuse, je le suis pour toi

Véra (reniflant) :

Moi : Bon on se fait un bon petit café et je t’update par rapport à tout ça.

C’est à pas lent qu’elle m’a suivi à la cuisine et en silence en plus

Moi (la secouant) : Tu n’es pas venu chez moi faire une tête de mort non ? Bouge toi un peu (la fixant) Nous sommes grandes maintenant Véra, et ça ne sert à rien de bouder comme ça. J’avais quelque chose sur le cœur , je te l’ai dit, c’est bon c’est passé

Véra (fondant en larmes) : C’est la première fois que tu me dis que je t’ai déçue (reniflant) ça , ça fait mail Amira. Venant de toi c’est mortel

Moi (soufflant) : Parce que ça été le cas Véra. Ça ne veut pas dire que je ne t’aime plus. Non au contraire (la prenant dans mes bras)

Véra (reniflant) : Je suis vraiment désolée Amira (quittant l’étreinte) Tu penses que Maman penses pareil ? Parce depuis elle m’adresse à peine la parole

Moi : oui,  surement elle pense pareil. Peut être pire. Tu ferais mieux d’avoir une réelle discussion avec elle là-dessus. Viens avec Quentin à la maison et présentez lui vos excuses, mais vraiment !

Véra : je ne savais pas que c’était aussi grave

Moi : Maintenant tu le sais ma cocotte. Tu es métisse et pas blanche (lui poussant la tête) entre bien ça dans ton crâne. Donc les choses qu’ils font tu ne dois pas le faire, surtout avec une mère comme Désirée Manfo. Chez elle c’est à l’africaine. Le mariage c’est un processus. Et tu le sais

Véra (séchant ses yeux) : hum

Moi (faisant le café) : ehh oui ! C’est comme ça ma chérie

Véra : je ne te reconnais plus , vraiment.

Moi (me retournant) : comment ça

Véra : On dirait que depuis je ne sais combien d’années c’est moi qui jouais le rôle de grande sœur. Et là comme par magie, je vois en toi cette FAMEUSE grande sœur que tu es

Moi (éclatant de rire) : C’est l’âge ma chérie, je vieillit ma fille (éclatant de rire) 28 ans ce n’est plus la blague

Véra (éclatant de rire) : je vois ça maman (rire) Mais pour le 28 là, ce n’est pas encore heum

Moi : aka  (lassant la main) bientôt

C’est dans la bonne humeur que le café s’est fait. J’ai eu droit à quelques détails du fameux mariage le temps que tout soit prêt. On aurait même pas dit qu’il était Minuit passé, avec les barres de rire qu’on s’est tapées à la maison.

Je lui ai raconter ma rencontre avec Michelle, comment j’ai intégré la chorale, (rire), la fameuse rencontre avec le Maestro, et enfin celle avec Ornella.

Véra : ahnnn ok ! L’amie de Vanessa.. ok, ok je vois

Moi : voilà alors comment on se connais. Est-ce que moi je savais que c’était la copine à L’autre ? C’est quand samedi tu as lâché ta bombe, je suis allée la voir vite fait, on s’est posé au jardin, tu vois celui près du quais au pied de la Tour ?

Véra : oui oui

Moi : Voilà alors son gars qui appel, mode vidéo et tout , je lui dis ah ma chérie il faut décrocher oh. Ils parles tranquille. Elle avait son kit, moi j’étais sur mon téléphone. Après je wanda (je m’étonne ) qu’elle me passe le téléphone genre le gars veut me saluer

Véra : le model (rire)

Moi : Exactement ! les modèles pour se rassurer qu’elle est bien avec une fille (rire) Direct je dépose mon téléphone pour répondre, et qui vois ?

Véra (éclatant de rire) : Le chimpanzé

Moi (éclatant de rire) : Mama ! Mon sang a d’abord fait un tour (rire) j’ai voulu péter un câble, apèrs je me suis dite, nor ça ne vaut pas la peine, j’ai sourit au calme, mais bon trop tard Ornella avait déjà tout compris

Véra : elle a régit comment ?

Moi : comment comment ? elle a pris le téléphone qu’elle a raccroché avant de me poser les questions. (levant les épaules) j’ai voulu mentir, mais bon mouiller c’est mouiller. Je lui ai briefer l’histoire  (pause) tiens toi prête. Hummmm. Le gars ne lui a jamais paré de moi. Genre il lui a dit comment il est célibataire et tout (touchant mon cœur) ehh douleur

Véra (ouvrant la bouche) : le salaud ! Merdeee . On parle d’Olivier tu es sûr ?

Moi (tournant les yeux) : même de prunier (rire).  Bel et bien lui. Heureusement que c’est avec toi qu’il a fait le scandale tout à l’heure, tu aurais encore cru que j’invente

Véra (s’ajustant) : C’est que venant de lui je suis scandalisée, encore plus

Moi : Ma chérie (rigolant) mon taux d’étonnement est fini avec lui. (tapant des mains) Bref. Moi j’ai conseillé à Ornella d’avoir une discussion avec lui. Moi il ne m’aimait peut être pas, mais elle si. Donc je lui ai dit d’écouter son cœur, et de ne pas trop considérer mon passage dans la vie d’Olivier, vu que lui-même n’y a pas accorder d’importance.

Véra : et qu’est ce qui s’est passé ? C’était quoi cette scène

Moi : Aucune idée ma mère. Je n’en sais rien ! Mais parait que Will embrouille ça depuis deux semaines déjà

Véra (se redressant) : deux semaines seulement et elle barre son gars de je ne sais combien d’année ?

Moi (éclatant de rire) : Moi-même on m’a barré pour une nuit de plaisir (rire) Qui s’assemble se ressemble la personne qui a dit ça n’était pas fou

Véra : (levant les yeux) : en tout cas hein (rire)

Moi (me levant) : Dieu merci je suis sorti de tout ça, aiiee, la malchance

Véra (me suivant) : surtout maintenant que (me taquinant) Franck Francky est là

Moi (posant mon verre dans levier) : ptdrrr, la blague du siècle

[téléphone qui vibre]

Véra (allant le chercher) : qui appelle les gens  à cette heure (revenant) on dirait que FRancky n’arrive pas à dormir sans parler à sa bébé

Moi (laçant la main) : Akaaa !!! décroche s’il te plait mes mains son mouillées

Véra (décrochant) :

Franck (voix grave) : Allô ?

Moi(petite voix) : Allô ?

Franck : vous êtes bien rentées ?

Moi ; ouais ça va, toi aussi j’espère

Franck : tranquille. Je voulais juste m’en rassurer. On se dit à demain à la repète ?

Moi : ouais à demain

Franck : allez , bisous, bonne nuit

Moi ; hum. Clic

Véra : merdee. C’est le même gars ? C’est quel voix ça

Moi : ahahahha

Véra : sexy, protecteur, beau gosee, voix nickel , nannn; Si Quentin ne m’avais pas emprisonnée j’allais me lancer

Moi : Ptrddd. Carrément

Véra : en tout cas il a l’air d’un bon garçon

Moi (séchant mes mains) : il me faut beaucoup plus que cet air-là. Souviens-toi d’Olivier Hmm. Ma mère, l’apparence est trompeuse

Véra : en tout cas hein

On s’est mises en hamit de nuit pour essayer de fermer les yeux avant le levé du soleil. Demain matin elle ira récupérer Ingrid à la gare, moi j’ai quelques courses à faire, et après j les retrouve. C’est l première fois depuis je ne sais combien d’années que je me sens dans mon rôle de grande sœur et Véra m’en a fait la remarque. On va dire que j’ai su sortir ma tête de cette histoire et d’en tirer le bon .

Maintenant pour revenir à cet Olivmachin, vraiment je ne le comprends plus. Une autre à ma place aurait défait son CV . Mais moi no, j’ai plutôt conseillé à la fille de prendre son temps et d’y penser. Je n’étais même pas au courant qu’elle discutait avec Will. Enfin pas avant-hier. Et lui, il ose m’agresser comme ça, en plein bar (secouant la tête) à croire que je n’ai jamais vraiment connu ce garçon.

Je ne dirai rien, si elle-même Ornella ne me dis rien. Je ne vais pas jouer au jeu d’Olivier. Il se four le doigt dans l’œil. Il va assumer ses bêtises, tout comme moi j’ai assumé le goumin qu’il m’a injustement infligé. Nantes est grand, et si en pres de 6 mois on ne s’est pas croisé, je refuse de croire que ça commencera maintenant.

Avant j’étais casanière, je sortais très peu, donc peu de chance de me croise dehors. Mais là, tous les week-end j’i quelque chose à faire. Mon temps est tellement meublé que moi-même j’ai du mal à me suivre. Olivier ne sais pas ça. Il ignore ce que je fais de ma vie, et moi pareil je ne veux pas savoir ce qu’il fait. Et je préfère que ça reste comme ça ! Il n’est pas question qu’il ai accès de près ou de loin à ma vie. Sur ce point j’ai été bien claire Quentin. Tu veux le garder comme ton ami, très bien. Dans ce cas mo nom ne doit jamais être au centre de vos discussions. La consigne était claire. Et jusqu’ici il la respecte, enfin je l’espère !

***Olivier****

Je me suis reveillé ce matin avec une grosse migraine (la mais sur la tête) mes idées mélangées le cœur noué (soufflant) je ne comprends pas, je ne comprends rien. Tout allait bien. Ok c’est vrain on s’est un peu disputer, mais la pause avait l’air d’être finie. On avait recommencé à parler normalemeent, elle était même censée venir ce week-end et tout d’un coup, BAM ! le message. Je n’ai rien compris, rien du tout. Le pire c’est qu’elle a éteint son téléphone et dépuis (regardant mon téléphone) impossible de lui parler.

Moi je n’explique pas ça par deux manières. Il y a une seule option possible. Cette p*tasse d’Amira a du lui raconter des choses sur moi, elle a dû lui dire des grossièreté. Si non je ne comprends pas comment, Ma Nella du jour au lendemain peut changer ainsi, ça ne vient pas d’elle , j’en sui certain.

C’est vraiment à peine que je suis sortie du lit question d’avaler deux comprimer de doliprane. J’ai replongé dans les draps, téléphone en main , essayant désespérément de joindre Ornella. (soufflant) mais rien. J’ai alors appelé Amira, et je suis directement tombé sur son répondeur

Moi (laissant un message) : Bonjour Amira c’est Olivier au cas où tu n’aurais plus mon numéro. Toi et moi i faut qu’on ait une discussion une sérieuse discussion. Merci de me rappeler quand tu as mon message. Clic.

(passant nerveusement la main sur le visage) QU’Est ce qu’elle a bien pu lui dire ? Qu’est ce qu’elle a pu lui dire (soufflant longuement) Elle va me le payer cette fille. Ok hier elle a fait appel à ses gros bras,(rire nerveux) c’est mal me connaitre. C’est très mal me connaitre. Et cette fille qui m’a giflé (la main sur la joue) avec les mains dures dures comme pour les maçons , elle a sa chance j’étais bourré et les lumières pas claires. Si seulement j’avais son visage en tête , elle allait comprendre pourquoi beaucoup ne prend pas de « S ». Et l’autre (rire nerveux) parce que tu as les muscles tu viens impressionner ? Tu veux impressionner (rire nerveux) Non mais. Cette fille est vraiment allée trop loin, bien loin même !

[ Pendant ce temps]

***Ornella***

J’ai lancé m’appel, mais ça sonné dans le vide. Je me suis résigner à lui faire un message.

Moi (par message) : Amira stp si tu as un moment appellle moi

Amira : je suis dans les bruits, je te rappelle dans une trentaine de minutes

Moi : ok

Depuis le matin j’ai filtré les appels d’Olivier, et ou je sais qu’il a dû violer le bouton rappeler de son téléphone. Je l’ai bloqué sur les réseaux d’ailleurs, pour éviter qu’il n’essaye de me contacte autrement. (soufflant) Pourquoi j’ai rompu ? Moi-même je ne saurais répondre à cette question. On va dire que j’en avait un peu marre de lui et de cette idéee qu’il avait. Cele de m’avoir et donc de ne plus avoir à faire des efforts.

Tout ça n’a rien avoir à faire avec Will, enfin je crois. On va juste dire que Will a été le bon échappatoire. Avec Olivier ça n’allait plus, du moins chez moi. Je crois que j’ai ténu aussi longtemps plus par habitude qu’autre chose. En fait je ne m’étais jamais imaginé une vie sans vie. Et vraiment les avances des autres garçons ne m’interpellaient pas plus que ça. (soufflant) jusqu’à ce que je vois les choses différemment. Jusqu’à ce que je rencontre AMira qui a le courage de dire du bien d’un garçon qui s’est quand même comporté en salaud avec elle . Là oui j’ai décidé de tirer la révérence.

J’ai compris qu’on pouvait ne plus aimer et partir, ou même aimer mais différemment. Oui j’ai aimé Olivier de tout mon cœur. Il n’y avait que lui. Mias (soufflant) on va dire que mes sentiments ont évolués, ce n’était plus de l’amour, c’était un simple attachement , enfin je crois. Will a juste été un échappatoire, on va dire qu’il m’a conforté dans ma décision, mais jamais je n’ai eu l’intention de Quitter Olivier pour lui (rire) . là je vais vivre ma vie de célibataire, comme une vraie célibataire, sans d’Olivier qui va rappliquer à chaque fois pour me ramener dans le passé (rire) je veux ma liberté , oui LIBERTE !

J’ai passé mon temps à défiler mon fil d’actualité facebook jusqu’à ce que Amira me rappelle

Moi (me redressant en décrochant) : Coucou miss, tu vas bien j’espère

Amira (dans les bruits) : oui oui. Je suis sortie faire un tour

Moi : Je vois ça (rire) Tu enjoy ton samedi

Amira : à fond, avec mes bébés

Moi (rire) : C’est ça. (raclant ma gorge) en fait je t’appelait pour te dire que j’ai rompu avec Olivier

Amira : J’ai su ça

Moi (ouvrant les yeux) : comment ça ?

Amira : le gar m’a agressé au bar hier. Heureusement que j’étais avec des potes, il allait me taper là bas. Soit disant que je t’ai raconté des connerie

Moi : NON !!!

Amira : Siii !!! J’espère vraiment que ce n’est pas à cause de moi que tu as rompu hein. Moi ça ne me posait pas de problème

Moi (ricanant) : Non même. C’est un choix personnel et réfléchi

Amira : Pardon il faut lui dire ça ! Peut à force de traiter avec les gens pas stable, lui aussi a perdu sa stabilité mentale

Moi (rigolant) : Non Sérieux

Amira : Akié. J’étais avec ma petite sœur et d’autre potes

Moi : hum. Anyway. Il est grand il saura se relever

Amira (l’air de rien) : j’espère pour lui, parce que la prochaine fois, c’est la police qui viendra le chercher (bruit de fond) désolée ma chérie je te laisse , à plus

Moi : Oki. Bisous. Clic.

J’ai fini par débloquer Olivier (soufflant) j’imagine l’AVC que mon téléphone aura. Il n’a pas falu 1à minutes pour le voir sonner (levant les yeux) qu’est ce que je disais ? J’ai pris une longue inspiration avant de décrocher

Moi (sèche) : Allô ?

Olivier : Depuis hier Ornella, Hier ! Ce n’est que maintenant que tu décroches mes appels ? Tu n’as répondu à aucun de mes messages. J’ai tout l’impression que tu m’as black listé (soupire) C’est quoi ce message que tu m’as envoyé ?

Moi :

Olivier : je te Parle ! C’est quoi ce message. C’est de moi dont tu veux te foutre Ornella ? C’est de moi ?

Moi :

Olivier : et tout ton discours sur le dialogue dans le couple ? Hien Ce n’était qu’une mascarade c’est cela ? (pause) Qu’est ce que Amira t’a balancé à mon propos ?

Moi : Tu as quelque chose à te reprocher Olivier ? Pourquoi penser que ça vient d’elle ?

Olivier : Parce qu’il n’y qu’ele qui pouvait t’émouvoir au point de te faire douter dz moi. Je te connais Ornella ! Toi et moi on se connait parfaitement

Moi : Bien, sache que ce n’est pas le cas. Tu n’as visiblement pas actualisée l’image que tu t’es fait de moi Olivier. Je vois que tu es restée cloitré dans le passé. A cette époque où ma vie ne tournait qu’autour de ta personne ? Meh Ben non Monsieur. Les choses changent, et moi avec

Olivier (rire nerveux) : pour ça il a fallu que tu viennes ici ? Pour ça il a fallu que tu rencontres Amira c’est ça. (rire nerveux) Non pour ça il a fallu que je te pousse à voir plus loin que ton avenir merdique  dans ce pays de merde. Pour ça il a fallu que je t’ouvre les yeux sur d’autres horizons n’est-ce pas ? Et c’est comme a que tu me remercies ? C’est cela ? (soufflant longuement) Putain Ornella j’ai quitté cette fille pour toi, pour toi bon sang

Moi ; je ne t’ai jamais demandé de la faire Olivier. (pause) Tu m’as donné l’idée pour la suite de mon parcours, je t’en remercie. Je crois que j’ai payé ma dette sur ce point ok ? J’avais un avenir merdique (rire nerveux) Eh bah sache que j’étais très heureuse dans cet avenir merdique ok ? Et remercie le ciel parce que je vien d’otter une merde à ta vie ? Tu n’auras pas à mélanger ton glorieux avenir avec le mien tout merdique (pouffant) N’importe quoi. Tu t’es cru où Olivier ? tu t’es cru où ? Prince de la terre ? Tu t’es cru où ? dans la cuisine de t amère. On dirai un jeune garçon pubert qui vient de découvrir comment se servir de son entre jambe , non mais merde ! ok ? Merde ! Si a ton âge tu ne sais pas assumer Tes erreur et TE remettre en question personne ne le feras à ta place. (pétant un câble) à aucun moment je dis bien ausun moment tu ne t’ai remis en question. Tout ce que tu as trouvé comme alibi c’est d’accuser cette pauvre fille qui n’a rien fait d’autre que de me donner des conseil d’amie

Olivier : je le savais , je savias qu’elle

Moi (m’énervant) : Tu la fermes  Nguina et tu mécoutes

Olivier : tu me parles autrement Djamen

Moi (impertubable) : Pour ta gouverne Monsieur, Amira m’a conseillé de rester avec toi. De prendre mon temps à la reflexion( rire nerveux) Ouiiii contre toute attente son conseil était très Objectif et impartial. (pouffant) tu ne te rend même pas compte du merdier que tu as foutu dans sa vie non ! ça encore tu vas te trouver une raison comme toujours. A quel moment tu te remets en question ? à quel moment tu te mets à la place des autres ? à quel moment tu agis comme un homme ? et pas comme un garçon sans couilles ? à quel moment ? Et moi ? Tu t’es demandé pourquoi je rompais ? Tu t’es demandé qu’est ce qui n’allait pas entre nous ? Non jamais ! Jamais ! (soufflant) trève de bavardage Olivier, s’il y avait une once de chance, je dis bien une Once de chance pour que je revienne avec toi tu viens de la gâcher. Vraiment Et ce que j’entends sortir de ta bouche ne fait que conforter dans ma décision

Olivier : Tu ne peux pas dire ça Ornella. Tu ne peux pas dire ça (petite voix) ne me quitte pas s’il te plait ?

Moi : et pourquoi ? Et pourquoi ? (pouffant) Vraiment je te souhaite de te trouver celle qui va te connaitre en profondeur. Celle qui va déceler toutes ces facettes de toi que tu caches (soufflant) Bonne soirée

Olivier : Ornella ? Ornel

Moi : Clic.

Sérieux ? Non. Même si je pensais regretter mon choix, cet appel n’a fait que confirmer ce que Gisèle me disais ? Les hommes (secouant la tête). Je n’imagine même pas si c’était lui qui avait déposé ma caution et fait tout ce qu’il miroitait. C’est que peut être aujourd’hui la police est venue me conduire à l’aéroport. Non mais ? On est où là ? C’est qui veut qu’on revienne et c’est toi qui insulte mon avenir ? Vraiment ? pffff je ne t’ai jamais connu j’ai l’impression. Peut être c’est Amira qui a raison, il a vraiment besoin de se faire soigner celui-là. Pffff. Il a trop mal qu’il aille se pendre ? Parce qu’à moi quand il m’avait dit que c’est fini il pense que j’ai pris ça comment ? Heim ? Ce n’est pas parce que je n’avais pas crier et réagit comme lui que ça ne m’avait pas fait mail hein. Même si ça n’allait plus trop bien (me levant) Bref je vocifère même pourquoi ? qu’il aille chier au rails, un Psycho merdeux de son état. Oser dire que j’avais un avenir comment ? (tapant des mains) Le téléphone le sauve (secouant la tête) C’est le fer à repasser qu’il aurait eu sur ses testicules, un machoiron de son état, gringalet, il est même lait, pfff.

Non vraiment les filles c’est aujourd’hui que je confirme les propos de Gisèle. Les hommes ? Non non. Même s’il te donne le ciel là, ne prends pas quand tu n’as pas de garanti. Parce à tout moment il peut remettre ça sur le tapis. Vous vous imaginez ? Si j’avais accepté tout ce qu’il me miroitait, je serais où aujourd’hui ? Hein ? Il a carrément craché sur ma vie. Me disant que j’avais un avenir comment ? (éclatant de rire). Non mais vraiment ce n’est pas dans cet avenir là que je t’ai plu , tu as ouvert ta large bouche là pour me draguer ? Aujourd’hui tu veux les mérites ? Je te les donne, si ça peut donner de la masse à ce qui te sert de cou*lles. (soufflant) C’est vraiment triste qu’il soit tombé ci bas. Moi j’aurais tout imaginé de lui, mais pas de de telles bassesses (secouant la tête) en même temps un garçon qui fait un an avec un fille et la quitte par message, et qui en plus veut porter main sur elle, tu espères quoi de lui ? (levant les yeux) Vraiment merci Seigneur de m’avoir montré tout ça.  

Je me suis finalement décidée à sortir. Je ne vois pas pourquoi je resterais ici à ruminer les propos amères de ce garçons. J’ai pris une douche bien chaude, et hop j’étais à chalet, entrain de silloner les bar avec quelques camarades de classes. La vie est trop belle pour qu’un Olivier me la pourrisse (levant mon verre en me parlant à  moi-même) A Dios AMORE.

***Olivier**

Journée merdique, week-end merdique (soufflant) j’ai été tenté de poser mon lundi. Mais, non ce serait me saturer le cerveau avec des questionnement sans fins. J’ai fait l’effort d’être présentable pour me rendre au boulot. La barbe pas coiffé, la chemise dans un état qui laissait à désirer. Bref ce n’était pas moi quoi. Même mes patients m’ont fait la remarque. ET ça a duré trois bonne semaines.

Le bon coté dans ce que je fais, c’est qu’à force d’écouter les problèmes des autres, tu te rends compte que ta vie est bien meilleure. Mais le gros piège, et celui dans lequel je suis en ce moment c’es que quand tu n’a pas le moral , eh bah ls te tirent encore plus vers le bas.

Je n’ai pu donner de réplique à aucun de mes patients, aucun. A  défauts de leur raconter moi-même mes problèmes, je me suis juste ravisé de parler (soufflant) finalement peut être il faudrait que je les prenne ces congés !

Moi (décrochant mon téléphone) : Sylvie il me reste combien de rendez-vous pour la journée ?

Sylvie : Deux Monsieur.

Moi (regardant ma montre) : Est possible de les décaler ?

Sylvie : Non monsieur. Ils ont tous de Naval, et leur responsable est en attente de leur bilan

Moi (soufflant) : je vois (me massant les yeux) Bien merci

Sylvie : euhh. Il y a Mme Friedmann qui aimerait avancer son rendez-vous de demain. Vous avez une disponibilité à 9h30

Moi : Friedmann ?

Sylvie : oui monsieur

Moi (ouvrant son dossier) : euhhh. Ce ne sera pas possible. Maintenez là pour l’heure et e jour convenu

Sylvie : D’accord Monsieur.

Moi (raccrochant) : ah Làlà ! n’y a-t-il pas un seul qui a un cas un peu moins désespéré que les autres ? J’en ai marre d’avoir à traiter toute ces noirceurs dans les gens (soufflant) Et quand je pense que j’en ai encore pour Quartes bonnes heures (soufflant)

J’ai vraiment fait un gros effort pour arriver à la fin de cette journée. Je suis sorti des locaux aussi vite que j’ai pu, pour me refugier dans ma voiture. 5donnant des coups aux volant) Merde, merde, merde ! (passant nerveusement la main sur le visage) C’est pas possible. (boule dans le cœur) Ornella ? (fixant le volant) On avait tellement de projets, tellement. Comment elle a pu me faire ça ? à moi ? Qu’est ce que je n’ai pas fait pour elle ? Qu’est ce qu’elle me reproche (soufflant) ? Bong sang mais qu’est ce qu’elle me reproche au point de me larguer par UN message. Même pas construit, rien. (ouvrant mes messages) Toi et moi c’est fini ! C’est tout ? C’est tout ce que je mérite ? Après 4 ans ? Après tout ce qu’on a vécu ? C’est tout ça que je mérite ? (posant ma tête sur le volant) Amira, Amira….. Je suis convaincu que n’en est pas pour rien. J’en suis sûr !

C’est sous son immeuble que je suis allé me garer, ce que je fais depuis deux semaines maintenant, attendant la bonne occasion pour l’approcher. J’ai attendu, une bonne demi-heure avant qu’elle ne se présente, descendant du véhicule du gars de la dernière fois ? hum il la dépose de plus en plus. J’ai attendu qu’elle soit seule, mais non. Le bon monsieur est lui aussi descendu, la laissant jusqu’à son entrée. Puis il a fait le gardien le temps qu’elle monte. (baissant la tête) le salaud. Qu’il finisse son chaud et dégage de là.

[bruit de la portière]

J’ai levé la tête en tombant nez à nez avec lui.

Moi (le fixant) : Oui ?

Lui (mouvement de la main) : vous poussez baissez s’il vous plait ?

Moi (baissant la vitre) : Oui ?

Lui (me fixant) : Mr. Olivier Nguina C’est ça ?

Moi (fronçant les sourcils) : oui ? Tu es ?

Lui (se raclant la gorge) : Le minimum de respect demande que vous me vouvoyez mais bon il me semble que cela ne fait pas partie de votre vocabulaire. Je tenais juste à vous dire Que Amira n’a pas besoin de se sentir suivre dans toute la ville (bombant le torse) Elle m’a beaucoup parlé de vous vous savez (sourire) du moins depuis l’histoire du bar (gros yeux) Je vous conseille vivement de lui laisser son espace

Moi : Parce que vous êtes ?

Lui (sourire dans le coin) : Vous apprenez vite ! C’est bien. (sourire) Vous saurez très bientôt qui je suis

Moi : Je vous conseille aussi de vous mêler de ce qui vous regarde Monsieur je me crois fort par ce que j’ai des biceps en trop ! Mon histoire avec Amira ne regarde qu’Amira et moi !

Lui (sourire dans le coin) : Plus maintenant !

Moi : Si elle se dit assez grande pourquoi m’envoyer ses chiens de compagnie ? Qu’elle assume ce qu’elle fait et vient me parler en face. (pouffant) elle se dit femme !

Lui (rigolant) : Elle ne sait pas que je vous ai vu. Et ne sait même pas que vous êtes garé sous son immeuble. Mais moi si (sourire) Je vous ai à l’oeil depuis un bon bou déjà (serrant la mâchoire) et si vous ne la lâchez pas, et bien vous m’aurez sur le dos

Moi : Pffff !

Lui (s’en allant) : Bonne soirée Monsieur Nguina, et passez le bonjour à Sylvie de ma part demain matin !

Je l’ai fixé. Mais d’où est qu’il connait Sylvie ? Et comment il a même fait pour me remarquer ? (secouant la tête) Elle croit m’intimider ? (rire nerveux) C’est mal me connaitre.

J’ai fait mine de manœuvrer, le temps qu’il libère les lieux. Je me suis alors bien garé, allant directement sonné à la porte d’Amira

Moi (jouant un inconnu) : Vous pouvez m’ouvrir s’l vous plait, j’ai oublié mes clés à l’intérieur.

Elle l’a fait, et c’est devant son appartement que je suis allé me placé pour sonner. La voix douce, et d’un ton plutôt calme.

Moi (très calme) : Amira s’il te plait tu peux ouvrir ? Juste une discussion je t’en prie

Amira (derrière la porte) : soit tu rentres chez toi, soit tu dors sur le palier. Je ne compte laisser un psychopathe entrer chez moi.

Moi : C’est qui le mec qui t’a déposé tout à l’heure ? Tu sors avec lui c’est ça ?

Amira :

Moi : Je suis juste venu avoir une discussion avec toi, s’il te plait

Amira : Tu en as pour 5 minutes Olivier pour dégager de là. Si non c’est la police qui viendra te déloger

Moi : Amira…. S’il te plait

[Ping message]

Quentin : Olivier, s’il te plait rentre chez toi. Ne cause pas plus de problème comme ça

Moi (rire nerveux) : Je vois que tu as déjà informé Quentin de ma présence ! Amira je veux te parler s’il te plait. Qu’est-ce que tu as mis dans la tête d’Ornella ? Tu vois elle je l’aime, je l’aime sincèrement. Je t’en supplie d’arranger cette situation. Je t’en prie. Tu m’en veux pour ce qui s’est passé entre nous ? ok je suis désolé. Mais s’il te plait parle lui, s’il te plait

Amira [bruit de fond] : Tu es vraiment pathétique Olivier ! Fiche moi la paix tu veux ?

Moi : Non , je ne peux pas. Pas tant qu’Ornella et moi on ne sera pas ensemble

Amira (fermant une porte) : ….

Moi : Amira (soufflant) Amira (donnant un grand coup sur sa porte) Bam !

Amira (apparaissant en cascade) : Olivier ! (ouvrant la porte) tu as quel problème ? Tu veux me voir , eh ben me voici. Qu’est ce que tu veux me dire ? Que tu ne m’as jamais aimé et que tu m’as quitté pour Ornella ? eh ben tant mieux OK ? Tes histoires de caleçon ne me concernent plus depuis le jour où j’ai reçu le fameux message ok ? Ta vie, et ce qui s’y passe, eh bah je m’en branle complètement. Tu fais ce que tu veux, où tu veux quand tu veux, avec qui tu veux. Mais sans m’inclure ok ? (me fixant) Maintenant je te prie de dégager  (déverrouillant son téléphone) si non c’est la police qui le fera. Et c’est la dernière fois que tu pointes ton nez chez moi ok ?

Moi (la fixant) : Tu m’as l’air différente

Amira (me claquant la porte au nez) :

J’ai nerveusement passé la main sur mon visage en libérant les yeux. Lui faire mal pour qu’elle me crache au visage ce qu’elle a dit à Ornella ? ça n’a pas marché. Plus que de l’indifférence, on dirait qu’elle ne m’a jamais connu. (froid dans le dos) son regard était glacial , et à la limite effrayant. (déverrouillant) Je refuse de croire que c’est fini avec Ma Nella. Et tant que je n’aurais pas d’issue (fixant sa fenêtre) tu ne seras jamais heureuse.


Amour comme Humour