Chapitre 16: Wait and see
Ecrit par Les stories d'une K-mer
Amira : écoutes hein Ornella, ne vas pas foutre ta relation en l’air à cause de moi. Peut-être moi je ne valais pas grand-chose mais toi si. (levant les épaules) on ne sait jamais. Moi : Il m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit (pause) Amira(ironique) : mieux de toi il t’a regardé droit dans les yeux (écalant de rire) moi il a regardé droit mon profil WhatsApp qui était en plus sa photo Moi (éclatant de rire) : toi alors hein Amira : en plus c’est vrai ma chérie. J’ai pleuré supplié ça a changé quoi ? Je te détestais même sans te connaitre. Moi : vraiment je suis dégoutée. Amira : non non (plus calmement) ne le sois pas. Parce que regarde (me fixant) si tu agis sous l’effet de la colère avec lui, crois moi tu ne seras pas différent de la personne qui m’a envoyé le message à cause d’une paire se fesse (rire) désolée Moi : Non ça va Amira : Donc prends ton temps et discute avec lui, si vous pouvez vous arranger (levant les épaules) ce sera tant mieux pour vous, si non ah tant pis, life goes on ma chérie. Moi j’ai fait mon deuil de cette histoire. Et ce n’est pas pour autant que je vais mal parler de lui, quoique (rire). Mais sérieusement, avant lui j’étais une autre fille, bien sombre, il m’a fait rire et sortir de ma bulle aussi. Certes il m’a blessée au plus haut point Ornella, mais cela ne signifie pas que je cracherais sur cette partie de moi qu’il a forgée même avec le chagrin. (pause) Tu vois aujourd’hui j’en parle, je rigole. (rigolant) je te parle à toi (rire) la fille pour qui il m’a quitté Moi : Mais tu ne le savais pas Amira : Mais maintenant je le sais et ça n’a en rien biaisé l’image que je me suis faite de toi Ornella. Peut-être tu me verras différemment mais pour moi tu seras pareille. Parce que vois-tu pour moi, cette histoire était une épreuve, et Dieu merci je l’ai réussie. Donc plus la peine d’étudier cette matière là (rire) déjà que l’école me fatigue Moi : tu rigoles toujours autant ? Amira (riant de plus belle) : tu vas pleurer ça va changer quoi ? J’ai pleuré tout ce que j’avais pleuré là ça a changé quoi ? Est-ce qu’il est revenu ? Non. Est-ce qu’il était malheureux ? non plus. Je me faisais du mal à moi-même, donc non merci je ne pouvais pas lui donner ce privilège-là. (pause) Je sais , je suis presque sûre qu’il te diras de ne plus me voir et je respecterai Moi (la coupant) : qu’il se place où ? Il n’a même pas été foutu de me dire la vérité, alors que rien ne le poussait à me mentir en ce moment précis là, rien du tout ! Amira :hum Moi : Quoi hum ? Amira : tu l’aimais toujours et il le savait, voilà pourquoi Moi : mais ça ne lui donnait pas le droit Amira Amira : si ; pour lui si. Te voilà en France nor ? Dis moi que ta venue n’a rien à voir avec lui ? Moi (soufflant) : pas tout à fait Amira : hum. Je te dirai juste de faire gaffe Ornella. Peut-être il a été une crapule avec moi, mais qu’avec toi il est bon (levant les épaules). N’est pas on dit que la Tchiza connait toujours celle du dedans mais jamais l’inverse (éclatant de rire) voilà la preuve. Moi je te connaissais du moins je savais qu’il avait une ex. Et tout. Toi tu ignorais même mon existence (la main sur le cœur) ehhh Tchiza sors de ce corps pardon Moi (choquée) : Amira (se levant) : bref, pour cette journée j’ai eu assez de chocs comme ça. Je vais retourner chez ma mère Moi (me levant à mon tour) : En tout cas, merci beaucoup Amira : ne me remercie pas ma chérie On cheminé ensemble jusqu’à la station. Elle est allé vers son metro et moi le RER B. J’ai passé tout le trajet à réfléchir , et je voyais la grosse tête de Gisèle apparaitre pour me tirer les oreilles (rire). J’ai voulu l’appeler, mais non je me suis avisée. Pour une fois je vais prendre des décisions sans l’inclure. [ping message] O : tu es rentrée ? J’ai ignoré son message. [Ping message] O : je peux t’appeler ? Tchrrrr. Avant pour m’appeler tu demandais mon avis ? j’ai commencé à ranger ma chambre (rire) même si elle n’est pas désordonnée. Je voulais juste me savoir occuper pour ne pas avoir à penser à tout ça. Je préfère prendre mon temps, agir tardivement mais sagement. (soufflant) je suis confuse. Comment je dois prendre ça ? comment ? Il a quand même fait un an avec elle, ça veut dire qu’elle comptait. Mais il ne m’en a jamais parlé, jamais. S’il a pu me mentir sur quelque chose d’aussi simple, sur quoi d’autre ? (soufflant) Peut être par peur que je le rejette ? (soufflant) et même est ce qu’il avait besoin de me mentir ? Et comment c’est supposé être avec Amira ? C’est vrai que nous ne sommes pas les supers amies du monde. Mais j’imagine trop mal garder une amitié avec elle si jamais ça devais continuer avec Oliver. Et dans le cas contraire (soufflant) Je n’aime pas me retrouver dans ces positions, je ne sais ni quoi penser, ni quoi faire. Je me suis finalement décidé à appeler Gisèle Gi : oui la Mbengusite on dit quoi ? Moi (petite voix) : je suis là oh, et toi ? Gi : ça va. J’attends que l’enfant ci se décide à sortir Moi (rire) : laisse le profiter de la belle vie Gi : belle vie heum. Pardon qu’il sorte et que je respire un peu Moi : c’est ça même. Gi : dis-moi il y a quoi. C’est quel problème cette fois. J’espère que c’est important heum. Parce que si ça concerne ton Psychomachin là pardon, tu vas venir accoucher à ma place je ne veux pas les problème Moi : … Gi : voilà, j’ai bien dit (soufflant) Moi : je ne sais pas si c’est moi qui veux en faire un gros problème heum. (soufflant) voilà je te raconte. En gros Quand il était ici il est sorti avec un fille pendant plus d’un an. Mais pourtant il m’a dit n’avoir eu personne. Et comme le hasard fait des choses, la fille et moi sommes camarades, genre on a bien sympathisé et tout. En gros c’est ça. Je ne sais pas qui penser Gi : tu penses ce que tu veux c’est ton droit. Il y a trop d’histoires sur ton gars-là. Si tu n’avais pas connu la fille est qu’il t’aurais dit ? Heum ? demain tu vas découvrir quoi d’autre sur lui sans qu’il ne te le dise ? Seras-tu prête à l’accepter ? Moi : Gi : Sache que ce que tu commences à accepter maintenant c’est ce que tu accepteras demain. Les hommes ne sont pas fous. Ce sont comme des enfants si non pire. Si tu ne corriges pas à l’instant où il y a faute arranges toi à avoir des répercutions plus tard. (pause) Ornella tu n’es plus une enfant, et tu dois apprendre à assumer tes choix. Si tu veux continuer avec lui c’est ton choix, et si non c’est toujours ton choix Moi : il a quand même fait un an et plus avec cette fille. Continuer alors qu’il m’a menti sur ça ? Gi (éclatant de rire) : Donc quand ton enfant va te mentir tu vas le chasser de la maison ? eheh eheh (tapant des mains) mama pardon mon enfant doit sortir mais pas à cause de toi (rire). Plus sérieusement. Qu’est-ce que tu veux ? Rompre ? Moi : je ne sais pas Gi : C’est quoi ton problème ? Qu’il ne t’ai pas dit ? ou alors c’est parce que tu connais la fille ? Moi : les deux Gi : Eh bien sache qu’il y a bien plus que ça dont il ne t’a pas parlé. Si pour si peu de chose il a pu te mentir, maintenant à toi de rétablir l’ordre. Et si c’est parce que tu connais la fille (rire) laisse-moi te dire que c’est un faux problème là-bas Moi : Donc je fais comme si de rien n’était, je discute avec elle, comme ça. Et lui aussi pareil ? Gi : Tu es grande, Tu prends tes décisions, tu assumes. (soufflant) écoutes ce qu’il a à te dire et fis toi ta propre idée. Et pour la fille, si elle est assez mature elle respectera tes choix Moi : hum Gi : ah oui. C’est la vie J’ai essayé deux secondes de me mettre à la place d’Amira. Et je ne pense que je me serais comporter avec elle de la même façon qu’elle s’est comporté avec moi. Je ne pense même pas que j’aurais réagi pareil après avoir su qui j’étais. Déjà que là je me sens mal pour elle. [téléphone qui sonne] Je n’ai pas voulu le décrocher. Ce n’est qu’à la troisième tentative que je me suis décidée à répondre après un long soupire Moi (décrochant) : Oui ? Olivier (clame) : enfin tu décides de me parler. (voix douce) Bonsoir Bébé Moi :…. Olivier (soufflant) : Tu ne me réponds pas ? Moi :… Olivier : comment on peut parler si tu ne me réponds pas Ornella ? Moi : je n’ai rien à te dire Olivier Olivier : Si tu as à me dire. Tellement à dire que les mots te manquent même Moi : Je ne suis pas d’humeur Olivier. Si tu as fini, moi je vais dormir. Bonne nuit Olivier : Je n’ai pas f Moi : Clic ! Il fait comme si de rien ‘était espérant que moi j’amène le sujet et qu’il le tourne en sa faveur ? Non merci, on se connait Olivier et cette fois non ça ne passera pas comme ça. [notification Facebook] Will Pariso vient de vous ajouter à ses contacts. J’ai fait un tour sur son mur (rire), mignon, et classe. On a Amira en amie en commun (levant les épaules) j’ai accepté sa demande d’ajout avant de muté mon téléphone et de m’endormir. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, à me demander comment j’aborderais le sujet avec elle. J’ignore ce que Amira lui a dit à mon sujet, donc je ne sais pas du coup comment me défendre (tapant le lit) merde ! Il ne manquait plus que ça. DE toutes les filles qui existaient au Cameroun il fallait exclusivement que ce soit Ornella l’amie de l’amie à Amira ? Si je vous dit que ça ne m’a rien fait de la revoir, je mentirai (soufflant) du moins son image animée. Elle est différente de ce que j’avais imaginé. Pas que je la voulais triste, non. Juste qu’elle rayonne et venant d’elle c’est un peu surprenant. Mais bon, il faut croire que j’ai eu du bon dans sa vie. J’ai essayé de la rappelé au réveil mais en vain, alors je me suis pris un billet allez et retour pour Paris. C’est juste Deux heures de TGV donc ça va. Une fois devant sa résidence je lui ai fait un message lui disant que j’étais là. Elle ne m’a pas cru, alors je l’ai appelé, là encore elle n’é pas décroché (soufflant) j’ai appelé à nouveau, sans badge je ne peux pas entrer elle el sais très bien. Ornella : Moi : Je suis en bas stp tu peux m’ouvrir ? Ornella : Parce que je dois te croire ? Moi : Je viens de t’envoyer une photo Ornella (soufflant) : J’ai dû attendre un bon moment qu’elle se pointe Moi (la fixant) : Je peux ? Ornella (se mettant sur le côté) : J’ai essayé de lui faire un bisou qu’elle a bien évidemment refusé. Je n’ai rien forcé et j’ai avancé vers sa chambre. Prendre mes aises, comme autre fois. Je ne vois pas pourquoi je devrais e gêner. Tant que je ne sais pas ce qui s’est dit dans mon dos je ne pourrais pas bien réparer ma défense. Ornella (fermant la porte) : Pourquoi tu t’es donné cette peine ? Moi : tu ne répondais pas à mes appels Ornella : Et ? Est-ce que c’est nouveau ça ? Moi : Pour ce cas oui Ornella : ah bon ? Pourquoi ? Moi : C’est moi qui pose les questions Nella, n’inversons pas les rôles Ornella : parce que tu m’a prise pour une de tes patientes ? Tchrrr Ecoute Olivier. C’est dimanche, DIMANCHE. Je ne veux pas augmenter mes péchés, donc de grâces ne me pousse pas à te dire du n’importe quoi Moi (m’ajustant) : je n’attends que ça Nella. Dis moi tout ce que tu as sous le cœur Nella (pouffant) : [silence] Moi (raclant ma gorge) : ok ! qu’est ce que tu veux savoir Ornella ? Ornella (me fixant) : Je ne veux plus rien savoir Olivier. Si c’est encore pour que tu me sortes tes mensonges à deux balles non merci. Je crois que j’ai eu la partie de l’histoire qui m’arrange et ça me va Moi (arquant les sourcils) : et laquelle Ornella : C’est ton histoire, c’est toi qui l’a vécu. Tu la connais mieux que moi Moi : Ne joues pas à ça avec moi, tu veux ? Nella : Non je ne veux pas Olivier. C’était quoi ton but ? M’avoir dans ton lit ? Bien tu m’as eu , c’est quoi la suite. Tu as prévu faire quoi de moi ensuite. M’envoyer un message ? (rire nerveux) parait que tu es bien spécialisé en ça. Comme si ça m’étonne. Moi (soufflant) : Nella Nella : Non ! pas de Nella ici Olivier. C’est Ornella ok ? Ornella. (agitant les mains) Cette fille Amira, je ne la connais pas, même pas le moins du monde. Mais tu vois j’ai déjà plus d’estime envers elle que toi. Elle a « découvert » qui je suis et contre toute attente c’est elle qui me lançait des blagues. (secouant la tête) tu es vraiment un salaud Olivier. Vraiment Moi : je ne te le permets pas Ornella : eh bah-moi si ! je me le permets. Déjà à notre première rupture c’était le même scénario. Tu m’as même presque fait me sentir coupable. (soufflant) elle c’était quoi la raison ? La distance ? vous viviez ensemble, même pays, même ville. C’était quoi le problème ? Moi (me rapprochant d’elle) : Toi ! (la fixant) c’était toi le problème (passant nerveusement la main sur le visage) tu vas prendre sa défense alors que tu ne la connais même pas ? Je peux te mentir Ornella mais ce qui est là (posant sa main sur ma poitrine) tu sais que ça ne ment pas. Tu veux que je te dise que j’ai mal agit ? Oui j’ai mal agit. Mais je ne regrette pas. Parce que tu vois il faut faire des sacrifice pour ce qui compte vraiment. Et toi Ornella à mes yeux tu comptes vraiment. Et si je te l’avais dit, il y a très peu de chance qu’on se soit remis ensemble et tu le sais , parce que tu te connais Ornella et moi aussi. (pause) Amira est certes une fille bien mais pas celle qui me fallait Ornella : Ah ouais ? e qu’est ce qui te dis que moi je le suis Olivier. Ce que tu as fait ne se fait pas (me repoussant) sur quoi d’autre m’as-tu menti ? Hein ? Sur quoi ? Tu n’aurais pas un enfant enfoui quelque part ? Que tu aurais peur de me dire ? (soufflant) Un couple c’est la confiance Olivier, confiance aveugle. Mais ça je n’ai pas l’impression que tu l’aies compris. (pause) Tu sais tout de moi, tout ! tout ce qui se passe dans ma famille ; au moindre pépin je te mets au courant, tu vois parce que moi je t’inclus dans ma vie. Mais toi ? (soufflant) il a fallut que je te trouve devant des plans des appartements pour que tu me dises que tu prévois en acheter une. Il faut presque tout le temps que je te demande pour avoir des infos. La communication tu connais ? C’est comme ça que tu comptes bâtir Oliver (pas en arrière) moi pas. Moi pas ! Moi (me rapprochant à nouveau) : Ornella (me stoppant) :je crois que j’ai besoin de me créer du vide pour cette relation. Vraiment. Je dois me reposer les bonnes questions (me fixant) je crois qu’il faut qu’on fasse une pause Moi : Pardon ? Ornella : Je ne eux pas continuer comme si de rien n’était Olivier. Je ne pourrais pas. Moi : on a un problème on en parle Ornella, on ne se braque pas derrière une idée Ornella : C’est toi qui le dis ? (rire nerveux) tu as vraiment une mémoire d’oiseau toi, ou alors tu fais exprès. Je te rappelle que la première fois qu’on a rompu c’était TA décision, TON message. Alors non, ne me dis pas Qu’un problème ça se discute quand toi tu es le premier à prendre la fuite devant un obstacle ! Moi (soufflant) : Tu vas ramener ça à chaque fois ? Je te rappelle que tu n’avais rien contester Ornella. Je n’ai fais exprimer ce que toi aussi tu pensais Ornella (levant les mains) : Tu sais quoi ? Non ! Je ne veux même plus ! Je ne veux plus Olivier (allant vers la porte) C’est ce que je voulais et je suis restée là comme une conne à attendre que tu fasse ton come-back n’est-ce pas ? Alors que monsieur se jouait les hommes mariés (ouvrant la porte) J’espère que tu as pris tes billets retour Moi (passant nerveusement la main sur le visage) : Ornella (soufflant) Ornella :…. Moi : pourquoi tu fais ça ? (me rapprochant) je suis désolé ok ? Je t’ai menti (pause) je suis désolé. Mais comprend moi tu veux ? Ornella :… Moi (refermant la porte) : Est-ce qu’on peut au moins essayer de discuter calmement (pause) Je te redemande qu’est ce que tu veux savoir Ornella (baissant les yeux) : Moi (prenant sa tête entre mes mains) : Je suis sorti avec cette fille, je l’appréciais bien. C’est tout. Tu n’as jamais su parce que je n’ai vraiment pas troué important de te le dire, d’autant plus que tu connais la nature de mes sentiments pour toi. En plus (pause) je t’ai raconté l’histoire de ma mère avec les filles blanches (pause) Ok elle est métisse mais ma mère les vois pareil, donc non je savais très bien que ça ne pouvait pas aller loin. Un an ? C’est ça qui te fait peur ? Ce n’est qu’n nombre Ornella. Ça n’a rien à voir avec ce que toi et moi on a vécu même étant dans deux pays différents. La preuve (lui volant un bisou) je suis là Ornella, pour toi. (un autre bisous) Je n’aurais peut-être pas dû rompre avec elle de cette façon mais (la fixant) si c’était à refaire pour être avec toi , je le referais Ornella Ornella (coulant une larme) : Mais elle ne méritait pas ça Moi (la serrant) : et toi non plus (reprenant son visage) Désolé que tu l’ai appris comme ça Ornella (quittant l’étreinte) : ça n’empêche rien Olivier (essuyant sa bouche) J’ai besoin d’un moment pour repenser à tout ça Moi (soufflant) : Comme tu veux, et je respecte On est resté un petit moment avant que je ne sorte de chez elle. Elle n’a pas voulu m’accompagner et moi je n’ai rien imposé. C’est très confiant que j’ai pris mon train. Au moins je l’ai vu, malgré son bavardage elle m’a laissé l’embrasser (rire). Ce n’est qu’une question de jour pour qu’elle revienne à de meilleurs sentiments. Je commence un peu en avoir marre de m’excuser pour cette histoire d’Amira. C’est bon l’histoire est finie elle est finie. Chacun vite sa vie et voilà. Je ne veux plus avoir à m’expliquer ou m’excuser pour cette histoire. Ça devient gênant. Surtout que je n’ai pas de regret. Bref ! Moi (au téléphone) : ça a été rapide heum Will (rire) : Mais qu’est-ce que tu croyais ? ça va ? ton dimanche ? Moi : (souriant) : Bof ! J’ai connu meilleur. Toi ? Will : demain c’est déjà lundi Moi (rire) : je comprends. Il faut même que j’aille au dodo Will : ok je ne te derrange plus ! Douce nuit ma toute belle Moi : heum ! Merci. Bonne nuit à toi aussi. Clic (Eclatant de rire) C’est vrai que ça fait du bien d’ être draguée hein. Ça fait longtemps je n’avais pas eu cette sensation (rire). En plus avec un inconnu (rire). Il m’a fait la demande face book, que j’ai acceptée. (levant les épaules) on dit souvent que l’inboxeur d’aujourd’hui peut etre le mari de demain nor ? En tout cas qui est fou ? Olivier fait son chaud il croit courir dans mon cerveau heunn. Wait and see. Le retour sera brutal. Je l’ai trop aimé, c’est peut-être pour ça qu’il se croit tout permis, à vouloir me baratiner avec les discours types Novelas (rire). En tout cas en réfléchissant sur nous, je vais lui donner à lui aussi matière à réfléchir. Le couple là on doit tous les deux le mériter, plus question que j’encaisse. Ça ne fait que 4 heures que je discute avec Will (rire) et je peux vous dire qu’il y a déjà un bon feeling (rire). Deux semaines que je suis rentrée, ni maman ni Amira ne m’adresse la parole. Si oui quand il s’agit des formalités, genre bonjour, bonsoir. Déjà que depuis la demande officielle, maman passe le clair de son temps chez Michel. (soufflant). Ok j’ai mal agit, je me suis excusée. Mais pourquoi elles me font la tête. J’ai prévu avec Quentin une rencontre, mais aucune d’elle ne me montre ne ce est qu’un petit enthousiasme. On fait tous des choses à la hâte, et je crois que ce sont les meilleures. Le tout c’est d’assumer. J’assume mon nouveau statut, sauf que je n’ai pas l’impression qu’elles me comprennent. (soufflant). Ingrid parfois essaie de me donner des astuces (rire), oui c’est drôle mais c’est vrai. Nous ne sommes peut-être pas meilleures amies du monde, mais on va dire que le dialogue se rétablie. Je me suis d’ailleurs excusée pour la gifle (rire). Mais bon c’est du passé tout ça. Ingrid : Je pense que tu devrais aller la voir. Tata Dési comprendrais mieux si vous êtes deux à le lui expliquer. Mais quand tu te mets aussi Ami sur le dos hum Moi : Tu connais la fille là ? elle peut me chasser de chez elle hein Ingrid : mais tu es mariée nor ? (rire) tu pars chez ton Mari. Moi : mdrr ça fait trop bizarre d’écoute ça. Bref ! ok ! Toi ça va ? Ingrid : oui oui. Je commence mon premier job la semaine pro Moi : super ça ; Ce sera où ? Ingrid : au super U, caissière Moi : Cool, cool ! Fais juste attention à trouver le juste milieu avec l’école hein. Tu as pu avoir Tata Mireille ? Ingrid : On peut parler d’autre chose stp ? Moi (soufflant) : Ingrid, c’est ta M Ingrid (se levant) : Non merci Véra, je ne veux pas écouter ça ! Elle a disparu dans la chambre, et moi seul devant mon téléphone à texté mon gars, (rire) mon mari. Je cherche le boulot mais pas activement. Je me laisse un peu le temps de me poser un mois. J’ai quelques entretiens de déjà programmer et je sais que ça se passera bien. Il faut juste que j’arrange ma situation avec Ami, et maman (soufflant) je n’aime pas quand on est en froid. Moi (par message) : passer chez toi le week-ends ? STP Amira : Tu as le double des clés ! Moi : OK Merci. C’est son oui et je vais m’y rendre. Je ne sais plus quel désolé je vais lui dire, j’ai tout essayé. Depuis que je suis revenu, on dirait qu’avec Quentin nous sommes dans une relation à distance. Parce qu’à cause des tensions ni lui ni moi n’avons le courage de nous voir, de peur de décider d’aller divorcer (rire). En fait ce n’est pas un mariage style mariage. On s’est juste pacsé. C’est tout ! Mais ça c’est encore pire aux yeux de maman. Vendredi soir j’étais dans mon Train. Ingrid a voulu venir mais n’a pas réservé ses billets à temps, j’irai la prendre demain à la gare. J’ai vu mon chéri vite fait avant d’aller poser mes quelques affaires chez Amira. Elle n’était pas encore rentrée. Je me suis mise à l’aise, comme avant. DE toutes les façon rien n’a changé, en tout cas pas pour moi, elle reste ma bichette. [Ping message] Amira : Je suis avec des pote ou giggs si tu veux venir Moi : ok ! (appelant Quentin) Allô ? Quentin : Hey ! je te manque déjà ? Moi (rire) : Oui !!! Mais ce n’est pas ça. Euhh Je sors retrouver Ami au Giggs Quentin : tu veux que je vienne ? Moi : je ne pense pas que ce soit une bonne idée (soufflant) Quentin : ça va aller ? Moi : Oui (forçant un sourire) on se fait signe plus tard ? bisous je t’aime Quentin : love you too. Moi (par message) : Je suis désolée Olivier, mais je ne peux plus continuer. J’ai beau essayé, mais je ne me retire pas cette image de la tête. Olivier : je ne capte pas là Moi : toi et moi c’est fini Olivier ! J’ai éteint mon téléphone. J’ai tout refermé en la retrouvant sur place. Je l’ai trouvé avec des gens que je ne connais pas (rire), ça m’a fait plaisir de voir qu’elle s’est fait des amis. Amira (souriant) : Véra je te présente Michelle, Will, et Franck (les regardant) c’est mon bébé Véra (souriant) Moi (souriant) : enchantée On s’est fait des bisous rapide, avant que je ne prenne place en face de Michelle. En voulant savoir comment ils se connaissent j’ai appris que ma sœur est engagée dans la chorale (éclatant de rire) le rêve. AMIRA Chorale ? deux mots qui ne vont pas bien dans le même phrase . Mais si c’est ça qui la maintien de si bonne humeur alors oui je suis pour qu’elle y aille même tous les jours. Le courant est très vite passé avec eux, on a beaucoup rigolé à parler de tout et de rien. C’est vraiment aller dans tous les sens quand Will a commencé à se moquer de Franck (rire) Parait que le gars s’est fait largué par sa copine. Michelle (morte de rire) : Le Maestro ? pourquoi ? Elle te fais ça ? à toi ? elle sait même que tu es maestro ? Will : et pas des moindre hein Franck : c’est même pour tout ça qu’elle est partie (rire) c’était soit elle soit vous (fixant Amira) on dirai que je vous ai choisi Moi (fixant Amira) : Il se passe quoi entre vous ? Amira : rien (me souriant) t’inquiète on aime bien se taquiner On a continué à se lancer des vannes, de toute la soirée, les fou rire à n’en plus finir. Et d’un coup sorti de nulle part Olivier (retrouvant brusquement Amira) : Ah je te retrouve ! et comme par chance il fallait que tu sois là, entrain de célébrer le désastre que tu as foutu dans ma vie ? C’est cela ? Moi (bondissant de ma place) : Déjà tu enlèves tes fibres musculaires de son corps. (le poussant) en plus u es bourré sale con Olivier (regard injecté de sang) : Moi con ? moi con ? on moins je reste à ma place de con. Je ne fou pas la merde dans la vie des gens ok ? (fixant Amira) quand on se fait larguée on évite de détruire les couples heureux (essayant de l’attraper) Franck (s’interposant) : DE quel droit ? Olivier (essayant de le regarder) : tu dégages de mon chemin Franck (voix grave) : Primo On en se connait pas monsieur donc vous me vouvoyez ! Deuxio Ma copine (attrapant Amira par a hanche) n’a pas à subir ce scandale, peu importe le problème ok ? Si vous avez à lui dire adresser vous à moi directement (bombant le torse) Parlons d’homme à homme ! Olivier (s’agitant) : je n’ai rien à te dire ok ? (regardant amira) je ne sais pas ce que tu as raconté à Ornella, mais sache que tu vas me le payer et si (agitant le doit) tu as… Michelle (sortant de nul part) : Clap ! ça c’est pour le message ! pauvre type ! qui t’a appris qu’on menace une femme ? même bourré tu n’assume pas tes co*illes ? Moi (ouvrant les yeux) : qu’est-ce que j’ai loupé ici Olivier (la main sur la joue) : La P*te ! tu es qui toi ? Michelle (bombant aussi le torse) : sa sœur et toi ? Le débile qui n’a pas su tenir ses couilles. Psychologue de merdeux ! vas te faire soigner oui Will : wow wow ! on va se calmer (montrant le téléphone à Amira) C’est elle Ornella ? Amira (oui de la tête) : tu la connais ? Will (éclatant de rire) : oui ! Amira (posément) : Je ne sais pas ce qui t’amène à me chercher (le dévisageant) Mais sache que ce que tu vis c’est le Karma de TES ACTES ! (regardant Franck) on s’en va Nous nous sommes tous levés avant que les Virgil n’arrivent. Laissant le freluquet d’olivier là seul dans son délire ; Bourré en plus. Franck (tenant Amira) : ça va ? Amira (bizarre) : ça ira Il lui a fait un câlin avant que je ne la reprenne. Moi (la fixant) : Ornella ? Olivier ? Ces gens ? J’ai loupé quoi ? Amira (me fixant) : Tellement de chose. (rire) Franck (revenant sur ses pas) : Je ne vais quand même pas laisser ma copine rentrer toute seule Moi (le regardant) : owww Amira (devenant rouge) : C’est bon Franck, il n’y a plus de danger merci pour le jeu de rôle Franck (la fixant) : mais je ne jouais pas Moi (m’interposant) : Bon là (tirant ma sœur) vous allez gérer vos problèmes de couple âpres (regardant Franck) C’est gentil, on va rentrer toutes seules (souriant) ***Ornella***
***Olivier***
***Ornella***
***Véra***
[Pendant ce temps]
***Ornella***
***Véra***