CHAPITRE 170: OPÉRATION RÉCUPÉRER LES PARENTS 3.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 170 : OPÉRATION RÉCUPÉRER LES PARENTS 3

(Je vous jure que c’est le contemporain qui a bloqué votre chapitre Hier. Rire)

**LOYD MBAZOGHO**

Nous sommes dans Bikele en route pour le quartier Nzong où Marwane nous a dit que la maison se trouvait. Je suis à l’avant avec Princy et lui derrière. Princy dans la voiture de qui nous sommes a mis la louange en fond sonore et c’est elle qui meuble le silence qui s’est imposé depuis que nous avons cessé de parler. Avant de partir nous avons prié tous ensemble et reçu des consignes. On doit être prudent et surtout voir la tendance avant de se présenter devant la maison. D’après les dire de Marwane en dehors du gardien et de la femme qui vient faire le ménage de temps en temps lorsque Axel est présent, il n’y a personne d’autre dans la maison avec les parents. Je me demande comment ils font pour se nourrir avec ma mère qui va à la cuisine comme quand son mari gagne au loto c’est-à-dire quand ils sont chanceux et ce n’est que très rarement que celle-ci les visite. Ou alors ce sont les pains au chocolat qu’ils achètent et les plats à la cafète. En même temps avec quel budget ? Bref, nous saurons tout ça une fois que nous les aurons récupérés. On peut se demander pourquoi Princy et moi tout seul et pas les autres ? Parce que nous sommes les seuls qu’ils connaissent et qu’ils accepteront si jamais nous réussissons à les convaincre. Ya Leslie a toujours été là bête nous de mes parents et notamment mon père qui dès qu’il l’a voit, même s’il est étalé sur un lit d’hôpital, il va se lever pour la chasser. Le pasteur Lilian nous a dit qu’en plus des antécédents qu’ils ont c’est la réaction des chaînes qu’il a qui fait tout pour la tenir éloigner de lui, Arsène partageant le don de ya Leslie, il se peut qu’il réagisse de la même façon en le voyant. Quant à Lauria, ils sont fâchés contre elle parce qu’elle avait décidé de suivre ya Leslie avec les enfants quand celle-ci était allée la chercher à son dernier passage. Pour ce qui est du pasteur Lilian et des anciens, il a dit qu’il ne savait pas comment étaient les esprits qui les agitaient. S’ils étaient en surface, à leur vu, ils se comporteraient comme Marwane avait fait la dernière fois et l’agitation était la dernière chose dont on a besoin surtout en territoire ennemis. Pour le reste, mes parents ne suivraient jamais des étrangers et commenceraient à poser toutes sortes de questions s’ils voyaient des nouveaux visages en notre compagnie. Quelque part, le fait que ce soit Marwane qui nous accompagne a un double avantage, d’abord parce que c’est lui qui connait la route, ensuite parce qu’ils l’ont déjà vu dans cette maison.


Princy : Et comment va Janaï ? Nous n’avons même pas eu le temps de la remercier pour son soutien pendant les obsèques.

Moi : Elle va bien. Dernièrement elle est occupée avec les programmes de ses études comme elle travaille de jour et va en cours en soirée. C’est la dernière ligne droite avant les soutenances donc elle est à fond dessus.

Princy : Je vois. 

Marwane : C’est qui Janaï ?

Princy : Sa petite amie.

Marwane : Il a une petite amie ?

Princy : (Amusé) Bien-sûr.

Marwane : (Me fixant à travers le rétroviseur) Je l’ignorais.

Princy : Pourquoi pensais tu qu’il n’en avait pas ?

Marwane : (Haussant les épaules) Je l’ignore. Peut-être est-ce parce qu’il m’a l’air timide et qu’il ne parle pas beaucoup.

Princy : (Souriant) Les apparences sont trompeuses. C’est le genre là même qui est dangereux. De plus, les femmes passent leur temps à le draguer.

Marwane : (Me fixant à nouveau) Ça par contre ça ne m’étonne pas. Il a bien l’air de quelqu’un qui reçoit plusieurs propositions par jour.

Princy : (Souriant) À oui ?

Marwane : Oui, il est attractifs et beau. Je comprends donc qu’il reçoive autant de proposition de la part des femmes. En tout cas c’est l’effet qu’il m’a fait quand je l’ai vu pour la première fois.


Princy et moi avons échangé un regard avant que celui-ci ne poursuivre.


Princy : Et maintenant ? 


J’ai guetté sa réponse et je l’ai fixé à travers le rétroviseur, il a esquissé un sourire mystérieux en croisant mon regard.


Marwane : (Souriant) Je réserve mon opinion sur la question. S’il a une petite amie c’est je bonne chose et je suis curieux de la rencontrer.

Princy : Tu la verras sans doute demain à l’église.

Marwane : D’accord.


Princy a enchaîné en lui demandant comment les choses se passaient pour lui chez le pasteur et il nous expliquait son quotidien. Je l’écoutais d’une oreille distraite car je pensais à ses réponses. Je ne sais pas ce qu’il la est de son orientation sexuelle après la délivrance qu’il a subi mais j’espère de tout cœur qu’il n’a pas de vue sur moi sinon ce sera un véritable problème. Il est hors de question que je fréquente quelqu’un qui a ce genre de pensée à mon égard quand bien même il serait de la famille parce que s’il refait ce qu’il avait fait la dernière fois dans la voiture d’Arsène, ça va très mal se passer pour nous deux. 

-Janaï :(Message) Bonjour mon cœur, oui j’ai bien dormi et j’espère que toi aussi. C’est maintenant que je vois ton message sur ton absence à la réunion du jour. J’avoue de je n’ai pas consulté mon téléphone avant, j’étais bloquée sur l’ordi. Ok. J’espère que ce que tu as à faire se passera bien, moi je suis en route pour l’église. On se fait signe plus tard. Bisous. 


J’ai lu, sans répondre, je le ferai après ici. Avec Janaï nous sommes au beau fixe. Après la petite discussion que j’avais eu avec Lucrèce la dernière fois à la chambre, les choses sont devenues plus ou moins normales entre nous. J’ai accepté le fait qu’elle soit avec ce jeune homme et qu’elle vive sa vie de son côté et j’ai décidé de poursuivre avec Janaï bien évidemment après que nous ayons eu une autre assise sur son comportement par rapport à sa tendance d’aller chez mes sœurs pour tout rapporter comme si c’était avec elles qu’elle était en couple. Je lui avais clairement dit que si c’était ainsi qu’elle entrevoyait cette relation et qu’à chaque fois qu’elle aurait un petit doute ou un quelconque problème, elle courrait le leur rapporter ça n’allait pas le faire. Elle s’est excusée et a promis de travailler dessus, les choses sont réparties. On essaie d’avancer en faisant des efforts chacun de son côté pour que les choses marchent et le petit plus que nous avons ajouté dernièrement c’est la prière. On prie ensemble chaque soir avant de dormir et j’avoue que depuis qu’on a commencé, je suis beaucoup plus régulier dans la chose.


Marwane : (À Princy) Prends la gauche au petit carrefour puis après la droite, mais à partir de là, il n’y a plus le goudron, la route est très mauvaise.


Nous avons vérifié la véracité de ses propos les minutes qui ont suivi et avons été secoués de toute part. Heureusement Princy est un chauffeur expérimenté et il a su faire face à tous les obstacles, une trentaine de minutes plus tard, nous avons garé à une bonne distance d’une grande barrière qui protégeait une maison, Marwane nous a dit que c’était là. Le paysage extérieur ressemblait à un village et il n’y avait pas beaucoup de maisons autour. C’est véritablement un coin de campagne idéal pour se reposer et se cacher pour faire tout et n’importe quoi à l’abri des regards. 


Moi : Comment procédons nous ?

Princy : Je pense qu’une personne doit aller voir et s’assurer du fait qu’il n’y a personne d’autre là-bas que le gardien.

Marwane : Moi je peux aller me présenter, de toutes les façons il me connait et j’ai déjà échangé avec lui à plusieurs reprises les fois où je suis arrivé ici. 

Princy : D’accord. Tu iras regarder, si c’est bon tu nous fais signe et on viendra.

Moi : Je pense qu’il faut quelqu’un dans la voiture à l’extérieur pour surveiller à l’extérieur en cas de et prévenir les autres. Étant donné que maman et papa seront plus à même de me suivre, il serait mieux que j’aille et que tu restes ici.

Princy : D’accord. On va faire comme ça. 

Moi : On fait une dernière prière ?

Princy : Oui. 


Nous avons prié afin que Dieu nous vienne en aide, assure nos pas et aplanit les sentiers sur lesquels nous nous apprêtons à marcher. Après la prière, Marwane est descendu et il est allé cogner au portail. Nous le regardions depuis le véhicule jusqu’à ce qu’il rentre dans la concession. Quelques minutes après il s’est présenté devant le portail et m’a fait signe de venir, ce que j’ai fait. Je l’ai trouvé en train de parler avec le gardien en se comportant à nouveau comme une femme.


Le gardien : (Me regardant) Tu dis que c’est qui ?

Marwane : (Se cambrant en posant une main sur sa hanche et l’autre sur mon épaule, souriant) La nouvelle recrue de ton boss.

Le gardien : (Me regardant) Beau garçon comme ça là est la femme du boss ?

Marwane : Moi je suis d’abord vilaine ? (Prenant une pose de femme et gesticulant avec ses mains) Regarde moi bien, je suis vilaine.

Le gardien : Ah. En tout cas lui il n’est pas comme toi hein, lui il ressemble à un garçon.

Marwane : (Riant) C’est vrai mais s’il te fais une pipe tout de suite, tu vas oublier ta fausse go que tu as dans le quartier là.

Le gardien : (Souriant) Je ne peux pas laisser une femme pour un homme.

Marwane : (Lui caressant le torse) On essaie ?

Le gardien : Pardon oh, je ne veux pas les problèmes avec le boss mieux tu me laisses ici Santos.

Marwane : (Riant) Tu as peur d’avoir le goût ? Chouchou et moi on va te faire vibrer comme jamais.

Le gardien : Sacrilège.

Marwane : Tu ne sais pas ce que tu rates. En tsou cas. La maison est ouverte non ? Il ne m’a pas donné les clés. 

Le gardien : Oui, le couple bizarre que tu connais là est là-bas en train de boire comme d’habitude. Après c’est pour venir faire le bruit. 

Marwane : Donc les villageois là sont encore ici ?

Le gardien : Oui. Le patron a dit que c’est le signale de monsieur Gérard qu’il attend mais normalement ils doivent partir au village la semaine prochaine parce qu’à cause d’eux, il est obligé de venir ici chaque semaine pour les visiter et leur donner à manger.

Marwane : Ah. Les choses des gabonais c’est pour ça qu’on aide pas les pauvres, ils finissent par s’éterniser.

Le gardien : Ça c’est vrai.

Marwane : Avec tout le travail que tu fais là est-ce que ton boss t’a même laissé quelque chose pour prendre ton vin de palme ?

Le gardien : Rien, il ne m’a rien laissé. Depuis la semaine dernière ma gorge gratte même. 

Marwane : (Touchant son épaule) Tu vois quand on te dit de faire les bonnes choses, tu refuses. (Clin d’œil ) Tu aurais eu quelque chose. Mais bon aujourd’hui nous sommes généreuse, le travail a payé la nuit dernière. Avec Axel c’était chaud avant son départ (Suçant son doigt) Si tu vois ce que je veux dire. (Me regardant en souriant) Chouchou, donne lui quelque chose il va allez prendre son vin de palme.


C’est sans discuter que j’ai sorti mon portefeuille et je lui ai sorti deux billets de 10 mille. Qu’il a pris avec le sourire jusqu’aux oreilles avant de nous remercier. Marwane lui a dit qu’il voulait bien boire un verre avant de partir et donc il devait maintenant aller payer. Il voulait partir mais je l’ai retenu.


Moi : Tu peux me passer ton téléphone pour appeler ? Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas de réseau sur le mien.

Le gardien : Oui mais je n’ai pas de crédit. 

Moi : (Sortant un billet de 1000f que je lui donne) Profite à créditer où tu vas.

Le gardien : C’est vraiment loin de la maison.

Moi : Je vais attendre.

Le gardien : Ok. 


Il m’a donné son petit téléphone qui n’est pas connecté et est parti en nous laissant avec la maison.


Marwane : (Plus ou moins normal) Pourquoi tu as pris son téléphone ?

Moi : Simple intuition. Je me dis que si son patron appel pendant que nous sommes là, il ne pourra pas décrocher.

Marwane : C’est pas bête ça chouchou.

Moi : Je ne suis pas ton chouchou.

Marwane : (Souriant) Ça te va si bien.

Moi : (Le regardant de travers) On en reparlera. Ils sont de quel côté ?

Marwane : Par derrière. C’est beaucoup plus facile d’accéder à eux par là-bas. 


Je me suis mis à marcher vers l’arrière de la maison et il y avait une porte entrouverte. Je l’ai poussé et je suis rentré. J’ai été attiré par les voies venant d’une pièce et c’étaient celles de mes parents. Ma mère se plaignant du fait qu’elle voulait récupérer son téléphone pour m’appeler car les soins qu’il avait reçu à domicile n’avaient été que de courte durée. Lui de lui rétorquer qu’il ne voulait pas le bruit et qu’il ira à l’hôpital quand ça pourra se faire. 


Moi : (Me joignant à la discussion) C’est justement pour ça que je suis venu aujourd’hui.

Eux : (Me regardant surpris) Loyd ? 

Maman : Qu’est-ce tu fais ici ?

Papa : Qui t’a montré cette maison ?

Moi : J’ai reçu l’appel de tonton Axel qui m’a demandé de passer vous prendre. Il a envoyé un de ses amis vers moi pour m’emmener ici. 

Maman : Tu as vu ? Heureusement qu’il a compris que tu devais aller à l’hôpital.

Papa : Hum 

Moi : Allons y.

Maman : Attendez je prends mes affaires.

Moi : Maman ce n’est pas nécessaire, de toutes les façons vous allez revenir ici si on ne garde pas papa à l’hôpital.

Maman : Même si, je prends d’abord mes deux robes on ne sait jamais. Et puis je change la tenue là.

Moi : Maman pardon allons comme ça et

Maman : (Élevant la voix) C’est quoi avec moi Mbazogho ? Je te dis que je dois me changer, tu refuses par rapport à quoi ? C’est moi qui suis malade ? (S’asseyant ) D’abord je ne pars plus. Prends ton père vous partez.

Moi : (Soupirant) Maman pardon, vas te changer mais fais vite.

Maman : J’ai dit que je ne pars plus.

Moi : Maman 


Elle croise ses mains sur sa poitrine et met le visage sur le côté. Voilà comment elle nous fait perdre du temps inutilement.


Moi : (Soupirant) Je vais te donner l’argent que tu avais demandé la dernière fois.

Maman : C’était l’année dernière. Je ne veux plus de

Moi : 100 milles. 

Maman : 200 milles sinon je ne viens pas.

Moi : D’accord . 

Maman : (Se levant) C’est seulement parce que c’est moi seule qui connait bien parler avec le médecin sinon je ne devais pas venir et vous serez parti vous-même.


Elle se dirige vers une pièce pendant que je sors mon téléphone pour appeler Princy et lui dire de rapprocher la voiture du portail. J’ai aidé mon père à se lever et je l’ai accompagné jusqu’à la voiture qui était déjà là. Papa a été surpris de voir Princy mais il est monté à l’arrière. Aucune trace de Marwane dans les parages. Maman aussi ne venait pas alors je suis retourné voir, la bonne dame prenait jusqu’à une douche. J’ai soufflé longuement pour ne pas craquer en priant le Seigneur que personne ne vienne nous surprendre. Je l’ai pressé comme j’ai pu et lui ai donné une robe alors qu’elle était encore dans la douche. Elle a voulu me sortir l’affaire de s’essuyer et frotter la crème mais j’ai refusé. C’est en ruminant qu’elle est sortie de la douche en prenant ses affaires. Nous sommes sortis et je suis allé la mettre dans la voiture en demandant à Princy de retourner où il était. 


Maman : Tu ne viens plus ?

Moi : Si j’arrive. Je vous rejoins devant. 


Ils sont partis et je suis retourné dans la maison. J’ai regardé le petit téléphone et j’ai décidé de l’éteindre avant de retirer la batterie puis d’aller chercher Marwane que j’ai trouvé dans la maison sortant des toilettes.


Moi : Tu crois vraiment que c’est le moment ?

Marwane : Quoi ? Je devais donc me chier dessus ?

Moi : Bref, on y va. 

Marwane : Ils sont où ? 

Moi : Dans la voiture. 


Nous sommes sortis, j’ai déposé le téléphone sur la fenêtre de la petite chambre du gardien et nous sommes sortis avant qu’il revienne. On a marché jusqu’à la voiture et nous sommes montés. Princy a aussitôt démarré.


Maman : (Regardant Marwane) Eh, ça c’est pas le petit p*dé là qui est venu ici l’autre jour ?

Marwane : (Souriant) C’est moi maman.

Maman : Attend Loyd, tu marches maintenant avec les p*dé ?

Moi : Non.

Maman : Non et puis il fait quoi avec toi ?

Marwane : (Souriant) Chouchou c’est mon gars.

Moi : Marwane.

Maman : C’est qui chouchou ?

Marwane : (Me touchant l’épaule ) C’est lui. 

Maman : (Criant) Hé. Abomination ! Mbazogho donc tu es p*dé ? (Tapant papa à l’épaule ) Landry tu entends ? N’est-ce pas je t’avais d’abord dit ? Que l’enfant là on ne voit jamais sa femme donc il y avait un problème. Loyd donc tu veux emmener la malédiction dans ma famille ? Tu aimes les hommes ? Arrêtez moi cette voiture je descends. 

Moi : Maman calme toi.

Maman : Je ne me calme pas. Princy arrête moi la voiture, tu n’as pas compris.

Princy : Il n’est pas p*dé maman, il a une femme et je la connais.

Maman : C’est faux. Voici sa femme qui est là. 

Marwane : Maman je blaguais, je ne suis pas sa femme.

Maman : Tu mens.

Princy : Loyd montre lui Janaï. 


J’ai rapidement cherché une photo de Janaï et moi que je lui ai montré.


Maman : C’est qui ?

Princy : C’est sa femme.

Maman : Ta femme est blanche ?

Moi : Elle est métisse.

Maman : Tu es sûr que tu n’es pas p*dé hein ?

Moi : Je ne suis pas p*dé maman, j’aime les femmes.

Maman : Hum.


Elle a montré la photo à son mari et s’est calmée peu à peu avant de me rendre le téléphone. J’ai regardé ce fou de Marwane par le rétroviseur et il a tourné la tête pour fuir mon regard. On va régler ça plus tard. Mon téléphone s’est mis à sonner et c’était maman Myrna. J’ai décroché et elle nous a expliqué une histoire comme quoi l’une des amies de Marwane qui a fait le déplacement avec la délégation à Franceville a parlé de Marwane et s’est fait battre. Il se peut donc que ces gens fassent le lien et essaie d’avantage de surveiller les parents. Nous devons faire attention. Je lui ai dit d’accord et à peine je raccrochais avec elle que nous sommes tombés sur un convoi roulant à vive allure malgré le mauvais état de la route. C’était pour la plupart des militaires bien armés. Princy et moi avons échangé des regards en nous demandant silencieusement ce qu’on allait faire…


SECONDE CHANCE