Chapitre 18

Ecrit par Sandy's Aby's

Chapitre 18


Célia MIKALA ép MEVIANE


Cela faisait quelques heures déjà que Natacha avait été arrêté pour être enfermée à sans famille (prison centrale).


Toute la famille était dans un état de choc.


Papa avait dû aller plaider son cas chez une connaissance à lui.


Malgré cela, ce qui nous rassurait encore c'était que la dame était toujours en vie, dans un état critique mais quand même en vie.


  Natacha était normalement en détention provisoire  jusqu’au procès mais nous ne savons pas trop dans quel état morale elle se trouvait présentement ni quand est-ce que le procès aurait lieu.


Je me dirigeais vers la cuisine pour me prendre un verre d'eau.

Lorsque mon téléphone sonna.


Je revins sur mes pas.


Moi (le portable à l'oreille) : Papa !


Papa (d'un ton ferme): Rend toi chez Natacha, urgemment c'est ouvert, prend lui quelques affaires et revient à la maison m'ordonna-t-il.


Moi (curieuse) : Mais papa…


Papa (d'un ton sans réplique) : Fait ce que je te dis sans discuter !


Moi : Ok papa, j'y vais de ce pas.


Monsieur Julio ALMEIDA (père de Julia ALMEIDA).


Le lendemain du drame qui était arrivé à ma fille, je débarquais urgemment au Gabon avec nos médecins de famille en jet privé.


Cet idiot de Jean-Marc (prononcer en portugais) à presque tuer ma fille, la seule, l’unique, la prunelle de mes yeux.


Mais il allait le regretter.


En plus, je ne l'avais jamais vraiment aimé mais à cause de ma fille j'avais décidé de lui accorder le bénéfice du doute.


J'avais tort !


Graziella OKOME MBA.


Allongée près de la longue chaise de Sam, je profitais pleinement de ces quelques moments de détente dans l'enceinte d'un hôtel cinq étoiles, Hilton, de Malabo.


Un établissement bien aménagé avec piscine extérieure, une salle de sport, jardin terrasse bar etc.


Dans notre chambre il y avait un écran plat et des articles de toilette gratuits.


Il faisait tellement bon vivre que j’aurais du mal à quitter cet endroit. 


On venait d'arriver à Malabo pour quelques jours, le temps pour nous de changer d'air, loin de sa famille et rien qu'avec moi.


Une dame nous avait montré notre chambre en nous faisant le tour du propriétaire.


Une surprise qu'avait en fait préparer Sam pour moi.


Samuel (se retournant) : Tu profites j'espère !


Moi (chaussant ma Rayban) : On vient à peine d'arriver et je déjà prends mon pied !


Sam m'adressa un sourire satisfaisant, m’attirant contre lui pour m'embrasser savamment.


À cette heure de l'après-midi, la piscine était déserte.


On pouvait se le permettre, jouer aux amoureux et même s'envoyer en l'air !


Lol, je blague !


 Sam ne pourra jamais l’accepter !


Il est encore un peu pudique mais ça allait changer.


                                                           

                                                     ***


Quelques heures plus tard.


Je me laissais conduire sur le lit, patientant  pendant qu’il se débarrassait hâtivement de ses vêtements les yeux enflammés braqués sur moi.


 J'entrepris de caresser mon intimité tout en enfonçant délicieusement mon doigt et le léchant sensuellement devant lui, sans le quiter des yeux pour l'enflammer d'avantage.


Je répétais le même procédé jusqu’à ce qu’il me rejoignît sur le lit les yeux brulant de désir charnel.


Sam (la voix rauque) : Tu ne te rends pas compte de l’effet que tu me fais.


Si tu pouvais savoir combien de fois je me maitrise pour ne pas te prendre partout y compris dans l’ascenseur !


J’ai du mal ces derniers temps à me retenir crois moi.


Moi (avec un sourire d’impatience) : Je te comprends, tu m’as déjà dans la peau.


J’enroulais mes bras autour de son cou en couvrant son visage de baisers doux.


Il glissa ses mains de mes hanches jusqu'à mes fesses rondes et ferme, me plaquant contre son sexe dur et sans ménagement, se ficha en moi d’une seule poussée, m’arrachant un râle de plaisir.


Je laissais aller ma tête en arrière pendant qu’il explorait délicatement mon intimité.


Nos corps se fondirent l’un contre l’autre.


Je me cabrais, l’invitant à continuer sa besogne pendant que ses mains errèrent sur mon corps déclenchant une onde de plaisir jusqu’à ce que je fusse secoué de spasmes d’extase.


Moi (les yeux clos, la bouche entrouverte) : Oh Sam !

C'est trop bon ! Murmurais-je en pleurant presque de plaisir.


Il me rejoignit quelques secondes plus tard, achevant de me labourer, dans un cri rauque.


Sam retomba à côté de moi, le souffle court et apaisé.


Il existait une magie entre nous la preuve qu’on était fait l’un pour l’autre.


Allongé sur le côté, il se mit à me caresser les hanches et les seins.


Nous restâmes ainsi pendant des heures savourant le plaisir que ça nous procurait.


Monsieur ALMEIDA.


À la clinique.


Il faisait quinze heures, je décidais de me rendre â la clinique pour voir ma fille et faire ce que j'avais prévu faire.


Bien avant, j'étais passé chez Rosalie la mère de ma fille qui était rentrée récupérer certaines affaires  chez elle et m'enquérir de la situation avant d'aller avec elle à la clinique.


Je trouvais là, la mère, le père et leur idiot de fils, mari de ma fille dans une salle d'attente.


Sans crier gare, je me jetais littéralement sur Jean-Marc et lui assena un nerveux coup de poing au nez.


Sous les cris des personnes présentes dans la salle.


 Son père voulu s’interposer.


Je tirais Marc vers moi et lui donnait un coup de tête puissant puis je le relâchais et sortit de la salle pour le couloir.


Je revins sur mes pas quelque secondes plus tard.


Le trouvant allongé sur le sol, le sang dégoulinait du nez et du front.


Son père essayait de le relever.


Moi (pointant du doit à Jean-Marc) : Si ma fille décède, soit en sûr que tu vas l’accompagner dans sa tombe !


Palavra de um ex-agente de serviço secreto ! (Parole d’un ex agent des services secrets) !


La mère de Jean écarquilla les yeux, on pouvait lire de la crainte mais je n’en avais cure.


J’allais avec la mère de ma fille et ses médecins personnels fraichement arrivé avec moi du Portugal et qui m’attendais dans l’allée pour son évacuation à Lisbone où elle sera mieux traitée.


Car je n’avais pas confiance en ces hôpitaux Africains où la mort était devenue une nécessité avec des médecins de pacotille ! 


Rebecca MIKALA.


Moi (au téléphone) : Oui... Merci mon coucou !

C’est vraiment la plus grande marque d’amour qu’on ne m’a jamais démontrée.


Je raccrochais avant d’aller m’assoir près de Celia et maman.


Maman (les traits tirés) : Il dit quoi ?


Moi (manipulant mon portable) : Il a pu régler, et papa arrive avec elle !


Celia poussa un soupir de soulagement pendant que maman remerciait le ciel de m’avoir comme sa fille.


Je croix qu’à cause de cet actes causé par mon chéri, papa et elle vont se calmer car sans lui on n’en serait pas là.


J'attendais de voir qui allait encore mal parler de Guy-Patrick.


Je me souvienais de la fois où il était venu dire bonjour aux parents et qu’il avait apporté quelques présents, papa l’avait méchamment rembarré avec ses affaires.


Je me payais la honte de ma vie.


Mais il me consola en me disant qu’il s’était préparé moralement à cette situation vue qu’il était un homme marié.


Aujourd’hui à cause de son acte héroïque, mes parents allait le respecter. D'autant plus que la relation de papa n'avait pas fait grand chose.


Guy-Patrick était marié mais il m’aimait, il aimait mon fils et il s’occupait de nous et tant que sa femme ne me cherchait pas de noise tout était parfait.


Chacune de nous était de son côté, il nous avait doté de grandes et belles maisons.


Elle connaissait mon existence et je saivais pour ma part qu’elle était la titulaire ce qui faisait que je respectais ma position et elle la sienne.


La seule chose qui me manquait c’était de faire à Guy-Patrick un enfant, un garçon car il n’en avait pas avec la titulaire, juste quatre filles et c’était son vœu le plus chère : avoir un héritier qui pourra perpétuer son nom.


Papa (rentrant dans le salon) : Celia, tu as apporté sa valise ?


Celia (se redressant) : Oui papa.

C’est derrière les fauteuils.


Maman (se levant de son siège) : Où est-elle ?


Natacha (Entrant dans le salon la mine défaite) : Je suis là maman dit-elle faiblement.


Nous la prîmes dans nos bras une à une ce qui eût le don de nous faire pleurer.


Maman (les larmes aux yeux) Eh ! 

Muane a mi ! (Mon enfant)

Diboti ehhh fumu ! (Merci Seigneur)


Natacha (épuisée) : Je vais bien !


Papa (sortant de la chambre) : IL faut partir maintenant !


Moi (surprise) : Partir où papa ?


Papa (les mains aux hanches) : Il lui faudra se faire oublier un moment.

C’est la condition que m’a donné le procureur. 


Maman (la mine défaite) : Tant qu’elle est en vie ça m’ira !


Celia (touchant son épaule): Natou, je viendrais te voir t’inquiète !


Moi (croisant les bras) : Tu sais déjà où elle ira, papa ? questionnais-je sceptique.


Papa (prenant son portable sur la table) : En Côte d’Ivoire !

Chez tante Marceline !


Celia (faisant une grimace) : Humm !

Moi, je ne supporte pas celle-là, elle aime forcer les gens à aller à l’église tchiup !


On ne voit même pas ce que ça lui rapporte même le mari elle ne s'occupe pas !


Natacha (fixant papa abattue) : J’irai chez elle coupa-t-elle.


Celia (se leva du siège) : En tout cas courage yaya !


Moi (m’adressant à Celia) : Je dis hein MIKALA toi depuis là tu es ici chez les parents tu laisses ton mari avec qui ?


Celia (émit un rire amer) : Il s’agit de ma vie privée !


Maman (furieuse) : Quelle vie privée ! 


Celia (boudeuse) : Roh maman ! fit-elle plaintive !


Maman (ferme) : Ah, répond-moi !


Celia (poussant un soupir) : J’ai besoin de temps pour respirer un peu aka !


Papa (nous interrompant) : Nous on est partis, je l’accompagne à l’aéroport, elle voyage dans quelques heures 


[se tournant vers Natacha] 


Met une casquette.


Tous (à tour de rôle) : Bon voyage !


Natacha (le sourire indulgent) : Bye !


                                                           ***

 

Une semaine plus tard


Juste SAJOUX.


Installé sur mon fauteuil de cuir noir, j'étais concentré sur la pile de dossiers qui encombrait mon bureau, on se serait dit que je revenais d'un voyage tellement ils étaient nombreux.


Je pris une enveloppe marquée urgent et je pris connaissance du contenu quand ma secrétaire m’annonça la présence d’Harmonie.


Moi (levant les yeux) : Faites-la entrer s'il vous plaît !


Lorna (les bras le long du corps) : La dame de la dernière fois qui n'avait pas de rendez-vous précisa-t-elle.


Moi (levant et soutenant son regard) : Ne vous inquiétez pas Lorna, faites là entrer je vous prie.


Elle soupira, vexée.


Je la regardais encore lorsqu'elle eut une mimique pleine de mépris avant de disparaitre.

 

Lorna était une magnifique fille brune avec des jambes interminables.


Je me posais parfois la question de savoir pourquoi elle raffolait des talons aiguilles qui lui donnait souvent l'air d'une girafe !


La seule chose qui me fascinait chez elle c'était ses lèvres disproportionnées avec son visage.


Je n’étais pas du tout intéressé par elle si c’est ce que vous croyez !


La porte s'ouvrit à nouveau sur Harmonie qui hésitait sur le seuil.


Moi (la fixant) : Harmonie !


Harmonie avait l'air mal à l'aise, tendue.


Intrigué, je me levais poliment pour venir à sa rencontre et l'invitais à s'assoir puis j’allais fermer la porte.

Mais au lieu de s'assoir, elle se tourna vers moi.


Harmonie (se tordant les main lentement) : Je suis vraiment désolée,


 [Le regard vitreux]


 Dorothy passe par une mauvaise passe et je n'ai pas envie de l'ennuyer avec mes soucis, Tu es le seul ami qui me reste et


 [Fondant en larme]


 Je n'en peux plus, je suis fatigué de lutter, je… 


Je restais figé sans savoir quoi faire, l’air un peu ahuri !


J'avais  beaucoup d'amies filles mais jamais je n'avais su quoi faire lorsqu’elles se mettaient à pleurer et pire quand il s'agissait de trouver les mots justes.


Bien sûr, la situation était totalement différente.


 Harmonie était pour moi plus qu'une amie, j'étais éperdument amoureux d'elle dès la première fois où nos regards s'étaient croisés en Chine sauf qu’elle en aimait un autre et était marié à lui.


Elle ne ressentait rien d’autre pour moi si ce n'était que de l’affection.


Dommage qu'elle ne m'avait pas reconnue lorsqu'elle s'était pointée à mon bureau ce jour-là alors que je ne pensais plus jamais la revoir car en Chine tous les Gabonais que j'avais connu et chez qui je m’étais renseigner m'avaient dit qu'elle était en couple depuis toujours avec un Fang.


En plus, elle ne me connaissait pas du tout à cette période là.


Voyant que je ne réagissais pas, elle parut contrariée et avant que je ne me rende compte de mon erreur...


Harmonie (le regard triste) : Désolée je n’aurais pas dû venir t’en parler


 [Quittant la salle, se dirigeant vers la porte]


En deux enjambées, je la rattrapais, la retenant par le bras, la fit pivoter lentement et la colla contre moi.


Je croisais deux yeux noirs affolés, une bouche entrouverte. Je me penchais et écrasait d’un baisé passionné.


C’était la seule manière pour moi de lui faire comprendre qu’elle ne devrait pas se faire du mal à cause de cet abruti qui ne réalisait pas le diamant qu’il possédait entre ses mains.


Un miracle se produisit.


Harmonie, si distante quelques instants auparavant, sembla fondre dans mes bras comme fondrait du sucre dans une poêle chaude.


Sa langue s’enroula docilement autour de la mienne, ses pointes durcirent aussitôt contre mon torse.


Je posais mon front sur le sien.


Et sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, je m’emparais une nouvelle fois de sa bouche.


Harmonie sombra dans un tourbillon d’émotion délicieuses puis se sentit défaillir. 


Son corps se frottait au mien dans un rythme plein de fougue.


Brusquement j’écoutais :


Harmonie (le regard inquiet) : Juste !?


Juste ??


Tu me suis ? fit-elle me fixant.


Moi (réalisant que tout se passait dans ma tête) : Je suis désolé, j’étais complètement ailleurs.


CE QUI S’EST RÉELLEMENT PASSÉ.


En deux enjambées, je la rattrapais, la retenant par le bras, la fit pivoter lentement et je la serrais fort contre moi.


Elle pleura de plus belle !


Harmonie (blottit contre moi les bras ballant) : Il est allé avec une autre fille à l’Etranger

 pendant que les enfants et moi avons besoin de lui marmonna-t-elle


Je me suis battu pour être une bonne femme… snif, une bonne mère mais je ne sais pas ce que cette fille lui a donné pour qu’il change drastiquement.


Je n’ai même pas la force d’en parler à maman, encore moins sa mère snif !


Il couche avec une autre femme que moi ???


Et après il viendra m’ignorer snif.


MENDOME pourquoi ça ! 


J’ai trop mal Juste ! 


J’ai appris par l’agence de voyage qu’il s’est rendu avec une jeune demoiselle teint clair, la même que j’avais aperçue avec Dorothy !


[Reprenant son souffle]


Il est allé en séjour avec elle sans même pouvoir se cacher. 


Je ne le croyais pas capable de telles choses.


Je commence à le détester et à ne plus vouloir le sentir.


[Levant le visage vers moi]


Juste ?


Juste ?!


Tu me suis ?


J'émergeais de ma rêverie quand elle prit à nouveau la parole.


RETOUR AU PRESENT


Harmonie (baissant les yeux) : Je sais que je t’ennuie avec mes... 


Moi (la prenant par le poignet) : Non ma princesse !


Écoute, je te promets de faire un effort, ok ?


Tout à l’heure j’ai été pris de court, j’ai eu du mal à dissimuler ma surprise.


 Viens, 


[L’entrainant jusqu’au fauteuil de cuire]


 Assied-toi et explique-moi ce qui se passe.


Je pris place sur le bord de la table, près d’elle, croisant mes bras.


Elle me narra ce que lui faisait subir son époux.


J'en fut tellement choqué que je me levais et me mis à arpenter lentement la piece alors qu’elle parlait toujours sans me regarder.


Heureusement, car je devais avoir l’air d’un zombi vu la manière dont j’avais crispé la mâchoire et le point serré.


Cet homme ignoble me rendait fou de colère.


Qu'allait-il chercher dehors sachant qu’il avait une perle tout près de lui.


Harmonie méritait de connaître le bonheur dans son mariage, c’était une femme passionnée et l’heureux élu à qui appartenait son cœur se jouait d’elle et la maltraitait.


Moi (revenant à la place initiale) : Pourquoi ne t’assoirais-tu pas avec lui pour en discuter ?

Qu’il te dise réellement ce qu’il attend de toi et surtout prie pour lui !


Ecoute, Harmonie, fis-je avec un soupir après m’être calmé.


Ne le prend pas mal mais je suis en colère contre ton mari.


 Rassure-toi je sais qu’au font, il est quelqu’un de bien puisque tu l’aimes mais tu dois surmonter ta colère et le soutenir dans la prière il en a besoin.


Parfois, nous les hommes faisons des choses sur un coup de tête ensuite on le regrette.


Il y’a certains qui se rendent compte très vite qu’ils sont dans l’erreur, d’autres, des années après.


Le plus important c’est qu’il ouvre les yeux maintenant car tu risques de devenir aigri si tu ne gardes pas ton cœur car de lui vienne les sources de la vie (proverbe 4 : 23.)


Harmonie (baissant les yeux soulagée) : Merci !

De m'avoir écouté 


[Levant les yeux vers moi] 


merci pour ce conseil et surtout merci d'être mon ami.


Elle se leva et vint se blottir contre moi, je me levais en la serrant  longuement dans mes bras, ma joue contre son front, le regard songeur.


N’eut été l’épouse d’un autre, je l’aurai certainement embrassé.

Mais Seigneur pardonne moi pour mes mauvaises pensées.


Puis elle recula d'un pas, se détachant de moi.


J’inclinais la tête et la contemplais l'âme en peine, réalisant combien de fois il m'était impossible de l'avoir pour moi et la rendre heureuse.


Avec mon pouce, j'essuyais une larme qui roulait le long de sa joue.


Moi (le regard plongé dans le sien) : Tu es magnifique !


Elle (croisant mon regard neutre) : Merci fit-elle la voix à peine audible.


Moi (les mains en poche) : Je vais te raccompagner jusqu’à ton véhicule et surtout ne dit pas non !


Elle soupira puis s’empressa de quitter les lieux.


Je contournais mon bureau et saisit mon téléphone puis nous sortîmes.


Lorna leva la tête de son ordinateur affichant un sourire feint en nous voyant approcher .


Lorna (le bout du stylo dans la bouche) : Monsieur, j’ai introduit Mme KOMBILA en salle d’attente, je lui demande de patienter encore ?

 Suggéra-t-elle avec une pointe de curiosité à peine dissimulée.


Moi (posant mon bras sur le dos d’harmonie) : Inutile de le lui dire, je reviens, je temps pour moi d’escorter mon hôte jusqu’à sa voiture.


Lorna fronça les sourcils, manifestement contrarié.


Nous regagnâmes l’ascenseur pour le rez-de-chaussée où Harmonie remercia la réceptionniste avant de sortir.

Le club de tchizas