Chapitre 18

Ecrit par YadRosa

          **Maëlys**

Moi(joyeuse) : oncle Olamide !!! 

Il s'est retourné et m'a rendu un grand sourire. 

Lui : Maëlys ma belle, sois là bienvenue !! Je pensais que tu ne viendra plus. 

Moi : merci beaucoup. Je ne pouvais pas rater la fête de ma belle cousine. Comment te portes tu ? 

Lui : à merveille depuis que tu es là ! 

J'ai ris de sa blague. 

Moi : je vais bien aussi. La fête est très bien organisée. Denise doit être aux anges. En parlant d'elle, où est elle ? J'ai un présent à lui remettre. 


Il m'a montré du doigt Denise qui riait aux éclats avec ses amies dans une magnifique robe bleu. Elle ressemble à une princesse. Je me suis approchée d'elle .

Moi : Joyeux anniversaire la plus belle !! 

Denise : heyyy ! Maëlina...je suis contente de te voir. 


Cette fille vraiment ! C'est quoi encore ce surnom ? Je me suis mise à rire en lui faisant la bise. J'aurais aimé avoir mes parents en vie. La joie que je lis sur le visage de Denise me donne un pincement au coeur. Ah, la famille ! 


Moi : tu es très belle. Tiens ! 


Elle a pris le colis toute excitée. Denise est un peu trop gâtée mais elle et moi sommes très complices. Je ne dirai pas autant de sa mère. Elle m'a vu et m'a dépassé comme si j'étais la peste incarnée. Je n'ai jamais compris pourquoi elle avait autant de ressentiments à mon égard. Depuis la mort de mes parents, elle a complètement changé. Prenant la mauvaise habitude de changer de direction à chaque fois qu'elle me croise sur son chemin. Mais bon, ça l'engage ! 

 J'ai papoté un moment avec Denise et ses amies ensuite je les ai laissé et je suis allée m'asseoir dans l'un des fauteuils. Il y a beaucoup de personnes de la haute société. Ça ressemble plus à un dîner de gala qu'à un anniversaire. Plusieurs jeunes sont présents mais à les voir, on dirait de grands fonctionnaires. J'admirais l'ensemble lorsque mon cousin Elliott est venu se jeter près de moi sur le fauteuil. 


Moi(riant) : Hey, attention jeune homme, je ne voudrais pas rentrer chez moi avec un bras en moins. 


Il a également ris.


Elliott : alors ma cousine adorée. Ça fait un bail qu'on te voit plus dans les parages, ça va ? 

Moi : oui oui, ça va. Juste un peu occupée. Tu as maigri à ce que je vois. 

Il m'a rit au nez et à soulever discrètement son T-shirt. 

Elliott : ça s'appelle des muscles. 


Un petit prétentieux ! J'aime tout de même ses tablettes de chocolat. Est ce que Franck a un aussi beau corps ? J'ai secouer légèrement la tête histoire de redescendre sur terre. J'ai ensuite pris un verre de champagne à un serveur qui passait près de moi.

Concentre toi sur la fête Maëlys !! 


Elliott : tu as enfin un copain !? 


Il a du culot ce gamin. 

Moi ( faussement indignée) : tu ne respecte plus tes aînées à ce que je constate. 

Elliott : je ne t'ai jamais caché ce que je ressens pour toi. 


Et ça recommence ! 

Après la mort de mes parents, j'ai passé deux semaines chez eux avant de déménager dans mon appartement au centre ville. C'est dans cette période que mon cousin a jeté son dévolu sur moi. J'ai beau lui chanter que c'est impossible entre nous malgré que son père est un oncle très éloigné à moi, le mec reste tenace. Je pensais quand même qu'avec son voyage à l'étranger il trouverais une copine ou peut être à l'université mais je me rend compte que j'ai vu faux. 


Moi(grondant) : arrêtes de dire des bêtises. Non seulement tu es mon cousin mais en plus j'ai deux ans de plus que toi.

Elliott(s'approchant de moi) : on s'en fiche. Dis moi oui s'il te plaît. 

Moi(enervée) : tu délires. Tu as trop bu. D'ailleurs je te laisse. 


Je me suis levée d'un bond et j'ai heurté quelqu'un en me retournant. 


Kelvin !?! 



           **Liliane**

  Ça fait des heures que je suis dans ce lit d'hôpital. Je ne sais pas ce qui m'est arrivé quelques heures plutôt mais j'aurai préférée mourir que me réveiller à nouveau dans cette maudite ville. L'idée de rentrer au village me hante depuis hier mais lorsque je repense à mes parents, mes frères, je n'ai plus la force de vouloir y retourner. Ils ont besoin de moi. Même si c'est pénible, je dois le faire. Cette fois ci, je ne fracasserai plus la tête de qui que ce soit. Je serai sage, sage comme une image.Je ne peux m'empêcher de verser des larmes en prenant cette résolution. 

Maintenant, je ne serai plus Liliane, la petite villageoise. Je serai Sirena, pour ce Chief et pour bien d'autres encore sûrement. Seigneur, pardonnez moi d'avance, c'est contre ma volonté et je ne suis pas  en mesure de faire un tout autre choix. 


Je suis perdue dans mes réflexions lorsque la porte s'ouvre et je vois apparaître Daysie ou Flora. Peu importe ! 


Daysie( sourire faible) : alors, tu voulais nous rendre toutes folles ? 

Moi : j'aurais aimé. 


Elle est venue vers moi et m'a regardé d'un regard tendre. Je fais plus attention à ses traits. Elle a l'air beaucoup plus vieille que moi mais tout de même belle. 


Daysie : je sais ce que tu ressens. Je suis passée par là aussi tu sais. Mais tu dois être forte. Ça aurait pu être pire que ça. Imagine un peu que tu faisais du trottoir et que tu pouvais te faire tuer à n'importe quel moment.

Elle essaie d'embelir le truc mais c'est perdu d'avance. Pour moi la prostitution n'a pas de bon côté. C'est un métier dégradant... si déjà même je dois l'appeler métier en plus, pff n'importe quoi. 

Moi ( calme) :n'essaies pas de m'amadouer Flora. 

Daysie : je préfère que tu m'appelles Daysie. Flora est morte il y'a longtemps. 


J'ai noté une tinte de tristesse dans sa voix mais elle s'est empressée de changer de ton. 


Daysie(voix basse) : je peux te proposer un marché. 

Moi(intriguée) : lequel !? 

Daysie : je peux t'aider à fuir ! 


J'ai bien entendu ? Le bras droit de ma cousine veut lui planter un couteau dans le dos ? C'est Daysie qui parle au moins ? Celle qui m'avait accueillis presqu'avec mépris le premier jour ? 

J'ai arqué un sourcil pour qu'elle sache que je ne saisissais pas trop ce qu'elle vient de dire. Elle a encore baissé le ton. 


Daysie : écoute. Je te donne une semaine d'essai. Si tu n'arrives toujours pas à t'intégrer, je t'aiderai personnellement à quitter la maison de Prisca mais surtout il faut que ça reste entre nous ! 


J'ai toujours du mal à la comprendre. Elle l'a deviné je crois.

Daysie : écoutes, je ne te veux pas de mal. J'ai pris le temps de t'analyser et je crois que tu mérites mieux que cette vie. Tu ressembles à la fille que j'aurais pu avoir si... 


Elle a laissé sa phrase en suspend et à détourner le regard. 


Moi : si...? 

Daysie( sèchement) : laisse tomber. Réfléchis y tout de même. 


Et voilà la sorcière qui entre en scène. 


Prisca : je peux savoir à quoi elle doit réfléchir ??



Ps: la suite dans cet après-midi ! 

Une vie de pute