Chapitre 19

Ecrit par YadRosa

                   **Liliane **


Prisca : je peux savoir à quoi elle doit réfléchir ??


Daysie et moi sommes restées silencieuses quelques secondes. Prisca s'est approchée l'air soupçonneux. 


Prisca : je viens de vous poser une question n'est ce pas ? 

Daysie : au... f.. fait, j'essayais de la convaincre de baisser les armes et accepter qu'elle doit se plier à tes désirs comme nous toutes. 


Prisca m'a regardé comme pour entendre ma confirmation. 


Elle te ment !! 


Moi : oui, c'est exactement ça. Et je pense qu'elle a raison. Je n'ai que toi dans cette grande ville. Autant me résigner. 


Elle nous regarder une fois encore et s'est assise près de moi. 


Prisca : d'accord. Tu fais un bon choix crois moi.

Moi : j'espère. 

Prisca : Lili nous rentrerons à la maison dans quelques minutes. Le docteur dit que tu n'as rien de grave mais nous viendrons demain chercher les résultats d'analyse. 

Moi : ok. 

Prisca : J'arrive, je vais aller payer les frais d'hôpitaux. Daysie suis moi ! 



           **Maëlys**

Mais il fout quoi ici Kelvin ? Ça fait quelques secondes qu'on se dévisagent sans rien se dire. Il paraît lui aussi étonné de me voir là. Mon oncle s'est approché de nous, deux verres de champagne en mains et lui a fais une accolade. 


Mais c'est quoi ce bordel !? 


Oncle : Kelvin, mon cher, vous avez reçu mon invitation à ce que je vois. 

Kelvin : oui. J'étais extrêmement occupé mais je ne pouvais pas la décliner. J'ai donc décidé de faire un saut rapide et rentrer ensuite chez moi. 

Oncle : c'est parfait ! Champagne ? 

Kelvin : non merci, je vais conduire. 

Oncle (riant) : ce n'est pas une coupe de champagne qui te fera faire un accident, crois moi. 

Kelvin : vous avez certainement raison. 

Oncle : tenez alors ! Je crois que tu connais déjà ma nièce n'est ce pas ? Elle travaille dans le cabinet de ton patron. 


Il m'a désignée du doigt et j'ai fais semblant d'afficher un sourire.


Kelvin(étonné) : votre nièce ? 

Oncle : oui. C'est ma nièce. 

Kelvin : waouh, le monde est vraiment petit. En fait c'est mon assistante. J'ignorais que vous avez des liens de parenté. 

Oncle : ah d'accord. C'est très bien alors. Là je sais qu'elle est entre de bonne main. Bon, les amis de Denise commencent par venir. Je vous laisse un moment. 


Non non, ne part pas !!Me voilà seule avec ce.... pfff ! 


Kelvin : alors ? Quand pensais tu me dire que tu fais partie de la famille Onyeze ? Ça m'étonne que tu es un parent Nigérian. 


Il se mêle de quoi celui là ? 


Moi(sèchement) : tu es mon patron. Pas mon confident ou je ne sais quoi. 

Kelvin : OK. Désolé. Je veux te parler un moment. 

Moi : c'est ce que nous sommes déjà entrain de faire. À moins que tu n'ai une autre définition du mot "parler".


Je me suis mordu la lèvre après avoir dis ça. Ça sert à rien de lui mettre des idées dans la tête. 


Kelvin : allons sur la véranda. Là, il y a moins de personnes. S'il te plaît... 


C'est la première fois qu'il me supplie et j'avoue que je suis un peu étonnée. Lui qui a l'habitude de donner des ordres par ci par là. 


Moi : bon ok. Mais nous n'allons pas durer. Je ne veux pas que mon oncle s'inquiète. 



                **Kelvin**

J'avoue que je suis très surpris de découvrir que Maëlys est la nièce de Chief Olamide. En effet, j'ai travaillé sur l'un de ses chantiers il y'a quelques mois et il a apprécié mes services. De toute façon ce n'est pas ce qui m'intéresse en ce moment. 

J'ai pris Maëlys par la main et je l'ai tiré doucement vers la véranda. À voir son expression, elle n'apprécie pas le fait de me suivre. Je m'en fou pas mal ! Nous sommes arrivés et j'ai pu détecté un coin assez sombre et où il n'y a presque pas d'invités.

Maëlys : alors !? C'est quoi tout ce mystère ? 

Moi : j... je veux que tu me dise ce qui s'est passé la nuit où tu es venue chez moi avec ton amie. Avions nous couchés tous les trois ensemble ? 


Son visage est devenu livide. Elle ne s'attendait pas à ce que je ramène ce sujet sur le tapis mais moi j'ai besoin de réponses. J'ai beau essayer, je ne me souviens de rien. 


Moi : répond moi s'il te plaît ! 


Ça fait la deuxième fois que je la supplie. Mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez moi ? 


Maëlys (voix à peine audible) : je ne sais pas. 


Elle ne quoi ? Je l'ai prise violemment par le bras et je l'ai secoué. 


Moi : comment ça tu ne sais pas ? Tu te fous de ma gueule n'est-ce pas ? 

Maëlys (se dégageant) : je ne te permet pas de me traiter de la sorte. Tu es malade ou quoi ?

J'avoue que j'ai un peu exagéré. 


Moi : pff, c.. c... c'est que tu me hante jour et nuit. Je n'arrive pas à te sortir de ma tête ! 


Voilà je l'ai dis. Quel idiot ! 


Elle me regarde comme si je suis une hallucination. Ses grands yeux braqués sur moi me font un terrible effet. Et ses lèvres... ses lèvres.. 


Maëlys : il ne s'était rien passé. 


Quoi ? 


Moi(incrédule) : comment ça il ne s'était rien passé ? Nous étions tous les trois dans ma chambre. 

Maëlys : oui mais... J'ai quitté la chambre lorsque Virginie et toi vous embrassiez. Elle m'a rejoint quelques minutes ensuite sous prétexte que tu t'étais endormi avant que vous ne... 


Elle n'a pas achevé sa phrase mais je comprends déjà. Le truc c'est que je ne la crois vraiment pas. Je n'ai pas pu avoir deux filles dans mon lit et les avoir laissé passer la nuit chez moi sans les avoir touché. C'est IMPOSSIBLE !

Moi : je ne te crois pas. 


Elle m'a lancé un regard noir avant d'hurler :


Maëlys : ça c'est ton problème. J'ai dis ce que j'ai à dire. Maintenant laisse moi passer ! 


Pas aussi vite ! 


Moi : je veux la vérité. 

Maëlys : non mais t'es taré ma parole ! Je te dis qu'on N'as Rien Fais ! 

Moi : hummm

Maëlys : écoute Kelvin, je n'ai vraiment pas la tête à jouer à ce petit jeu. Je suis fatiguée et mon oncle doit être entrain de me chercher. Bouge toi que je passe. 

Moi : non ! 


Je sens qu'elle est prête à exploser et ça m'amuse de la voir aussi retourner. Elle est encore plus belle lorsqu'elle est énervée. Je me suis approché encore plus, de sorte à l'emprisonner complètement. Quelques gouttes de sueurs perles sur son front. Sa respiration se fait rapide et ses lèvres tremblent légèrement. Elle a peur ! 


Maëlys ( voix tremblante) : t... tu fais quoi ? 

Moi : je te regarde ! Tu es très belle. 

Maëlys : arrête quelqu'un pourrait nous voir. 

Moi : ce n'est pas grave. 


Je suis surpris en entendant ma propre voix. Je la désire et j'ai très envie de l'embrasser sur le champ. Je me suis rapproché et à présent nos corps se touchent. Elle me fixe de ses grands yeux apeurés. 


Moi(voix basse) : j'ai envie de toi ! 


Je crois que je n'aurais jamais dû dire ça car elle a eu un petit sursaut et elle m'a poussé. 


Maëlys : tu me prends pour qui ? 

Moi(stupéfait) : je.. mais... 

Maëlys : tais toi ! Idiot !! 


Elle s'est enfuie dans la villa me laissant là, complètement sonné. Et merde ! J'étais à deux doigts d'y arriver. Je suis vraiment un idiot..


Une vie de pute