CHAPITRE 18

Ecrit par kony ariane

 

Chapitre 18

Sarah Johnson

J'ai passé une bonne soirée. Vue sur le restaurant où nous étions n'est pas très loin de chez moi, Sophie a préféré prendre un taxi. Elle habite à l’opposé.

Après une douche je prends mon ordinateur pour voir les mails et le planning du lendemain. Je dois penser à donner quelques choses aux filles qui travaillent dans ma boutique. J'ignore combien de temps on sera fermé.

Je me connecte sur « trouve-moi » et Evra est connecté, enfin mon nénuphar. Je ne vais pas le déranger. Je lui avais laissé un message. Si jamais il répond je vais continuer à espérer un miracle sinon j'abandonne et m'ouvre à d’autres.

-bonsoir Flamme

-bonsoir … dois je vous appeler Evra ou Nénuphar ?

-l'un ou l'autre c'est moi.

-vous allez mieux ?

-c'est pire que la dernière fois croyez moi

-si vous avez besoin de parler… je suis là

- que gagnerez-vous à m’écouter ?

--vous avez raison. Je n'ai pas de temps à perdre avec un enfant gâté qui au lieu de régler ses problèmes avec sa copine perd son temps sur un site de rencontre. Aussi je me permets de vous dire que vous n’êtes certainement pas un cadeau pour la pauvre qui partage votre vie.

-vous êtes certaine que tout ça s'adresse à moi ? Vous ne me connaissez même pas.

-c'est ce que vous croyez. Et une dernière chose, j'ignore comment j'ai fait pour passer à côté de toi mais peut être n’étais tu pas la bonne personne pour moi.

-vous vous égarez là

-pas le moins du monde. Tu m'as dit un jour, que ton plus grand regret avait été de ne pas avoir dit à Paul combien tu l’aimais Avant qu'il ne meure.

-Flamme ? Ma flamme ?

-Aujourd’hui j'ai réalisé que rien de ce que tu me disais était vrai. Tu ne m’aimais pas tu passais juste le temps avec moi. Aussi la prochaine fois où tu me vois, prend garde à ce qui sortira de ta bouche parce que je pourrais te montrer comment j'ai appris à me défendre à l'orphelinat.

 

Et je me déconnecte. Je supprime mon compte car je n'en peux plus. Il m’énerve. J'ai un ras le bol général.

Il est en couple avec ma meilleure amie, ma sœur de sang, j’ignore pourquoi il me prend pour leur ennemie et quelqu’un m’en veut au point de brûler ma boutique.

Je dois penser à moi. Monsieur Derick n’a pas tort, peut être quelqu’un en veut il à ma vie.

Dès demain, j'appellerai l'inspecteur en charge de mon affaire pour avoir des nouvelles. Je ne connais personne. Qui pourrait m'en vouloir ?

 

Evra Bello

Je tombe des nues. Je lis et relis ce qu'elle a écrit. Elle dit être ma flamme ? Elle me connaît. Je l'ai déjà vu moi ? Au point de lui avoir dit des insanités ? C'est bien elle si elle connaît l’histoire avec Paul.

J'appelle Sophie

-dis moi tu sais qui est Paul

-heu non, il me connaît ?

-t'ai-je déjà parlé de Paul ?

-si tu l'avais fait je m'en souviendrais. Un problème avec lui ?

-non

Je raccroche. Mais si ce n'est pas elle flamme qui est t’elle ? et comment sommes nous en arrivé là ?

Je n’ai pas sauvegardé ma conversation avec Flamme. Et flamme qui est t'elle ? Je l’aurais croisé moi, sans le savoir ? Non ce n'est pas possible. Son compte est inactif.

Comment dormir avec une telle information ?

Je relis une partie de notre conversation

« -vous allez mieux ?

-c'est pire que la dernière fois croyez moi

-si vous avez besoin de parler… je suis là

- que gagnerez-vous à m’écouter ?

-vous avez raison. Je n'ai pas de temps à perdre avec un enfant gâté qui au lieu de régler ses problèmes avec sa copine perd son temps sur un site de rencontre. Aussi je me permets de vous dire que vous n’êtes certainement pas un cadeau pour la pauvre qui partage votre vie.

-vous êtes certaine que tout ça s'adresse à moi ? Vous ne me connaissez même pas.

-c'est ce que vous croyez. Et une dernière chose, j'ignore comment j'ai fait pour passer à côté de toi mais peut être n’étais tu pas la bonne personne pour moi.

-vous vous égarez là

-pas le moindre du monde. Tu m'as dit un jour, que ton plus grand regret avait été de ne pas avoir dit à Paul combien tu l’aimais Avant qu'il ne meure.

-Flamme ? Ma flamme ?

-Aujourd’hui j'ai réalisé que rien de ce que tu me disais était vrai. Tu ne m’aimais pas tu passais juste le temps avec moi. Aussi la prochaine fois où tu me vois, prend garde à ce qui sortira de ta bouche parce que je pourrais te montrer comment j'ai appris à me défendre à l'orphelinat. »

Je réfléchis y toutes les jeunes femmes que j’ai rencontré ces derniers temps et avec qui j'ai été maladroit, je ne vois pas.

Je m’endors avec la ferme intention de la retrouver.

DU TCHAT À L'AMOUR