Chapitre 18 : Une chance.
Ecrit par Les Histoires de Laya
***Kylian***
Après ce moment de remise en question, je me lève, prends ma
douche et je décide d’aller rendre visite à ma mère.
Mais avant, je récupère les recettes de mes deux taxis avec
mes chauffeurs.
Oui, j’en ai à présent un deuxième, petit à petit l’oiseau
fait son nid.
Ce mois, ils ont bien travaillé comme toujours et surtout,
il n’ya rien à signaler, les voitures sont en bon état.
Quand j’arrive chez ma mère je la trouve en cuisine comme
toujours.
Moi : Bonjour maman !
Elle : Oh Kylian, tu es là ?
Moi : Oui oui !
Elle : Ça va ?
Moi : Oui oui et toi ?
Elle : Bien merci.
Moi : Tu cuisines quoi ?
Elle : Côtes de porc sautées, pommes de terre et une
bonne sauce.
Moi : Je vais bien manger.
Elle (avec son accent fang) : Han han ? Ta copine
ne te prépare pas la nourriture ?
Moi : Je n’en ai pas !
Elle : Faut donc en trouver une, tu vieillis, tu es
toujours célibataire, y’a quoi même ?
Moi : L’amour n’a rien à y voir avec l’âge. Quand je
serai prêt, je serai en couple.
Elle : Hum !
Elle ne dit plus rien et elle continue ses cuissons.
Quand elle termine, elle me sert tout en me disant « Il
faut trouver ta madame, elle va cuisiner pour toi ».
Je ne sais même pas pourquoi cette phrase ordonne à mon
cerveau de penser à Marianne et surtout à ma bouche d’esquisser un sourire.
Et c’est encore ce même cerveau qui me dit « Ah bon
Kylian ? Tu veux encore retenter les choses de l’amour ? »
Je chasse toutes ces pensées contradictoires de mon cerveau
et je mange la nourriture de la mama.
Je reste chez elle toute la journée et quand je rentre le
soir, je vois que Marianne a posté plusieurs photos d’elle en journée.
J’en regarde deux et je ressors de son statut, je jette mon
téléphone très loin de moi et je plonge dans ma bulle.
Une bulle où j’ai juste besoin de musique, musique et encore
musique pour me sentir bien.
Depuis ma séparation, je suis un lion solitaire et Marianne
risque de changer tout l’ordre établi.
Là n’est pas le problème.
Mon vrai problème c’est l’après. Après m’avoir chamboulé, que
fera-t-elle ?
C’est cette question qui effraie le cœur qui est enfui au
plus profond de mon être.
Alors je préfère pour l’instant rester dans cette petite
bulle où je me sens si bien, où je me sens apaisé car il n’ya personne pour me
trahir.
***Maurine***
Je me déshabille et je pars prendre ma douche avant que
l’autre ne revienne de sa sortie.
Quand je termine, je le trouve assis dans la chambre le
regard dans le vide.
Moi : Bonsoir !
Lui : Bonsoir ma puce.
Je lève les yeux au ciel d’agacement.
Je mets mon pyjama sans le calculer.
Lui : C’est bon pour tes parents ?
Moi : Oui !
Lui : Et tes sœurs ?
Moi : Lesquelles ?
Lui : Marianne et Molly.
Moi : Elles ne sont pas obligées de savoir ma vie.
Lui (me fixant) : Oh que si, tu vas les reprendre dans
ta vie.
Moi : Parce que ?
Lui : Parce que j’ai décidé ! Je veux que tu
renoues avec ta jumelle, mais aussi avec ton ainée. (Respirant) Encore ton
ainée, je m’en fiche un peu, mais ta sœur jumelle, (durement) tu vas renouer
avec elle.
Moi : Mais tu te prends pour qui pour influer sur mes
relations familiales ?
Lui (sans sourciller) : Pour ton futur mari et le chef
de cette maison et de ta personne. Tu prends ton téléphone et tu appelles ta
sœur tout de suite, en lui disant que tu souhaites la voir demain pour un
brunch à deux. Tu renoues avec elle, j’ai dit TU RENOUES AVEC ELLE. Si tu
rentres dans cette maison sans avoir fait des photos avec elle, tu vas me
sentir Maurine.
J’ai encore le choix ?
Moi : Bref, je suis fatiguée.
Lui : T’inquiète, je vais te baiser moi-même, pas la
peine que tu fasses quelque chose.
Je ne sais même pas pourquoi mon vagin a réagi à cette
phrase mais je me suis mise à mouiller.
Il s’est levé de sa chaise en venant s’agenouiller au bord
du lit, en face de mon entre jambe.
Il enlève mon pyjama en deux secondes et sa bouche me
déguste l’entre jambe.
Je hurle de plaisir, c’est la première fois que je ressens
cette sensation avec lui.
Qu’est-ce-qui m’arrive ? Putain !
Sa langue qui était petite au début me semble siii longue
maintenant, comme si elle parcourait tout l’intérieur de mon corps.
Je tente d’ouvrir mes yeux pour pouvoir le regarder mais je
n’y arrive pas, le plaisir est multiplié par 1000.
Il s’arrête quand j’ai un orgasme terrible qui fait gicler
ma mouille sur tout son visage.
J’ouvre mes yeux et je vois les siens changer du tout au
tout, comme s’il redescendait aussi d’un 7ème ciel de plaisir.
Après cela, je me sens horriblement fatiguée, comme si toute
mon énergie était partie dans ce violent orgasme.
Il me dit de juste m’allonger sur le côté et il se chargera
de tout.
Je m’allonge dos à lui et je le laisse faire.
Là encore, c’est un festival de plaisir, j’en pleure même à
la limite.
Je ne sais pas ce qu’il a pris comme substance mais son
pénis tout mou (façon de parler) est devenu bien dur et me perfore jusqu’au fin
fond de mon vagin.
Quand toute cette partie s’arrête, je plonge dans un profond
sommeil.
Dans mon sommeil, une voix me menace, je dis bien une voix,
car je ne vois pas le visage.
« TU RETOURNERAS VERS TA SŒUR, TU AS INTERET, SINON JE
VAIS TE TUER »
Moi (prise de peur) : Oui j’irai, oui j’irai et je
renouerai avec elle ».
J’ai eu beau essayer de me réveiller, j’étais comme
paralysée.
Toute la nuit, j’ai eu l’impression que Laurent me couchait,
mais je n’arrivais pas à me réveiller.
Je sentais juste mes orifices remplis.
C’est à 09h que je me lève en sursaut, complètement en
sueur.
Laurent est endormi à mes côtés, dans un profond sommeil.
Je quitte le lit et je vais prendre ma douche.
Quand je me regarde dans le miroir, j’ai l’air épuisée, alors
que j’ai énormément dormi.
Je suis toujours en
serviette quand je débloque le numéro de Marianne et je lance l’appel.
Laurent (les yeux fermés) : Si tu penses te jouer de
moi, je t’arrête tout de suite. Mon homme de main sera dans les parages pour
surveiller ce que tu fais. Tu seras la plus douce possible avec ta sœur dans le
but de renouer. J’en ai fini.
C’est à ce moment que Marianne décroche avec la voix
ensommeillée.
***Marianne***
Moi (voix ensommeillée) : Allô
: Allo Marianne, bonjour c’est Maurine.
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, Maurine m’appeler un
dimanche matin ?
Moi : Euh, oui.
Elle : Désolée de te réveiller. J’aimerai quand se
retrouve à 10h pour prendre un brunch entre nous.
J’écarquille les yeux et je reste sans voix.
Elle : Allô ? Allo ?
Moi : Oui
Elle : Donc je disais, j’ai envie qu’on brunche entre
Twins, j’ai vraiment envie de te voir et te parler, s’il te plait
Marianne ?
Moi (surprise) : Tu es sûre que tu vas bien ?
Elle (riant) : Oui t’inquiète, juste que j’ai vraiment
envie de changer la donne et j’ai envie de te voir.
Moi : Ok d’accord, où ?
Elle : Brunch du dimanche, à Agondjé !
Moi : Ok, mais j’aurai un peu de retard, le temps de me
lever.
Elle : Cool, à tout à l’heure Marianne.
Euh ????? Expliquez-moi ce qui se passe ? Je suis
surprise, très surprise même, Maurine qui veut me voir ? Alors là, waouh.
Je check comme toujours mes notifications et autres.
Je constate que Kylian a regardé mes deux premiers statuts
mais toujours aucun message, OK.
Oui ça me touche, oui ça me persécute même.
Pourquoi m’avoir embrassé vendredi en disant qu’il ne jouait
pas et au final, pas de signe de vie ?
C’est une sensation horrible pour moi. Mais bref !
Je m’active et c’est à 10h30 que j’arrive au lieu indiqué.
Elle me fait signe de la main, je la rejoins.
Maurine : On se fait la bise ?
Elle ne me laisse pas répondre qu’elle se lève et me plaque
deux bises sur les joues.
Un frisson parcoure tout mon corps.
Elle : Tu vas bien ?
Moi (encore choquée) : Euh oui, je vais bien merci.
Je m’assois face à elle et je prends le temps de la
regarder.
J’ai l’impression d’être face à un miroir car nous sommes
toujours aussi identiques.
Sauf qu’en y regardant de plus près, elle semble fatiguée,
très fatiguée même en fait.
Moi : Tu es sûre que ça va ?
Elle (rigolant) : Oui t’inquiète. Alors, tu dois
être étonnée de mon appel.
Moi : Effectivement !
Elle (prenant mes mains) :
Un deuxième frisson me parcoure.
Elle : Je vais franchir un cap de ma vie et j’ai besoin
que nous soyons unis plus que jamais, j’ai besoin de toi dans ma vie Marianne.
Aujourd’hui je regrette tout ce temps perdu, j’ai vraiment besoin de toi.
Moi (bouche ouverte) :
Elle : Je sais que c’est surprenant mais je prends de
plus en plus conscience des choses et je veux repartir sur de bonnes bases. Je
veux te demander pardon pour toutes les fois où je t’ai blessé, pardonne-moi ma
sœur. C’est juste que j’avais beaucoup de blessures internes depuis notre
enfance et (respirant) j’ai mis ça sur toi.
Je la fixe intensément et je me pince même discrètement pour
m’assurer qu’il ne s’agisse pas d’un rêve.
Elle : Je me fiance bientôt et je veux que tu sois avec
moi, s’il te plait ? Je veux t’avoir dans ma vie Marianne. Je suis
fatiguée de voir les autres avec leurs sœurs pendant que moi je me sens si loin
de ma propre jumelle.
Moi : Parce que tu m’as toujours mis sur le dos les
actions des parents Maurine. Moi j’ai toujours voulu qu’on soit fusionnelles.
Elle : Et aujourd’hui je l’ai compris. Alors ? (Sourire)
Tu acceptes mes excuses ?
Moi : Si elles sont sincères, oui !
Elle : Elles le sont ! Je peux compter sur toi ?
Moi : Tu sais bien que je ne te lâcherai pas surtout si
tu acceptes enfin la main que je t’ai toujours tendu.
Elle (ravie) : Super ! Bon appétit !
Moi : Merci, pareillement !
On mange sans un mot et une question me vient à l’esprit.
Comme si elle lisait dans mes pensées, elle me balance
Elle : Le fiancé c’est Laurent.
J’avale de travers et je me mets à tousser au point d’avoir besoin
d’eau.
Moi (me reprenant) : Hein ? Maurine tu es toujours
avec lui ?
Elle : Il m’aime Marianne. Et je ne suis plus la petite
fille de 17 ans, je suis une femme maintenant.
Moi : Et lui, il est trop mûr pour toi Maurine.
Franchement, cet homme me fait peur car j’ai l’impression que ses intentions
sont mauvaises.
Elle (rigolant) : Mais non (regardant à sa droite) il
est très gentil.
Moi (intriguée) : Pourquoi tu ne fais que regarder l’homme
à droite ?
Elle : Ah bon ? Je ne m’en rendais pas compte. Il
doit même se dire que je veux le draguer !
Elle rigole et moi je la fixe toujours.
Y’a quelque chose qui me dérange fortement avec ce Laurent,
je n’arrive pas à savoir quoi mais je n’adhère pas du tout au personnage.
Mon téléphone signale un nouveau message, je le prends et j’ouvre
le message.
Kylian : Bonjour Marianne, j’espère que tu vas bien, on
peut se voir aujourd’hui ?
Enfin il réapparait après deux jours de silence.
Moi (faisant la dure) : Bonjour, pour ?
Lui : Passe à la maison, s’il te plait, si tu as du
temps.
Moi : Je verrai !
Lui : À tout à l’heure Marianne.
J’esquisse un sourire.
Oui, j’ai eu un sacré coup de cœur pour Kylian et ça ne se contrôle
pas.
Maurine : Qui te fait sourire ainsi ?
Moi : Oh, juste un message d’un ami.
Maurine (curieuse) : Huuuum, un ami ou un ami plus plus ?
Moi (amusée) : Laisse-moi manger Maurine.
Quand on termine ce brunch, elle insiste pour qu’on fasse
des photos avec son téléphone.
Je la laisse faire et on se dit bye bye.
Je rentre chez moi faire ma valise car je voyage demain pour
un séminaire de 3 jours à Addis-Abeba.
J’appréhende un peu car le chef a fait une sélection
méticuleuse des employés qui l’y accompagnent et c’est une sacrée chance pour
moi.
J’espère être à la hauteur car il ne badine absolument pas
avec le boulot.
C’est à 17h que je cogne à la porte de Kylian.
Lui (ouvrant la porte) : Bonsoir Marianne, entre !
Moi (entrant) : Bonsoir Kylian.
Je prends place sur le fauteuil et il fait de même.
Lui (me regardant) : Tu vas bien ?
Moi : Oui et toi ?
Lui : Bien !
Sa voix est cassée, comme celle d’une personne qui a pleuré,
mais Kylian pleurer ?
Ses yeux sont assez enflés, bizarre !
Moi : Tu es sûr ?
Un lourd silence s’installe et il semble prendre son
inspiration pour parler.
Il prend sa tête entre ses mains et se met à regarder le sol.
Je ne l’ai jamais vu ainsi, c’est très bizarre.
Lui (après 5 minutes) : Marianne, la seule fois où j’ai
décidé d’accorder ma confiance aveugle à une femme, j’ai fini détruit
complètement. Et c’est moi-même qui lui ait remis toutes les armes pour le
faire (respirant bruyamment). Quelles armes ? Mon amour, ma confiance, mon
dévouement, ma gentillesse, ma fidélité, et surtout ma naïveté, car je croyais
vraiment que c’était une femme bien. (Respirant) Je ne souhaite pas revivre la
même chose, alors j’ai juste une question pour toi : Es-tu une femme bien
Marianne ? Je veux que tu me répondes de façon sincère car je déteste qu’on
me mente.
Moi : Kylian, tu veux nous laisser une chance ?
Lui : Réponds moi Marianne, s’il te plait !
Moi : Je suis une femme bien Kylian.
Lui : Je préfère ne pas te mentir, ce que je ressens
pour toi m’effraie, car oui je ressens quelque chose mais (respirant) j’ai
tellement été déchiré intérieurement que je ne veux pas que tu viennes
reproduire exactement la même chose. Si tu sais que je serai déçu devant, nos
chemins se sépareront alors aujourd’hui Marianne. Je refuse de prendre ce
risque, je refuse de retomber dans quelque chose qui va me donner le coup de
grâce (se stoppant brusquement).
Je l’entends renifler, il pleure.
Je ne m’attendais pas à ça, sincèrement, je ne m’y attendais
pas.
J’ai l’impression que ma vision de Kylian a été faussée par
son allure dure et insociable.
Je m’approche de lui et je relève sa tête vers moi en
essuyant ses larmes.
Son visage est complètement fermé, il n’ya que ses larmes
qui coulent.
Des larmes qui semblent provenir tout droit de son cœur.
Je m’assois sur ses cuisses et je le prends dans mes bras.
Au bout de 5 minutes, il me sert et nous restons là.
Moi : Je suis Marianne, Kylian, je suis Marianne. J’ai
aussi mes peines tu sais, j’en ai tellement. J’ai énormément de blessures, mais
ces dernières ne m’empêchent pas d’aimer et de donner une chance aux autres. (Respirant)
Si tu penses que je vais jouer avec toi, je t’arrête tout de suite car je ne
fais de mal à personne dans cette vie. Dans mon monde à moi, je veux dire mon
monde intérieur, il n’ya que le bien qui règne, l’amour, le respect, la
patience, la tolérance, la sincérité. Voici les mots qui dirigent ma vie.
Alors, c’est à toi de voir si tu veux bien accepter la main que je te tends. Ce
que je t’ai montré de ma personne depuis qu’on se connait, c’est moi, uniquement
moi. Et tu le sais très bien au fond de toi, sauf que tu n’acceptes pas le fait
qu’il existe encore des femmes bien dans ce monde. Kylian, je t’ai déjà tout
dit, alors la décision ne me revient pas. Tu es le seul à savoir si tu veux
vraiment accepter ce que tu ressens ou non. Si tu l’acceptes, tant mieux, je t’aiderai
et je te montrerai que tu as fait le bon choix, dans le cas contraire, je n’insisterai
pas car je refuse de te brusquer à cause de ce que je ressens moi !
Il ne me répond rien du tout, néanmoins on reste là et il
continue de me serrer.
Je sais d’ores et déjà que ce ne sera pas facile parce qu’il
a une blessure, une blessure qui a causé des ravages. Une blessure dont les
séquelles sont extrêmement visibles, encore plus ce soir quand il est dans mes
bras à renifler intensément.
Mais, je ne contrôle pas, c’est lui que mon cœur a choisi et
je veux prendre le risque.
Je veux prendre le risque car je perçois enfin que c’est un
homme vrai qui a juste une sacrée armure pour se défendre.
Moi (desserrant l’étreinte) : Kylian, tu veux que je parte ?
Lui : Reste s’il te plait.
Silence
Moi : Pourquoi ?
Lui : Parce que je me sens bien là, avec toi !
Silence
Moi (changeant de sujet) : Tu as mangé ?
Lui : Non, je ne me sentais pas trop bien pour cuisiner.
Moi : Je vais te faire à manger rapidement, avant de partir.
Lui (souriant) : Merci !
Je rejoins la cuisine et je lui fais à manger.
Juste un plat de résistance et une salade de fruits en
dessert.
Je dépose le tout sur la table et il vient s’asseoir.
Moi (regardant ma montre) : Je vais devoir y aller car
je voyage demain pour 3 jours.
Kylian : Reste juste 30 minutes de plus, pour m’accompagner
pendant que je mange.
Moi (souriante) : D’accord.
Il mange et il affiche surtout un large sourire.
Moi (taquine) : C’est la faim qui te faisait pleurer
hein ?
Lui : Ce sont mes yeux qui coulaient, mouf.
Moi : Les gens du bureau savent que tu pleures comme
un gros bébé ?
Lui : Marianne heein ! Je ne pleurais pas, ce sont
mes yeux qui coulaient !
J’éclate de rire.
C’est si dur pour un homme de reconnaitre qu’il a pleuré ?
Lol !
Kylian : Merci pour la nourriture.
Moi : Je t’en prie. J’y vais.
Kylian (face à moi) : Tu reviens quand de ton voyage ?
Moi : Jeudi normalement.
Kylian : Ok, on se voit samedi ?
Moi : D’accord.
Kylian (après une minute) : Je peux te faire confiance ?
Moi : Oui tu peux Kylian.
Kylian : Ok.
Je prends mon sac et au moment de partir, il me prend dans
ses bras et finit par m’embrasser tendrement.
Lui (dans mon oreille) : Je prends un risque fou mais
je veux bien te croire. Je veux essayer.
Je l’embrasse et ce baiser dure effectivement une éternité.
Mon cœur bat à mille à l’heure.
***Prochainement dans votre histoire
***Kylian***
Je vois Marianne assise au loin avec un homme de très loin
plus âgé qu’elle.
Mon sang se met à bouillir, encore une fois, je me suis fait
prendre pour un imbécile.
Me dire qu’elle voyage pour 3 jours alors qu’elle est tout
simplement à Libreville entrain de rire aux éclats avec un vieil homme.
Je tente de me contenir mais je finis par exploser totalement
et me diriger vers cette table
Moi (en colère) : C’est ça ton voyage ?
Elle a trois secondes d’étonnement puis elle affiche un large
sourire en me disant « Oh Kylian, je te présente Laurent, mon fiancé.
Laurent, je te présente Kylian, un ex petit copain grincheux. (Me souriant)
Bonne soirée Kylian. »
L’homme (rigolant) : Bonne soirée jeune homme, vous ne
faites pas le poids.
Moi (applaudissant) : Bravo ! Mais oublie-moi, oublie-moi
vraiment, parce qu’au final, tu n’es pas si différente des autres.
Je retourne à ma table, je donne ma participation à la note
et je sors de ce restaurant la rage au ventre.
Mon téléphone sonne et il s’agit de Marianne.
Je coupe l’appel et je bloque son numéro de mon WhatsApp.