CHAPITRE 185: PRÉSENTATION OFFICIELLE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 185 :  PRÉSENTATION OFFICIELLE.

**ARSÈNE MFOULA**

Je suis assis hors de la chambre avec les agents qui surveillent Clotaire, je les connais très bien vu que c’était eux qui étaient le plus souvent dans notre quartier quand j’étais en prison. Nous échangeons des nouvelles de ce qui s’est passé depuis mon départ. J’ai laissé Marwane et Clotaire seuls dans la chambre histoire de leur accorder un peu d’intimité. À cause de son état de santé, nous avons obtenu seulement une heure, ce qui est quand même considérable. Au bout d’une demi-heure, la porte s’ouvre sur Marwane qui a encore les yeux rouges.


Marwane : (À moi) Tu peux venir.

Moi : Ok. 


Je me lève et rentre dans la salle. Marwane est retourné s’asseoir sur le lit près de son père qui lui aussi a encore les yeux rouges.


Clotaire : Je vous dois tellement monsieur Mfoula.

Moi : Vous ne me devez rien, je vous l’ai dit. En plus c’est grâce à vous que j’ai pu faire cela, vous m’avez été d’une grande aide. 

Clotaire : Marwane m’a dit que vous avez retrouvé Landry.

Moi : Oui. Nous avons également fait ce qu’il y avait à faire et nous avons détruit toutes ces choses. Ce n’est plus qu’une question de temps avant de voir les manifestations mais une chose est sûre, nous avons spirituellement récupéré et relâché tout le monde.

Clotaire : Comment avez-vous fait cela ?

Moi : Ce n’est pas nous, c’est Dieu qui l’a fait. Nous avons simplement prié pour ça.

Clotaire : Votre Dieu est vraiment fort.

Moi : (Esquissant un faible sourire) C’est le cas de le dire. Il l’est. Les jours et les semaines à venir nous donneront le ton sur ce que nous allons faire mais j’espère que très vite nous pourrons lancer une procédure pour vous afin de vous sortir de là. Tout ce que je vous demande pour l’instant c’est de tenir bon.

Clotaire : Je vous fais confiance. 


Nous avons encore échangé quelques minutes avant de prendre congé en lui promettant de faire en sorte que les choses aillent le plus vite afin que Marwane puisse lui rendre visite sans encombres et à la longue, le sortir de là. Nous sommes ensuite partie après un long câlin entre le père et le fils. Nous avons dit au revoir aux agents et nous sommes sortis de la structure. Je m’apprêtais à ouvrir les portières du véhicule quand Marwane s’est jeté dans mes bras pour me serrer. Bien que surpris, j’ai fini par refermer mes bras sur lui.


Marwane : (Après un moment) Merci monsieur Arsène.

Moi : De rien. On y va ?

Marwane : (Se décollant en essuyant ses yeux) Oui. 


J’ai déverrouillé le véhicule et nous sommes montés avant de mettre le cap pour la maison où il est depuis dimanche. Il va certainement retourner chez le pasteur Lilian ce soir ou demain. Il est toujours en train de faire un suivi avec l’homme de Dieu qui a tenu à ce qu’il reste sur place avec eux pour que le travail avance. Je l’ai laissé avec maman qui a repris à venir garder ses petites filles et je suis parti pour le boulot…


**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Jérôme : Ma biquette, je peux prendre quoi pour ton père ?

Moi : (Le regardant) Pourquoi veux-tu prendre quelque chose pour mon père ?

Jérôme : Bah, c’est mon beau-père non ? Tu as déjà vu quel homme qui se pointe chez son beau père les mains vides ?

Moi : Tu es un grand malade Jéjé c’est moi qui te le dis.

Jérôme : (Passant une main autour de mon cou avant de me pincer le nez) Avoue que c’est à cause de ma maladie que tu es tombée sous mon charme.

Moi : (Me dégageant de son emprise en riant malgré moi) Dégage là-bas espèce de fou.

Jérôme : (Souriant) Le seul fou qui te fait planer et met la joie dans ton cœur. 


Je le regarde et je bouge la tête tellement je ne sais pas ce que je vais faire de cet enfant. Nous sommes dans les rayons du magasin Mbolo. Je lui ai dit que papa voulait le voir et nous avons convenu de le faire aujourd’hui après les cours. J’ai fini mes cours à 13h aujourd’hui et lui à 14h. Comme je dois récupérer les jumeaux à 15h30 nous sommes restés au lycée tous les deux pour attendre l’heure. Seulement ce fou m’a convaincu de l’accompagner ici pour acheter un nouveau téléphone à sa go et un bijou car bientôt son anniversaire. Comme il est véhiculé aujourd’hui et que je n’ai pas à me balader dans les rues, j’ai fini par accepter. Nous avons pris les cadeaux et j’ai même eu droit à une belle montre offerte par lui puis nous sommes rentrés ici pour prendre des trucs à grignoter. Comme on était au rayon des boissons, il a eu cette folle idée. 

Nous jouons à nous taquiner ainsi jusqu’à ce que je me tourne pour tomber sur Loyd debout, tenant un caddie et qui est en train de nous fixer intensément, enfin c’est plus moi que Jérôme qu’il regarde. Je me crispe automatiquement en me demandant ce qu’il peut bien faire là alors qu’il est censé être au travail.


Jérôme : (Remarquant ma réaction) Qu’est ce qu’il y a ?

Moi : (Regardant toujours Loyd en silence)


Il a suivi mon regard et s’est aperçu de ce que où plutôt de qui j’étais en train de regarder.


Janaï : (Sortant de nulle part) Bébé, tu as pris les boissons ? (Me remarquant) Oh Lulu, tu fais quoi là ma puce ?

Moi : Bonjour tantine Janaï, je suis venue accompagner un ami pour acheter quelque chose. Bonjour tonton Loyd.

Loyd : (Silence) 

Janaï : Bonjour. Ah d’accord. C’est lui ton ami ?

Moi : Oui. 

Janaï : (Lui tendant la main) Bonjour jeune homme.

Jérôme : (Serrant sa main) Bonjour madame.

Janaï : (Souriante) Janaï, mais tu peux m’appeler tantine. Je suis la petite amie de son oncle. 

Jérôme : (Répondant à son sourire) D’accord tantine Janaï. Mon prénom c’est Jérôme. (À Loyd) Bonjour tonton.


Ce dernier l’a fixé sans lui répondre avant de me regarder à nouveau. Il y a eu un petit malaise que Janaï a essayé de combler en reprenant la parole.


Janaï : Ton oncle et moi sommes là pour faire quelques courses comme j’ai ma soutenance dans deux jours. Je l’ai sorti de son bureau afin qu’il puisse m’accompagner .

Moi : D’accord. Bon nous on va vous laisser et bonne chance pour ta soutenance.

Janaï : (Souriante) Merci ma puce et salue tes parents pour moi en rentrant.

Moi : d’accord. 

Jérôme : Au revoir tantine.

Janaï : Au revoir Jérôme.


J’ai jeté un dernier coup d’œil à Loyd qui n’a pas pipé un seul mot avant de m’en aller avec Jérôme. Nous sommes partis prendre ce pourquoi nous étions là avant de passer à la caisse. Je me suis sentie observée et en levant mes yeux, j’ai croisé ceux de Loyd qui me regardait à distance. J’ai récupéré le sachet de courses et je suis partie avec Jérôme pour sa voiture. 


Jérôme : (Mettant sa ceinture) C’est qui ce monsieur ? Je crois l’avoir déjà vu quelque part.

Moi : (Neutre) C’est mon oncle comme tu as entendu.

Jérôme : Ton oncle maternel ?

Moi : Oui. C’est le petit frère de ma mère.

Jérôme : C’est lui qui était venu te chercher une fois au lycée et nous avait vu?

Moi : Oui.

Jérôme : Je vois. Vous n’avez pas de bon rapport tous les deux ?

Moi : Pourquoi tu demandes ça ?

Jérôme : Bah à cause de vos réactions. Il n’a même pas répondu quand on l’a salué. Il avait l’air tellement nerveux qu’à un moment j’ai cru qu’il allait te gronder ou te porter main. Je ne parle même pas de moi.

Moi : (Silence)

Jérôme : En tout cas sa go est sympa.

Moi : Roule et on s’en va. Bientôt l’heure des garçons. 


Il a démarré et nous sommes partis de là pour l’école des garçons. Cinq minutes plus tard, nous les avons récupéré et sommes tous partis à la maison où nous avons trouvé mamie, tonton Marwane et les filles. J’ai fait les présentations avant d’aller me changer à la chambre. J’étais tenté d’écrire à Loyd pour lui dire à nouveau qu’il n’y a rien entre Jérôme et moi mais je me suis ravisée. Je n’ai pas de compte à lui rendre et lui non plus. Je suis allée prendre une douche rapide avant de redescendre. Monsieur Jérôme au calme, pédalait dehors avec les jumeaux et tonton Marwane. 


Mamie : Ton ami là c’est un cas hein. 

Moi : Il a fait quoi ?

Mamie : (Souriante) Il m’a offert un jus qu’il a dit avoir spécialement acheté pour moi avant de me confier ses affaires en disant que j’étais la seule femme qu’il a rencontré qui lui inspire confiance.


J’ai bougé la tête en souriant.


Moi : Il est comme ça, il aime taquiner.

Mamie : (Souriante) C’est sur. En tout cas il m’a l’air d’être un bon garçon. C’est lui qui vous avait aidé pour le laissez passer de ton père non ?

Moi : Oui. 

Mamie : Ah. C’est comme je disais.


J’ai jeté un coup d’œil sur les filles qui dormaient dans leurs couffins avant d’aller sortir la nourriture pour préparer. Ogoulinguende n’a pas besoin de moi pour lui tenir compagnie, il a colonisé tout le monde donc il se débrouille tout seul. Une heure et demie plus tard, maman rentre avec papa. Après les salutations d’usage , ils vont se changer et reviennent nous trouver. Sans perdre du temps, papa nous convoque Jéjé et moi dans son bureau et nous invite à s’asseoir en face de lui.


Papa : J’ai énormément entendu parler de toi dernièrement Jérôme et je tiens tout d’abord à te remercier pour ce que ton père et toi-même aviez fait pour moi. Toutefois, j’ai horreur des situations ambiguës et encore plus que l’on me prenne pour le dindon de la farce, c’est pourquoi je vais te poser cette question une seule fois. Quelles sont tes intentions envers ma fille ?


Jérôme : Mes intentions sont amicales monsieur.

Papa : Tu es sûr de toi ? 

Jérôme : Oui monsieur. Je suis bien conscient des préjugés qu’il peut avoir concernant les amitiés mixtes et ce d’autant plus lorsque l’on prend en compte la beauté de votre fille et moi-même qui sans pour autant me vanter, je ne suis pas un vilain garçon.


J’ai failli éclater de rire surtout à l’expression du visage que papa a fait après la phrase de ce fou de Jérôme mais je me suis retenue et j’ai pincé mes lèvres pour ne pas le faire. Quand je dis que cet enfant est dérangé ce n’est pas pour rien. Pourtant il parle avec tout le sérieux du monde.


Jérôme : Mais je peux vous assurer qu’il n’y a rien entre Lucrèce et moi. Elle est pour moi comme une petite sœur.

Papa : Tu n’es pas le premier à sortir ce genre de réplique en mettant en avant la carte du grand frère pourtant il n’en est rien.

Jérôme : Je serais certainement le plus idiot des hommes si je venais ici vous mentir sur mes intentions concernant votre fille sachant que vous m’offrez là une occasion de me déclarer et que cela pourrait me créer des soucis plus tard dans l’hypothèse où je serais potentiellement plus qu’un ami pour elle. 

Papa : (Esquissant un faible sourire) Tu ne manque pas de perspicacité.

Jérôme : (Pas humble du tout) En effet monsieur. Mais c’est comme je vous l’ai dit, il n’y a rien d’autre que de l’amitié entre Lucrèce et moi, nous sommes sur la même longueur d’onde à ce sujet. Il est vrai que je la taquine beaucoup et il se pourrait que vous me surprenez en train de l’appeler par des petits noms affectueux mais c’est sans aucune ambiguïté. Vous avez ma parole.

Papa : Bien. Je te prends donc aux mots. Je tenais à éclaircir ce fait. Maintenant que nous sommes tous situés, tu es la bienvenue dans ma maison tout en espérant que ta compagnie ne sera en rien néfaste pour elle car au moindre dérapage, tu auras de mes nouvelles.

Jérôme : Ne vous inquiétez pas monsieur et merci. 

Papa : Vous pouvez vous en aller. 


Nous nous sommes levés et nous sommes dirigés vers la porte avant que Jérôme ne s’arrête pour regarder le boss.


Jérôme : Euh excusez-moi monsieur.

Papa : Oui ?

Jérôme : Je peux vous appeler tonton Arsène ? 

Papa : (Esquissant un faible sourire) Oui, tu peux.

Jérôme : (Souriant) Merci tonton Arsène. 


Il s’est retourné et nous sommes sortis.


Moi : Donc tu viens ici pour dire à mon père que tu es beau ?

Jérôme : Mais est-ce que j’ai menti ? Lui-même il a vu que je suis beau, c’est un fait.

Moi : (Bougeant la tête) Je ne sais pas ce que je vais faire de toi.

Jérôme : Tu ne pourras plus t’en passer.


J’ai piaffé avant de retourner au salon où papa nous a rejoint. Nous n’avons pas tardé à passer à table puis mamie et Jéjé ont pris congé de nous…


QUELQUES JOURS PLUS TARD


Nous sommes en route pour le 9, maman a dit qu’elle va nous présenter officiellement à ses parents comme depuis là, ils nous voient à l’église mais ne connaissent pas vraiment nos prénoms. Elle a récupéré mon bulletin ce matin et comme je l’ai dit, j’ai très bien travailler. J’avais souhaité occuper la première place selon les résolutions que j’avais prises en fin d’année mais ce ne fut pas le cas. J’ai fini deuxième mais ce n’est que partie remise, je travaillerai un peu plus au troisième pour cela. Contrairement aux blâmes que j’ai reçus au premier trimestre, là je n’ai eu que des éloges et un tableau d’honneur que madame Oyame a fièrement affiché sur un mur au salon tellement elle était contente. Ça me fait plaisir de la rendre heureuse et fière de mon travail que cela met automatiquement un baume sur mon cœur qui efface la déception que j’avais vu sur son visage au premier trimestre. 

Nous venons d’arriver au 9 et on trouve tantine Lauria et sa famille sur place. On a salué tout le monde avant de prendre place. Je me suis occupée des rafraîchissements avec tantine Lauria vu que je connais bien la zone pour être venue ici à plusieurs reprises. On a pris les goûts de tout le monde avant d’aller à la supérette non loin. On s’apprêtait rentrer dans le magasin quand nous avons aperçu la voiture de Loyd arriver. Tantine Lauria l’a interpellé et quand il a baissé la vitre après avoir ralenti, nous avons vu qu’il n’était pas tout seul, Janaï était avec lui. Toute ma bonne humeur est partie d’un coup.


Tantine Lauria : Bonjour à vous.

Eux : Bonjour.

Moi : (Du bout des lèvres) Bonjour.

Janaï : Ça va ma puce ?

Moi : Oui. 

Tantine Lauria : Dites en même temps ce que vous prenez comme boisson comme ça on gagne en temps. 

Loyd : Je vais vous attendre une bonne fois pour vous soulager du poids.

Tantine Lauria : D’accord .


Ils ont fait leurs commandes et nous sommes partis acheter les choses. À notre retour nous sommes montées dans la voiture, moi derrière Loyd et tantine Lauria derrière Janaï. 


Tantine Lauria : Comment s’est passé la soutenance ?

Janaï :  (Souriante)Très bien. C’est ton frère qui avait raison quand il me disait que je stressais pour rien. Avant de commencer j’avais la boule au ventre ( posant sa main sur sa cuisse avant de la caresser) Mais Loyd a su trouver les mots justes pour m’apaiser. Franchement je ne sais pas comment j’aurais fait s’il n’avait pas été là.

Tantine Lauria : (Souriante) C’est ça l’amour , ça donne des ailes. En tout cas félicitations, je suis contente pour toi.

Janaï : (Souriante) Merci. (Après un moment, à moi) Ton ami va bien ?


J’ai croisé le regard de Loyd par le rétroviseur avant de détourner le mien.


Moi : Oui, il va bien. 

Janaï : Il avait l’air sympa, je l’ai bien apprécié.

Tantine Lauria : Ça c’est quel ami ?

Moi : C’est Jérôme.

Tantine Lauria : Le fils de monsieur Ogoulinguende ?

Moi : Oui.

Janaï : Ah tu le connais aussi ? 

Tantine Lauria : Pas de visage, mais j’ai entendu parler de lui. Ya Leslie m’a dit que c’est un bon garçon.

Janaï : Ah d’accord. On les a croisés tous les deux la dernière fois en Mbolo quand on faisait les courses avec Loyd. Un très joli garçon. Il faut seulement faire attention ma puce et ne pas te laisser distraire. Les garçons au lycée blaguent beaucoup avec les filles et si tu ne suis pas, tu vas te choper une grossesse comme ça sans t’en rendre compte.


Je l’ai regardée sans répondre avant de tourner mon regard vers son type. J’ai tellement fixé le rétroviseur avec le visage amarré qu’il a fini par me regarder. S’il est intelligent j’espère qu’il a saisi le message. Il doit dire à sa personne de faire très attention quand elle décide de parler des choses qui ne la regardent pas.  Le simple fait d’avoir évoqué nous avoir vu en Mbolo n’était pas nécessaire et voilà encore son argumentation et ses sous entendus. Heureusement pour moi, nous sommes arrivés à la maison. On a déchargé et fait le service avant de prendre place. La configuration des choses a fait en sorte que je me retrouve assise face au couple et je faisais mon possible pour ne pas les regarder mais c’était quasiment impossible vu que Loyd me fixait toutes les deux secondes. Maman a fini par faire les présentations de ses enfants en commençant par moi avant les autres. Ils nous ont demandé d’aller nous asseoir à tour de rôle sur leurs genoux avant de regagner nos places. Une fois assise, le regard de Loyd sur moi avait changé, il avait l’air dépité et triste, on aurait dit qu’il allait pleurer. Au point où il a fallu trois interprétation de la part des autres pour qu’il sorte de cet état et prête attention à ce qui se disait et se faisait autour de lui.


Maman : (À lui) Tu vas bien Loyd ?

Loyd : Oui-Oui.

Maman : Tu es sûr de ça ?

Loyd : Oui, j’étais juste perdu dans mes pensées.

Tantine Lauria : Ah, il faut redescendre sur terre. Maman te parle depuis là.

Loyd : (Regardant sa mère) Hum ?

Maman : On t’a demandé qui est là jeune femme qui t’accompagne ?

Loyd : C’est Janaï Oliwina, ma petite amie.


Après avoir dit ça, on s’est fixé dans les yeux lui et moi avant que chacun ne détourne son regard…


SECONDE CHANCE