CHAPITRE 187: OÙ ET COMMENT ?

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 187 : OÙ ET COMMENT ?

**ARSÈNE MFOULA**

Loyd : (Devant mon bureau) On déjeune tout à l’heure ensemble ? J’aimerais te faire part de quelque chose.

Moi : Ok. Ça a été avec le DG ?

Loyd : C’est justement de ça dont il est question.

Moi : ok. À tout à l’heure.


Il est retourné à son bureau et j’ai continué à vaquer à mes occupations. 2h de temps plus tard nous étions assis l’un en face de l’autre dans un restaurant. Après avoir commandé, je le regarde.


Moi : Alors, que se passe-t-il ?

Loyd : Je ne sais pas trop mais je crois qu’on vient de me proposer une promotion.

Moi : (Surpris) Sérieusement ?

Loyd : Oui.

Moi : (Souriant) Mais c’est une très bonne nouvelle. Félicitations.

Loyd : Merci mais je ne sais pas si je vais accepter ou non.

Moi : (Fronçant les sourcils) C’est quoi le souci ?

Loyd : Il me propose de superviser une équipe mais c’est du côté du Ghana et ce pendant deux ans. J’aurais droit à un formation de 6 mois sur place.

Moi : Et donc ?

Loyd : Je t’avoue que je ne sais pas quoi penser. Depuis que je suis né je n’ai jamais mis mes pieds hors du Gabon. C’est à peine si je suis sorti de l’Estuaire (province) je n’en suis pas sûr sinon je n’ai aucun souvenir. Toute ma vie est ici ainsi que ma famille. L’idée de tout laisser et de partir comme ça je ne sais pas trop quoi penser.

Moi : En gros, tu es en train de me dire que tu as peur ?

Loyd : Si on veut.

Moi : Tu as un délai de réflexion ?

Loyd : Oui. Deux semaines.

Moi : Bien. J’ai commencé à voyager un peu partout dans le Gabon et ailleurs très tôt avec mes parents puis après mon bac, je suis allé tout seul en Afrique du Sud pour poursuivre mes études, ce fut mon premier grand voyage parce que j’allais être livré en quelque sorte à moi-même. Je t’avoue que bien qu’excité à cause de mon caractère assez indépendant et la curiosité dont je faisais preuve, j’étais également anxieux avec plein de questions en tête. C’est tout afin normal car quand on va à l’aventure , on ne sait pas ce qui nous attend devant et la peur de l’inconnu est naturel chez tout le monde. Pourtant mon départ m’a été salutaire car j’ai pu concrètement savoir qui j’étais et ce que j’étais capable de faire par moi-même. Cela a forgé mon caractère et avant que je ne m’en rende compte, j’étais déjà plus sud-africain que les sud-africains.


Nous avons souris tous les deux.


Moi : (Poursuivant) De là-bas, j’ai organisé d’autres voyage en Europe et en Amérique pour découvrir un peu ce qui se fait ailleurs et depuis ça n’a pas changé. Tu es jeune Loyd et tu viens de débuter ta carrière, c’est une opportunité en or qui t’est offerte afin non seulement de gonfler ton CV mais également d’élargir tes horizons en découvrant autre chose que ce qui se fait au Gabon. Tu as encore la latitude d’aller où tu veux parce que tu n’as pas encore fondé une famille. C’est vrai que tu es avec Janaï que nous apprécions tous mais elle ne constitue pas encore un frein à l’évolution de ta carrière et avec une bonne mise en place et des arrangements, vous pourrez continuer cette relation si vraiment vous y tenez tous les deux. Pour ma part, je te conseille d’y aller et avoir tes expériences tout seul, cela ne pourra que t’être bénéfique sur le long terme en plus de rencontrer de nouvelles personnes. 

Loyd : D’accord et merci pour tes conseils.

Moi : De rien. Une fois de plus je suis vraiment content et fier de toi. J’espère surtout que tu accepteras. 

Loyd : Merci.

Moi : Tu as au moins un passeport ?

Loyd : (Me regardant) Non.

Moi : Loyd ?

Loyd : Je ne pensais pas que j’allais voyager hors du Gabon un jour.

Moi : (Secouant la tête) Tu es terrible. Qui aujourd’hui reste sans passeport alors qu’il est fonction quelque part ? Même les chômeurs ont des passeports. 

Loyd : (Silence)

Moi : Il te faut vraiment voyager, c’est urgent. On doit briser la bulle dans laquelle tu te trouves en ce moment car ce n’est pas possible qu’en ce siècle, un individu de ton âge ne pense pas à avoir un passeport alors qu’il a vécu toute sa vie en ville. Tu as vraiment beaucoup à apprendre. (Sortant mon téléphone) D’ailleurs j’appelle un de mes oncles qui travaille à la DGDI pour lui dire que demain matin tu iras faire ce document.


Sans perdre du temps, je lance l’appel et j’informe mon oncle de ce que mon beau frère passera demain matin pour ça et il me dit que ce n’est pas un problème. Ce petit est trop sur la lune et il faut l’y faire descendre de temps en temps. C’est vraiment une chance inouïe qui s’offre à lui là. Il y a des gens qui sont dans cette boîte depuis beaucoup plus longtemps que lui et n’ont jamais eu de telles opportunités, donc il devrait vraiment saisir sa chance. Ça lui permettra également de faire ses propres expériences sans l’intervention de ses sœurs qui sans le vouloir ont tendance à beaucoup s’immiscer dans sa vie parce que quelques fois elles oublient que c’est un homme bien qu’étant leur petit frère. Il pourra vivre sa propre vie sans avoir à chaque fois à penser à sa famille.

Nous avons continué à parler de ça même après la réception de nos plats. Je lui ai demandé de réfléchir à tête reposée sans en parler à qui que ce soit en pensant d’abord avant tout à lui et à ce que cette opportunité pourra lui apporter de bien. Je lui ai même dit de ne rien dire à ses sœurs jusqu’à ce qu’il prenne sa décision. Il a acquiescé avant de me dire qu’il retournait à SBG aujourd’hui. Je n’y vois aucun inconvénient étant donné qu’il s’est bien remis de son mal dont on ignore l’origine. Il a bien repris des couleurs et a même pris beaucoup plus de poids qu’avant qu’il ne tombe malade. Loyd est une grande énigme pour moi. Il y a des jours où tu as l’impression qu’il est au bout de sa vie et qu’il la subit. Puis il y a d’autres où il a l’air heureux et épanoui, bien que ces jours sont très rares. On finit de manger et on retourne au boulot où je reçois le lien d’une vidéo youtube de la part d’Alvine par WhatsApp.


-Alvine : Regarde rapidement cette vidéo, c’est bien un des parents de Leslie n’est-ce pas ? Ou je me trompes ?


Je regarde le titre de la vidéo. ‘’UN DÉPUTÉ SE DÉSHABILLE EN PLEINE SESSION PARLEMENTAIRE : Pratique fétichiste ou un sort lancé ? OÙ VA LE GABON ?


Je clique sur la vidéo et l’on montre un homme d’un certains âge à l’assemblée nationale qui se lève en pleine session, se met à se déshabiller avant de monter sur les espèces de bureau là. 


Lui : Jamais de la vie je ne me laisserai faire, partez d’ici je ne viens pas avec vous. (Sautant d’un bureau à l’autre devant ses collègues abasourdis) Laissez moi tranquille, ce n’est pas moi le chef, allez chez eux, allez chez eux. 


Il a couru dans tous les sens avant d’être immobilisés par des agents de sécurité qui l’ont fait sortir de la pièce, la salle reste dans un grand brouhaha. C’est là que la vidéo s’arrête. Il s’agit bel et bien d’un des oncles de Leslie, les effets ont apparemment commencé à se manifester. C’est tout de même triste à voir. Tout ça pour finir ainsi, un père de famille. Je sens que dans les jours à venir, plusieurs têtes vont tomber. Je réponds à Al en lui confirmant la chose avant de mettre l’info dans le groupe. Je poursuis mon travail jusqu’à la descente où je vais récupérer Leslie et on en parle en rentrant à la maison…


**Gérard MEZUI**

Je regarde ma femme qui est en train d’aller dans tous les sens depuis que nous avions appris la nouvelle de Célestin qui s’est déshabillé au parlement. 


Odile : Je te dis déjà Gérard qu’il est hors de question que je finisse comme tes parents. Je n’ai jamais voulu de toutes ces choses et c’est toi qui m’avais embarqué dedans de force en disant qu’il n’y aurait jamais de soucis et voici ça aujourd’hui . Il faut bien dire à vos fétiches de ne pas me mêler à ça avec mes enfants car on ne connait rien dans cette affaire.


Je la regarde parler sans lui répondre car je n’ai rien à lui dire. Ça fait plus de 25 ans qu’elle est impliquée et participe aux rituels, qu’elle mange et profite de l’argent des fétiches comme elle les appelle aujourd’hui , c’est pour venir me raconter des conneries comme les choses se corsent de toute part. 

Après que l’autel ait été brisé et que tout le monde soit parti. Nous avions été bastonnés comme jamais auparavant avant d’être laissé au village avec les autres. Tout le village s’est mis à brûler dans le monde spirituel, tout est parti en fumée jusqu’à la forêt dans laquelle se trouvait l’Okouk . Au petit matin, ce village était devenu très sinistre en plus d’avoir une population des vieillards moribonds qui avaient chacun été rattrapé par les réalités de son âge. Ils ont essayé d’avoir notre aide mais nous avons pris nos jambes à nos cous car chacun devait tenter de sauver sa propre peau. Ils ne vont pas tarder à mourir donc il n’y a plus rien à faire pour eux. 

Lorsque nous sommes arrivés et que chacun est allé chez lui, j’ai été surpris de voir que plusieurs endroits de ma maison avaient brûlé. J’avais appelé mes employés pour qu’ils me disent ce qui s’était passé et le gardien m’a dit que la gouvernante et la nièce d’Odile l’avaient réveillées dans la nuit pour lui dire qu’il y avait le feu dans la maison. Ils avaient tenté de me joindre mais n’avaient pas pu, ma femme aussi qui était en déplacement en province, du côté de l’Ogooué Ivindo chez ses parents étaient injoignable. Ils avaient tenté comme ils avaient pu d’éteindre le feu et avaient même appelé les pompiers mais ces derniers étaient arrivés quand eux-mêmes l’avaient déjà éteint et avaient dit qu’ils étaient à pieds d’œuvre ailleurs car le feu dans des maisons avait été déclaré dans plusieurs endroits de la ville.

Ce n’était pas n’importe quel partie de la maison qui avaient pris feu mais celles dans lesquelles il y avait tous mes fétiches qui avaient été complètement été réduits en cendres. Je n’avais pas le temps de me reposer pour trouver une solution que mon numéro s’était mis à sonner de toute part où les gens me demandaient ce qui se passait parce que leurs protections avaient brûlé et ce que cela signifiait. Ils me demandaient de trouver une solution parce que c’était moi le responsable et je n’avais pas veillé correctement sur l’autel . Les menaces de part et d’autre au point où j’ai dû bloquer presque tout le monde.

Quelques jours après, le nouveau gouvernement est sorti et sans surprise aucune, mon nom n’y figurait pas. J’ai essayé d’appeler le premier ministre qui est un bon ami à moi et ce dernier m’a dit qu’ils avaient besoin de nouvelles idées et que moi et mes gens n’apportons rien de bon pour le développement de ce pays. La façon dont je l’ai insulté ce petit chien. Un gamin de rien du tout que nous avons sorti de la boue, se permettait de me parler de la sorte. J’avais essayé d’appeler certains contacts et même le président mais sa ligne directe que j’avais était maintenant bloquée. Toutes les portes semblaient se fermer devant moi. Pendant que je cherchais une solution, ma mère m’a appelé depuis Miami pour me dire que je devais faire quelque chose car elle avait été arrêté à l’aéroport par la police des douanes non seulement en transportant un corps sans vie mais d’un vieillard mais en n’ayant également de faux papiers vue qu’elle ne correspondait pas à l’image sur les papiers. En lui demandant pourquoi elle n’avait pas pris le jet, elle m’a dit que celui-ci n’était pas opérationnel raison pour laquelle elle était bloquée et avait été obligé d’essayer d’emprunter des vols commun. Il m’avait dit que les fétiches avaient brûlé et tout l’argent qu’elle avait sur elle avait été confisqué. Je devais rapidement aller lui tirer d’affaire pour ramener papa à la maison sinon ils devaient mourir. Comment faire pour les sortir de là quand toutes les portes se ferment ? La même nuit même, l’Okouk était venu me voir très en colère pour me dire que nous devrions payer pour tout ce qu’il a perdu ainsi que ses frères. Après avoir dit ça il avait disparu. Il y a quelques jours j’ai appris que je faisais l’objet d’une enquête et à cause de cela, mes comptes ont été gelés. Je ne sais pas où donner de la tête et j’assiste impuissant à l’effondrement de la pyramide que nous avions construit. Si Célestin a déjà commencé à se déshabiller pour voir l’Okouk, ça veut dire que pour moi n’est pas loin.

Je regarde Odile qui passe devant moi avec sa valise et je ne dis rien. Elle n’ira pas bien loin vu qu’elle aussi sera rattrapée par les esprits. Peu importe l’endroit où elle ira se cacher, ils iront la chercher là-bas et si elle est intelligente, elle est censée le savoir.


Odile : Je m’en vais chez ma sœur, elle a dit qu’elle connait quelqu’un qui peut me faire des protections. Je refuse de finir comme toi MEZUI. Si tu savais comme je regrette d’avoir croisé ta route. Si je savais, jamais je ne serai allée voir cet homme pour te détourner d’Elvire (sa meilleure amie) Si je savais que c’est ainsi que je finirai, jamais je n’allais poser mes yeux sur toi. 

Moi : Ce sont les conséquences de la cupidité. C’est aujourd’hui que tu le reconnais ? Toutes ces années tu le niais.

Odile : Oui c’est vrai, je t’avais fétiché pour que tu t’éloignes d’Elvire et ce fut ma plus grande erreur. Qu’est-ce que j’ai gagné de bon avec toi MEZUI ? Qu’ai- je obtenu avec toi ?

Moi : Je t’ai sorti de la misère toi et tous tes crèves de faim de parents. Toi tu étais qui Odile ? Et tu avais quoi ? Si ce n’était pas seulement pour faire les bains, mettre des feuilles dans ton sexe et sucer les queues. Tu étais quoi ? Une bonne à rien avec la tête vide et c’est cette même tête vide que tu as donné à tes abruti de fils qui comme toi ne savent rien du tout à part dépenser de l’argent. Tu crois que je ne savais pas ce que tu faisais avec ta famille pour me piéger afin que je t’épouse ? Aucune des pratiques que ta sorcière de mère et toi faisait ne m’a touché. 


Elle me regarde avec les grands yeux.


Moi : Oui madame, depuis le premier jour où tu étais partie voir tes soi-disant féticheurs, je l’avais su et c’est moi-même qui lui ai dit de te dire que ça a fonctionné. Quand tu me regardes et que tu vois tout ce que j’ai fait, tu pensais vraiment que je ressemblais à un homme sur qui l’envoûtement pouvait fonctionner ? Mais comme tu es trop idiote, tu as persisté dans tes bêtises. Tu sais pourquoi j’avais laissé Elvire pour toi ? Ce n’est pas à cause de tes fétiches mais bien parce que j’avais vu que tu étais suffisamment cupide pour accepter tout ce que j’allais te demander de faire pour te marier. C’est pourquoi je l’ai fait et tu sais quoi ? Je me suis fait un malin plaisir à sacrifier ton père et tous tes frères qui sont morts comme des chiens pour pouvoir travailler le luxe dans lequel tu voulais baigner. Et tes sœurs ? Je les ai toutes baisées, les unes à la suite des autres dans cette maison. On parle de tes nombreuses nièces qui ont défilé ici pendant les vacances ? Tu ne t’es jamais demandé pourquoi aucune des femmes de ta famille n’a pu avoir une relation stable ? Mais d’ailleurs comment le ferais tu vu que tu étais occupé à te faire voir dans toute la ville ? Et le cul ouvert de ta mère

Odile : Non MEZUI tu n’as pas osé.

Moi : (Souriant) Je me suis gêné.


Elle a lâché sa valise et est venue se jeter sur moi pour me griffer de toute part en me traitant de chien et de sorcier qui allait mal mourir. Qu’elle espérait que les esprits allaient me rendre tout ce que j’avais fait aux gens et à sa famille. Si elle pensait que j’allais être le seul à subir cela, elle allait tomber de haut. Cette femme depuis le début quand son amie nous avait présenté au début de ma carrière, j’avais tout de suite vu le regard de convoitise qu’elle avait jeté sur moi mais j’avais fait semblant. À chaque fois que j’invitais son amie, elle faisait tout pour être présente et me faisait des appels de phares que j’avais ignoré. Une fois elle m’avait appelé pour une soi-disant urgence de son amie mais avait tout fait pour coucher avec moi ce jour, elle avait fait des bains et mis des feuilles dans son sexe que j’avais tout de suite remarqué à l’instant où elle s’était présenté à moi. Après le sexe, elle s’était mise à dire du mal de son amie pour que je la vois en mal. Je l’ai regardé faire son cinéma pendant une année avant qu’elle ne décide de m’attacher afin d’évincer définitivement Elvire qui était toujours ma petite amie officielle. Quand j’ai vu ce qu’elle était capable de faire, j’ai su qu’elle allait facilement accepter les initiations contrairement à Elvire qui bien que m’aimant était beaucoup scrupuleuse et n’aimait pas les injustices. C’est donc Odile que j’avais fini par épouser au détriment de son amie qui lorsqu’elle avait appris pour cette relation avait quitté le pays déçue et trahi par les deux personnes qui comptaient pour elle. Elle était partie en nous disant que chacun récoltait toujours ce qu’il semait et que le mal que l’on faisait aux innocents retombait toujours sur les têtes de ceux qui les commettaient. Aujourd’hui cette idiote veut jouer les indignées. Elle voulait l’argent et était prête à tout pour ça. Je le lui ai donné, j’ai construit des maisons dans son village, j’ai trouvé du travail à ses parents et j’ai satisfait chacun des caprices qu’elle avait. Elle pensait que c’était parce que j’étais envoûté que je le faisais mais elle ignorait que comme un loup, j’étais rentré dans sa famille pour manger toutes les brebis. Ils m’avaient grandement ouvert la porte et ceux que je n’ai pas tué, j’ai pris ce qu’il y avait à prendre. Ses sœurs, ses nièces, ses cousines, ses tantes et même sa mère, elles sont toutes passées à la casserole et traînent aujourd’hui dans les villes à la recherche de mariage et autres. Je leur ai quand même trouvé des petits boulots par ci par là pour qu’elles se débrouillent. 

Cette imbécile d’Odile est en train de s’agiter dans tous les sens en me griffant et me mordant. Je finis par lui donner une bonne gifle qui la calme direct.


Moi : (Les yeux injectés de colère) Si tu essaies ça une fois de plus crois moi je n’hésiterai pas à te briser la nuque.

Odile : (Attrapant sa joue) Je te jure Gérard que tu vas le regretter. Je te le promets.

Moi : Oui c’est ça.


Elle se lève, tire sa valise jusqu’à dehors avant de revenir. Elle va dans la chambre et au deuxième tour, elle passe avec sa nièce de 14 ans que j’ai commencé à devierger. Cette petite a eu sa chance car je n’ai pas pu aller jusqu’au bout avec elle. J’avais commencé mais je ne me suis arrêté qu’aux doigts parce que j’avais trop de choses à gérer dernièrement. Ça faisait tout juste trois mois qu’elle était venue habiter avec nous et je n’ai pas pu correctement gérer son cas. Elles sortent toutes les deux de la maison et j’entends le vrombissement du moteur de la voiture, un bruit de klaxon puis plus rien. Je me lève et vais me servir un verre que je bois avant de prendre toute la bouteille. Je finis complètement ivre et m’endors au salon. Je suis réveillé par le bruit de mon téléphone qui n’arrête pas de sonner. Quand je prends, je vois que c’est Axel. J’hésite à répondre parce que je n’ai pas envie d’entendre des plaintes inutiles. Mais il insiste tellement que je finis par prendre l’appel .


«Moi : (Décrochant) Allô ? »

 « Axel : Tu as fait quoi à Odile ? »

« Moi : Je ne comprends pas. »

«Axel : Tu ne comprends pas ? Allume la télévision et tu vas comprendre »


Je cherche la télécommande et j’allume la télévision et ce que je vois me fais tomber de nues. Odile a organisé une conférence de presse chez sa sœur et elle est en train de faire des révélations. Le titre en bas : ‘’UNE FAMILLE DE SORCIERS, CANNIBALES ET PÉDOPHILES, ce qui se cache derrière la fortune et le pouvoir de la famille MEZUI et consorts.’’  Je la vois faire des révélations sur des pratiques que nous avions fait, les crimes rituels dont nous sommes responsables, des vidéos de moi en train d’avoir des relations sexuelles avec des jeunes enfants à l’orphelinat et même celle où nous avions violé en groupe la femme de Clotaire devant lui avant de l’assassiner. Elle avait plein de documents audios, papiers et vidéos de moi et ma famille faisant des choses. Elle a tout montré à la presse. Où et comment a-t-elle fait pour avoir de telles choses ???« « « « « 


SECONDE CHANCE