Chapitre 19
Ecrit par R.D
« Rien n’est pire comme situation que de voir nos cauchemars devenir réels »
Fatima
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai vraiment l’impression que Mounas me
cache des choses. Je suis loin d’être dupe. Ce que j’ai vu chez moi,
c’est deux amants qui se faisaient la tête. Deux personnes qui se
fréquentent mais qui ne veulent rien laisser paraitre.
Ibrahim
m’a demandée de laisser tomber et que si réellement il se passait
quelque chose entre eux, je le saurais. Seulement Mounas, je la connais
comme ma propre poche. Je sais lorsqu’elle tente de dissimuler des
choses et j’ai l’impression que c’est le cas. N’empêche, elle a insistée
pour que je la laisse passer au moins deux semaines ici.
Je ne
sais pas si Ibrahim sera d’accord et je n’ai pas envie qu’il me boude
une énième fois à cause de ça. Depuis tout à l’heure, je cherche un
moyen pour lui annoncer cela en vain.
J’ai attendu qu’on termine nos prières avant de mettre le sujet sur la tapis.
Moi : Ibrahim…
Ibrahim : oui ? Qu’est ce qui ce passe ?
S’il refuse que dirais-je à Mounas ? Je suis sûre qu’elle me sortira
des trucs du genre que je ne l’aime plus et patati et patata.
Moi (hésitante) : J’ai un truc à te demander.
Ibrahim : je t’écoute.
J’étais sur ma natte de prière et lui sur la sienne. Au moins s’il doit
crier, je ne serais pas proche de lui. Malgré tout, je n’arrive
toujours pas à le canaliser ni à savoir à quoi m’attendre tellement il
peut se montrer versatile.
Moi : En fait, c’est par rapport à la visite de Mounas aujourd’hui. Elle est venue pour me demander quelque chose.
Ibrahim (renfrognant les sourcils) : vas y je t’écoute.
Moi : actuellement elle est dans des problèmes et elle me demande si je peux l’héberger ici pendant deux semaines.
Ibrahim (ton ferme) : Hors de question !
Il ne m’a même pas laissée terminer ma phrase, qu’il était déjà catégorique.
Moi (étonnée) : mais pourquoi ?
Ibrahim : n’est ce pas tu m’as demandé mon avis ? J’ai dis non !
Il m’a tournée le dos avant de poursuivre ses litanies. J’avoue que sur
ce coup, je ne m’y attendais vraiment pas. Il peut au moins me donner
les raisons de son refus.
Je me suis levée et je me suis rendu au salon. J’attendais qu’il me rejoigne pour qu’on poursuive notre conversation.
Ibrahim : tu as finie de préparer ?
Moi : oui mais j’aimerais savoir pourquoi tu refuses qu’elle vienne ici
? Je te rappelle que Mounas et moi avons grandit ensemble. Elle est
considérée comme un membre de ma famille. Comment passerais je à ces
yeux si elle demande mon aide et que je le lui refuse au lieu que je
suis en mesure de l’aider ?
Ibrahim : écoute Fatima, tu es très
gentil ça je le sais. Mais tu m’as demandé mon avis et j’ai refusé. Je
pensais qu’on en avait finit.
J’avoue que je n’aime pas le ton sur lequel il me parle.
Moi : justement, c’est la raison que j’aimerais connaitre. Mets-toi à
ma place. Si Boubah ou Karim demandait à venir et je m’y opposais
catégoriquement. N’est ce pas ça t’étonnerais ?
Ibrahim : ok ! Je ne veux pas tout simplement qu’une personne vienne nous déranger. On a besoin d’intimité.
Là, je suis sidérée. Je m’attendais à tout sauf à ça. Donc si un jour
un de mes parents demandait à venir rester chez moi il ne pourra pas ?
Dans la famille dans laquelle je viens ça ne se passe pas comme ça. La
solidarité est bien connue en Afrique. Il ne peut pas se montrer si
insensible que ça voyons !
Moi : franchement, je ne suis pas
d’accord avec toi sur ce point. Mais comme c’est toi qui décide, je suis
obligée de faire avec.
Je n’ai pas attendue qu’il rajoute
quelque chose avant d’aller le servir. J’ai passée tous le reste de la
soirée dans mon coin à échanger des messages avec Mounas qui me
demandait si c’était bon. Pour écourter la conversation, j’étais obligée
de lui dire que je passerais demain.
N’empêche, j’ai vraiment
l’impression que je me suis mariée à un homme égoïste qui ne pense qu’à
lui. Comme je n’aime pas les problèmes, je préfère me taire mais je
n’aime pas ça, non mais alors là pas du tout.
Je me dis que
dans un ménage il faut savoir se mettre à la place de son partenaire.
Lorsque celui-ci sollicite ton aide, tu dois te demander, si c’était moi
qu’aurais je fais ?
S’il refuse d’héberger une fille qui est
comme une sœur pour moi pendant deux semaines, je dis bien deux semaines
dans sa maison, qu’est ce qu’il va me refuser demain ? Pourrais-je
compter sur son soutien ? Je suis totalement perdue.
Il est
entrain de regarder le journal au salon et moi je suis dans la chambre.
J’étais en plein dans mes pensées lorsque la sonnerie de mon téléphone a
retentit.
Moi : Allo ?
Karim : comment va la plus belle ?
Ces derniers temps on s’est vraiment rapprocher lui et moi et il est comme le frère que je n’ai jamais eu.
Moi : ça va un peu et toi ?
Karim : Ou est passé l’autre peu ? J’espère que ton mari ne te fatigue pas.
Moi (rigolant) : non pas du tout. Juste fatiguée. Toi ça va ?
Karim : on rend grâce à Dieu. Maman me fatigue de me trouver une femme parce que je me fais déjà vieux.
Moi : ça viendra au bon moment inch Allah (si Dieu le veut). Que Dieu t’accorde une femme pieuse.
Karim : Amine. Au fait, je t’appelais pour te présenter mes excuses à
cause du comportement d’Awa. Elle peut se montrer parfois très
insolente.
Moi : non ce n’est pas grave dis je touchée par ce qu’il venait de faire.
Karim : si ça l’est ! Elle ne devait pas se montrer si impolie. Mais ne t’inquiète pas. Je l’ai hyper bien sermonnée.
Moi : il ne fallait pas. En tout cas je te remercie.
Karim : alors, ça va comme tu veux ?
Moi : oui ça va. C’est gentil de te préoccuper.
Karim : ok ! Au cas où tu aurais besoin de conseil, n’hésite pas. Je sais à quel point mon ami peut être con parfois.
Moi : ok merci !
Ça me fait toujours un bien fou de parler avec lui. C’est une très
bonne personne mais je me demande comment il réagira lorsqu’il saura que
son ami est sortit avec sa sœur vu qu’il n’en sait visiblement rien.
*****
J’ai demandé la permission à Ibrahim pour que je puisse passer la
journée chez Mounas et il me l’a accordée. Il m’a même dit que ce
n’était pas la peine de cuisiner et qu’il allait manger ce que Anta va
préparé.
Je lui en veux toujours mais je n’ai pas vraiment le
choix. Dès fois être trop calme à ces mauvais côtés. Je ne suis même pas
capable de m’imposer lorsque mon homme prend des décisions qui me
déplaisent.
Avant d’aller chez elle, je me suis d’abord rendue chez mes parents pour les saluer.
Moi : salam !
Papa : waleykoum Salam ! Comment tu vas ma fille ?
Moi : ça va al Hamdoulilah et vous ?
Papa : ça va. Comment va ton mari ? Il s’occupe bien de toi apparemment.
Moi (souriant) : il va bien Dieu merci.
Il ya aussi un des points que je n’ai jamais compris chez nous les
peulhs qui est le fait de vouvoyer son mari. Si en la présence de tes
oncles ou grands parents tu oses le tutoyer, crois moi que tu en
entendras des vertes et des pas mûres.
Je suppose que ça doit
sûrement faire partie du respect qu’on doit avoir à leurs égards. En
tout cas j’ai encore du mal à m’y habituer et je ne crois pas que je
m’habituerai à ça.
On passé un long moment à parler de tout et
de rien avant qu’il ne s’éclipse en disant que maman et moi devons
sûrement avoir des tas de choses à nous dire.
Maman : alors ma fille, tu vas bien ?
Moi : ça va al hamdoulilah.
Maman : n’oublie pas que c’est moi qui t’ai donnée la vie. Donc
lorsqu’il y a quelque chose qui ne va pas, c’est facile pour moi de m’en
rendre compte. J’espère que tu n’as pas de problème avec ton mari.
Moi : non non ne t’inquiète pas. Ça va très bien.
Maman : alors, qu’est ce qui ne va pas ? J’espère que tu continue toujours à mettre le médicament.
Sur le coup j’ai vraiment failli demander de quel médicament elle parlait mais heureusement pour moi que je me suis retenue.
Moi : heu.. oui.
Je n’aime pas lui mentir mais là, je n’ai vraiment pas le choix.
Maman : alors qu’est ce qui ce passe ?
J’ai hésitée un long moment mais je crois qu’elle est la seule capable de me prodiguer les conseils dont j’ai vraiment besoin.
Moi : en fait, c’est en rapport avec Mounas.
Maman (surprise) : Mounas ? Qu’est ce qui ce passe avec elle ? Qu’est ce qu’elle t’a fait ?
Qu’est ce qu’elle m’a fait ? Que pourrait-elle me faire ?
Moi : ses parents veulent lui donner en mariage.
Maman : ah ! Mais c’est une bonne nouvelle ça.
Moi : oui moi aussi c’est ce que je me disais seulement c’est un homme
qui a déjà deux femmes. Elle ne veut pas et me demande de l’héberger
mais Ibrahim refuse.
Maman : jamais !
Attends, suis-je la seule à ne pas comprendre pourquoi mon mari et ma mère refuse qu’elle dorme chez moi ?
Moi (étonnée) : mais néné (maman), pourquoi jamais ? Elle est comme ma
sœur. C’est mon devoir de musulmane d’aider une personne qui est dans le
besoin. Surtout si cette personne est comme une sœur pour moi.
Maman : écoute Fatima, le ciel n’est pas toujours bleu. Les feuilles des
arbres ne sont pas toujours vertes. Je t’ai déjà dis que l’être humain
peut changer très facilement alors cesse d’être si naïve que ça !
Moi : en quoi suis-je naïve ? Je veux juste l’aider.
Maman : en quoi ? Je t’ai toujours dis que si tu continues, ta naïveté
te perdras. Tu n’as jamais entendue l’histoire des amies qui cocufient ?
Comment réagiras-tu si elle se mettait à charmer ton homme ?
Je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler.
Moi : mais néné, c’est de Mounas dont il s’agit
Maman (énervée) : Mounas, Mounis, Mounon, Mounatte, je m’en fiche.
N’héberge pas n’importe qui chez toi. Ne commet jamais cette erreur de
trop faire confiance aux gens. Les personnes sincères sont en voie de
disparition.
Je suis complètement perdue.
Moi : ok j’ai compris.
Maman : en tout cas tu es prévenu.
Qu’est ce que tout le monde voit de mauvais chez mounas que je n’arrive
pas à voir? Quelles sont les véritables raisons pour lesquelles Ibrahim
a refuser ? Serait ce les mêmes que maman ?
Mounas
C’est normalement aujourd’hui que Boubs est censé passé mais jusqu’à
lors, je n’ai aucune réponse claire. Depuis hier, il ne répond ni à mes
messages, ni à mes appels. J’ai tellement peur que j’ai perdue
l’appétit.
Je suis consciente qu’une relation ne doit pas être
basée sur des mensonges mais c’est la seule chose que je peux faire
actuellement. Maman n’arrête pas de me poser des questions et je sais
que si je ne lui donne pas une réponse exacte, elle se rendra compte que
je me fou complètement d’elle et ce sera bonjour les dégâts pour moi.
Je ne m’attendais vraiment pas à vivre ce genre de chose dans ma vie.
Je me suis toujours dis que j’aurais forcément un homme riche qui
viendra demander ma main. J’ai déjà eu plusieurs demandes en mariage que
j’ai refusé.
Soit il n’était pas trop clair, ni trop noir,
soit il n’avait pas une jolie bouche, ou il était trop court ou trop
long. En fait, je trouvais toujours un prétexte pour ne pas avoir à
m’engager avec eux parce que leurs revenues ne correspondaient pas au
genre de vie que je voulais mener et là, je commence à regretter
énormément.
Si je savais que c’était ça qui m’attendait,
j’aurais au moins acceptée la proposition de Aziz. Il était jeune,
regardable et une bonne situation financière mais à force d’avoir eu les
yeux plus gros que le ventre, je me retrouve être la prétendue promise
d’un homme que je trouve dégelasse.
Si j’ai demandée à rester
chez Fatima c’est pour pouvoir trouver une solution au cas où Boubs
refuserait. Ce mec est un vrai con et c’est maintenant que je m’en rends
compte.
Je n’ai pas demandée à ressentir quelque chose pour
lui mais aussi dure qu’est le fait d’aimer une personne sans que ce ne
soit réciproque, c’est le cas pour moi.
Même si je joue à la
fille joyeuse devant lui, son comportement me blesse énormément. Je n’ai
cependant pas envie de lui laisser croire que c’est lui qui tire les
rênes sinon je suis sûre que je souffrirai trois fois plus.
C’est bien la raison pour laquelle je feins l’indifférente. J’avoue que
ce qui m’a d’abord attirer chez lui c’était sa situation financière mais
cela ne fais pas de moi une mauvaise personne.
On se bat tous
pour ce qu’on désire alors moi je me bats pour l’homme que j’aime même
si ça consiste à le piéger pour avoir ce que je veux, ça n’enlève en
rien le stress que je ressens quand à la suite que les évènements
prendront.
Je me suis redressée lorsque j’ai entendu la voix de
Fatima entrain de saluer mes parents. Elle n’a pas tardée à me
retrouver dans la chambre. Je serre les doigts pour que son mari ait
accepté.
Fatima : ce n’est pas la peine de déprimer toute seule dans ta chambre.
Moi : c’est mon cocon. Je peux même passer des jours et des jours ici.
Au moins je suis en paix avec moi-même au lieu de me taper les
hypocrites qui me servent de demi-sœur.
Fatima : hum ! Comment tu vas ?
Moi : selon toi ? Dis-moi que tu es là avec une bonne nouvelle ?
Bien avant qu’elle ne réponde, mon téléphone s’est mis à sonner et à mon grand étonnement c’est Boubah.
Moi : Allo ?
Boubs : où es tu ?
Moi : c’est comme ça qu’on salut ?
Boubs : ne me pousse pas à te poser deux fois la même question.
Moi : je suis chez moi. D’ailleurs où veux tu que je sois ?
Boubs : indique-moi ta maison. On doit se voir.
Moi : ça ne peut pas attendre ?
Boubs : non !
Il commence vraiment à me tapé sur le système mais comme je suis en position de faiblesse, je suis obligée de faire avec.
Moi : donne-moi un lieu et on va se rencontrer.
Boubs : je t’attends dans Trente minutes devant chez moi.
Il ne m’a même pas laissée répondre qu’il avait déjà raccroché.
Fatima : ça va ?
Moi : heu.. En fait, tu dois me couvrir parce que je dois sortir vite
fait. Si on me demande où je vais, je dirais que je t’accompagne faire
des courses.
Fatima : tu sais très bien que je déteste mentir. En
plus je suis censée passé la journée chez toi. Qu’est ce qui est si
important que ça pour que tu me fausse compagnie ?
Moi : je t’expliquerai tout plus tard dis je en enfilant quelque chose.
Elle me boude mais là je ne peux pas faire grand-chose sinon Boubs risquerait de débarquer ici après avoir mené des enquêtes.
Après lui avoir fait prendre le taxi, je suis montée aussi dans le
mien. J’ai hyper peur. Enormément peur de ce qu’il me dira. S’il refuse,
je suis foutue. Foutue de chez foutue. J’étais tellement pressée que je
n’ai même pas demandé à Fatima si son mari était d’accord. Dans tous
les cas, je vais l’appeler en soirée.
****
Ça fait
déjà cinq minutes que je suis dans la voiture de Boubs. Il ne me dit
rien. Il se contente simplement de rouler avec le visage crispé et je
n’ose même pas lui demander où est ce qu’on part par peur de m’en
prendre une.
De là où vous êtes, n’entendez vous pas les
battements de mon cœur ? Ça cogne tellement que j’ai l’impression que
mon cœur va sortir de sa cage thoracique. Où peut-il bien m’emmener ?
Qu’à t il derrière la tête ?
C’est au bout de quelques minutes
qu’il a pris un virage qui a directement fait un tic dans ma tête. Mon
stress augmente de plus en plus mais je suis obligée de garder le calme
tout en espérant que ce ne soit pas là où je pense qu’il m’amène.
J’ai failli sortir par la vitre lorsque je l’ai vu garé devant l’hôpital.
Moi : qu’est ce qu’on fait ici dis-je tendue ?
Boubs : qu’est ce qu’on fait à l’hôpital d’habitude ?
Moi (énervée) : Arrête de te foutre de ma gueule. Dis-moi ce qu’on fait ici.
Boubs : descend et gare à toi si tu oses refuser. Je te trainerais par les cheveux s’il le faut.
Je ne sais pas comment mes jambes m’ont portées jusqu’à la salle
d’attente parce que j’ai l’impression que ce sont des cotons à l’instant
où je vous parle. Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Je n’ai jamais
pensée à la possibilité qu’il aurait pu me demander de faire le test
avec lui. Je suis dans la merde ! Je suis dans la merde !
Lorsque notre tour est arrivé, il m’a fait lever tout en me soufflant à
l’oreille qu’il vaut mieux pour moi que tout ceci soit vrai.
****
Jamais des minutes ne m’ont parus si longues. Nous sommes entrain
d’attendre les résultats de ma prétendue grossesse. Je suis déjà entrain
de me passer plusieurs films dans la tête.
Quelle explication
plausible lui donnerais-je lorsque ce sera négatif ? Je suis cuite
comme du dindon fumé. Je l’ai sous estimer et c’est là qu’a été mon
erreur.
Lorsque le médecin nous a appelés pour prendre les
résultats, j’ai failli prendre mes jambes à mon cou. Là je me suis
vraiment fait avoir comme une débutante. Eh Mounas ! Qu’adviendra t il
de toi après cela ?
Le médecin nous a accueillis avec un large sourire.
Médecin : je vais ouvrir l’enveloppe devant vous.
Je regardais chaque mouvement qu’il effectuait étant consciente que mon heure était déjà arrivée.
Médecin (au bout de quelques secondes) : ha ! Je suis heureux de vous
annoncer que les résultats sont positifs. Mes félicitations.
Attendez ! On bloque d’abord. Qu’est ce qu’il vient de dire ? Que les
résultats son quoi ? Posi quoi ? Positif ? Non, ça doit forcément être
une erreur. Je ne peux pas être enceinte. Non ! Non ! Tout sauf
ça…………………