Sophie...

Le l'an demain, à l'hôpital...

Je m'infiltre parmi les personnels soignants avec une seule idée en tête : découvrir la chambre de Patrick. Je prends soins de mes pas jusqu'à découvrir là où il est paisiblement installé.

Au seuil de la porte...

Merde, une femme aux allures de femmes fatales s'approche. Qui est cette femme ? Je baisse la tête ; je pousse l'assistant chirurgical muet. Ainsi, je deviens infirmière. J'évite de me retourner pour ne pas me faire remarquer. Je saisis le tensiomètre et une seringue.

- Sa tension est haute ! Dis-je à une infirmière.

-Combien ?

-23.

Sa tension n'est point à 23. Je donne ce chiffre pour la distraire.

- Mince ! S'inquiète-t-elle.

-Le médecin a laissé un antihypertenseur en dose, dis-je sans savoir ce que contient réellement l'un des tubes.

-Ok ! Un instant, je vérifie...

- C'est déjà fait ; je lui administre ...

-d'accord, répond l'infirmière. Bon, je vais m'occuper des autres patients.

-Ok, ne t'inquiète pas pour celui-ci, je m'en occupe, parfaitement, dis-je très contente.

En réalité, je ne m'y connais pas, mais comme il doit y passer, je m'en charge. J'y suis lorsqu'un grincement de dents me surprend. Je tremble ! Je ne veux absolument pas me faire prendre. Tête baissée, je sors rapidement. J'allonge le pas vers la sortie.

***

Enfin hors de la structure. Je cours prendre mon véhicule, et je pars immédiatement de l'hôpital. En route, je laisse plusieurs messages à Kathy.

J'ai eu une grosse Frayeur, alors pour me détendre, je prends un verre dans un restaurant ! Ainsi, en attendant les nouvelles venant de Paula, je pense à ce criminel : Patrick est très raffiné. Comme homme, Paula ne le mérite pas. Il me semble, elle s'attache à lui.

Mon mari me sort de mes pensées.

-Tu penses à moi ? Me fait-il une bise à la joue !

-Oui, mon homme ! Je réponds en me caressant la joue. Tu n'as pas mis du temps.

-Non ! Je me suis pressé de rejoindre ma femme. Comment s'est déroulé ta journée ?

-Pas mal ! J'ai beaucoup bossé. Et de ton côté ?

-Super ! Tu sais mon cœur, je ne me prends plus la tête pour des futilités...

-Quand tu n'es pas obligé, oui ! Hum, je soupire.

-Qu'as t-il ? Mon cœur.

-Paula ne va vraiment pas bien ! Elle ne travaille plus convenablement. Les reproches commencent à pleuvoir.

-Ça va lui passer ! Elle est juste tourmentée par le traumatisme qu'elle a vécu. Me rassure-t-il.

Mon mari tient toujours de propos qui ne m'arrange pas. Je suis, d'un coup, mal à l'aise.

-Elle veut détruire sa carrière pour un criminel. C'est la totale ! J'en connais une qui fera une crise cardiaque...

-Sa mère ! Réponds mon époux, souriant.

-Exact ! Sérieux, ma sœur est dans la merde. Et je ne peux la soutenir. Elle a un gros soucis...

-Toujours en rapport avec ce type ?

- Oui. Comment le sais-tu, mon cœur ?

-Nous sommes à Libreville, rien ne se cache, répond-il.

-C'est vrai ! Ben, c'est pour cette raison que je ne pourrais l'aider, ni être à ces côtés !

-Tu devrais le faire ! C'est ton amie. Ta sœur, aujourd'hui. Souviens-toi que tu as connu Paula avant moi, se compare-t-il à elle.

- Certes, je le veux bien, mais elle ne pourra jamais me donner ce que tu me donnes. Alors, non ! Qu'elle gère son souci toute seule.

-Hum !

-Oui, mon cœur ! Je pense à toi et à mos enfants.

Je suis en joie : Paula découvrira Qu'est-ce-qu' un problème insurmontable. Je dine avec mon tendre époux dans la paix et l'amour.

***

À vingt heures, nous rentrons à la maison. Il stationne dans la ruelle. Il me prend brutalement dans la voiture ; il me fait sauvagement l'amour avant de rentrer directement nous coucher. Je ne vérifie rien, la babysitteur s'est chargé de tout.

(Aucun droit sur image)

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