chapitre 19

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous ????????????

À l'hôpital :

- bonjour, tante ! Dis-je en entrant dans la salle où Hassan est alité

Aïcha : bonjour Astou, comment vas-tu ?

Moi : je vais bien merci, comment se porte le patient ?

Elle : toujours pareil, il se plaint de son ventre, je peux savoir ce que fait Hussein ? Je l'ai appelé pour le tenir au courant pour son frère et jusque-là, je ne l'ai pas vu.

Moi : alors vous n'êtes pas au courant ?

Elle : au courant de quoi ?

Moi : mère Rokia ne vous a pas appelé ?

Elle : j'étais tellement inquiète pour Hassan quand il a piqué une crise de maux de ventre que j'ai oublié mon téléphone en venant ici, il s'est passé quelque chose que j'ignore ?

Moi : oui, mère Rokia vous a  certainement appeler pour vous tenir au courant de la situation.

Elle : quelle situation ? Que s'est-il passé ?

Moi : eh bien, Jaina est revenue vivre à la maison et Hussein est en prison pour avoir battu son frère  Chérif

Elle : quoi ?? Hussein s'est battu avec Chérif ?

Je fais signe que oui.

Elle : c'est arrivé quand, parce que j'ai eu Hussein au téléphone ce matin et il ne m'a rien dit à ce sujet.

Moi : c'est avant-hier ils se sont battus, mais il a été arrêté aujourd'hui aux alentours de 14 heures.

Elle : tu es allé le voir ?

Moi : oui, c'est lui qui m'a demandé de venir rester auprès de son frère ici.

- d'accord, reste avec Hassan, je reviens toute suite, a-t-elle dit puis elle est partie en vitesse

Hassan : dit Astou, tu sais pourquoi il l'a battu ?

Moi : et si tu essayais de t'en dormir un peu ça t'aiderait tu sais

Hassan : je veux savoir ce qui s'est passé s'il te plaît !

Moi : chérif voulait que sa mère revienne vivre à la maison et ton frère s'est opposé voilà tout.

Hassan : j'ai tout fait pour empêcher Hussein de se confronter à cette femme, mais il ne m'écoute jamais, il n'en fait qu'à sa tête.

Moi : tu sais ce que j'ai découvert récemment ?

Hassan : dis-moi !

Moi : ma tante m'a dit que Jaïna était au village pendant tout ce temps. Si ça se trouve les doutes de ton frère sont fondées

Hassan : tu penses aussi qu'elle nous a jeté un sort Lamine et moi ?

Moi : tu ne trouves pas ça bizarre que vous tombiez tous malade juste après la mort de votre père ?

Hassan : mais pourquoi elle s'en prendrait à nous ? Ça n'a pas de sens, c'est avec Hussein elle a des soucis pas avec nous.

Moi : je me disais exactement la même chose, mais ma tante voit les choses sous un autre angle, elle pense que Jaina fait ça pour atteindre ton frère, car elle sait qu'il tient beaucoup à vous particulièrement à toi.

Hassan : dans ce cas, elle va finir par tous nous tuer.

On discutait tranquillement quand soudain Halima et grand-mère sont arrivées, je dois avouer qu'on était très surpris de voir Halima.

- Comment vas-tu mon enfant ? Dit grand-mère en posant sa main sur le front de Hassan après nous avoir salué.

- qu'est-ce qu'elle vient faire ici grand-mère ? Dit Hassan sur un ton sec.

- je suis venue voir comment tu vas Hassan, répond Halima timidement

Grand-mère : quelle question Hassan, elle est venue voir comment va son grand frère, il n'y a aucun mal à cela.

Hassan : son grand quoi ?? Grand-mère au cas où tu ne le savais pas je t'informe que sa mère et son petit frère ont comploté pour mettre Hussein en prison.

Grand-mère : je suis au courant de la situation, mais elle n'est pour rien dans cette histoire.

Hassan : je me fiche complètement de savoir si elle a quelque chose à avoir dedans ou pas, je veux qu'elle s'en aille d'ici

Grand-mère : d'accord, mais avant je te demande d'écouter ce qu'elle à te dire ensuite elle partira si tu veux.

Hassan : qu'est-ce qu'elle à me dire grand-mère ? Il est évident qu'elle est venue voir mon état pour ensuite le rapporté à sa mère afin qu'ils anticipent ma mort.

Halima : écoute Hassan, je sais qu'on a jamais été en de bons termes et cela, à cause de ma mère, elle m'a montée contre vous et transformer en une mauvaise personne, mais crois-moi je ne suis plus la même qu'hier, je regrette énormément de vous avoir rejeté et tu ne peux pas savoir à quel point.

- apparemment elle a fait une prise de conscience, murmurais-je

Hassan : va t'en d'ici Halima s'il te plaît !

Halima : je suis sincèrement désolée pour tout Hassan

Hassan : je te dis de t'en aller !

Grand-mère : je comprends ta réaction mon enfant et tu as tout à fait raison de te montrer méfiant avec elle, mais est-ce que tu sais que c'est elle, qui a convaincu son frère a retiré sa plainte contre Hussein ?

Hassan : comment ? Mon frère est libre ?

Grand-mère : oui, quand ton frère a été arrêté elle a toute suite appelé votre tante, mais Aicha était déjà partie avec toi à l'hôpital et a oublié son téléphone à la maison, c'est moi qui ai répondu à sa place et du coup, elle m'a dit que Hussein a été arrête et que c'était l'œuvre de sa mère. Je ne me sentais pas très bien, mais je me suis arrangée pour me rendre là-bas et à mon arrivée j'ai trouvé Halima en train de faire sa valise en menaçant son petit frère de partir de la maison s'il ne retirait pas sa plainte contre Hussein. Et son frère ne voulant pas qu'elle parte à céder et il est allé retirer sa plainte aux commissariats.

Moi : Hussein est donc libre ???

Elle fait signe que oui.

Moi : Hassan, tu entends ça ?

Hassan : oui, je suis soulagé et il est où en ce moment ? ?

Grand-mère : il est à la maison, ta tante a demandé à lui parler.

Hassan : mais tante vient à peine de partir, elle ne savait même pas qu'il a été arrêté

Grand-mère : oui, elle m'a appelée, c'est moi qui lui ai dit que ton frère a été libéré.

Moi : merci mon Dieu enfin une bonne nouvelle, merci à toi aussi  Halima

Halima : pas de quoi !

Grand-mère : le peu de temps qu'elle a vécu avec Hussein loin de sa mère l'a permis de comprendre beaucoup de choses, c'est pour cette raison qu'elle tient à se faire pardonner et repartir à zéro avec vous tous et j'espère de tout cœur que vous trouverez la force de lui pardonner et lui donner une chance ton frère et toi.

- grand-mère, ce n'est ni le moment ni l'endroit pour parler de ça tu ne crois pas ? Si elle est vraiment sincère elle n'a qu'à attendre quand je sortirai de l'hôpital comme ça, Hussein sera là lui aussi et on fera tous les deux la paix avec elle.

Moi : je pense qu'il a raison, le mieux serait d'attendre quand il sera sur pied comme ça on pourrait même organiser un dîner familial pour cette occasion.

Hassan : tu ne manques jamais d'occasion toi ????

Moi : ce n'est pas mal comme idée n'est-ce pas grand-mère ?

Grand-mère : je suis tout à fait d'accord avec toi un dîner familial serait parfait.

Moi : ne t'inquiète surtout pas, en ce qui concerne Hussein, je vais lui parler, d'accord !

Halima : merci beaucoup Astou, c'est très gentil ????

Moi : mais je t'en prie ????

Au domicile de Rachid :

- alors Mohamed ben Ali 2, tu peux m'expliquer ce qui t'est passé par la tête pour tabasser ton frère comme un chien ? S'adresse Aïcha à Hussein très colère contre lui.

Pas de réponse

- tu n'as pas honte de toi ? Sincèrement t'en a pas marre ? Ça ne te fatigue pas de te battre ? Ajoute-t-elle en criant.

Hussein : tante tu ne penses pas que tu devrais d'abord chercher à savoir ce qui s'est passé avant de t'en prendre à moi ?

Aïcha : je ne veux rien savoir. Je ne veux absolument rien savoir, je me demande parfois comment fait ta femme pour te supporter honnêtement Hussein... ton frère est hospitalisé, cependant toi, tu te bagarres comme un gamin.

Hussein : il m'a insulté quand je l'ai empêché d'entrer avec sa mère.

Aïcha : tu l'empêches pourquoi d'entrer avec sa mère ?

Hussein : pardon ?

Aicha : oui, je te demande pourquoi tu l'empêches d'entrer avec sa maman ici ?

Hussein : attends un peu tante ! serais-tu en train de me dire que je n'aurai pas dû l'empêcher d'installer cette femme ici ? Je te signale que c'est papa lui-même qui avait ordonné à ce qu'elle ne remette plus les pieds dans cette maison, tu ne vas quand même pas me dire que tu iras contre sa volonté ?

Aïcha : cette femme comme tu le dis est sa mère, tu peux comprendre ça ? Et tout comme toi Chérif a le droit d'inviter qui il veut ici

Hussein : tu ne parles pas sérieusement je suppose ?

Aïcha : je suis très sérieuse. Si ton frère désire que sa mère revienne vivre ici, elle reviendra et je t'interdis de t'y opposer.

Hussein : mais tante...

- il n'y a pas de mais ! C'est un ordre, tu vas laisser Jaina tranquille. Et si jamais j'apprends que tu t'es encore disputé avec ton frère à cause d'elle ça ira très mal entre nous, j'espère que tu m'as bien comprise ? Ajoute-t-elle sur un ton dur.

Hussein : bon sang tante, tu ne comprends donc pas que c'est elle qui est à la base de tous nos malheurs ? Elle a tué ton frère et toi, tu veux qu'elle revienne vivre avec nous comme si de rien n'était ?

Aïcha : rien ne prouve que c'est elle qui l'a tué de ce fait je t'ordonne de la laisser tranquille. 

Hussein : non mais j'hallucine ! Cette femme est très dangereuse, je suis sûr qu'elle est revenue avec un objectif bien déterminé, tu commets une grosse erreur de la laisser habiter ici.

Aïcha : laisse ton père reposer en paix Hussein !!! Je t'en supplie laisse-le reposer en paix...

Hussein : mais tante...

Aicha : ça suffit !! Ma décision est prise, elle  restera habiter ici si c'est ce que souhaite son fils et je t'interdis de faire quoique ce soit à son encontre est-ce clair ?? 

Hussein : très clair !


Merci de m'avoir lu 


Les Frères Consangui...