Chapitre 19: E.N.F.I.N!

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 19: E.N.F.I.N!


‘’Nenni’’


«Tu es sure que c’était elle?» Me demande Ramatou en appliquant un baume sur mes bleus.


L’entendre me posé la question avec un doute dans la voix me met dans un tel état de rage. Comme si j’avais besoin de l’avis de l’imbecile qui me sert d’épouse. «Alors je mens?» Ma question est posé d’un ton beaucoup trop calme pour la trompé.


Elle recule, la peur dans les yeux, «n-n-n-no-n-n.» 


Mais elle n’a pas fait un pas que je la gifle tellement fort qu’elle tombe face contre terre. J’avance péniblement vers elle avec l’intention de lui balancé un coup de pied, mais la douleur ne me permet pas d’aller jusqu’au bout. Je m’arrête essoufflé, lui lance un regard haineux, rempli de dégoût, je grimace de douleur, «et l’infirmière?» Je demande impatient.


D’une petite voix: «Je vais aller la chercher.»


Sur le pas de la porte je la rappel, «qui est-ce?»


«La femme du nouveau.»


«Samia?» je demande avec un doute.


«Oui.»


Apprendre ça me donne immédiatement le sourire, elle a peut-être pu se souscrire à moi devant les autres mais pas ici. « Hé,» elle se retourne encore, « couvre toi et dépêche.»


‘’Bafana’’


Nenni entre en trompe dans mon bureau, il est comme fou. «Comment ça le nouveau et sa femme ne sont pas dans le camp.»


Je le regarde complètement indifférent à sa colère et répond négligemment «c’est un nouveau couple, donc je leur ai offert une lune de miel.»


«Ce n’est pas à toi de prendre ce genre de décisions.»


Maintenant il a toute mon attention, peut-être que si je manœuvre bien, il lâchera quelque chose. «Ah bon?»


«Oui, dois-je te rappelé que tu n’es qu’une marionnette, tu dois demandé la permission pour ce genre de chose.»


«Ça n’a jamais été le cas avant, pourquoi ce cas est different.»


«Parce que cette garce a levé la main sur moi, jamais personne ne l’a fait et a vécu assez longtemps pour en parlé.»


«Est-ce une menace?» Je ne le laisse pas terminé avant d’ajouté «et ce genre de décisions ni toi, ni moi n’avons le pourvoir de les prendre.»


«Parle pour toi.» Marmonne t-il.


«C’est sensé vouloir dire quoi?»

Il semble ce rendre compte d’avoir gaffé et ce reprend rapidement, «rien. Salam.» Il sort de la pièce et repart comme il est venu. Les doutes que j’avais sur lui comme étant le cerveau d’être tout ça me revienne: Nenni serait-il BAFANA?


‘’Samia’’


Je me réveille avec les premières lieurs du soleil emplissant la chambre de lumière, dans les bras de Majid. Le regardé dormir est magique, j’ai une folle envie de me lever pour allez inspecté mes blessures mais je ne veux pas le déranger. De plus je me sens bien, on ne dirait pas que hier je n’arrivais pas à tenir debout tellement j’avais mal. Je ne sais pas ce qu’il a fait mais je me sens mieux, j’arrive à respirer normalement, j’ai encore un peu mal mais c’est supportable. Les bribes de ce qui c’est passé hier soir me reviennent, le bain, les calmants qu’il m’a fait avalé, le massage, sa douceur, sa patience. 


«Ce que tu vois te plait?» murmure t-il.


Je me retiens de sursauté et lâche «ça fait longtemps que tu m’observe, t’observé?»


«Pas longtemps.» Me répond t-il d’une voix ensommeillé.


Il continue de me regarde sans sourire, sa première question dans les yeux. Peut-être que si je le donne une réponse honnête, les choses pourront évolue entre nous. Alors je réponds «oui» je marque une pause, «beaucoup.»


Il sourit timidement, «tu es paisible quand tu dors. Paisible et magnifique.»


«Pourquoi paisible.»


Il se crispe, «tu as toujours l’air prêt à en découdre avec le monde entier, Tu tiens tout à distance comme si tu te méfiais de tout le monde.»


Je ne dis rien «…»


«Ne te ferme pas, parle moi Samia.» Il marque une pause, sourit «du moins après la prière de Fajr.»


Je lui retourne son sourire et ensemble, nous nous levons. En silence, on fait nos ablutions ensuite je me place derrière lui et nous l’avons effectué. 


«Tu veux quoi comme pour le petit déjeuner?»


«La même chose que toi.» Je tire ma valise et commence à sortir des vêtements pour la journée.


«Qu’est-ce que tu fais?» 


« Je vais me préparer.»


«Hum. Je te l’ai pas dit mais nous avons deux jours avant la rencontre, et vu ce que tu as fait hier je me suis dis qu’on pouvais resté ici.»


«Sans sortir?»


«Oui.» Il semble incertain, comme s’il ne savait pas lui-meme ce qu’il voulait, chose que je n’ai jamais vu chez lui avant.


«Et qu’est-ce qu’on ferra?» Je lui demande en m’asseyant sur le lit.

«On pourrait commencé par mangé, ensuite on parle.»


«De quoi?»


«De hier?» Quand je ne réponds pas, il insiste «raconte moi.»


Quelque chose dans sa voix, son attitude me fait lui parlé de ce que j’ai vu quand je suis allé chercher Bintou, ce qu’elle m’a raconté, le regard de Nenni sur moi chaque fois que nos chemins se croises, mes soupçons. Il m’écoute en silence sans m’interrompre, quand j’ai finie il se lève et vient s’assoir à côté de moi. Prend mes mains entre les siennes avant de faire la dernière chose qui me serait venue à l’esprit: il m’embrasse.


«Tu es sûre que tu as envie de faire ça?»


«J’ai envie d’en faire plus.»


«Alors pourquoi tu ne le fais pas?» Je rétorque désespéré. Je meurs littéralement d’envie de le toucher, de le sentir, de l’humer, mon coeur bat à une cadence folle mais j’attend. J’attend qu’il fasse le premier pas, qu’il me montre son désir pour moi, la peur qu’il me rejette encore m’empêche de faire le moindre geste. Ma poitrine me brûle, je ne sais pas dire si c’est parce que je me retiens de respiré ou si c’est tout simplement l’attente de sa réaction qui me met dans cet état. «M.A.J.I.D.» C’est presque qu’un sanglot.


‘’Majid’’


Mes oreilles sifflent, j’ai les mains moites, sa question me prend complètement au dépourvu. J’ai l’impression qu’elle me parle mais ses lèvres ne bougent pas, je ne l’entend pas. J’essaye de me concentré plus mais toujours rien ensuite presque comme un sanglot je l’entend m’appelé. Alors j’écrase ma bouche sur la sienne, la renversant complètement sur le lit. je l’embrasse comme un forcené. Un affamé. Un désespéré. Je l’embrasse et mon envie d’elle se multiplie car elle répond à mon baiser avec la même passion, la même impatience.


Nos vêtements vole dans la pièce, j’ai l’impression que mes mains ne sont pas assez rapide, pour être partout à la fois. La sentir nue sous moins est grisant, presque euphorique, je sais pertinemment que je devrais être plus patient prendre mon temps. Mais je ne peux pas, j’ai besoin d’être en elle, c’est comme s’il n’y a plus d’air dans la pièce. Que je suffoque et que la seule manière de recommencé à respirer normalement c’est de la possédé. Je suis sur le point de le faire quand quelque chose me vient à l’esprit, avec la précipitation avec laquelle c’est fait notre mariage, jamais je n’ai pensé qu’on en aurait besoin.


«Préservatifs.» Je murmure tout en priant pour qu’il y’en ai dans la chambre.


Je suis en train de m’éloigné pour en cherché quand elle me ramène à elle. J’ai bien vu qu’à ce mot, elle a lâché un hoquet de surprise et a pâlit mais ça n’a pas dure bien longtemps car maintenant elle me regarde droit dans les yeux quand elle affirme, «Je suis clean.» Quand je ne réponds pas elle se justifie, «je fais toujours des check-up complet à chaque retour de mission. Je suis clean. Et toi?»


Je la sens impatiente, limite inquiète de ma réponse, «moi-aussi. Mais tu es sûre?»


Pour toute réponse elle hoche la tête et sans plus attendre j’entre en elle. Non. Ça ne peut pas être possible, un seul regard sur son visage confirme ce que me dit son corps. ‘’MERDE.’’ Je me sens comme le pire des connard, comme un idiot, un salaud de la pire espèce. Au lieu de la baisé, je dois lui faire l’amour elle n’en mérite pas moins pour sa première fois. Je compte jusqu’à dix dans ma tête respire un bon coup avant de parlé. «Respire, détend toi et laisse moi faire, la douleur va passé.»


«Hum. Hum.» Elle hoche la tête, accroche mon regard et ne le lache plus «bouge stp. Bouge.»


«Je ne peux pas.»


«Majid.» Elle se sert de la plante de ses pieds pour me maintenir sur elle et soulevé le bassin alors qu’elle m’aspire complètement. Les perles de sueurs se forment sur mon front, coulent le long de mon dos sans que je ne l’écoute. Je sors d’elle en douceur, millimètre par millimètre plonge en elle surveillant le moindre signe de douleur sur son visage mais tout ce que j’y vois c’et du soulagement. Du plaisir à l’état brut. Un plaisir en phase de me rendre fou. Mes reins ne m’obéissent plus, le mouvement de vas et vient me vient aussi naturellement que respiré. Ses petits gémissements me dise ce que j’ai besoin de savoir sur la cadence, le rythme et l’impulsion à adopté. Mon dieu, elle est tellement étroite, tellement douce, tellement chaude. Et quand je l’entend enfin crier mon nom dans un pur moment de bonheur, je me laisse aussi aller avant de m’effondré sur elle le souffle cour, la peau moite.


«C’est toujours comme ça?» Elle me demande timide.


Je souris comme un imbecile, «ce n’est jamais comme ça.»


Note de l’auteur: Salam les gens, je vous retrouve dans quelques heures pour un nouveau chapitre. Bonne lecture

L'appel du sang!