Chapitre 18: Conséquences.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 18: Conséquences.


‘’Samia’’


Je ne manque pas le regard en biais que me jette Majid quand Bafana nous demande de le suivre. Je n’ai pas pu m’empêché de grimace de douleur en les suivant. Mon rythme cardiaque n’a toujours pas décéléré. Quand j’ai laissé Nenni inconscient au bord du marigot. La peur d’arrivé après lui et me faire prendre m’as fait oublié la douleur, je lui ai peut-être refait le portrait mais il ne m’as pas raté non plus. 


Bafana parle plus à Majid qu’a moi, je suis tellement focalisé  à oublier ma douleur que je ne saisi que les bribes de cette conversation. Ils parlent de mission, de départ avancé, de documents secret, d’itinéraire à suivre à la lettre etc… Pour tout dire je n’ai qu’une hâte sortir d’ici, je ne sais d’ailleurs pas comment. Mais la conversation est vite finie, je hoche la tête sous le regard inquisiteur de Bafana quand il nous donne le salam final. 


Sur le pas de la porte, il me rappelle par mon nom, quand je me tourne, il dit «  soigne toi bien.»


Ça me prend complètement par surprise, Majid se crispe à côté de moi. Un. Deux. Trois. C’est le temps qu’il me faut pour me reprendre et lui répondre de manière plus ou moins neutre «je n’y manquerais pas.» Je n’ai pas trouvé nécessaire d’essayé de nier quoique ce soit, ce n’est pas une décision que je regrette. Nenni n’a eu que ce qu’il méritait, il ne manquerait plus que je m’excuse pour avoir les couilles de faire ce que Saïd, ni aucuns autres des hommes de ce que camp n’a pu faire. 


Le trajet jusqu’a notre case se fait en silence, Majid marche devant moi sans m’attendre. Il semble frustré que je prenne mon temps mais je ne le fait pas exprès, mes côtes ne me laissent pas suivre son rythme. Quand on arrive enfin, il me demande de le suivre dans la chambre avant de lâché d’une voix aussi froide que l’antarctique «déshabille-toi.»


L’ordre est tombé, sans appel, je le regarde comme s’il était devenu fou sans dire un mot «… »


Il fait un pas dans ma direction, plus menaçant que jamais «tu n’es pas sourde n’est-ce pas?» Il n’attend pas de réponse de ma part «Samia, déshabille-toi.»


Je tremble de partout, je devrais lui dire qu’il n’a pas le droit pas après ce qui c’est passé ce matin. J’ai envie de lui dire d’aller ce faire foutre, mais au lieu de ça je reste planté sans pourvoir parler. Je suis sortie de ma semi-transe par la voix de Majid «j’ai dit déshabille-toi.» Ses paroles sont suivis par un bruit de vêtement qu’on déchire, d’une douleur à l’épaule. Le choc sur son visage et le ‘merde’ qu’il lâche me fait le regardé dans les yeux.


Il respire difficilement, ça se voit qu’il essaye de se calmé. «On part dans dix minutes.» Il sort de la petite pièce qui nous sert de chambre, je ne pleure pas, je n’en ai pas la force. Je respire un grand coup, sort mon sac je ne veux surtout pas me prendre la tête avec lui. Pensé à ce que aller me battre contre Nenni a failli me coûter, pour tout dire nous coûter maintenant ne va servir à rien. Surtout que je suis certaine que mon cher époux s’en chargera plus tard. 


Quinze minutes plus tard je suis prête à partir je ne sais où. Majid est venu me chercher en silence et on se dirige vers la voiture quand Bintou nous intercepte «Je peux te parler?»


Majid me jette un coup, quand je ne dis rien il continuée d’avancer «dit moi.»


Elle se tort les mains, se racle plusieurs la gorge avant de lancé « merci. »


Je secoue la tête ne sachant pas vraiment comment quoi lui dire alors je hausse les épaules en silence « … »


«Merci d’avoir pris ma défense.» répète-elle devant mon silence. 


Elle s’avance et me prend dans ses bras, je ne peux pas m’empêché de grince les dents de douleur et de lâché un «AÏE » assez audible pour qu’elle m’entende.


«Désolé.» murmure t-elle.


«C’est rien.» J’espère qu’elle comprend que ce n’est pas juste pour le câlin maladroit mais aussi pour Nenni. On dirait que oui car elle hoche la tête et s’en vas sans plus rien ajouté.


Le trajet se fait en silence, ni Majid ni moi ne parlons l’un à l’autre. De tant en tant il échange quelques mots avec le chauffeur sans que je n’en saisie le sens. À un moment nous changeons de voiture, de chauffeur, je l’entends parlé au téléphone, il me demande si je vais bien, j’acquiesce  de la tête, peinant de plus en plus à respiré, mes oreilles sifflent. Nous arrivons dans ce qui je supposes être un  hôtel, je le vois parlé à une femme en uniforme, ensuite nous montons dans une chambre. Je n’attend pas sa permission pour me dirigé péniblement vers l’un des fauteuils présent. Je dois me reposée un peu, ensuite je prendrais une douche froide et quelque chose contre ce mal de tête. Je vois Majid disparaitre et soupire de soulagement, je n’aurais pas à répondre à ces questions aujourd’hui.


‘’Majid’’


Ma colère disparait complètement quand je sors de la salle de bain et la trouve à moitié évanouie sur le sofa. Le trajet jusqu’ici a été difficile, très difficile. Elle n’as rien dit, ne s’est pas plainte une seule fois, même pas un gémissement, à chaque fois que j’ai voulu lui demandé comment elle allait. J’ai dû me montre la langue sous peine de laissé éclaté ma colère, une colère nullement dirige contre elle si ce n’est contre moi-même. Si je ne lui avais pas paru si inaccessible peut-être serait-elle venue me voir au lieu de s’attaquer directement à ce moins que rien toute seule. D’après ce que j’ai vu il y’a plus sur cette histoire que juste l’ego écorché de Nenni. Mais je suis aussi conscient que ce n’est pas le moment pour poser des questions.


Elle ne réagit pas quand je la prend dans mes bras pour l’emmené dans la salle de bain. Je la déshabille, ma gorge se noue à la vue de ses bleus, ils ont noircis, d’autres sont apparus. Je lui palpe les côtes et soupire de soulagement quand je constate qu’elle n’a rien de cassés. 


Je me glisse avec elle dans la baignoire, elle marmonne mon nom, une, deux, trois fois avant d’ajouté «je suis désolé, j’aurais dû penser plus.»


«Tu n’as pas à l’être. Moi si.»


‘’Bafana’’


Je ne sais pas à quoi m’attendre avec ce nouvel revirement mais trop c’est trop. Ça faisait trop longtemps que Nenni sévissaient en toute impunité. J’ai toujours mes doutes en ce concerne la femme du nouveau car en admettant qu’elle ai battu Nenni, j’ouvrirai la porte à beaucoup trop de questions sans réponses? Et si il y'a une chose dont j’ai horreur c’est bien ça. J’en suis là quand mon téléphone  satellite sonne,  je donne mon code d’identification et inquiet attend qu’il me dise pourquoi il m’appelle aussi tôt. 


«Du nouveau?»


«Oui. Tu te souviens de ces sortis d’appels que tu m’avais demandé de surveiller?»


Mon coeur à un raté «oui?»


«Il y’en a eu un ce matin et il a duré assez longtemps pour que je puisse identifié la provenance, la destination et le destinataire.»


«Et? » je suis impatient, je vais enfin savoir de qui Nenni reçoit ses ordres.»


«Bien que je n’ai pas d’information spécifique sur qui à passé l’appelle. Je sais te dire exactement de quel case, et ça n’a pas été très difficile de remonté l’appel jusqu’au destinataire vu que la personne qui à passer l’appel l’a fait sur un portable privée…»


Je lui coupe la parole «l’info STP.»


«C’est l’info.» il continue sans attendre de réponse de ma part. «L’appel a été passer de la case 158, vers le portable d’une certaine Jamila Nsangou, il a duré trois minute cinquante sept. Comme il  a été passé avec un téléphone satellite je n’ai pas pu avoir accès à la conversation.»


Je sors le plan du camp, l’étale sur mon bureau, ce n’est pas le numéro de case de Nenni. J’ai cartographie le camp il y’a deux ans quand j’ai commencé à vraiment vouloir savoir qui était le vrai Bafana et je l’ai mis sur surveillance téléphonique. Cette case a été attribué au nouveau et à sa femme, cette découverte m’intrigue, «quel heure exactement ce matin?»


«6h05.»


À cet heure Majid était à mes côté pour la prière du matin. Sa femme alors? 


«Tu es toujours là?»


«Oui.» Je marque une pause. «Je peux te demandé un autre service?»


«J’ai déjà lancé une recherche sur cette femme.»


Je soupire soulagé de n’avoir pas à le formulé. «Merci.» Je raccroche.


Avoir un téléphone satellite qu’on cache dans ces lieux ne peux signifié qu’une chose, qu’on a soit même des secrets. Et la femme de Majid à un obscur agenda, cela revient à dire que son mari aussi. Ce qui me ramène à la question, qui sont réellement Majid et Samia? Mais aussi que font-ils ici? Le premier truc qui me vient à l’esprit est que c’est des flics infiltrés et si c’est le cas, qu’Allah me soit témoin si je ne les étrangle pas de mes propres mains s’ils font capoter mon plan. 


Note de l’auteur: Suite à mes problèmes de connexion, je n’ai pas pu posté normalement cette semaine. Donc aujourd’hui vous auriez dû avoir deux chapitres au lieu d’un seul. mais j’ai pensé qu’il serait mieux que je le poste demain et un autre samedi. N’hésite pas à liker, commenter, et partager.


XoXo,

Al.


L'appel du sang!