Chapitre 19: je t'aime

Ecrit par Boboobg

(excusez moi hein, je n'ai vraiment pas eu le temps de vous faire plaisir plutôt! Soyez pas fâcher hooo) 


.... Mireille... 

Un, deux, trois tourne les hanches et bloque ; un deux trois du côté droit en descendant la jambe et bloque, roulement de cu et un deux trois à l'avant et bloque. 

Depuis plus de deux heures je suis dans mon élément à danser le kizumba avec un des garçons super doué de la salle. Je jette un coup d'œil furtif sur le banc des spectateurs mais ne trouve toujours pas celui là.

Je ne comprends pas, depuis qu'on sort ensemble, c'est lui qui m'accompagne toujours à la salle. Il dit qu'il adore me voir danser. 

Je l'ai attendu pendant de longues minutes devant la boutique où il s'arrête toujours pour m'attendre mais monsieur n'est pas venu et ça sans répondre non plus à mes appels. Je met fin à la danse, je n'ai plus le cœur à ça ! 

Depuis un moment, Tracy habite chez nous mais entre nous c'est toujours ainsi. D'ailleurs je ne sais pas ce qui s'est passé chez elle, maman et Ya love n'ont voulu rien me dire de toute façon ça ne m'intéresse pas, ce n'est pas comme si elle était toujours mon amie.

 De plus, madame n'est toujours pas venue s'excuser ! Si elle croit que c' est en s'enfermant dans la chambre que je prendrai pitié, hum non, même si mon cœur me pince je refuse. Vu que je suis ma pot de colle, qu'elle restera dans son coin. 

Je passe à la douche et enfilen la robe en jeans et mes basquettes en mettant mon colon et le top avec lesquels je danse dans mon sac. 

(....) 

Je suis en route pour l'arrêt de bus et compe toujours, les mecs n'arrêtent pas de sifflés après moi. C'est très énervant comme situation tout ça c'est glory, mais où est ce qu'il est passé bon sang. 

Poing poing 

Une voiture derrière moi qui me klaxonne, c'est le quatrième depuis que je suis sortie de la salle en 300 mètres de distance , c'est pas croyable. 

Comme toujours, je baisse la tête et augmente le volume dans mes écouteurs. C'est quand la voiture s'arrête juste devant moi que je le reconnaît, pffff c'est maintenant qu'il arrive tchrr ! 

Il ouvre la portière du côté conducteur droit, je ne me fait pas prier pour m'installer sans oublier de serrer mon visage. 

Glory (souriant en démarrant) : ça va ma belle (me jetant un coup d'œil) pas si belle que ça avec cette bouche allongé (j'allonge encore la bouche en tchipant) mon Dieu arrête de faire cette tête on dirait une carpe sur un étale du marché mikalou ! 

Je tchipe encore plus fort, ce n'est pas ses blagues là qui vont faire passé le fait qu'il n'était pas là. 

Glory (engageant l'entrée sur la voie principale sur l'avenue des chars) : bébé pourquoi t'es en robe là ? 

Moi(...) 

Glory (souriant) : ha ma femme, au lieu de demander à ton homme pourquoi il n'était pas là, tu fais la tête. Comment tu va se savoir alors ? 

Moi(...)

Glory (Glory prenant ma main) : Mimi de moi ? 

Moi: oui ? 

Glory (l'embrassant sans quitter la route des yeux) :je suis désolé ok ? 

Moi(contente qu'il l'ai dit) : OK. 

Glory (me regardant) : excuse moi mais j'avais une interrogation et en sortant il y'a eu le... 

Moi(le stoppant en souriant) : c'est bon, j'ai compris ! 

Glory : Sûr ? (je hoche la tête) alors pourquoi une robe ? 

Moi(riant) : parce que j'avais chaud Glo ! 

Glory (fesant mine d'être fâché) : je n'ai pas que l'on voit tes formes Côme ça ! 

Moi : quoi que je mette on les voient toujours donc arrête. Tu ne vas pas vouloir non plus que je me mette un boubou pour sortir ? 

Glory (sérieux) : pourquoi pas ? 

Moi (hilare) : t'es juste trop fou ! 

Glory : de toi Mi, de toi ! On va manger ? 

Moi: non, je suis déjà en retard maman risquerai de s'inquiéter ! 

Glory (garant devant une pâtisserie) : bon je te prend des trucs, je sais que tu n'as rien avalé. 

Il sort de la voiture et ne reviens que vingt minutes plus tard avec plein de bonnes choses dans un sachet. J'y plonge ma main pour en sortir un monca, mine de rien j'avais très faim sans le savoir. 

Glory (sérieux) : je veux bien aller parle avec ta mère tu sais ? 

Moi(mangeant) : pas maintenant, t'y sais que Tracy est là et je suis sur qu'elle a des problèmes. Maman et Love ne seront pas disposé à nous écouter j'en suis sûr. 

Glory : a propos, tu ne sais toujours pas pourquoi elle est là bas ? 

Moi(prenant un autre croissant) : non ! 

Glory : hum (soucieux) quand tu m'a arrêté tout à l'heure, j'étais sur le point de te dire que j'avais rencontré des agents de police. 

Moi: hein ? 

Glory : oui, il semblerait que Ray ai disparu,ils sont en train d'interroger tout ses proches. 

Moi(choqué) : comment ça disparu ? 

Glory va d'après ce qu'on m'a dit, ça fait à peu près une minute que son père le ministre des hydrocarbures n'a pas eu de ses nouvelles. Papa m'en avait parlé mais bon le connaissant j'ai d'abord pensé qu'il fesait la fête quelque part mais là ça devient vraiment inquiétant ! 

Moi(cogitant) : ils vont finir par le retrouver ! 

Glory se met à me racconter tout sur cette affaire pendant que mon cerveau d'intello ne cesse de cogiter à la vitesse grand V. Une semaine il a dit ? Mais ça fait aussi une semaine que Tracy est chez nous. A son arrivée elle avait des bleus sur le visage et un bras cassé. Et les ecchymoses sur son visage ne ressemblait étrangement pas à ceux d'un accident comme me l'a dit maman en coup de vent mais à ceux causé pas des coups de poing. Je ne sais pas mais je sens que la disparition de Ray est probablement liée à la venu de Tracy chez nous ! 

Glory : Mimi ? 

Je lève la tête pour croiser son sourire ! 

Glory : a quoi tu penses ? On est chez toi là ! 

Moi: ho déjà ? Tu es sûr que tu ne veux pas que l'on se voit plus tard ? 

Glory : ce qui équivaut à ce que tu fasses le mur ? 

Moi: non je sortirai par la porte juste que maman ne le saura pas, je.... 

Glory (un doigt sur mes lèvres) : je ne veux pas que tu te mettes dans des situations pareilles à cause de moi. De plus, je ne me vois pas passé la nuit avec toi sans pour autant te (son regard se voile), non laisse tomber ! (souriant) on va s'écrire jusqu'à ce que tu t'endorme comme d'habitude. 

Hum ce garçon, pffff. Et si moi je voulais qu'il me fasse ce qu'il ne veux pas nommer la, es qu'il y a pensée ? 

Moi: OK,dis à Sophie que j'attends toujours son appel ! 

Glory (riant) : elle est incapable de danser celle là ! Et t'a son numéro alors laissez moi en dehors de ça. 

On s'embrasse pendant de longues minutes avant qu'il ne décide d'arrêter. J'avoue que dans cette relation, je me surprend à être celle qui en veut plus. Je veux le faire mais monsieur insiste que je ne suis pas prête. Pffff 


...Jonathan.... 

De mon index, j'effleure tout doucement la ligne de sa colonne vertébrale. La couleur de sa peau nu contraste avec le drap sur lequel nous nous trouvons. Comme un bébé, elle s'est endormi après qu'une fois encore nous nous sommes aimé. Les mouvements de ses paupières me signale qu'elle est en train de rêver. Sa beauté est renversante ! 

Oui oui, vous verrez bien compris, on a remis le couvert (rire). Non mais vous croyez quoi ? Je suis son tout premier, nous sommes resté ensemble pendant sept ans et le serions encore si et seulement si ma mère si je peux encore l'appeler comme ça n'avait pas pris la décision de tout gâché. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi vous êtes contre moi, tout ce que je désire, c'est vivre la vie que l'on m'a arraché. C'est être avec la femme que j'aime et notre fille, je suis sûr nous serons heureux ainsi ! 

Quand j'ai ouvert le porte sur elle, dans un caba, les cheveux en bataille et en colère, je l'ai trouvé tellement belle que je me suis juré que plus rien, même pas elle même be me fera renoncer à ce qui doit être fait. 

FLASH BACK 

Lolo(en colère) : Jonathan Ngakosso ne t'approche plus de les enfants, es que tu m'entends ? Je ne veux plus que tu la touche ! 

Moi: je la toucherai aussi longtemps que je le voudrai. Et toujours je le voudrai car c'est a fille, mon sang ! Que tu le veuilles ou non, je ferai partie de sa vie ! 

Lolo: mais tu es malade ? C'est ta fille ? (rire) elle a quatre ans,(montrant avec ses doigts) quatre ans dit moi ou tu étais ? (criant) tu viens bomber le torse ma fille, ma fille non mais ça ne tourne pas rond dans ta tête ? Ta fille et c'est aujourd'hui que tu le sais ? Quand elle a déjà un père qui l'adore, c'est maintenant que tu veux gâcher ce que j'ai réussi à construire ? 

Moi(...) 

Lolo(sur sa lancée) : tu étais ou Jonathan quand avec mon gros ventre ta mère me chassait de chez toi ? Quand je devais manager entre mon doctorat et un bébé de quelques mois ? Quand avec ma maigre bourse, je me privais de tout pour que elle ai tout ce qu'un bébé doit avoir ? (pleurant) ça fait deux ans, deux ans que cet homme, mon mari, que cet homme a pris ta fille sois on aile,deux ans qu'il l'aime, qu'il la chéri, qu'il lui donne tout. (appuyant sur les mots) Ma fille, n'a qu'un seul père et il s'appelle comme elle Onda, met toi le bien dans le crâne ! 

Moi(m'emportant) : tu ne vas pas me mette ça sur le dos Lovely. Je t'ai aimé et Dieu sait que si j'avais su que tu étais enceinte j'aurai été à tes côtés. Crois tu que je n'ai pas souffert ? J'avais peur, peur qu'on te fasse du mal et pour ta sécurité, pour ton avenir j'ai dû mettre fin à la plus belle histoire de ma vie. Tu ne sais pas combien de fois j'ai été à l'aéroport pour te rejoindre, combien de fois j'ai écris des lettres que je n'ai jamais eu le courage de t'envoyer ! Je suis autant victime que toi car oui moi aussi j'ai souffert, je souffre encore aujourd'hui car ma fille qui en appelle un autre papa et la femme que j'aime me regarde (levant la main) me regarde avec ses yeux là ! (l'approchant) la femme que j'aime, me regarde comme si j'étais la représentation du diable sur terre et pourtant, la cette histoire porte bien la preuve que je ferai tout pour toi, lolo change ton regard envers moi, c'est moi, moi ton Nathan ! 

Je l'ai pris dans mes bras et nous nous sommes assis à même la moquette dans cette manifique suite. Nos pieds emmêlés, sa tête sur mon torse et ses cheveux dans ma face, elle a pleurée pendant un moment. 

Après quelques minutes, je l'aide à se lever. Lui enleve sa robe et ses si sa vêtement et ensuite de l'étendre sur le lit pour pouvoir m'emparer de ce corps parfait qui n'attend que moi pour lui procurer du plaisir. Elle me laisse prendre possession d'elle en m'accompagnant avec ses gémissement. 

FIN DU FLASH BACK 

Les yeux ne la quittent pas, elle se retourne vers moi en s'étirant et ouvre les yeux. Je lui souris car je vois bien de la gêne sur son visage. 

Moi(souriant) : j'ai fait livré de la nourriture ! 

Elle ne me répond pas et se contente d'envoyer un regard circulaire dans toute la pièce. Je lui pose le plateau à côté. Elle ne se fait pas prier pour se mettre à manger comme une affamé ! 

Moi(rire) : fait attention, tu va sur t'ettouffer ! 

Lolo(...) 

Je fais la conversation pendant qu'elle mange. J'ai l'impression de revoir nos débuts quand elle ne disais presque rien et que j'étais obligé de faire cent phrases pour qu'elle en dise une seule. 

Je prends le plateau plein arêtes que je dépose sur la commode. Elle pars dans la salle de bain toujours sans rien me dire, et ça ne me dérange pas au moins elle ne m'a pas renvoyé comme la dernière fois dans son bureau. 

Lolo (sortant de la salle de bain déjà rhabiller) : je vais rentrer ! 

Moi(me levant) : je t'accompagne ! 

Lolo(regardant) : je ne pousserai pas le bouchon aussi loin, je viens encore de cocufier un homme merveilleux mais je ne permettrai pas que tu m'accompagne jusqu'à chez lui ! 

Moi(insistant) : d'accord mais au moins jusqu'à ta voiture ! 

Le temps de mettre mes vêtements, nous sortons et arrivons juste au parking de l'hôtel sans s'être échanger autrement mot. Elle déverrouille sa voiture et au moment d'y entrer, je la bloque contre son portière et l'embrasse. Elle n'oppose aucune résistance et répond à mon baisé. 

Moi(la fixant) : je t'aime ma lolo ! 

Lolo (me fixant) : je suis enceinte ! 

Moi: ha OK.... Quoi ? Aussi tôt ? 

Lolo : je suis enceinte de quatre mois ! 

Moi(réalisant) : ça ne m'empêche pas de t'aimer. Si il a pu aimé mon enfant, j'aimerai aussi le tiens d'autant plus que cet enfant est aussi de toi ! 

Lolo (entrant dans son véhicule) : je t'aime mais j'aime aussi mon mari et par dessus tout la famille que nous avons. (touchant son ventre) cet enfant mérite mieux que ça, mon mari mérite mieux que ça et notre fille aussi ! 

Sans me laisse ajouter quoi que ce soit, elle ferme la portière et démarre. Tout ce que j'ai retenu de son discours c'est qu'elle m'aime. Oui elle m'aime et je l'aime encore plus ! 


.... Lovely.... 

Il est zéro heure passé de trente minutes quand le gardien m'ouvre après avoir vérifié que c'était bien moi. La porche de mon mari est garé et Mustapha m'a dit que ça fait des heures qu'il me cherche. 

C'est le cœur battant que je rentre dans notre maison. Toute les lumières sont allumés et j'entends même les enfants. Je stresse, pourquoi sont ils encore réveillé ? 

Je prend les escaliers pendant que les battements de mon cœur passent à dix par secondes. Je pénètre notre chambre, il y'a des valises posés à côté du lit. 

Seigneur ! Il me met à la porte mais comment a t'il su ? Seigneur ! 

Je suis entrain de me poser pleins de questions quand Alphonse sort de la salle de bain. 

Alphonse (regard indescriptible) ou étais tu Lovely ? 

Moi:je.... J'étais chez maman... Tracy ne va pas très bien ! 

Alphonse: et ton téléphone pourquoi n'y répond tu pas ? 

Moi: je me suis endormi et je n'ai.... 

Alphonse (me coupant) : appelle t mère, dis lui que nous partons ce soir, qu'elles fassent leurs bagages ! 

Moi(perdue) :quoi ? 

Alphonse (prenant ma tête dans ses bras) : je t'expliquerai tout dans le jet que j'ai réservé. Les enfants sont prêt, on passe chercher ta mère et les filles ! 

Moi: Alphonse qu'est ce qui se passe ? 

Alphonse (me regardant) : je dois mettre ma famille en sécurité. J'ai fait quelques choses de noble, quelques choses que je ne regrette aucunement mais mes conséquences sont quand même là. Il me faut vous protéger, on s'en va ! 

Moi(effrayé) : qu'est ce que tu as fait Alphonse, ça a quelque chose à voir avec Tracy et le sang sur toi ce jour là ? 

Alphonse : moins tu en saura, mieux tu te portera. (m'embrassant) je t'aime Love ! 

Moi(pleurant) : je t'aime aussi mais tout ça me fait peur. Je ne comprends pas, parle moi...

Alphonse : je te dirai tout mais pas aujourd'hui, pas ce soir. Bébé regarde moi(ce que je fais) on doit partir, appelle ta mère ! 

C'est tremblante que je lance l'appel vers maman. 

Elle(ensoleillé) : Lovely ? Pourquoi tu m'appelle à cet heure ? 

Moi(tentant de paraître normal) : maman, Alphonse me demande de te dire de faire vos nages toi et les filles. On vient vous chercher dans quelques minutes. 

Maman (réveillé) : lovely tu me fais peur qu'est ce qu'il y'a ! 

Moi(les hormones jouant leur rôle) : sniff sniff je ne sais pas sniff 

Alphonse me prend le téléphone des mains et calmement dit à maman de lui faire confiance. Que nous devons quitter le pays ce soir, qu'un jet privé nous attend mais qu'il ne peux pas nous dire où nous allons. 

Alphonse (raccrochant) : n'oubliez pas de prendre des habits chauds ! 

C'est en silence que nous quittons tous la maison. Et Maria aussi est de la partie. Les enfants s'endorment dans la voiture avant même que nous arrivions chez maman. La pauvre a plein de cerne aux yeux quand elle nous rejoint. 

Les filles ne posent pas de questions, maman a dû leur intimer le silence. Mireille me lance des regards interrogateurs mais je fais semblant de ne rien voir, moi même je ne sais rien mais j'ai peur. Qua' t'il pu bien faire pour que nous soyons obligés de fuir en pleine nuit?






Le cœur a ses raison...