Chapitre 2
Ecrit par Jojo D
Suzy
Je
sens des petites tape sur mes fesses et je les savoure croyant qu’il s’agit des
tapes sensuelle si vous voyez ce que je veux dire mais au fur et à mesure elles
deviennent de plus en plus violente, (ca ce n’est pas normal), et un dernier coup
bien appliqué sur ma fesse, je me réveille en manquant tombé du lit sous le
regard amusé de ma mère
Moi : (me massant les fesses) Mme Obah tu ne
connais pas la douceur ? ca veux même dire quoi ? (Dis-je la voix ensommeillée)
Elle : ça veut dire que tu dois te lever pour aller
ouvrir la boutique, j’ai réunion aujourd’hui, je vais y aller après avoir fait
la cuisine (dit-elle en me lançant les clés de sa boutique et sa sacoche)
Elle : (sortant) dépêche-toi !
[Soupirs] Voilà les conséquences quand tu
joues a l’oiseau de nuit, pendant que tout le monde est d’attaque toi tu es à
la traine, mais ce n’est pas pour autant que je vais arrêter la vie que je mène,
j’aime ça donc…
Je
saute du lit et je m’apprête aussi vite que je peux ; j’opte pour un jean
bleu destroy au niveau des genoux, un t-shirt noir, pas de maquillage juste de
l’anti cerne, j’appelle ma petite sœur pour qu’elle m’aide a attaché mes rastas
en chignon et je sors. Je croise mon père assis au salon entrain de
« s’informé » devant la télé comme il aime le dire
Moi : (me plaçant derrière lui en lui faisant
un bisou a la joue) bonjour papa
Lui : (se tournant, souriant) ma belle-mère,
bonjour, ça va ?
Suzy Grace c’est le nom de ma grand-mère
maternelle
Moi : oui papa (sortant) a ce soir papa
Lui : si tu me trouves, j’ai réunion ce soir et
je risque rentré tard
Moi : ok, bye…
En
sortant je croise mon petit frère dehors en train de faire la lessive
Lui : (criant) Obah tu vas ou ?
Moi : au ciel, près des nuages !!!
Lui : (sérieux) Suzy je t’ai demandé ou tu
vas ?
Je ne
fais plus attention à lui et je continue ma route. Depuis qu’il me dépasse en taille
et est devenu barbu il me prend pour son égale. Lui c’est celui qui me suit de près,
Kevin 20 ans, après lui viens Yvan 18 ans et la petite dernière Irène 10 ans.
Mon père
est menuisier, il a son propre atelier de menuiserie, ma mère elle a un petit dépôt
de vente de jus et je lui donne un coup de mains quand elle a des choses à
faire comme aujourd’hui. Nous vivons a Bonamoussadi village un peu près du
Terminus Bonamoussadi, je sors assez rapidement du quartier sans me soucier des
sifflements des gars du quartier, je suis une très belle femme ca je le sais
mais ma devise a moi « ne jamais sortir avec un gars de mon quartier ou de
la fac », je n’aime pas l’amour en communauté et aussi parce qu’ils sont
tous fauché donc mieux vaut s’abstenir. Le dépôt de maman est en face du collège
Alfred Saker donc je prends le taxi direction Rond-point Deido, une fois à
destination, j’ouvre la boutique, classe les choses comme il faut et mets des
jus au frais pour les clients qui voudrais du détails, quand je fini je peux
enfin m’assoir et souffler un peu…
Je sais
que vous vous posez des questions sur le genre de vie que je mène, comment et
pourquoi j’en suis arrivé là, ne vous inquiété pas, je ne vais pas vous raconté
une histoire qui vous fera chialer au point d’avoir pitié de moi ou d’accepter
ce que je fais, ma vie de je l’ai choisi et je l’assume. Je ne vous dirais
surement pas ce que les femmes dans mon cas vous dirons genre « je n’avais
pas le choix », « je viens d’une famille pauvre et j’avais besoin de ça
pour subvenir à nos besoin », et blablabla…, moi je pense qu’on a toujours
le choix et on prend des décisions en parfaite connaissance de cause donc quand
j’écoute ce genre de femmes parler j’ai juste envie de gerber et lui intimé de
fermé ca gueule. Moi je ne fais pas dans
ce genre de sensibilité a deux balles, je le fais parce que j’en ai envie, oui,
je suis devenu une « Vendeuse de Piment » parce que ça me plait. On m’a
vite fait comprendre qu’on ne choisit pas de n’aitre pauvre mais on choisit si
nous voulons le rester ou changé les choses, en plus avec les atouts dont Dieu
m’a doté je n’ai pas me plaindre, les hommes me veulent tous dans leurs lits et
les femmes elles me jalousent alors oui, j’aime ce que je fais. Ce n’est pas
comme si c’était une corvée pour moi hein, non seulement je prends mon pied
coté sexe mais je rentre à la maison les poches pleines alors pas de quoi se
plaindre. Ma dignité et mon amour propre ??? Je vous rassure, elles sont
intacte, ce n’est pas comme si je suis une prostituer allant planté les poteaux
a la rue de la joie la nuit hein, je fais mon job dans la dignité totale
entouré de beaucoup de règles auxquelles je ne déroge jamais alors ; je
reste une femme digne gardant son amour propre intacte !
Si mes
parents sont au courant de la vie que je mène ? NON ! Ma mère encore
pourra le supporté mais mon père lui en mourra, je suis sa « belle- mère »
ou sa « petite femme » comme il le dit si souvent et je ne voudrais briser
cette image pour rien au monde. Alors oui, pour le moment je me plais dans mon rôle
d’oiseau de nuit et il en restera ainsi jusqu’à ce que j’atteigne mes objectifs…
La journée
tire déjà à sa fin, il est déjà 19h et j’ai bien envie de rentré mais je ne
peux pas, j’ai beau avoir fait une bonne recette aujourd’hui mon on ne sait
jamais, les derniers clients peuvent toujours venir alors j’attends. Je suis en
train de ranger les palettes d’eaux et de jus quand j’entends mon téléphone
sonné, il s’agit d’Isabelle, je décroche
Moi : « allo Isa »
Elle : « Obah c’est comment ? »
Moi : (souriant) « ca va et toi ? »
Elle : « ça va, ça va. Je m’ennuie trop
Obah, pardon vient rester avec moi »
Moi : (riant) « appel John (son gars du
moment) pour qu’il te tienne compagnie, il te fera plus de bien que moi »
Elle : « Elang (ton c**) Obah !! Moi
je t’attend hein » (dit-elle en riant)
Moi : « ok j’arrive, donne-moi juste le
temps de fermé la boutique de la daronne et je viens »
On a continué
à se chamaillé puis elle a raccroché. J’ai donc commencé mon rangement et une
fois fini je m’enferme dans la boutique afin de faire les comptes, une fois que
c’est fait j’emballe l’argent dans un plastique blanc et je le mets dans la
poche intérieur de mon jean, ne riez pas oohh, je viens peut être du Centre
mais j’ai aussi des gènes Bamiléké venant de ma grand-mère paternelle et nous
ont ne blague pas avec l’argent. Quand je fini je laisse juste le nécessaire
pour mon taxi et je sors de la boutique en faisant attention de bien fermé derrière
moi.
Je suis en route en train d’attendre le taxi
pour me rendre chez Isa quand une grosse voiture de couleur bordeaux viens se
garer devant moi, je fais un mouvement afin de quitté devant la voiture pour
chercher mon taxi et je constate qu’elle fait de même, lasse de jouer à ça, je
m’arrête et je vois la vite de la voiture se baisser, la personne allume la veilleuse
de sa voiture, de là ou je suis il y’a des lampadaires qui éclaire la route et
je peux clairement voire qu’il s’agit d’un homme âgé, un peu trop âgé pour moi,
je lui donnerais genre 45 ans ou bien plus mais il a l’air bien conservé pour
son âge
Moi : je peux vous aider ? (je ne veux
vraiment pas l’aider mais je le dis juste par pur politesse)
Lui : (souriant) bonsoir ma belle, oui vous
pouvez m’aider, si vous accepter de monter pour que je vous dépose…
Moi : (sceptique) on vous a envoyez ???
Lui : (perdu) non, pourquoi vous dites ça ?
Moi : on vous connaît ici dehors vous les sectaires
de Douala, je vais monter après on n’entendra plus parler de moi. (Il ouvre
grand les yeux) si on vous a envoyez chercher une jeune fille pour accomplir
vos rituels satanique pardon faut aller dire à la personne qu’il a lancé le
caillou l’oiseau a vu, n’importe quoi ! (dis-je en m’en allant)
Lui : ma…mais mademoiselle attendez…
Moi : (me tournant et lui pointant du doigt) si
vous m’appeler encore je vais crier au violeur, vous verrez ce qu’on va vous
faire, sorcier comme ça !