Chapitre 3
Ecrit par Jojo D
Suzy
La moto
viens de me laisser devant l’immeuble de d’Isabelle, son immeuble est situé au
Carrefour Santa Barbara, elle y loue un studio moderne, a quoi ce sert de
dépenser pour un studio moderne alors que tu vis seul ? Ca ce sont les
choses que je ne peux pas faire, nous le Bamiléké on a une devise « mah
calcule, mah plan » alors pas de dépense inutiles, bref je mets fin à mes réflexion
et je monte, je sonne une fois devant sa porte, elle ne mets pas long à venir
m’ouvrir et me fait entré
Elle : (tout sourire) Obah, enfin tu es
la !!
Moi : (me calant bien dans sur fauteuil)
Nyamazok je t’ai déjà demandé de respecté le nom de mon père (dis-je faussement
sévère)
Elle : j’ai compris oohhh (dit-elle en riant)
Isabelle Nyamazok !!! Malgré le fait qu’on fasse la même filière,
ce n’est que cette année qu’on s’est connu chose qui est tout à fait normal
compte tenu le nombre d’étudiant en MCV. On s’est connu pendant le cours de stratégie
marketing et on a tout de suite accroché jusqu’à la ou nous sommes…
Vous
vous en doutez surement mais c’est elle qui m’a fait embrasser cette vie de
« Vendeuse de Piment », monde qu’elle connait bien. Tout comme moi
elle vient d’une famille au revenu très modeste et a toujours eu un gout très
prononcé pour le luxe et la belle vie chose que ces parents et son petit ami du
moment ne pouvait l’offrir. Heureusement pour elle, elle a toujours sue s’entouré
de filles nanties et a force de convoiter la vie qu’elles menaient elle s’est laissé
embarquer dans ca et c’est de ça qu’elle vie de depuis l’âge de 20 ans donc
depuis 5 ans aujourd’hui. Orpheline de père, quand sa mère la sue elle l’a
tellement hué et roué de coups au point de la mettre à la rue ce qui ne l’a pas
empêché de continué le cours de sa vie…
C’est elle qui m’a fait comprendre tout ce que je peux gagner grâce à ma
beauté et à la sueur de mes fesses. Il y’a 6 mois de cela elle m’a invité chez
elle pour passer le temps et j’ai été étonner de voir une fille de juste 25 ans
vivant dans ce genre d’endroit, curieuse que je suis j’ai demandé comment elle
fait pour payer ces factures, je croyais qu’elle allait me dire un truc du
genre elle vient d’une famille bourgeoise et ce sont ces parents qui paye tout
mais à ma grande surprise elle n’a même pas sciller quand elle m’a dit comment
elle gagne son argent et m’a proposer si je voulais faire partir de ce genre de
vie, bien que je sois réticente au début j’ai accepté juste pour voir à quoi ça
ressemblais et aussi à cause de gout du risque et celui de l’aventure. Je ne
vais pas vous expliqué comment s’est passé mes débuts et tout, tout ce que vous
devez savoir c’est que chacun est libre de faire ces choix et moi c’est ce
choix que j’ai choisis…
Nous avons commencé notre bavardage jusqu’ ce qu’elle se lève pour aller
à la cuisine, elle revient quelques minutes après avec un plateau contenant un
plat d’Okok sucré a la facon des Bétis (tribus de la région du Centre) et des
tubercule de manioc qu’elle pose devant moi et sans me faire prier j’honore son
plat comme il le faut, j’ai beau être mince mais je ne suis pas du genre à
faire la fine bouche devant la nourriture, quand ma chose me plait je mange
sans me soucier des regards moqueurs des gens comme celui d’Isa en ce moment.
Une fois mon repas finis je me calle bien sur le canapé afin de digérer…
Elle : (déposant son téléphone) je viens de
penser à un truc Obah…
Moi : (la voix fatigué) quoi ?
Elle : et si on changeait de voix ?
Moi : (me tournant pour mieux la regarder) changé
de voix comment ? Soit plus explicite stp
Elle : je veux dire notre façon de gagner de
l’argent…
Moi : (curieuse) je t’écoute
Elle a réussi à capter mon attention
Elle : avant parle-moi d’abord de comment se
passe les choses avec Patrick…
Moi : qu’es ce que tu veux savoir au
juste ?
Elle : dit-moi comment tu vois l’évolution de
votre couple (dit-elle en faisant une grimace en prononçant le mot couple)
Moi : (lasse) enfaite elle ne va nulle part. Appart
les petites enveloppes dont je perçois de lui il ne fait pas vraiment ce que j’attends
de lui, tellement radin et nerveux quand je parle d’argent mais quand il s’agit
de me cogner il devient tout souriant. Je ne dis pas que je n’aime pas qu’il me
prenne, je sais de quoi en découle notre « couple », j’aime ce qu’il
me fait et c’est réciproque, mais j’ai l’impression de perdre mon temps…
Elle : (le regard lointain) c’est justement de
ca je parle, avec John c’est pareil, il pense que le fait de me donner de
l’argent suffisamment pour couvrir mes dépenses me suffit mais non, tout comme
toi j’ai des projets et j’aspire a bien plus que ça…
Moi : qu’es ce que tu proposes alors ? Parce
que je sais qu’en me parlant de ca tu avais déjà une idée derrière la tête… (Dis-je
en l’a regardant droit dans les yeux)
Elle : j’ai une amie qui a penser comme moi et à
décider de changé de stratégie et s’intéresse maintenant aux hommes marié parce
que selon elle c’est un parti plus intéressant et tu ne devineras jamais à quoi
ressemble sa vie maintenant…
Moi : ou veut tu en venir concrètement
Nyamazok ? (dis-je alors que je comprends très bien)
Elle : je ne sais pas pour toi mais moi je
compte changer de bord et faire comme elle…
Moi : devenir une « Tchiza » ???
Elle : regarde les choses sous cette
angle ; quand tu sors avec un homme marié tu sais a quoi t’attendre et ça
ne déroge en rien à nos principes. Ils sont en quêtes constante de petites
attentions que leurs femmes ne leurs donnent plus, ils cherchent un sang frais
et surtout une personne sans prise de tête avec qui prendre du bon temps et le
plus intéressant quand tu sors avec ce genre de personne et que tu arrives à le
mettre à tes pieds il fait tout ce que tu veux côté finance….
Elle me sonde du regard pendant que je commence à réfléchir sur le sujet
et elle n’a pas totalement tort. Nous sommes déjà dans le vice en étant des
« Vendeuse de Piment » alors devenir une « Tchiza » n’est
pas si diffèrent que ça, je me sers toujours de mon corps pour voir ce que je veux
mais a une échelle plus élever. Mais quand j’y pense sortir avec ce genre
d’homme requière que j’ai ma propre maison, je ne pourrais aisément demander à
l’un d’entre eux de me déposer le matin après notre partie de jambe en l’air
sous prétexte que je ne veux pas que mes parents apprennent ce que je fais,
c’est trop risqué pour moi…
Moi : je comprends ton point de vue et je n’y vois
aucune objection (je la vois sourire) mais le truc c’est que moi je vis encore
chez mes parents, je n’ai pas encore suffisamment d’argent pour me louer une
chambre moderne pour un long moment et je ne peux pas me permettre de dire à un
homme marié de me raccompagner chez moi avant 5h pour que mes parents ne me tue
pas alors que toi-même tu sais que c’est à 5h la que les vrai choses se passes…
Elle : (riant) Obah tu es folle….
Moi : non mais je dis la vérité, avec les
jeunes comme moi ça peut encore passer mais avec des hommes mures c’est comme
du manque de respect et ça diminue mes chances auprès de lui…
Je la
vois qui réfléchit et avec raison. Je ne vais pas foncé dans cette nouvelle
phase la tête baissé comme une « bleu ». 6 mois à faire ce métier
j’ai compris beaucoup de chose, vendre le piment est même simple, c’est à la portée
de n’importe qui, tu le fais si tu en a envie mais sortir avec un homme marié
c’est une autre paire de manche, bien plus compliqué et complexe et ca mérite
réflexion…
Elle : tu as raison, je n’avais pas pensé à ce côté-là…
(Me regardant) tes économies sont assez conséquentes pour te louer une chambre
moderne dans un quartier chic comme tu le dit ??
Moi : (réfléchissant) juste pour quelques moi
je pense, si le quota que j’ai en tête est respecté mais comment je ferais pour
aménager la maison ?
Elle : ton père est menuisier norh ? Demande
lui de te fabriqué un lit ! Les chambres modernes ne sont pas si difficile
à aménager et en plus je suis-là, je pourrais t’aider avec le reste de choses…
Moi : non Isa, je ne veux pas…
Elle : et moi je ne demande pas ton avis. Tu es
mon amie, c’est grâce à toi si j’ai peu bien travaillé ce semestre a l’école et
rappel toi que tu m’as aussi aidé financièrement quand tu le pouvais alors pas
de ca entre nous Obah…
J’étais
tellement émue que je n’ai pu lui répondre. Nous avons continué à débattre sur
ce sujet jusqu’à ce je rentre à la maison aux environs de 22h. Une fois à la
maison je vérifie si tout le monde est là, mets le reste de nourriture au
frigidaire, ferme les portes et je vais me coucher, les parents ont leurs clés
alors je ne m’inquiète pas…
Je
suis actuellement couché mais je n’arrive pas à dormir, je repense à ce qu’on
s’est dit Isa et moi. Je me plais bien dans ma vie de vendeuse de piment et je
n’avais jamais envisagé devenir une Tchiza mais si ça me permet d’avoir de
l’argent plus rapidement je ne vois pas où se situe le problème. Maintenant la tâche
qui sera compliqué sera de convaincre les parents que je veux vivre seul, afin
surtout mon père, ma mère elle trouvera en ca un moyen de me responsabiliser si
et seulement si j’ai les moyens pour ça et j’ai bien assurer mes arrières a ce
propos ; à voir les choses que luxe que je mets parfois en journée m’a mère
m’a une fois questionner sur la provenance de cette argent et j’ai juste répondu
que ça provenais des petit job que je fais, et elle m’a cru donc le moment arrivé
je n’aurais pas à trop m’expliqué…
Nous avons décidé de commencer dans 1 mois, le temps pour nous de finir
avec l’école et de gérer certains petit détails qui pourront nous nuire dans le
future. Je suis certes curieuse et sceptique de savoir comment vas se passer
cette nouvelle vie mais tout aussi excité, moi je m’en fou du reste du moment
que ça me permet d’avoir mon argent le reste ne compte pas. C’est fort de cette
pensé que Morphée est venu m’emmener….