CHAPITRE 2

Ecrit par kony ariane

Carla la cadette des enfants du mari de tantie Flo et moi nous  nous sommes rapprochées car ayant le même âge. Elle étudie la gestion aussi, mais fait sa dernière Année de licence.


J’ai validé les deux matières que j'ai en ce moment et sans vouloir me vanter ça va.

Tantie Flo m'a appelé pour me dire qu'un couple ami avait loué la maison. Je n'ai rien à faire si ce n’est de m’assurer que Annette la fille de ménage a bien fait la poussière partout.

Pour être plus efficace, je l'ai aidé à tout nettoyer histoire demieux lui montrer comment bien faire son travail. Elle en était très contente. 

De fil en aiguille elle finit par me faire des confidences, commeomme quoi son père est très malade et elle doit prendre soin de lui. Elle travaille dans deux autres maisons une fois par semaine.

La famille est venu vendredi j’étais encore en cours. Tante Flo m'a fait savoir qu’ils sont très contents car la maison est nickel. 


-ma Jess je suis fière de toi tu as été mes yeux car je sais que jeannette quand elle est soucieuse néglige des recoins. Tu as dû mettre ta touche. Pour ça tu auras un bonus sur ton argent de poche.

-non tantie je l'ai fait pour toi pas pour une rémunération.

- laisse-moi te dire que les commentaires qu'ils ont faits sur le site me valent deux réservations pour l’an prochain.

-mais tantie…

-n’en parlons plus. Clara m'a dit que tu lui avais envoyé une synthèse d’un de ses cours et que grâce à toi elle a validée ce dernier. Tu es merveilleuse ma petite. Et toi comment se passent tes cours ?

-ça va plutôt bien j'ai validé deux Unités de Valeur ; là je crois que pour l’instant je suis la meilleure. Je t’ai envoyé mon pseudo et mot de passe que le site de l’école m’a donné.  Tu pourras à tout moment voir les cours que je suis et les UV validé ou pas.

-en plus tu es une jeune fille transparente. Je suis si fière de toi.

-merci tantie

-alors tu as rencontré  de beaux mecs

-ah tantie

-quoi ? Tu as 21 ans tu as le droit d'avoir un amoureux.

-non non

-Carla ne me dit rien, mettez moi dans la confidence les filles…

J’entends Carla qui rit à gorge déployée.

-Jess bisous ma chérie, il y a ta sœur Carla qui veut m’arracher les oreilles. Je te la passe

Carla et toi avions parlé je crois deux heures. J'ai l’impression de la connaître depuis des lustres. J'ai dû raccrocher car on vient de sonner à mon appartement.

Quand j'ouvre la porte, le gardien me fait savoir que les locataires auraient besoin de serviettes propres.

Je me suis dirigée vers la résidence principale et j'ai sonnée. Une jeune femme très jolie a ouvert. Je me suis présentée.

-Jessica

-moi c’est Marion, vous êtes la nièce à Florence

-en effet.

- je ne voulais pas vous déranger j'ai dit au gardien que je pouvais attendre jusqu’à ce soir

-mais non vous ne me dérangez pas du tout. Puis je entrer ?

- mais certainement

- suivez-moi s'il vous plait.

Je me suis alors dirigée vers la buanderie et je lui ai montré l’armoire des draps, celle des serviettes, celle des nappes et torchons et celle des serpillères. 

-Je n'ai pas osé fouiner partout

-Ça n’aurait pas été le cas. Vous êtes la maîtresse  des lieux le temps de votre séjour

-On pourrait se tutoyer. Je dois avoir le même âge que toi tu sais.

-Avec plaisir. Et sinon tu te plais à Cotonou ?

-Ah oui. La semaine dernière j'ai au mon baptême avec un taxi moto c’était bien.

-Ah oui lol

-Tu fais quoi dans la vie ?

-Je suis en quatrième année de fac, je prépare mon master en finance.

-Ah ben ! Chapeau. Et t’as quel âge ?

-21ans

-21ans sérieusement ?

-oui et toi ?

-j’en ai 26. Mais toi tu ne fais pas ton âge. Tu as un corps de déesse, tu es magnifique et tu parais si mûr.

-lol merci

-tu fais quoi demain ? Je voudrais faire un tour au centre de l’artisanat pour des souvenirs. J'y étais et j’ai acheté 3bricoles. Viens je te montre. 

-euh ok

Elle m’amène dans sa chambre

-assied toi

-merci

Elle me montre un éventail acheté à 20 euro,  je fais le calcul dans ma tête et je n'en reviens pas. 

-tu saurais reconnaître celui qui t'as vendu ces articles ?

-euh tu n’aimes pas ?

-si c’est très beau. Tu as quelque chose de prévu là ?

-non pas avant 21h mon frère doit revenir. Pour qu’on sorte.

-OK allons aux centres de l’artisanat

-d’accord.

-je vais prendre mon sac je t’attends en bas.

Je Suis révoltée. Avec tantie Florence on en a acheté à 3500 l’unité et pour le prix elle en a pris  une centaine pour la fête surprise qu’elle veut organiser pour l’anniversaire de son mari. Je n’aime pas la malhonnêteté. Il lui a vendu un éventail à 13000. C’est abusé parce qu’elle est une touriste ?non c’est dégueulasse ! Ils salissent l’image du béninois.

Une fois sur les lieux, elle se repère assez vite et m’emmène tout droit dans la boutique de son vendeur. Il est même voisin de celui chez qui tantie Flo et moi avions acheté la dernière fois.

Je lui dis directement en langue de reprendre ses éventails et de retourner à Marion les 39 000 mille francs. 

Il veut se jouer les dangereux. Il me connaît lui ? 

Il ose me traiter  de pute à blanc. Je lui donne une paire de gifle et le bon monsieur veut lever la main  sur  moi. Je lui bloque la main et lui donne un coup dans la face. Papa a fait le service militaire et il était ceinture noir de judo. Il nous a trop entraînés.

Marion est toute rouge et paniquée. Il y a un monde fou autour de nous. Deux hommes viennent me soulever.

 Le Viel homme chez qui tantie Flo avait fait ses achats me reconnaît et vint vers moi.

-ma fille qu'est ce qu'il y’a

-bonsoir papa. Mon amie est venue ici ce matin sans moi et elle a acheté des articles et ce monsieur lui a vendu un éventail à 13000 au lieu de 3500. Elle en a acheté 3. Je viens lui réclamer l’argent et il a le culot de me traiter de pute des blancs.

Tous les vendeurs criaient. Un homme plus âgé s’est avancé et a interpelé le jeune homme en question

-Moussa vient ici. As-tu vendu des éventails à cette dame

Il a le toupet de dire non

Marion qui ne c'était pas remises de ses émotions a sorti son téléphone.

 Le téléphone de moussa en question sonne. 

-il m'a donné son numéro en plus de cette carte que voici. Il m'a dit que si je reviens de l’appeler il me rejoindrait dehors avec les articles. J’ai fait une sélection que je lui ai  envoyée par WhatsApp

Le vieil homme s’est tourné vers lui. 

-Moussa je te le redemande as tu vendu pour 39000 trois éventail ?

-oui mon oncle.

-combien as-tu déposé dans la caisse pour cette vente ?

-10500

-parle comme un homme

-10500 mon oncle 

-tu as empoché 27500 donc ?

-oui mon oncle. 

-très bien. Dans ton éducation à quel moment t'ai  je enseigné qu’on insulte une femme ? Tu la connais ? Si quelqu’un traitait ma sœur, ta mère de pute tu en serais content ? Et tes sœurs tu souhaiterais qu'on les traite de putes ?

Il était resté là tête baissée.

-Donne à ces dames leur argent en intégralité et tu vas payer de ta propre poche les 10500 car elles ne déposeront pas les éventails là dans ma boutique. Et tu présentes à ces braves femmes tes excuses toute suite. Apres quoi tu feras le tour des vendeurs et tu leur présenteras tes excuses car avec ce que tu as fait tu nous as fait perdre des  clients certainement. Dieu seul sait depuis quand tu le fais.

C'est ainsi qu'il s'est excusé de m'avoir traité de pute et d’avoir arnaqué Marion. 

Après l’incident nous avons choisi d'autres articles dans cette même boutique et chez le vendeur de tantie Flo pour plus de 180 000.

Marion était ravie de ses achats.

-Non mais Jessica t'es une fille toi ? Tu es folle ma parole. 

-comment ça ?

-te battre avec un homme

-je n’étais pas parti pour ça mais ça m'a révolté de savoir qu’il t’avait arnaqué de la sorte. Il salit l’image du Benin

-c'est pas faux

-quand il m'a traité de pute, ça m'a rendu folle de rage. Je n’ai pas pu résister. Je comptais sur les cours que m'avait donnés mon père 

-merci à ton père parce que si tu devais compter sur moi, j’aurais détalée 

Nous sommes rentrées vers 20heures.


À peine avions nous franchi le portail que je vis sur le balcon, une silhouette musclée et combien athlétique faisant des gestes.

 

-Marion vient ici, t'es folle ma parole. Que fais tu dehors jusqu’à cette heure. J’étais mort d’inquiétude.

Elle me fit la bise et fila

-viens que je te présente.

-n'y pense même pas, je ne veux pas trainer avec le personnel moi.

-elle ne fait pas partie du personnel.

-tu ne me réponds pas quand je te parle

-j'ai le droit de me faire des amis

-oui mais certainement pas les bonnes.

C’est à ce moment que j’ai sonné car j’avais un sac d’achat avec moi.

C’est l’esclavagiste qui venait d’ouvrir.

-tenez c’est pour Marion et sachez qu’aucune bonne ne voudrait traîner avec un ancêtre de votre envergure qui a oublié que l’esclavage a été aboli depuis mathusalem. Bonsoir

Non mais il se prend pour qui ce connard.

J’étais tellement en colère que je n’ai pas dîné encore moins lu mes cours du lendemain.

 

Ma journée a été assez fatigante. Cours de 8hà15h. Je  suis rentrée toute suite après car j’avais faim.

Une fois à la maison le gardien m'a fait savoir que Marion a demandé 2 fois après moi. Je vais rester dans mon coin,  je ne veux pas avoir  de problèmes avec l'autre connard.

J'ai mangé et fait une sieste jusqu’à 17heure. J'ai répondu à mes messages, appelé maman et Luc et vers 18h j'ai pris mes cahiers. J'ai  des partiels du coup je révise doublement. Aucune envie de devoir passer quoique ce soit deux fois.

Ce gardien il me veut quoi ? Je vais voir et il me dit que Jeannette voudrait me parler .Il me passe son téléphone.

-bonsoir Mademoiselle Jessica c'est Annette.

-oui bonsoir Annette. Comment vas-tu ? Et ton père ?

-je vais bien mademoiselle, mais papa ça ne va pas. On a du l’hospitaliser.  Demain je vais devoir l'emmener faire un scanner dans un autre institut car ils ne le font pas où nous sommes

-oui d’accord mais…

-je voudrais vous demander la permission. Je serai en retard, je ne pourrai venir que dans l’après midi.

-ne t’inquiète pas. Occupe-toi de ton père.

-mais mademoiselle il y a des locataires

-je viens de te dire de ne pas t'en faire.

-je vais changer les draps et serviettes et passer l’aspirateur.

-vous ferez cela ? Madame Florence ne sera pas contente de moi

-tu comptes le lui dire ? Moi je n'en vois pas la nécessité

-merci Dieu vous bénisse. Dès que c'est fait je viendrai

-viens plutôt vendredi

-merci mademoiselle.

- dis-moi, c'est ton numéro ?

-oui mademoiselle

-tu as un compte Momo ?

-euh oui

-bien je t'enverrai de quoi louer un taxi tout au moins.

-merci beaucoup Dieu vous bénisse

-n’hésite pas à me donner des nouvelles.

-merci beaucoup mademoiselle.

Une fois raccroché je lui ai envoyé 20 000. Je peux me le permettre car maman m'envoie un petit quelque chose en plus de ce que m’envoie ma tante.

La sonnette retentit une fois de plus, pfft

-ah Marion c'est toi ? Bonsoir. Que puis-je pour toi ?

-tu me permets d'entrer ? Je ne serai pas longue.

- vas-y

-je tenais à te présenter mes excuses pour ce que mon frère a dit

Donc ce sauvage est son frère ?

-Ma belle tu n'as pas à t’excuser pour ce qu’un  aussi grand garçon peut dire. Je lui ai dit ce que je pense. Le reste c'est son problème.

-Tu étudiais à ce  que je vois.

-En effet, oui j’étais dans mes cours.

-Demain nous partons pour grand-popo

-OK, profite bien c’est magnifique là bas

-j'y compte bien.

-Demain c’est journée ménage j’espère que t'as pas oublié

-Non, il n'y a pas de soucis. Je dois laisser les clefs ?

-Oui s’il te plait

-Bon ben je te laisse. Bonsoir. Je reviens dans deux jours. On pourrait se faire un restaurant.

-Oui pourquoi pas. Bon séjour

-Merci

J'ai encore étudié pendant deux heures puis je me suis mise au lit.

Sur le forum de l’école j’ai été informé que je n’avais pas cours, une urgence du prof. Ça tombe bien je dois faire le ménage chez les Marion.

Le gardien m'a remis les clefs comme quoi Marion n'a pas jugée nécessaire de me réveiller.

 J'ai pris mes écouteurs afin de pouvoir écouter de la musique pendant mon ménage. Suis friand de rumba congolaise et de kizomba. Tout ce qui est langoureux c'est pour moi.

 J'ai enlevé les draps des chambres, passé l'aspirateur et je me trouvais dans la buanderie, me trémoussant comme pas possible quand j'ai senti quelqu’un me prendre par la taille. Je me suis retourné et j'ai envoyé mon point. Paf. Voilà l’esclavagiste qui se met à crier. Est-ce que je me suis gêné ? Non j'ai lancé la machine, je l'ai laissé là et je me suis retourné mettre les draps propres sur les lits. Quand j’ai fini 45 min plus tard, le linge était prêt. J'ai retiré les draps de la machine puis je suis sorti de là.

-tu es vraiment une sauvage, il te faut être maté toi.

-j’aimerais bien voir ça

-je me plaindrai à Florence. Et je laisserai un sale commentaire sur sa page. Plus personne ne viendra louer chez elle.

-faites donc ça. Sur ce, bonne journée

 

Wilfried VITIOL

Cette petite insolente me tient tête, elle verra de quel bois je me chauffe. Elle a osé me donner un coup de poing. Merde, elle en a de la force.

Je suis un goujat dirait-on, mais je n'en suis pas un. Les petites béninoises, je m'en méfie aujourd’hui comme pas possible. Si je continue à venir ici depuis bientôt 7ans c'est dans l'espoir de retrouver  Yabo et de lui faire payer ce qu’elle m'a fait.

J'avais 25ans, je suis venu ici parce que mon meilleur ami dans le temps était béninois. Il m'avait invité à venir découvrir son pays. De fil en aiguille j'ai fait la connaissance de Yabo, une jeune domestique, dont je suis tombé éperdument amoureux. J'ai cru qu'on allait reconstruire le monde ensemble.

Pour elle je me suis mis à dos mes parents et j'ai exigé une partie de l’héritage que m’a légué mon grand Père. J’ai tout quitté pour elle. Je lui faisais  tellement confiance que j’ai ouvert un compte et lui ai accordé signature sur celui-ci. Elle est partie du jour au lendemain après 6mois de relation. Elle a vidée mon compte 150 000€ volatilisés avec elle. Je m’en fou de l’argent, elle m'a brisé le cœur. Elle a donné raison à la tous ceux qui disent que les femmes africaines sont des matérialistes. Yabo, je veux la retrouver car même si elle m'a volé, elle est partie avec mon cœur.

J’appelle Marion toute suite car je veux le numéro de Florence.

-Marion, …oui. Envoie-moi toute suite le numéro de Florence. Cette effronté de...

-Wil, calme toi déjà et explique

-je vais demander qu'elle nous rembourse on ne  passera pas une minute de plus ici.

-mais de quoi parles-tu ?

-la domestique de la dernière fois qui m'a fait l’affront de me traiter d’esclavagiste a osé me porter un coup en plein visage

-ah oui lol, j’aurais voulu voir ça

-Marion !

-et si tu m’expliquais ce qui c'est passé.

-je suis rentrée et je crois qu’elle faisait  le ménage, dans une tenue peu conventionnelle. Elle dansait de façon si aguichante que je n'ai pas pu résister, je l’ai prise par la taille

-t’as perdu  la tête ou quoi ? Et si elle portait plainte contre toi ? Et pour la dernière fois c'est la nièce de Florence pas la domestique. Elle est à la fac en 4eme année de finance bon sang.

-ah oui !

-oui, si tu m'écoutais tu l'aurais su et c'est elle qui a donné une correction au gars qui m’a arnaqué

-ah oui !!?

-excuse toi avant qu’elle ne se plaigne de tentative de viol oui, elle a dû se sentir agressée la pauvre. Tu es trop con quand tu veux.

-je ne te permets pas

-t'as pas besoin je me le suis permise. Bey. Clic

Je tourne en rond 10min et sors. Je vais dans la dépendance et je sonne.

Elle ouvre la porte et là c’est l’apothéose, elle a lâché ses cheveux. Elle a une belle touffe très frisée. Ils sont longs. Elle a de grands yeux noisette. Une bouche magnifique, qui parle trop mais magnifique. Sa poitrine n’est ni trop grosse ni trop petite. Ses seins sont ferme, un ventre plat et musclé des hanches à croquer. Et ses jambes qui paraissent interminable.

-quand vous aurez fini de me détailler, merci de vite venir au fait de votre présence devant ma porte.

-heu...

-quoi ? Il vous arrive de perdre votre langue ?

-je vous présente mes excuses pour tout à l’heure et pour la dernière fois.

-C'est tout !?

-arrêter s'il vous plait. Je viens en paix là

-encore heureux

-s’il vous plait

-si c’est tout, bonne journée.

Qu’est qu’elle est mal élevé cette fille. Je lui présente des excuses et elle ne trouve rien à faire que de m'envoyer bouler. J'ai mieux à faire.

   

Jessica GBO

Moi Jessica il me prend pour une idiote ou quoi ? Je ne suis pas de celles qui lèchent les bottes aux gens parce qu’ils son blanc. C’est un goujat celui là.

Comme établit, Marion et moi sommes sortis. Vu que je ne maitrise pas les coins, j'ai sollicité Chris Sagna. C’est un  pote de mon école. Il est congolais et est au bénin depuis sa quatrième. Il adore sortir. C’est un garçon super cool. Je ne sais pas pourquoi mais les filles lui tournent tout le temps autour tel un pot de miel avec les fourmis lol.

Je lui ai indiqué la maison il sera là à 20h.

Je suis surexcitée. Je suis déjà allée à des fêtes mais jamais en discothèque  en plus à Cotonou j’ai hâte.

J'opte pour une combinaison short jaune, avec des escarpins pas très hauts vue que je suis grande. De face je suis chastement habillée mais de derrière ça fait mal. Lol. Maquillage sobre. J’aime maquiller mes lèvres. Elles sont…je crois qu’elles sont belle...je ne sais pas

19h 45 Marion sonne chez moi.

-Jess je peux entrer ?

-oui c’est ouvert, je suis dans ma chambre.

Avant de sortir j'en ai informé maman et tante Flo. Là je suis en mode selfie afin de les mettre sur le forum.

-Jess mon Dieu ! Tu es magnifique

-Merci tu l’es tout autant.

-merci ma belle. Alors on va où ?

-comme je te l'ai dit. Je connais pas vraiment Cotonou, Chris mon pote dit de ne s’inquiéter de rien il gère.

-ah oui ? OK. Ben je dirai à Will que dès qu'on sera posé je lui donnerai notre position.

-OK fait ça donc.

-Mon téléphone s’est mis à sonner.

-Marion ? On y va si t’es prête. Chris est dehors.

-OK je vais prendre mon sac. On se retrouve au portail.

-Moi je sors retrouver Chris.

-mec ça va ?

-yep ma Jess, t’es belle purée.

-c’est maintenant que tu le vois ?

-je l'ai vu le premier jour mais là je viens de réaliser le degré

-Chris…lol

-et ta copine ?

-ah tient la voilà.

-Marion - Chris, Chris - Marion. Ils se font la bise.

-les filles en voiture.

-Chris c'est à qui ce bolide ?

Venant de réaliser la taille de la voiture.

-oh ben elle est à mon grand frère, je t'ai dit qu'il est consul ici au bénin et il est businessman. Je profite des nombreux avantages de benjamin de 6frères et sœurs. Lol

-eh ben !

-alors Marion ça va toi ?

-euh oui merci. Tu nous emmène où ?

-dis la touriste… tous nous rions de bon cœur.

-on va dîner dans un bon restaurant à la haie vive le ‘’canari ‘’ puis on fera un tour dans un pub où ils font le live à fidjrossè et pour finir la soirée on va se déhancher ‘’aux groupies’’ à Ganhi

-j'en ai le tournis. Venait dire Marion. Jess je texte tout ça à Wil.

-ah oui fais le sinon il me tuerait

-mais non, lol

Nous avons dîné dans une ambiance conviviale. À 22h30 nous sommes allés au pub en question ;  c’était tellement bondé qu'on ne pouvait même pas  tenir debout. On y a bu un verre. Des potes à Chris nous y ont rejoints avec son frère, le consul en question. Il est vraiment bel homme. Il doit avoir 30ans. Si jeune et si haut placé…il s’appelle Karl. Il est super sympa. Il se comporte avec nous comme si on se connaissait depuis des lustres.

Vers une heure, nous voilà ‘’au Groupies'' Chris se gare et en sortant de  voiture,   je remarque que les amis aux Sagna sont là. Nous y entrons et Karl le frère à Chris vint vers nous.

-Venez,  je vous ai pris un carré.

Hein ! Me dis je, un carré ?… c'est ‘’the’’ carré. Le carré VIP.

Dès que je pose mon sac, je vais direct sur la piste de  danse. La musique je n'y résiste pas. Après le premier morceau, je vais chercher Chris et Marion qui sont en discussion

-on est venu pour danser. C’est la première fois que je  viens en boite alors je compte m’éclater avec vous.

 On danse, c’est l’éclate assuré.

A un moment nous retournons nous assoir. Les traites Chris et Marion ne se lâchent plus. Je bois du champagne. C’est la deuxième fois  de ma vie. La première fois c’est quand j'ai eu mon bac.

Je porte mon verre à ma bouche quand je tombe sur l’autre esclavagiste.

-Marion ton frère est là.

Elle se lève et va le chercher.

Une fois là, il salue tout le monde. Il connaît Karl. Ils discutent quelques minutes, moi je suis toujours là. Une rumba congolaise commence, les couples se lèvent. Les deux traites aussi.

-Jessica ?

C’est à moi que cette voix sensuelle s'adresse ? Ce Karl,   ouah !.

-Euh oui ?

-puis-je t'inviter à danser ?

-avec plaisir, j’adore cette chanson.

Il me tend sa main que je saisis et nous voilà sur la piste. Je suis à la bonne taille. Il me tient fermement et en même temps avec désinvolture. Il me rappelle papa qui disait ;

«  Un homme doit tenir une femme comme un  vase rare de Chine ».

C'est l’impression qu’il me donnait, ce Karl à me tenir comme ça. Suis-je un vase rare de Chine ?

Nous voilà sur cette piste comme s'il n’y avait que lui et moi. Cette musique était envoûtante, lente et langoureuse. Karl avait fini par plonger son nez dans mon cou. Je me sentais bien dans ses bras. Nous avons dansé trois rumbas et après le DJ a mis une Kizomba.

-je vois que ça n'est pas ton truc

-ah bon pourquoi dis tu ça ?

-les jeunes d’aujourd’hui aiment ce qui déménage avait il dit avec son plus beau sourire

-montre moi alors ce que les vieux de ton âge savent faire lui avais je répondu

Et c’était parti. La piste à commencé à se libérer. Il m’entraînait d'un bout à l’autre de la piste. Bloquait, me penchait vers lui, sur le côté et repartait à reculons tel un duel d’escrime.

Cette danse me donnait chaud. C’était très  très… Je ne sais pas comment dire, excitant je crois. Mon bas ventre était bizarre. C'est Chris qui est venu rompre le charme.

J’ai rejoint Marion qui était toute joueuse.

-Jess tu danses divinement bien, waouh. Il n'y avait que pour toi là. Tu dois m'apprendre. Tu dégageais une telle sensualité. N’est ce pas Wil ?

-heu heu….

-Donc il vous arrive vraiment de perdre votre langue…

LES DETOURS DE L'AMO...