chapitre 2
Ecrit par Djamila Diallo
Bonne lecture à vous
Depuis la chambre, j'entends mon mari m'appeler par mon prénom, je commence à paniquer, mais je prends mon courage à deux mains et je sors, je marche lentement vers eux avec une peur horrible dans le ventre.
je me suis adressée à Ahmed comme à un étranger en ces termes :
- Excusez-moi, je ne vous ai pas salué tout à l'heure, lui ai-je dit en le fixant dans les yeux
Ahmed : non, nous nous sommes salués devant la porte.
Moi : ah oui, c'est vrai, j'ai complètement oublié.
- Chérie, lui, c'est Ahmed un ami d'enfance, nous nous sommes séparés après le lycée quand je suis allé étudier en France. Ahmed, je te présente mon épouse Yacine. Commence mon époux.
- okay, je suis enchantée de vous rencontrer Ahmed ! Dis-je timidement en tendant la main.
Ahmed : pouvons-nous nous tutoyer s'il vous plaît
Moi : d'accord !
- Parfait ! Je suis également ravi de faire ta connaissance Yacine, dit-il calmement me serrant la main.
N'étant pas à l'aise avec eux, je prends à nouveau l'initiative de les laisser, puis je retourne dans ma chambre toute confuse pour passer un appel. Il fallait que je parle à quelqu'un, sinon je deviendrais folle.
Au bout du fil avec mon amie (Nour)
Moi : allô ! Nour t'est là ?
Nour : oui, je suis là comment tu vas ?
Moi : tu ne devineras jamais ce que je viens de découvrir.
Nour : Dis-moi.
Moi : Nour, Ahmed et mon mari se connaissent.
Nour : quoi ????
Moi : oui, ils sont amis et en ce moment même, Ahmed est ici.
Nour : c'est fou comme ce monde est petit.
Moi : je suis très effrayée
Nour : ne panique pas tu n'es responsable de rien, viens me voir demain on en reparlera plus tranquillement OK ?
Moi : d'accord ! On se voit demain bye.
Nour : oui, bisous !
je n'aime pas du tout ce qui se passe, se dit Nour dans ses pensées raccrochant mon appel.
Je reste toujours coincé dans la chambre
Dans le salon :
Après une longue discussion avec son ami, Ahmed décide de partir et après son départ mon mari me rejoint dans la chambre un peu énervé contre moi.
- peux-tu me dire ce qui t' arrive tout d'un coup ? Me dit-il en entrant
Moi : de quoi tu parles ?
Lui : mon ami vient me voir et toi, tu viens t'isoler ici.
Moi : tu as raison, je suis désolée, je voulais vous laisser discuter tranquillement entre potes.
Lui : tu es sûre que tu vas bien ?
Moi : oui, ne t'en fais pas.
Lui : bien ! Allons-y dans ce cas.
Moi : tu me pardonnes ?
Lui : c'est déjà oublié, t'inquiètes.
Moi : merci !
J'ai pris mon sac et ensuite nous sommes sortis. Dans la voiture je repense à ce qui vient de se passer, je me demande si je ne devrais pas lui dire la vérité à propos de ma relation avec son ami. Égaré dans mes pensées, je sens soudainement sa main sur mon épaule.
- à quoi penses-tu ? M'interroge-t-il en conduisant
Moi : à rien du tout
Lui : depuis tout à l'heure, je te trouve étrange quelque chose te tracasse ?
Moi : il ne m'arrive rien du tout et s'il te plait arrête avec tes questions.
Lui : ok, j'arrête, mais j'espère que tu ne me mens pas, parce que tu sais que je ne tolère pas les mensonges.
Moi : t'es sérieux là ?
- Nous y sommes, conclut-il
Chez mes beaux-parents :
Lui : bonjour !
- bonjour, comment vas-tu Tidiane ? Réponds sa sœur.
- je vais bien merci et toi ? Répond-il en s'asseyant à côté d'elle
Sa sœur : moi aussi… bonjour Yacine, comment vas-tu ?
Moi : je me porte bien alhamdoulilah et toi ?
Elle : ça va aussi, je rends grâce.
Tidiane : où est maman ?
Fatima: elle se trouve dans sa chambre avec Ismaël.
- Ce con est là ? Dans ce cas, je m'en vais, tu diras à maman que je suis passé, Yacine, lève-toi, allons-y, dit mon mari d'une voix sévère.
Fatima : Tidiane tu exagères, c'est aussi sa mère, et comme toi, il a aussi le droit de passer la voir.
Tidiane : Ne t'en mêle pas !
- tu n'as pas besoin de partir, je m'apprête à partir, dit Ismaël se dirigeant vers nous avec ma belle-mère.
Tidiane : oui, c'est ça barre toi.
Ismaël est le frère jumeau de mon conjoint Tidiane, toutefois, c'était la première fois que je le rencontrais parce que lui et mon époux ne sont pas en bons termes.
- Fatima, je peux te parler en privé, s'il te plait ? s'adresse Ismaël à sa sœur après m'avoir salué.
Fatima, sans dire quoique ce soit, le suit.
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