chapitre 3 et 4

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous

SUITE

Ismaël : alors dis-moi, c'est elle ?

Fatima : qui donc ?

Ismaël : Yacine, l'épouse de ce fou qui est ton frère.

Fatima : Oui, c'est elle Yacine, ne me dis pas que tu ne l'as pas rencontré pendant tout ce temps.

Ismaël : es-tu vraiment surprise que je la connaisse que maintenant ? Je te rappelle que ton frère ne m'avait pas invité à son mariage.

Fatima : je l'ignorais, mais je croyais que tu la connaissais de vue.

Ismaël : de toute façon, elle est très jolie, j'espère qu'elle réussira à guérir ton frère parce que crois-le ou non Tidiane est complètement malade.

Fatima : arrête de dire qu'il est malade, il est impulsif et colérique, c'est tout, sinon tu sais qu'il n'est pas mauvais !

Ismaël : je suis le mauvais ? Apparemment, c'est ton préféré.

Fatima: que dis-tu, je ne préfère personne parmi vous, je vous aime tous les deux de la même intensité

Ismaël : te voir le défendre de cette façon donne à penser qu'il est ton préféré.

Fatima : ne sois pas jaloux, parce que tu sais que je ferais la même chose si c'était toi.

- Je sais, je te taquine, je sais que tu nous aimes autant qu'on t'aime... retourne auprès de ta belle-sœur et surtout prends bien soin de toi, conclut Ismaël en la prenant dans ses bras.

- prends bien soin de toi aussi, répondit Fatima en le tenant dans ses bras.

Son frère Ismaël prend sa voiture et part, elle rentre dans la maison.

Chez mes beaux-parents

Fatima : Yacine, tu es assise là toute seule ? Où se trouve mon frère ?

Moi : il est dans la chambre avec maman.

Fatima : très bien, je vais te tenir compagnie dans ce cas.

Moi : d'accord ! Ismaël est rentré chez lui ?

Fatima : Oui, il est parti, je suppose que c'est ta première rencontre avec lui aussi.

Moi : tout à fait, ton frère ne m'a jamais parlé de lui tu sais.

Fatima : oui, ça tu me l'avais dit quand je t'avais dit qu'il avait un frère jumeau

Moi : mais qu'est-ce qui s'est passé pour qu'ils se détestent comme ça ?

Elle allait dire quelque chose quand soudain, on attend la voix de mon mari derrière nous

Tidiane : vous êtes assises ici ?

Fatima : oui, on vous attendait.

Ma belle-mère : ça va Yacine ? Tu arrives à supporter mon têtu de fils ?

Moi : oui maman, je tiens le coup

Elle : d'accord, continue à tenir le coup avec beaucoup de courage, car la vie de couple n'est pas du tout facile surtout pour nous les femmes, tout repose sur nous et nous sommes celles qui n'ont jamais raison, traite ton mari comme tu aimerais qu'il te traite comme ça, vous aurez moins de problème d'accord ?

Moi : d'accord maman

Elle : mon fils est dur de caractère, mais dans le fond, c'est quelqu'un de bien, évite juste les problèmes entre vous.

Moi : d'accord et merci pour les conseils

Elle : je t'en prie n'hésite pas à venir me voir quand tu as besoin de conseil.

Moi : je n'hésiterai pas maman

Elle : parfait !

Ma belle-mère m'aime et me traite comme sa propre fille. Elle me donnait ces conseils ce jour comme si elle savait ce qui allait se passer dans les prochains mois.

Nous sommes restés chez mes beaux-parents jusqu'au soir ensuite nous sommes rentrés chez nous.

Arrivée chez moi, je repense encore à ce qui s'est passé pendant la journée tout en me demandant comment dire à mon mari que son ami et moi avions eu une histoire dans le passé et qu'on s'aimait très fort.

- Yacine, mon cœur, me sors mon mari de mes pensées en m'embrassant

Moi : qu'est-ce qui te rends de si bonne humeur ?

- c'est toi, je suis de bonne humeur tous les jours parce que la femme de mes rêves vit avec moi, me répond-il en continuant à m'embrasser

Moi : je vois, je ne sais pas toi, mais moi, j'ai encore faim.

Lui : moi non, tu peux te chauffer un truc à manger si tu veux moi, je mangerai plus tard

Moi : d'accord !

Lui : …

Moi : quand comptais-tu me parler de lui ?

Lui : de qui ?

Moi : pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ton frère jumeau ?

Lui : pourquoi je te parlerai de lui ?

Moi : pardon ?

Lui : je ne t'ai pas parlé de lui parce que pour moi, il n'existe pas.

Moi : mon cœur, je te parle de ton frère-là pas d'autrui... je peux comprendre que tu ne veuilles pas me présenter à lui, mais je pense que tu pouvais me parler de lui ou de son existence au moins.

Lui : …

Moi : ta sœur m'avait dit avant notre mariage que tu étais jumeau et que vous étiez comme deux gouttes d'eau.

Lui : puisque tu le savais pourquoi tu viens m'embêter avec les questions lui concernant ?

Moi : si je te parle de lui maintenant, c'est parce que j'ignorais qu'il était rentré aussi, tu imagines ce qui se serait passé si je l'avais croisé dans d'autres circonstances et que je le prenais pour toi ? Tu y aies une fois pensé ?

- tu voulais gâcher ma bonne humeur Yacine ? Ça y est, tu y es parvenue, bravo, réplique-t-il en se dirigeant vers la porte

Moi : tu vas ou Tidiane ? Reviens s'il te plaît.

Pas de réponse

Moi : Tidiane je t'en supplie reviens, Tidiane ! Tidiane !

Bonne lecture à vous ????????????????

SUITE

Je le poursuis dans la chambre en continuant en ces termes.

- je ne comprends pas pourquoi tu te mets en colère tout à coup, je veux juste comprendre, c'est tout !

Lui : Yacine, tu ne comprends pas que si je ne t'en ai jamais parlé, c'est parce que c'est un sujet qui me dérange ?

Moi : donc si je comprends bien toi t'as le droit de me cacher des choses et pas moi, c'est ça ?

Lui : comment ça ?

Moi : Tidiane pas plus tard ce matin, tu me posais des questions me concernant, tu me demandais de te parler de moi, de te dire ce que les autres ignoraient de moi et là moi, je te pose des questions au sujet de ton frère jumeau, tu me fais toute une scène

Lui : c'est parce que ce n'est pas pareil.

Moi : ah ouais ? Et c'est quoi la différence ?

- Yacine si tu n'arrêtes pas de m'embêter avec tes questions, je vais te laisser la maison et je retourne rester chez ma maman, et ce, jusqu'à ce que tu retrouves, tes esprits, conclut-il

Le surlendemain matin aux alentours de 10 h, je me suis rendue chez ma copine Nour comme prévu pour discuter de mon souci et à ma grande surprise, je trouve mon autre amie là-bas.

- Salut, entre, comment vas-tu ? M'accueille Nour en m'ouvrant la porte

Moi : je vais bien merci et toi ?

Elle : je me porte bien aussi, Kadija est là aussi.

Moi : comment ? Qu'est-ce qu'elle vient faire chez toi ? Et pourquoi tu ne m'as rien dit ?

- elle m'a dit que tu ne répondais pas à ces appels et messages du coup elle m'a appelé pour me demander ta nouvelle adresse et ne pouvant pas lui donner sans ton autorisation, je l'ai invité à venir chez moi, comme ça, vous allez vous rencontrer ici et discuter tranquillement, explique-t-elle

Moi : bonjour,

Kadija : bonjour Yacine, je t'attendais impatiemment.

Moi : ...

Kadija : nous devons avoir une discussion toi et moi.

Moi : toi et moi n'avons rien à nous dire

Kadija : Yacine, tu ne trouves pas que t'es un peu dure avec moi ?

Moi : vraiment ?

Kadija : je t'ai appelé, écrit, mais pas une seule fois, tu ne m'as répondu.

Moi : si j'ai bien compris, tu as fait tout cet effort pour me voir afin de te foutre de ma gueule de nouveau, c'est ça ?

Kadija : non, pas du tout, je suis venue en paix.

Moi : alors dis-moi ce que tu veux qu'on en finisse une bonne fois parce que je n'ai pas beaucoup de temps, je dois discuter avec mon amie.

Kadija : je suis aussi ton amie Yacine, je te rappelle.

- tu oses me dire qu'on est amie toi et moi Kadija ? Après m'avoir dit droit dans les yeux que l'amitié n'offrait pas de VISA ? Tu oses venir me parler d'amitié après m'avoir laissé tomber en pleins préparatif de mon mariage pour suivre un homme que tu as rencontré comme ça dans la nature, c'est toi qui me parles d'amitié ? Répliquais-je en colère

Nour : calme-toi Yacine, elle regrette son acte, c'est pour ça qu'elle est là, elle est venue pour s'excuser auprès de toi pour son attitude

- tu étais là ce jour, tu t'en souviens ? Je lui avais demandé gentiment de repousser son voyage, car j'avais besoin d'elle à mes côtés, mais non, madame a préféré suivre un homme plutôt qu'être auprès de son amie, tu n'as même pas pris la peine de m'appeler pour me souhaiter heureux ménage, quelle amie ferait ça ? Ajoutais-je en colère

Elle : non, arrête Yacine ne parle pas ainsi, tu ne sais pas à quel point je m'en veux de n'avoir pas participé à ton mariage, je reconnais mon erreur et j'en suis sincèrement navrée.

Nour : allez les filles ça suffit. Yacine, elle t'a demandé pardon, accepte ces excuses et on passe aux choses sérieuses n'oublie pas que t'as un sérieux problème à résoudre.

Kadija : Yacine a un problème ??

- oui, ça tombe bien que tu sois là aussi, ajoute-t-elle

Kadija : vas-y raconte.

Nour : Ahmed est réapparu de nouveau dans sa vie.

Kadija : son ex ???

Je hoche la tête pour dire oui.

Kadija : mais comment c'est possible ?

Moi : il se trouve que lui et mon mari sont potes.

Kadija : quoi ? Ahmed et ton mari sont potes ?

Moi : eh oui, j'ai failli m'évanouir quand je l'ai entendu l'appeler mon pote.

Kadija : (rire) ????????????????

Nour : Kadija qu'est-ce qui te fait rire ? Tu penses réellement que c'est marrant ça ?

Kadija : j'imagine la tête d'enterrement que faisait Yacine en se trouvant devant son ex et son mari ha ! ha ! ha ! ????????

Moi : ce n'est pas drôle !

Kadija : mais dis-moi comment tu l'as su hein ?

Moi : Ahmed est passé à la maison hier pour voir mon mari.

Nour : quel a été la réaction de ton mari quand il a su que tu connaissais son ami ?

Moi : j'étais tellement confuse que j'ai fait semblant de ne pas le connaître.

Nour : quoi ? T'as fait semblant de ne pas connaître Ahmed devant ton mari ?

Moi : au moment où je suis allée ouvrir la porte lui, il est allé prendre un truc dans la chambre du coup, il ne m'avait pas entendu discuter avec Ahmed devant la porte.

Kadija : parce que tu t'es mise à discuter avec lui en plus ?

Moi : je pensais qu'il s'était trompé d'adresse et c'est là que mon mari est apparu en disant qu'il ne s'était pas trompé d'adresse que c'était son ami.

Nour : moi, je ne comprends pas pourquoi tu as fait semblant de ne pas le connaître

Moi : j'étais confuse, je ne savais pas comment m'y prendre.

Partie 4