Chapitre 2 : Chez Orpra

Ecrit par Djiffa

Lorsque nous devions étudier chez Orpa, nous ne rencontrons pas grand monde à notre arrivée. Le gardien nous ouvrait et appelait une servante qui nous dirigeait vers la salle d'étude, puis Orpa nous rejoignait.

Orpa avait fini par disposer d’enseignants qui lui répétaient ses cours mais elle tenait à continuer nos séances qui se déroulaient deux fois par semaine. J'étais la star de mes amies qui louaient mon intelligence. Je suis très intelligente ma chérie et j'ose espérer que tu as pris ça de moi.

Mais à quoi bon être intelligente quand on ne peut pas résister au sentiment dévastateur. ?

Comme je te l'indiquais, nous n'avions pas l'occasion de voir grand monde chez Orpa.

Pourtant, elle vivait avec ses parents et avec deux frères m'avait-elle raconté. L'un, l'aîné devrait passer le baccalauréat et l'autre devrait passer son brevet. Je ne les connaissais pas car ils n'étaient pas dans le même lycée que nous. Nous étions dans un lycée de jeunes filles.

La vie suivait son cours. En décembre, nous devions passer deux semaines au repos pour les fêtes de fin d'année. Aussi, avions nous suspendu les séances d'études.

Orpa, sentant le besoin de me voir pour nos bavardages habituels décida alors de connaître chez moi. Elle me rendit donc visite.

Orpa n'avait pas la permission de sortir seule. Elle devrait se faire accompagner.

La première fois, elle est venue avec le chauffeur et elle n'avait droit qu'à une durée de trente minutes.

Les parents d'Orpa étaient assez stricts m'avait -elle dit. Elle avait inventé une histoire selon laquelle elle devait récupérer son livre de mathématiques.

Quant à moi, j'avais la permission de sortir, mes parents me faisaient confiance. Je lui recommandai donc de rester chez elle, je passerai la voir par moment. C'est ce que je fis deux fois avant la fin de nos congés.

Puis nos cours reprirent ainsi que les séances d'étude chez Orpa.

Au cours du premier mois de l'année, ma santé a décliné et j'ai passé 8 jours au repos.

Orpa a éprouvé le besoin de me voir. Elle s'est donc rendue chez moi. Mais pour que ses parents l'autorisent à sortir, elle devrait se faire accompagner.

C'est ainsi que Orpa se rendit chez moi un mercredi après - midi.

Après s'être enquis de mon état de santé., Orpa me présenta à son frère aîné qui était son accompagnateur.

Irma, voici mon frère Mario. Il est le geôlier ce jour.

Mais voyons, Orpa tu exagères s'exclama Mario. Et s'adressant à moi, ......si malade tu es si belle, guérie tu dois être sublime.

Lettre à ma fille