Chapitre 2 : la vie…
Ecrit par Smumu
Chapitre 2 : la vie…
**** Guilda Akoubé****
Ce matin je suis à la bourre comme à peu près tous les
matins exception faite que mes propriétaires sont arrivés dans la nuit et comme
jamais, la douleur me lacère le bas ventre c’est limite si je ne pleure pas.
Mon humeur n’étant vraiment pas pour me faciliter la vie je déteste
déjà cette journée avant même qu’elle ait commencé.
Il fallait vraiment que cela tombe un jour de cours les
règles douloureuse je n’en peux vraiment plus. tous les mois pendant une
semaine je perds le contrôle de mon corps avec cette douleur.
Là tout de suite, j’ai envie de rester en boule dans mon lit
dans le noir pour pleurer car lorsque j’ai mes règles la douleur de cela réveille
en moi tout ce que je m’efforce de dissimulé seulement, je ne peux me permettre
de m’absenter j’ai un contrôle d’audit fiscal à la première heure.
Comme tous les matins, je me suis levé à quatre heure pour
réviser et faire cuire les œufs que j’ai déposé chez moussa avec les caramels
avant d’aller me mettre à la rechercher d’un taxi en direction de Nkolbisson.
En ce moment, j’ai trop de choses en tête dont la principale
la validation de ma notification. Heureusement pour moi que l’entreprise ou j’ai
fait mon alternance l’année dernière a bien voulu me reprendre. Ils m’ont déjà proposé
un contrat dès l’obtention de mon diplôme mais je n’ai encore rien accepté je
dois voir s’il est possible de trouver mieux ailleurs au moins je peux me
vanter d’un problème en moins passant la main sur mon front je sens à quel
point je suis brulante dans une autre vie, dans d’autre circonstance, je
resterai chez moi dans mon lit mais mon contrat inclut une interdiction
d’absence sauf motif de vie ou de mort.
J’arrive juste à temps avant le début de l’épreuve c’est
parti pour deux heures de pures bonheur c’est du sarcasme au cas où vous ne
l’avez pas compris.
Après l’épreuve je me dirige au toilette pour me changer et
essayer d’hurler dans mon coude pour faire ressortir ma douleur je m’apprête à
sortir lorsque les RFDC (riche et future dirigeante du Cameroun) entrent dans
les toilettes en fermant la porte m’empêchant ainsi de sortir
Lisa : voyez-vous notre trouvaille Lindsay regarde
qu’il n’y a personne
Lisa est la présidente de RFDC elle est celle que tout le
monde suit cousine du président personne ne lui dit non et tout le monde la crains
elle est d’un teint noir ébène une beauté dont d’un simple passage elle suscite
l’intérêt des hommes
Certains pensent que RFDC est une lubie de filles de riches
d’autre pensent que c’est une secte auxquelles leur parents y ont pris part et
aujourd’hui, ce sont les enfants qui prennent la relève enfin bref j’ignore
comment on y entre ça ne m’a jamais intéressé cependant elles m’ont en ligne de
mire depuis mon arrivée dans cet école.
Un soir en rentrant chez moi, j’ai trouvé glissé dans un de
mes livres une invitation pour passer le rite afin d’accéder à leur club ayant
toujours été avertis sur la double face du monde et ayant vu leur caractère,
j’ai décliné et depuis lors elles m’en-merdent dès qu’elles en ont l’occasion.
Par leur faute en première année j’ai bien failli ne pas
avoir mon alternance je pensais que mon sort était scellé lorsque l’entreprise a
changé d’avis et m’a appelé à la dernière minute.
Lindsay (revenant vers nous) : c’est vide
Lisa : le petit canard est donc tout seul ici ?
Moi :…
Elle : quand je te pose une question tu réponds Akoubé
Moi : je ne veux pas de problème Lisa je veux juste
passer
Elle (amusée) : voyez-vous ça elle ne veut pas de problème
pourtant elle est la première à refuser lorsqu’on l’invite à une table
Moi :…
Elle : nous sommes en dernière année et nous avons été
indulgente jusqu’ici tu as jusqu’à la fin du semestre pour te décider à nous
rejoindre
Moi : je ne voulais pas vous offenser mais je ne suis
pas très sociable je ne serai d’aucune utilité à votre club je ne suis personne
Elle : je dois avouer que tu n’es personne et notre
club n’accueille que l’élite cependant il nous arrive de faire des exceptions
lorsque nous rencontrons du potentiel
Moi : mais…
Elle (me coupant) : inutile de discuter faire
partir de RFDC est un privilège un tas de personnes rêvent d’être à ta place
pourtant c’est toi que nous avons choisi
Moi :…
Elle : comme je te l’ai dit tu as jusqu’à la fin de ce
semestre autrement dit le revers de la médaille sera comment dire ? peu
luisante et pour te montrer l’ampleur de notre pouvoir nous venons de t’hotter
ton soucis le plus pénible
Moi (perplexe) : je ne vois pas de quoi tu parles
Elle : nous savons pour Atangana considère ce problème
comme réglé c’est un gage de notre bonne foi (sourire aux lèvres) en cas de
nouveau refus il se peut que ce diplôme tu ne le valide jamais du moins dans ce
pays tout comme aucune entreprise ne t’embauchera (caressant ma joue) souris
Lindsay : pas la peine de faire cette tête nous
t’offrons le monde
Erin : tic-tac tic-tac l’heure tourne petit canard
Comme si je n’avais pas assez de problèmes dans ma vie pour
en rajouter je n’ai pas envie qu’elles m’aident avec monsieur Atangana car cela
signifiera que je leur suis redevable j’ai déjà mon idée pour résoudre ce problème
et je ferai mieux de vite agir avant qu’elles ne prennent les devants.
La journée s’enchaîne avec anxiété et douleur, je suis à la
recherche de monsieur Atangana j’ai mon plan correctement peaufiné pour qu’il
valide ma notification je ne sais d’ailleurs pas pourquoi ça ne m’est pas venu
plus tôt autant je suis réactive sur certain truc autant sur d’autre je suis
longue à la détente
Lucie (me courant après) : Guilda, Guilda
Moi : hé ça va ? Je te cherchais partout
Elle : désolé une envie pressante ça va toi ? Tu m’as
l’air ailleurs
Moi : ça va j’ai juste besoin de sommeil
Elle : ménage toi l’école fini et la vie continue mais
une fois que le corps s’arrête de fonctionner la vie s’arrête
Moi : waouh tu t’es levé philosophe ce matin ou bien ?
Elle : c’est l’un de mes talents alors ce contrôle ?
Moi : j’ai écrit
Elle (amusé) : tu écris toujours Akoubé
Moi : encore heureux que je ne rends pas la copie vide
et toi ?
Elle : lol j’ai cherché le douze espérons que je ne
sois pas en dessous du dix je dois valider ce semestre enfin bref Atangana a
validé ta notification ?
Moi : non
Elle : met lui la pression tu sais que pas de mémoire
pas de diplôme
Moi : j’y travaille
Elle : tu rentres directement ou tu restes réviser
Moi : non je vais rentrer
Elle : bonne idée tu as une toute petite mine moi je
vais réviser un peu avant de rentrer
Moi : courage
Je me dirige vers la sortie j’ai tellement mal au bas ventre
que je n’ai qu’une envie dormir afin d’oublier la douleur lancinante qui me
donne envie de vomir mes tripes et de pleurer à m’arracher les os.
J’ai besoin de faire une pause sur ma vie j’ai entendu des
choses sur RFDC je n’ai pas envie de me faire d’ennemie surtout pas ce genre d’ennemie
pas les filles de la république.
Je suis en train de stopper un taxi lorsque mon poignet est
fermement saisi tout de suite mon cœur s’emballe et je regarde qui me tient
avec tant de fermeté et lorsque mon regard croise le sien je panique mais je
dois être courageuse
Maurice : j’étais sûr que je te rêverai ici
Moi (essayant de cacher ma peur) : lâche moi
Lui (regard mauvais) : tu vas me montrer où tu vis et
avec qui petite traîné
Je tire sur mon poignet qu’il saisit j’ai peur la foule ne
semble pas remarquer ce qui se passe il doit me lâcher il doit me lâcher non je
ne peux pas faire une crise de panique pas en publique et surtout pas devant
lui !
Moi (hurlant de toutes mes forces) : au voleur, au
voleur
Tout le monde semble à présent s’intéresser à nous pendant
que la foule se rue vers nous son regard effaré trahit sa confusion face à mon
geste profitant de tout ce quiproquo je tire de nouveau avec force sur mon
poignée qui lâche je me retrouve sous les roues d’une moto mais comme une
possédée je me lève sous la douleur et me précipite à la recherche d’un taxi
une chance le premier me prends
Lorsque j’arrive à la maison je suis sans dessus dessous
j’ai le corps douloureux sous les égratignures aux genoux au coude droit et à
la cuisse
Après ma douche j’essaye de nettoyer mes plaies une fois
fait je me glisse sous mes draps et sans le vouloir les larmes inondent mon
visage jusqu’à ce que morphée décide de me saisir.
Je suis réveillé par de violents coups frappés à ma porte je
suis décidé à jouer les sourdes cependant la personne semble coriace. Je sais
qu’il est impossible que ce soit lui car tout le monde ignore où j’habite je
suis de nature très discrète c’est dont avec Humeur que je rejoins l’entrée à
peine la porte ouverte je suis bousculé par trois hommes en tenue de police qui
me saisissent de force je suis si effaré qu’aucun mot ne sors de ma bouche
jusqu’à ce que je sois jeté comme une chiffe mole à l’arrière d’un vanne
Moi (revenant à moi) : vous m’amenez ou ?
Je suis à peine vêtu je n’ai qu’un short noir et un large
t-shirt bleu mais qu’est-ce qui ce passe ?
Homme 1 (avec autorité) : la ferme !
Nous arrivons dans un poste de police et je suis jeté dans
une salle miteuse telle une moins que rien
Pendant un temps qui me semble une éternité, je me demande
dans quoi je me suis encore fourré qui j’ai encore énervé lorsque la porte
s’ouvre sur Lisa qu’est-ce qu’elle fou là ? Voilà ma première question
Elle (souriante) : rebonjour Guilda
Moi : Lisa ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Elle (éludant ma question) : j’espère que tu n’as pas
été brutalisé
Moi : euh...
Elle : quoi qu’il en soit, les membres s’excusent d’en
arriver là et ils souhaitent te motiver dans ta décision de nous rejoindre
Moi : pourquoi est-ce si important je ne suis personne
Elle (amusé) : lorsque la RFDC veut quelque chose elle
l’obtient notre pouvoir est grand et sans limite regarde où tu es et personne
ne sais que tu es là tu gagnerais à nous rejoindre ta vie changerai du tout au
tout et tu aurais une famille pour la vie une qui t’ouvriras les plus grande
porte de ce pays
Moi : je ne veux rien Lisa je veux juste rentrer chez
moi (essayant de gagner du temps) je pensais que j’avais jusqu’à la fin du
semestre pour me décider
Elle : effectivement tu as jusqu’à la fin du semestre pour
te décider mais l’assemblé pensent que tu as besoin d’une motivation c’est
pourquoi tu resteras ici pendant quelques petit jours histoire de bien
réfléchir
Elle donne deux coups sur la porte de la pièce qui s’ouvre
Elle (regardant le monsieur) : occupez-vous d’elle
Un agent entre tandis qu’elle s’en va, il ouvre mes menottes
et me regarde avec attention
Lui : je t’ai déjà vu quelque part (faisant mine de
réfléchir tu travailles ou?
Moi : je suis étudiante
Il sort son téléphone et prend une photo de moi sans me
demander la permission non sans blague le droit à l’image c’est un mythe
Lui : hum en tout cas peu importe ce que ses gens vous
propose acceptez
Agent 2 : Blaise dépêche toi
Il me lève avec violence et me traîne dans une autre pièce
où je suis mouillé puis fouetté au point de m’évanouir
****Anaïs Fomiza ****
Moi (à travers le combiné) : Édith mettez moi en
contact avec monsieur Doytou
Elle : ok
Ma porte s’ouvre et mon homme entre le sourire aux lèvres je
dis
Moi : remettez cet appel à plus tard Édith
Elle : bien Anaïs
Je coupe l’appel et mon homme retourne mon fauteuil pour m’embrasser
vous avez des hommes comme ça vous ? Au fil des années, la beauté que je n’ai
pas vu chez lui les premiers temps est devenu une évidence et son charme, lui
il s’est bonifié et je puis dire qu’il a atteint des sommets
Lui (front contre le mien) : quand tu souris comme ça
je me dis que j’ai la cote
Moi (arquant un sourcil): ...
Lui : c’est vrai je me dis que je peux encore séduire
des petites
Moi : et tu es encore là ? Depuis le temps que tu
chantes ça tu n’as pas encore trouvé la bonne petite ? Je peux t’aider à faire
le choix tu sais
Lui : pff
Il me lève et prends place sur mon siège avant de m’attirer
à lui (bisou sur mon épaule) tu es préoccupé
Moi : non tout va bien
Lui (caressant mon dos avec douceur) : essaye de me
redire ça mais en me regardant droit dans les yeux et en y croyant
Moi : Guilda est enfermée sans aucune raison le pire c’est
que cela n’est répertorié nulle part
Lui : on t’explique encore ce pays ?
Moi (passant la main sur le long de son bras) : je vais
la sortir de là
Lui : je sais
Moi (le regardant attentivement) : qu’est-ce qui te
tracasse ?
Lui : qu’est-ce qui te fait croire que quelque chose me
tracasse ?
Moi : tu as (passant le pousse au milieu de son front)
ce rictus qui ressort à chaque fois que tu as un tracas et l’intonation dans ta
voix va pour le confirmer
Lui : je viens d’apprendre une nouvelle que si je la
diffuse elle nous mettra tous en danger
Moi : de quoi parles-tu ?
Lui : le président est mort il y’a de cela une semaine
Moi (étonné) : comment ça le président est mort il y’a
une semaine (touchant son front) tu vas bien ?
Lui (la main sur la mienne) : j’ai eu la même réaction
que toi chérie
Moi : pourquoi ce n’est pas dans les journaux pourquoi
le pays tout entier ignore qu’il a perdu son dirigeant pourquoi le président du
sénat n’a pas encore pris le pouvoir pourquoi les élections ne sont pas en
train d’être organisés (me levant) je sais que ça fait beaucoup de pourquoi
mais…
Lui : je sais…
Moi : à quel point cette information est-elle fiable ?
Lui : à quatre-vingt-dix-neuf pour cent
Moi (le regardant dans les yeux) : qui t’a donné cette
information
Lui (soutenant mon regard) : tu sais que je ne peux pas te
révéler mes sources
Moi : là bébé il n’est plus question de me dissimuler
ou non des informations (venant me placer devant lui) j’ai un grand respect
pour ton travail et tu le sais (écartant ses jambes pour me mettre entre elles)
là nous parlons d’informations qui mettra notre vie en danger
Lui : je sais (pause) l’information vient d’un garde du
corps du président et d’un membre de son cabinet
Moi : tu as deux informateurs de l’intérieur ?
Lui : disons que ma femme m’a appris à ne pas miser sur
un seul cheval
Moi : humm (le regardant) combien de personne sont au
courant
Lui : quatre et maintenant cinq
Moi : on parle de qui ?
Lui : ambre, Solange, Joël et nous
Moi : bien qu’elles sont tes preuves ?
Il sort son téléphone et me montre une photo du président à
la morgue
Moi : ça pourrait être un montage ou un sosie depuis le
temps que tes ennemies on après toi on va demander à capriciosa d’analyser la
photo pendant ce temps nous approfondirons nos recherches chacun de nos côtés
on rejoint nos informations ce soir ça te va ?
Lui : oui Yvana-Léonella doit être surveillé
vingt-quatre heures sur vingt quatre
Moi : je sais
Lui : je préviens les filles réunions de familles ce
soir parce que si cette histoire est vraie
Moi : tu la publieras chéri tu as battis ton journal
avec intégrité tu as montré au peuple qu’en tant qu’indépendant rien ne pouvais
t’arrêter face à la vérité tu es Leonel Fomiza l’homme qui ne tremble devant
personne et l’homme qui ne réfléchit pas face à la vérité tu es le faiseur de
roi !
Lui : là nous parlons d’une vérité outre
Moi : je vais te dire ce que tes filles te diront tu
dois publier cette information
Lui : je marquerai chacun de vous d’une cible d’autant
plus que je serai intouchable par cette information
Moi : si un coup d’état se fomente le peuple doit
savoir le peuple dois avoir son mot à dire et la rébellion doit se former tu ne
dissimuleras pas la vérité pour nous. Nos filles ont été entrainé avant de
savoir marcher Naevia est agent du KGB la meilleure depuis Tatiana, Tenshi est
agent du FBI et Yvana est formé par les meilleurs et toi et moi savons de quoi
je suis capable alors si cette affaire est véridique tu informeras le peuple !
Lui (m’attirant vers lui) : j’adore quand tu prends cet
air-là
Moi : je pensais que tu cherchais une petite
Lui : je ne suis pas suicidaire
Je l’embrasse et nous nous séparons au moment où Tatiana
entre dans mon bureau les années passent mais elle ne change pas expliquez lui
qu’on peut cogner à une porte pour qu’elle vous réponde et vous venez
m’expliquer ce qu’elle vous a dit.
Elle : tu as le visage grave que ce passe t’il ?
Je l’explique l’histoire en lui remettant mon téléphone dans
lequel il y’a la photo que Leonel m’a montré tout à l’heure
Elle : ce genre d’information a mis des pays entiers
dans une guerre qui aujourd’hui n’est pas encore terminée
Moi : tu penses que cette information si elle est vrai
doit rester enterrée ?
Elle : non ! Mais en la publiant nous pouvons être
sûr que nous allons être attaqué de tous les côtés parce que même mort il a des
alliés qui préfèrent que sa mort reste inconnu du pays
Moi (la regardant) : je sais mais nous possédons des
choses encore plus graves qui garantissent la sécurité des nôtres
Elle : nous devons tout de même être prudente
Moi : nous le serons j’appelle Celio
Elle : je dois mettre Adriana en sécurité
Moi : avec Yvana elle le sera
Elle : c’est dans ses temps que je suis heureuse qu’elles
soient entraînées. Une tempête se prépare enfin bref ton ministre de la justice
a un rendez-vous dans deux heures avec sa maîtresse je t’envoie l’adresse par
message
Moi : merci j’ai signé les contrats et c’est envoyé
j’attends ton approbation sur tu sais quoi
Elle : ok je me penche dessus dès que j’ai une minute
Moi : parfait
****
Moi (enlevant mes lunettes) : puis je entrer ?
Le gardien : oui oui je vais prévenir madame
Moi : merci
Lui : vous êtes qui ?
Moi : Anaïs Fomiza
Je reste devant la porte d’entrée quelques minutes plus tard
le gardien reviens à moi et me demande d’entrer à mon arrivé au salon ernestin
se lève en me tendant la main
Lui : Anaïs…
Moi : bonjour ernestin comment allez-vous ?
Lui : bien merci et vous-même ? (me montrant un
fauteuil) prenez place je vous offre à boire ?
Moi (m’asseyant) : non merci je vais être brève
Lui : je vous écoute
Moi : Guilda Akoubé a été arrêté dans des circonstances
illégales il y’a quelques heures je veux qu’elle soit immédiatement relâchée
Lui : qui est-elle ?
Moi : cela ne vous aidera en rien de le savoir elle est
retenu au poste de police de nkolmensen
Lui : si aucune charge n’est retenue à son encontre
elle sera immédiatement relâchée
Moi : bien appelez-moi lorsque ce sera fait (me levant)
à bientôt
***Lucretia Johnson Saar***
Moi : Tessie je veux de l’originalité s’il te plaît je
ne suis pas quelconque et tout ce que tu me proposes ne me reflète pas je veux
quelque chose qui attire l’œil quelque chose qui dit achète moi !
Elle : je comprends mais pour te donner ce que tu veux je
dois être dans ta tête
Moi (réfléchissant) : propose moi d’autres chose
quelque chose d’innovant on parle de ma nouvelle collection je dois marquer les
esprits d’autant plus que nous parlons d’une collection limité
Je peux embaucher n’importe qui mais pour avoir vu padre
dessiner et vécu les coups de crayons de Jamie je sais que Tessie est celle
qu’il me faut elle n’est pas encore au sommet de son art mais elle finira par
me produire ce que je veux c’est une question de coup de pieds dans les fesses
Elle : je vais y arriver
Moi : je n’en doute pas une seconde tu as jusqu’à
vendredi bon je te laisse je dois y aller
Je me faufile au toilette troquer mon chemisier contre le
maillot de mon frère et direction le stade de France pour assister à la
victoire de mon frère ce soir c’est le PSG contre le réal Madrid à vrai dire je
ne comprends pas grand-chose à ce sport mais je m’y passionne parce que mon
frère joue et je ne rate aucun de ses matchs exempté urgence
Après le match je me faufile dans les vestiaires pour
féliciter mon frère
Moi (bondissant sur Jamie) : le petit est bon deux buts je
t’ai bien formé
Lui (amusé) : tellement bien que je suis un phénomène
Moi : mon amour ne soit pas aussi narcissique cela ne
te va pas
Lui : bébé tu n’arrêtes pas de louer mes talents alors…
Moi : je suis la seule en droit de le faire !
Thomas (me prenant par derrière) : la plus belle
Jamie : bas les pâtes de ma femme escroc
Lui (à tous leurs coéquipiers) : écoutez-moi ce con de JS
(Johnson Saar) il a l’œil sur les femmes des autres mais la sienne c’est chasse
garder on lui fou le point ou bien ?
Grégoire : Saar on le connaît…
Jamie : ça veut dire quoi ça ?
Frédéric : que tout le monde sait que Johnson est un vrai
fils de...
Jamie : eh les gars un peu de respect ne blessez pas les
oreilles de ma petite femme avec les gros mots
Thomas : elle jure plus que nous tous réunis
(Rire de tous)
Voix derrière Thomas : ta femme ? Je pensais que (regardant Jamie)
tu es marié ?
Moi (me retournant avec classe) : depuis deux ans ma
belle tu es qui toi ?
Elle : je pensais que ...
Moi (regardant Jamie) : chéri tu m’as encore trompé ?
(sortant mon téléphone) j’appelle mon avocat à cette allure tu vas finir pauvre
vu le montant que tu me verse à chaque infidélité (regardant la fille) vous
faites quoi dans les vestiaires c’est interdit au public
Elle (me regardant l’air hautain) : et toi tu fais quoi là ?
Moi : chérie je suis la femme d’un de ses joueurs alors
j’ai tous les droit enfin bref
Elle (regardant Jamie) je nous avais préparé une surprise
pour ce soir
Moi : circule je déteste le manque de respect
(regardant Jamie) dès aujourd’hui je reprends la gestion de tous les comptes je
refuse que ce soit avec l’argent de mes enfants que tu entretiennes tes
maîtresses désormais si tu veux les gérer qu’elles payent tous tchipp
La tête de la fille je ne vous dis pas Jamie n’a même pas
piper un mot l’expérience lui a appris quand ne pas intervenir et puis il
allait intervenir pour qui ? Pour cette groupie ? Quand on a vu sa tête
quand j’ai dit que c’est moi qui gèrerait désormais les finances ?
Moi (le regardant dans les yeux) : tu la trompe ?
Lui (soutenant mon regard) : tu es tombée sur la
tête ?
Moi : si tu t’avise de déconner ne compte pas sur moi
pour t’apporter mon aide mieux vaut prévenir que guérir !
En espérant vous avoir passionné…
Au plaisir de vous retrouver…
Bon weekend…