Chapitre 3 : RFDC
Ecrit par Smumu
Chapitre 3 : RFDC
****Guilda Akoubé***
Je vous l’ai dis un corbeau est mort devant la porte de chez
nous le jour de ma naissance sinon je ne m’explique pas mon degrés de malchance.
Essuyant mes larmes, ils se remettent aussitôt à couler
c’est comme une merde que les policiers qui m’ont enlevé m’ont balancé devant
ma porte avant de s’en aller comme si de rien n’était et c’est en rampant sous
la douleur que j’ai rejoint mon lit.
J’en ai marre de cette vie c’est maintenant une obligation
d’appartenir à un cercle ? Qu’est-ce qu’elles me veulent quand on sait que
clairement on ne vient pas du même monde ?
C’est parce que je ne suis personne dans ce pays que je n’ai
pas de droit ? C’est parce que je n’ai pas de parents que je suis
insignifiante ?
Me roulant en boule dans mon lit je me mets à pleurer avec
plus de force j’ai le corps endolorie et le bas ventre qui me lacéré jusqu’aux
os je pleure jusqu’à m’en dormir
À mon réveil, je regarde mon téléphone il est neuf heure trente
j’ai dormi comme une oie sans même entendre mes dix réveils sonner ça, ça ne
m’arrive jamais.
Je suis trop mal pour aller en cours j’appelle Léa la secrétaire
du directeur pour signifier mon absence c’est dans le contrat en cas d’absence
je dois prévenir et les absences ne sont valables qu’en cas de vie ou de mort
et bah là, c’en est un.
Demain à la première heure, je dois être dans le bureau de
monsieur Amougou j’aime à croire qu’une absence en quatre ans ce n’est pas la
fin du monde surtout quand mon état est tel que je marche à peine.
Avec faiblesse, je m’extrais de mon lit pour prendre ma
douche avant de revenir me coucher.
Mon téléphone se met à sonner Lucie puis jules à tous les
deux je dis être malade sans plus je ne veux voir personne j’ai besoin de me ressourcer
demain je serai en forme c’est ma vie donc je dois faire les choix qui pour moi
sont les bons et non des choix par contrainte. Mieux vaut mourir à genoux pour
ses valeurs que de le faire debout en étant le pantin de quelqu’un disait mamie
alors non je n’entrerai pas dans RFDC quitte à subir des coups encore et encore
et si pour cela je n’ai pas mon diplôme j’aviserai snif Dieu à un dessein pour
chacun m’aurait dit mamie si elle était là qu’elle me manque.
Me remettant à pleurer à chaude larme je me dis qu’au fond
j’ai besoin de cela pour extérioriser ma rage afin de mieux avancer j’ai trop
vu pour une personne de mon âge ce n’est pas juste j’aurai tant voulu avoir une
épaule pour m’y reposer j’aurai tant aimé connaitre de nouveau cela.
Lucie et jules sont mes amis mais je n’arrive pas à baisser
la garde avec eux je n’arrive pas et c’est là que Naevia me manque nous nous
sommes connu pendant un si petit moment mais avec elle, c’était facile, c’était
drôle et même les pires traces de la vie étaient risible.
Je me demande ou elle est aujourd’hui elle m’a promis lors
de son départ en Australie qu’un jour nous nous reverrons car selon elle nos
destins étaient désormais liés elle disait que selon sa tante chaque relation
qu’on construit crée une union invisible et quand c’est une personne chère à
ton cœur sa marque reste en toi pour te guider vers cette personne le moment
venu.
Le lendemain en me levant je vais mieux pas bien mais mieux.
Dans d’autre circonstance, je resterai à la maison pour reprendre du poil de la
bête car clairement j’en ai besoin mais compte tenu de ma position je ne le
peux pas d’un parce que je dois respecter un contrat, de deux parce que je ne
peux pas me permettre de rater les cours et de trois parce que je dois faire
valider ma notice par monsieur Atangana
Lorsque j’arrive à l’école, il est huit heure trente mon
premier cours est à neuf heure ce qui me laisse le temps de me rendre dans le
bureau de monsieur Amougou pour justifier mon absence contrairement à ce dont
je m’attendais il prend bien la chose et me signifie d’éviter de m’absenter ce
à quoi je réponds positivement.
À la pause de douze heure trente je décide d’aller vers Lisa
je préfère enlever le scotch en une seule fois au lieu d’essayer de le faire
petit à petit. Elle est assisse au fond de la salle de classe avec Lindsay et Erin
comme quoi il faut marcher en troupe pour mieux soulever le poids de la couronne
rire
Moi (arrivant à leur hauteur) : bonjour
Lisa : oh tu vas bien Guilda nous nous sommes inquiétées
pour toi hier n’est-ce pas les filles ?
Elles : oui
Moi (grimaçant) : je vais bien merci (regardant Lisa)
je peux te parler seule à seule ?
Elle : oui (regardant les filles) je vais déjeuner avec
Guilda on se retrouve tout à l’heure ?
Elles : okay
Elle se lève et me fait signe de la suivre ce que je fais jusqu’à
ce que nous nous retrouvons loin de ses gardes rire
Moi : j’ai ramené mon sandwich ce n’est pas la peines
que tu laisses tes copines pour moi
Elle (désinvolte) : oh elles s’en remettront
Moi : ce que j’ai à te dire ne prendra qu’une minute
Elle (souriante) : que veux-tu me dire ?
Moi : je ne veux pas faire partir de RFDC
Son sourire c’est de suite effacer mais, elle a gardé sa
contenance et pourtant, ses yeux eux, balançaient les éclairs par milliers.
Elle : je ne veux pas de ta réponse immédiate réfléchis
d’avantage car avant-hier ce n’était que de la rigolade
Moi : tu pourrais de nouveau me faire enfermer ou même
me dépouiller d’un rein que Lisa ma réponse restera la même non pas pour t’offenser
mais parce que je n’aurai pas ma place et que clairement je ne suis pas intéressé
Elle : tu n’as pas le choix Guilda…
Moi : on a toujours le choix Lisa
Elle : fait attention Guilda
Moi : je ne veux pas être ton ennemie Lisa
Elle : et pourtant tu refuses mon amitié
Moi : je ne la refuse pas je refuse simplement de faire
partir de ton clan
Elle : tu changeras bientôt d’avis Guilda
Sur ce, elle me laisse en plan et s’en va décidément je
parle en latin…
***Lisa Futso***
Qu’est-ce qu’elle me chante cette petite saute ? Elle
pense vraiment avoir le choix ? Elle intègrera RFDC car c’est le seul
choix possible
Lyndsay (derrière moi) : elle voulait quoi ?
Moi : m’informer qu’elle ne veut pas faire partir du
clan
Erin : de toute manière elle n’a pas les épaules pour
Moi : franchement Erin ferme là au lieu de raconter des
âneries tu comprends si ta bouche ne te permet pas de dire des choses
intelligentes par pitié ferme la, met du scotch du super glue mais par pitié ne
me sors pas des débilités à me donner la migraine !
Erin : ce que je dis n’a rien de débile RFDC est un
clan pour les enfants de ceux qui sont à la tête de la pyramide de ce pays en
somme l’élite ça a toujours été le cas pourquoi cela changerai aujourd’hui
quand on sait que cette fille n’est qu’une pauvre fille !
Moi : la pauvre fille est le profil type de ceux qui
devrait être membre du clan parce qu’à force de choisir les membres sur le seul
fait qu’on acquiert sa place le clan perd de sa superbe le temps de nos parents
c’était leur temps et il est révolu aujourd’hui c’est le nôtre et la présidente
c’est moi. Je décide de comment innover et donner un sang neuf au clan !
Erin : je suis ta vice-présidente ne l’oublie pas
Moi : et toi n’oublie pas que je suis la présidente et
la décision finale me reviendra toujours !
Elle : tu connais ton problème Lisa ?
Moi (sarcastique) : éclaircis-moi de grâce
Elle : lorsqu’on te dit que ta décision n’est pas la
bonne tu n’écoutes pas tu n’en fais qu’à ta tête parce que tu crois toujours
être dans le vrai et les autres non pour toi c’est toi et tes décisions le
reste, on s’en fou et les répercussions sur les autres encore moins
Moi : tu as finis ?
Elle (secouant la tête énervée) : tu n’as pas le
monopole du pouvoir ou du savoir et RFDC ne t’appartient pas !
Moi : RFDC ne m’appartient pas mais le sang, les cauris
et tous les éléments m’ont désigné comme leader sans compter que j’ai passé les
épreuves d’initiation au trône avec succès si tu voulais être la présidente il
fallait les passer avec brio !
Elle : un jour ce pouvoir te montera tellement haut que
tu t’étoufferas avec !
Moi : cousine en attendant observe moi gouverné et
avale la salive avec rage souat mais avale là tout de même car à force, tu t’étoufferas
avant moi !
Lyndsay : okay, okay les filles le sang s’échauffe on le
refroidit et on respire un coup…
Moi : j’ai un truc à faire
Je ne suis pas stupide je sais pertinemment qu’Erin n’attend
que le prochain rite pour essayer de me surpasser mais comme on dit gardez vos
amies proches mais vos ennemies encore plus j’ai passé le rite avec succès et
au prochain je renouvèlerai l’expérience car il est hors de question que je
laisse mon trône j’ai sacrifié trop chère pour être assise à cette place, j’ai
sacrifié le garçon que j’aimais pour cette place.
Me mordant la lèvre au sang je respire en me rappelant de
lui Erin pense que le poids de la couronne est plaisante mais en attendant elle
a toujours tous les êtres qu’elle aime tandis que moi j’ai dû verser le sang de
la seule personne qui me comprenais parce que parfois l’obligation et le devoir
prime sur le bonheur.
Moi (téléphone à l’oreille) : tu es où ?
Lui : je vais aller me prendre à manger la
Moi : retrouve moi tu sais où je t’attends
Lui : ok
Je me dirige vers le bar où nous avons l’habitude de nous
rencontrer je prends place à l’arrière salle impossible que nous soyons vu il
arrive quelques minutes après moi et prend place face à moi
Moi (sans détour) : tu en es où avec elle ?
Lui : elle a refusé ma proposition je vais lui remettre
la pression
Moi : fait donc ça il faut que tu la mettes dans ton
lit tu fais comme tu veux mais tu la mets dans ton lit et tu me ramènes la
vidéo
Lui : ne t’inquiète pas cela se fera avant la fin de
cette semaine
Moi : d’où te sors une telle assurance ?
Lui : elle a besoin que je valide sa notice avant la
fin de la semaine donc...
Moi (me levant) : okay hâte toi (rapprochant mon visage
du sien) tu as plutôt intérêt à réussir ton coup
Lui : ne me menace pas Lisa
Moi : oh je ne te menace pas je te mets en garde si
jamais je n’ai pas une vidéo de Guilda en plein ébats prépare toi à en subir
les conséquences
Je me lève et je sors du bar sous son regard meurtrier
George Atangana sait pertinemment que son poste est en danger si je n’ai pas
cette vidéo de Guilda et il sait qu’il ne vaut mieux pas m’énerver
Je suis sur le point de me rediriger vers le campus lorsque
mon téléphone sonne c’est maman
Elle : tu es où ?
Moi : tu veux que je sois où ? Je suis à l’école
Elle : rentre immédiatement on se retrouve à la maison
Moi : maman j’ai un cours important cet après-midi
Elle : et bien tu rattraperas le cours ne me fait pas
attendre
Clic
Elle m’énerve à toujours donner les ordres à tout et tout le
monde son autorité au ministère dans la vie de tous les jours ne lui suffise
pas il faut qu’elle vienne en faire sur nous tchipp.
J’envoie un message aux filles pour leur demander de prendre
mes cahiers laissés sur la table car je ne me sens pas bien et je dois rentrer
avant de stopper un taxi vide pour un dépôt
Moi (entrant à la maison) : maman ?
Elle : dans le petit salon
Je m’y rends et la trouve assise devant une salade de fruit
et un breuvage vert
Moi : euh je suis là
Elle (me regardant droit dans les yeux) : qui est Guilda
Akoubé ?
Moi (surprise) : comment tu connais ce nom ?
Elle : qui est-elle ?
Moi : une jeune fille dans ma classe
Elle : une jeune fille à qui tu veux faire passer le
rite de passage…
Moi : Erin a encore balancé ?
Elle : Erin n’a rien fait quoi qu’il en soit tu laisses
cette fille tranquille
Moi : elle sera un plus pour le clan c’est le sang
nouveau donc nous avons besoin elle est intelligente, elle a du potentiel et
pour tout conclure elle en a dans le ventre alors non maman je ne vais pas
lâcher l’affaire. pour elle ce sera un honneur de s’asseoir à notre table !
Elle : l’as-tu proposé de nous rejoindre ?
Moi : oui
Elle : et que t’a-t-elle répondu ?
Moi : non…
Maman (me coupant) : dans ce cas tu la laisses tranquille ne
t’approche plus d’elle
Moi : pourquoi ? Cette fille n’est rien maman
Elle : peut-être mais elle est inscrite dans une des
écoles les plus importantes d’Afrique et elle est stagiaire à Saar &
Monténégro tu sais de quoi nous parlons ? Tu en connais-toi des personnes qui
ne sont rien mais qui intègre l’une des plus grandes sociétés du monde et
étudie dans des écoles hors de prix par les temps qui courent ?
Moi : ...
Elle : tu as toi-même postulé au même poste qu’elle, t’ont-ils
prit ?
Moi : non
Elle : et pourtant elle y est alors qu’elle n’est rien
Moi :…
Elle : tu la lâches Lisa et sur ce coup n’essaye pas de me
tenir tête car cela pourrait nous coûter très chère
Moi : de quoi tu parles maman ?
Elle : du fait que cette fille n’est pas n’importe qui elle
fait partie des gens avec qui il ne vaut mieux pas jouer ou attiser leur colère
tu es avertis
Sur ce, elle est sortis de la pièce sans plus rien ajouter
me laissant la tête pleine d’interrogations maman a raison sur un point lorsque
j’ai fait des recherches sur Guilda je n’ai rien découvert d’autre que le fait
qu’elle est une pauvre fille
Qui est vraiment cette fille je l’ai fait enfermer pour ce
qui devait durer une semaine mais le jour même elle était libérée qui est Guilda
Akoubé ? Secouant la tête je me dirige vers ma chambre m’allonger cette
fille est un casse-tête chinois
***George Atangana ***
Louis (me regardant) : que ce passe-t-il avec mademoiselle Akoubé ?
Moi : rien Louis
Lui : pourquoi sa notifice de thèse n’a t’elle pas encore été
validé ?
Moi : je le ferai en fin de semaine
Lui : non pas en fin de semaine aujourd’hui même tu
valideras sa notification
Moi : c’est mon élève
Lui : si vous tenez à votre poste ou même si vous
voulez retrouver un travail hors de cet établissent ne vous mettez pas cette
petite à dos c’est un conseil d’ami
***Tatiana Kovac***
Moi : Adriana ce n’est pas discutable !
Elle : maman…
Moi : tu vas en Russie avec Yvana vous y serez plus en
sécurité
Elle : et pourquoi toi tu restes ?
Moi : Adriana !
Elle : ….
Yvana (la prenant dans ses bras) : ne t’inquiète
pas on sera tous les deux
Ana : les filles ont vous fera revenir dès que les
choses se tasseront okay ?
Elles (à contre cœur) : okay
Moi : Alexeï tu prends soins d’elles
Lui : oui madame
Je ferme la portière de la voiture et elles se dirigent vers
l’aéroport lorsque la bombe de ce soir éclatera elles seront loin d’ici c’est la
seule chose qui compte
***Six heures plus tard***
Plus qu’une heure avant que Leonel ne lâche l’information
bon sang les prochains jours seront un martyr.
La sonnerie du téléphone d’ana me ramène à moi elle le décroche
et d’un signe elle me demande de la suivre elle allume la télé et là c’est un
flash info qui informe que le frère du président prends la tête du pouvoir
suite à la mort de son frère et que l’armée lui apporte tous son soutien !
Moi (effaré) : c’est quoi ça ?
Elle : ce qui nous met tous en sécurité mais mettra le
pays en sang
Moi : le pays ne se soulèvera pas il déteste la guerre
Elle : les prochaines semaines nous dirons
Moi : accepter cela c’est accepter un système de
monarchie !
Elle : les prochains jours nous le diront.
Moi (la regardant) : si le pays accepte cela rien ne
sera plus jamais pareil une rébellion se fomentera dans l’ombre
Elle : pas s’il est un bon dirigeant
Moi : alors seul l’avenir nous dira
Elle : le plus important est que nous soyons tous en
sécurité.
***un an plus tard ***
***Guilda Akoubé ***
Moi (devant mon miroir) : tu es qui ?
Moi (à moi-même) : Guilda Akoubé
J’éclate de rire devant ma folie ma belle folie.
Guida Akoubé à son Master comptabilité et finance avec
quinze de moyenne et elle vient de signer un CDI dans le service comptabilité
de Saar & Monténégro tournant ma main dans tous les sens, je pratique une
dance de la victoire à la hauteur de ma joie.
C’est ici que commence ma nouvelle vie, c’est ici que mes
projets commencerons à prendre formes nuit blanche, pleurs et résistance devant
les coups bas de la vie ont finalement porté leur fruit.
***
Sortant du magasin avec le vin qui m’a été conseillé je
rentre l’emballer avant de ressortir en direction de nkolbisson
À mon arrivée Léa la secrétaire est au téléphone je reste
devant son bureau jusqu’à ce qu’elle raccroche
Elle : hé Guilda félicitations j’ai appris la bonne
nouvelle
Moi (le sourire aux yeux) : merci Léa (lui tendant un
paquet) pour vous remercier de votre gentillesse durant ses années
Elle (émue) : merci Guilda
Elle se lève et me prends dans ses bras en me souhaitant
bonne chance pour la suite
Moi (regardant le bureau du directeur) : il est là ?
Elle : oui tu peux entrer
Après deux coups sur la porte j’entends un entrez et j’ouvre
la porte pour m’introduire dans la pièce
Moi : bonjour monsieur
Lui (surpris de me voir) : Guilda ?
Il se lève et nous nous serrons la main avant qu’il ne
m’invite à m’assoir en face de lui
Lui : je vous félicite de nouveau pour l’obtention de
votre Master vous avez fait de l’excellent travail durant ses cinq années.
J’aimerai avoir plus d’élève comme vous.
Moi : je vous remercie monsieur (lui tendant le sac
cadeau) ce n’est pas grand-chose mais je tenais à vous remercier pour
l’opportunité que vous m’avez donné je vous en serai infiniment reconnaissante
Lui : continuez à faire ce que vous savez faire notre
université a été heureuse de vous compter parmi ses élèves et elle espère vous
revoir pendant ses portes ouvertes
Moi : comptez sur moi monsieur ce sera avec plaisir.
En sortant de son bureau je tombe nez à nez avec monsieur Atangana
après qu’il est validé ma notice, j’ai été transféré à un autre professeur pour
l’écriture de mon mémoire pour une raison qui m’est inconnu en tout cas après
cela, j’ai fait une neuvaine pour remercier Dieu d’avoir hotté cet homme de mon
chemin mamie disait qu’il fallait toujours dire merci à dieu devant des échecs
avant d’implorer son aide et le remercier encore plus lorsque qu’il agissait
avec bonté à notre égard
Moi (parlant toute seule) : j’espère que tu es fière
de moi mamie je l’espère tu me manque tellement
**** James Johnson Saar alias JJS2 ****
Thomas : tu as l’air crevé mon gars
Moi : j’ai surtout envie de dormir dans mon lit et de
retrouver ma femme
Lui : laquelle ?
Moi : non mais tu es con toi qui veux-tu que j’aille
retrouver ?
Lui : tu as tellement de femme dans ta vie que c’est
parfois difficile de savoir laquelle tu vas gérer
Moi : sans blague
Lui : sans déc le pire c’est que tu es un fumier de première
elles sont toutes belles les unes que les autres
Moi : oh qu’est-ce que tu veux mon gars avec ma bouille
je ne mérite que l’élite frère ou tu as vu malboro et cigare se comparer ?
Lui : mais tu es con des fois le pire c’est que tu le
dis au calme
Moi (faisant le malin) : pffff dit juste que tu as le macabo
que je sois autant sollicité
Lui : pff tu t’es regardé devant un miroir ?
Moi : c’est à moi de te poser la question avec ta tête
là c’est normal que tu aies un complexe à côté de moi
Lui : toi tu es le roi de la connerie hein si tu ne
vois pas ma beauté il y’en n’a qui eux la voient et meurt derrière et puis a
défaut d’avoir ta tête de connard non parce que c’est ça qui plait j’ai la tune
Moi (mort de rire) : le lot de consolation des moches quoi
Lui (dépassé) : enfoiré !
Moi : sans vouloir heurter ta sensibilité féminine j’ai
la tune et la belle gueule
Lui (me donnant un coup à la cheville) : ah elles sont
bien là je voulais m’assurer qu’elles étaient bien en place
Moi : connard va !
De nouveau, on éclate tous les deux de rire nous sommes trop
bêtes tous les deux
Lui : tu as réfléchi ?
Moi : il n’y a rien à réfléchir thomy tu restes loin de
ma sœur entre nous on se connait
Lui : je ne vais pas déconner
Moi : c’est sûr qu’avec elle tu ne vas pas déconner
elle t’étripera avant que tu n’y songe même
Lui : JJS2 je suis un frérot
Moi : Niet tu serais même mon aïeul que ce serait niet
Lui : mieux vaut qu’elle soit avec quelqu’un que tu connaisses
que quelqu’un que tu ignores
Moi : dans les deux cas c’est niet
Lui : ce que tu fais là on appelle ça le mauvais cœur
tu crois la protéger mais mieux vaut un mal que tu connais que celui que tu ne
connais pas je dis ça juste pour le dire
Moi (amusé) : thomy ce n’est pas ma sœur que je protège
c’est toi tu n’as pas les épaules pour elle regarde nos pères et regarde là tu
crois que tu peux faire le con avec Lucretia Johnson Saar pardon elle va te
rendre suicidaire
Lui : tu n’es même pas sérieux quand tu dis ça moi Diakité
une femme va me rendre suicidaire c’est à toi qu’elle donne la migraine hein
moi je vais la rendre carré
Moi (rire aux larmes) : non j’entends les choses ici
dehors hein toi tu crois que tu es ou pour dépasser ma sœur ? Non sérieux
vous voyez l’agneau vous courrez après quand vous finissez la queue entre les
jambes c’est pour dire qu’on ne vous a pas prévenu pardon Diakité va te
chercher une autre que tu vas impressionner et qui va avoir peur de tes yeux
parce que ma sœur c’est le level au-dessus genre une Bugatti petite et
magnifique mais une composition d’avance
Lui : pff ton vol est à quelle heure demain ?
Moi : quinze heure et si j’apprends que tu as tenté quelque
chose en mon absence Diakité tu creuses ta tombe et tu demandes au coach de te
remplacer
Lui : pfft
On se sépare en descendant de l’avion et je prends un taxi
pour l’appartement après un mois loin de mon lit j’ai hâte de m’y retrouver
À mon arrivée j’ouvre la porte et je tombe sur un con assis
au bar
Lui : bonsoir (choqué) non tu es JJS2
Moi (nerveux) : vous faites quoi chez moi ?
Lui : euh je suis venu voi....
Elle (sortant du couloir) : Jayden j’ai cru entend....
À ma vue elle court et se jette sur moi avant de se mettre à
me palper de partout
Moi : tu cherches quoi ?
Elle : je veux être sûre que tu n’as pas de bleu
Moi : non mais tu es sérieuse ? Et puis c’est qui ce mec ?
Elle : un ami
Moi (plus nerveux encore) : un ami ? Quel genre
d’ami ? (haussant le ton) tu me trompes maintenant dès que j’ai le dos
tournée dans notre appart en plus tu te fou de moi lulu ?
Elle : ce n’est pas ce que tu crois
Moi (regardant le gars) : tu es l’amant de ma femme ?
Lui (surpris) : ta femme ? Je pensais que...
Moi : dégage de chez moi et ne t’approche plus d’elle suis-je
clair ?
Elle : Jamie !
Je lui jette un regard mauvais et me dirige vers la porte
l’ouvrir afin que le gars sorte avant de claquer la porte dans son dos une fois
fait, je pars d’un fou rire non la tête de l’enfant m’a trop fait rire
Elle (croisant les bras sur la poitrine) : tu trouves
ça drôle peut être ?
Moi : j’ai besoin d’une douche pardon
Elle : de quel droit tu te permets de mettre mon invité
à la porte
Moi (toujours plié de rire) : j’ai tous les droits sur
toi bébé et cela depuis que nous avons été conçu
Je lui fais un bisou sur le front avant de prendre la
direction de ma chambre toujours amusé.
****
J’émerge de mon sommeil sous des baisés déposés de partout
sur mon visage et le nez titillé par la flagrance de parfum sucré que seul une
femme dans ce monde porte à merveille
Moi (ouvrant les yeux) : bayi ?
Elle : bonjour bébé
Je crois l’espace d’une seconde que je suis en train de
rêver de ma main droite, je me frotte les yeux pour être sûr que je ne suis pas
en train de rêver
Elle (amusée) : tu as une bouille de gamin avec ce
sourire
Moi (l’attirant à moi) : ferme-la et embrasse-moi
Elle éclate de rire et plaque ses lèvres contre les miennes
et c’est un baisé langoureux que nous échangeons
Elle (parcourant mon torse nue de ses mains) : depuis
quand tu dors aussi paisiblement sans moi ?
Moi (mordant sa lèvre inférieure) : il m’est (bisou sur
la commissure des lèvres) impossible (bisou dans le cou) de bien dormir loin
(au creux de son oreille) de toi bayi
Elle éclate de rire, je glisse ma main dans ses cheveux pour
mieux l’observer et lui transmettre le frisson que son rire me donne elle me
regarde et saisi avec douceur mon avant-bras avant d’y déposer un baiser
Elle (me regardant) : quoi ?
Moi : j’adore le son de ton rire il me manque à chaque
fois
Je l’attire vers moi avant de laisser nos corps
s’apprivoiser, s’explorer et ne former plus qu’un
****
J’ouvre les Yeux sur le magnifique visage de la femme de ma
vie ses traits sont si détendu et mon cœur se gonfle d’orgueil car je suis le seul
homme à qui elle appartient le seul qu’elle aime.
J’ai tellement de la chance de l’avoir elle aime mes
qualités mais encore plus mes défauts j’entendais papa dire que maman était sa
femme diamant je ne comprenais pas le sens de ses mots pourtant aujourd’hui je
les comprends pleinement car Naevia est ma femme diamant
Je me rappelle de la première fois où je l’ai avoué mes
sentiments âgée de treize ans et elle de seize ans elle était la meilleure amie
de ma sœur et s’apprêtait à s’envoler pour l’Australie.
Ce jour-là, j’ai demandé à papa s’il pouvait me déposer chez
elle il m’a accompagné et là-bas nous nous sommes isolé pour parler je l’ai
avoué mes sentiments et elle, elle m’a ris au nez avant de me dire que j’étais
un bébé.
Ce jour-là, je lui ai promis qu’un jour elle sera ma femme
et je suis reparti triste et elle, elle s’est envolé pour l’Australie.
À mes seize ans lors d’un championnat je me fais repérer et
je dois désormais aller vivre en France pour intégrer l’as de Stains mais avant
cela, j’ai décidé de la rejoindre pendant ses vacances en Russie après avoir
demandé conseil à papa.
Elle avait alors dix Neuf ans j’ai passé un mois à essayer
de la convaincre de se mettre en couple avec moi mais elle était buté dans son
tu es plus jeune que moi alors je l’ai embrassé elle ne m’a pas repoussé et
depuis nous sommes ensemble
Elle (voix mielleuse) : pourquoi tu souris ?
Moi (la regardant dans les yeux) : parce que tu es la
femme de ma vie (caressant son visage) je t’aime bayi
Elle (faisant la moue) : je t’aime encore plus mais
n’empêche que je t’en veux de dormir si paisiblement loin de moi
Moi (éclatant de rire) : tu es même sérieuse Fomiza
Elle (se couchant sur moi) : oui
Moi (caressant son visage) : j’aime que tu sois là même
si tu as gâché ma surprise
Elle (moue capricieuse) : c’était quoi ?
Moi : moi bien sûr je dois à présent annuler mon vol
Elle : lulu ne t’a pas pris de billet (sourire
malicieux)
Moi (éclatant de rire) : non mais vous deux
Elle : on profite de Paris aujourd’hui mais demain on
s’envole pour Thaïlande puis pour las Vegas j’ai déjà tout réservé
La retournant dans le lit je lui fais de nouveau l’amour
avant que nous ne nous glissions sous la douche
Elle (s’éclipsant) : lâche moi Jamie
Moi (la chatouillant) : un mois loin de moi et tu veux
t’éclipser ?
Elle (rigolant à se tordre) : lâche moi bébé (rire)
arreteeeeuuuuhhhh
Elle m’embrasse et moi, je ne comprends que ce n’est qu’une
diversion que lorsqu’elle me glisse des bras et s’éclipse de la douche
En espérant vous avoir passionné…
Au plaisir de vous retrouver…