CHAPITRE 2: LE RETOUR

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 2 : LE RETOUR.

**LOYD MBAZOGHO**

Nous avons fini par arriver en haut et en ouvrant la porte de ma chambre, je suis tombé sur Célia vêtue d’une nuisette hyper sexy de Reb qui ne cache quasiment rien de ses parties intimes quoique taillant plus grand qu’elle étant donné la différence de corpulence, Lucrèce ayant bien plus de formes et étant plus grande qu’elle. Elle avait également une de ses perruques sur la tête et était allongée sur mon lit. Je suis resté à la regarder dépassé par cette situation, cette enfant est normale ?

Célia : (Se redressant et me regardant dans les yeux) Bonsoir tonton Loyd.

Moi : (Après un moment, visage fermé) Qu’est-ce qui se passe ici ?

Célia : C’est toi que j’attendais. Je pense que tu as déjà suffisamment pleuré tantine Rebecca et que je pourrai te la faire oublier. Je vais te faire du bien autant sinon mieux qu’elle.

Moi : (Choqué, silence)

Célia : (Se levant du lit en touchant ses seins) J’ai tout ce qu’il te faut. C’est vrai que tantine Rebecca me dépasse encore un peu mais si on commence maintenant, ça ne va pas tarder à grossir.

Moi : (Essayant de rester calme) Je vais fermer les yeux et si tu es encore là quand je vais les ouvrir, tu auras de véritables problèmes.

Célia : (Souriant) Ne fais pas genre. Tout le monde sait que tu aimes les petites filles.

Je me suis rapidement avancé vers elle avec colère et je lui ai donné une gifle au visage qui l’a fait tomber au sol. Elle ne s’y attendait tellement pas qu’elle était à mes pieds avec les grands yeux ouverts. Je ne pensais jamais lever ma main sur une femme et même sur une enfant mais celle-ci m’a mis hors de moi. Je l’ai attrapée par le bras et traînée hors de ma chambre.

Moi : Sors immédiatement d’ici, tu es malade ?

Célia : (Pleurant) Pardon tonton, je ne voulais pas faire ça.

Marwane : (Sortant de sa chambre)Mais qu’est-ce qui se passe ici ? (Écarquillant les yeux en voyant l’aspect physique de Célia) Dieu de miséricorde, prend pitié de ses parents. Célia ?

Je l’ai tirée jusqu’en bas dans le salon avec Marwane qui marchait derrière moi avant de la pousser près des fauteuils.

Moi : (Prenant mon téléphone pour appeler son père) Tu quittes cette maison sur le champ.

Célia : (Se mettant à genoux en pleurant) Pardon tonton, je te demande pardon, je te jure que je ne vais plus jamais recommencer.

« Papa Mathurin : (Décrochant) Allô monsieur. »

« Moi : Venez tout de suite dans la grande maison ta femme et toi. »

 « Papa Mathurin : (Inquiet) Y a-t-il un problème monsieur ? »

« Moi : Oui. Nous avons un problème. Je vous attends. »

Clic ! J’ai rangé mon téléphone et la minute d’après ils sont tous les deux rentrés dans la maison par la porte de la cuisine et sont venus nous trouver dans le salon. Leur fille pleurait à genoux devant moi et s’était repliée sur elle de sorte à ce qu’on n’arrive pas à correctement voir ce qu’elle a sur le corps. De prime abord, c’est la perruque de Lucrèce qui était posée sur sa tête que l’on remarquait.

Maman Nicole : (Les grands yeux) Célia ?

Moi : (Le visage fermé à la concernée) Lève toi.

Elle n’a pas bougé.

Moi : (Attrapant son bras avec force pour la soulever devant ses parents) Tu te lèves tout de suite.

Elle l’a fait en pleurant et ils ont paru plus choqués qu’ils ne l’étaient déjà.

Moi : (Énervé) Voici comment je l’ai trouvée là haut dans ma chambre ce soir. Je ne sais pas comment vous allez faire mais elle quitte ma maison sur le champ et plus jamais elle n’y remettra les pieds. J’espère que je me suis bien fait comprendre ?

Eux : Oui monsieur.

Moi : J’espère bien.

Je les ai dépassés et je suis monté dans ma chambre en claquant ma porte derrière moi tellement je suis énervé. Qu’elle se permette de rentrer dans ma chambre pour toucher des choses qui ne lui appartiennent pas est déjà grave mais qu’elle ose me dire qu’elle est là pour coucher avec moi et qu’elle sait que j’aime les petites filles m’a mis hors de moi car cela m’a rappelé le choc que j’ai ressenti 3 ans plus tôt en me faisant accuser de pédophilie. Cette histoire je n’ai rien dit mais elle m’a traumatisé jusqu’à aujourd’hui et c’est pourquoi je reste loin des enfants d’autrui, particulièrement des adolescentes de peur que l’on puisse encore m’accuser de quelque chose. Une enfant qui n’a pas peur de faire et de dire ce qu’elle a dit en me regardant dans les yeux, est capable de tout. J’ai déjà été pointé du doigt une fois, ça ne recommencera pas.

Je me suis dirigé vers le lit et j’ai retiré les draps ainsi que tous les couvres taie qui y étaient. J’ai tout emballé et j’ai mis dans un sachet poubelle que je suis allé déposer à la poubelle dehors car ils ne resteront plus dans ma maison. J’ai trouvé Marwane en train de parler avec papa Mathurin dehors mais je suis passé ma route pour retourner dans ma chambre sans un mot à leur endroit. J’ai posé de nouveaux draps et j’ai fait mon lit tout seul, après quoi je suis sorti de la chambre pour aller me poser sur le balcon de ma terrasse et prendre de l’air car actuellement je suis trop énervé.

Moi : (Parlant tout seul) ‘’Tout le monde sait que tu aimes les petites filles ‘’, c’est moi qui lui ai dit ça ? Qui aime les petites filles ? Moi Mbazogho je leur ai dit que j’aimais les petites filles ? Lucrèce était une enfant quand je l’ai rencontrée et qu’elle m’a plu, c’est vrai mais c’est la seule petite fille que j’ai regardée, je ne l’ai jamais fait avec quelqu’un d’autre .

Et oui, j’ai aimé Lucrèce, le fait qu’elle ait été beaucoup plus jeune que moi et surtout qu’elle soit mineure à l’époque n’a été qu’une pure coïncidence. Moi-même ça m’a dérangé que je sois amoureux d’une fille de cet âge alors qu’il y avait des femmes de mon âge à proximité. Si je pouvais commander mon cœur, il est évident que ce n’est pas vers elle que je me serais dirigé et Dieu m’est témoin des efforts que j’ai effectués pour ne pas avoir à succomber à cet amour et attirance. Lucrèce aurait été de mon âge et je me serais toujours tourné vers elle parce que ce n’est pas sa jeunesse et son âge qui m’ont intéressé mais plutôt sa personne. J’ai été beaucoup plus heureux lorsqu’elle avait basculé dans la vingtaine et si on avait poursuivi cette relation, j’aurais encore été plus content qu’elle bascule dans la trentaine. Aujourd’hui je suis étiqueté et classé dans un couloir où jamais je n’ai voulu être mais à cause de toute cette histoire, j’en paie les retombés.

J’ai entendu frapper à ma porte et celle-ci s’est ouverte dans ma chambre, Marwane n’a pas tardé à me rejoindre et venir se mettre debout à côté de moi.

Marwane : Livraison express de la marchandise à domicile. C’est pas facile d’être beau hein.

Moi : (Sans le regarder) Je ne trouve pas ça drôle Marwane.

Marwane : (Souriant) Pourtant ça l’est avec sa nuisette qui ne l’allait pas du tout et sa tentative d’imitation de Lucrèce complètement ratée. Tu as vu son maquillage ?

Malgré moi je me suis mis à rire en revoyant ça dans mon esprit. J’étais tellement choqué et énervé que je n’ai pas vu que le maquillage qu’elle a fait était une imitation complètement ratée de Lucrèce à notre dernier passage ici.

Marwane : (Riant) Bouoh, non les gens n’ont pas pitié d’eux. Elle est maintenant là comme si c’est le criquet ou c’est même la sauterelle avec le visage jaune et le reste du corps noir.

Nous avons éclaté de rire.

Marwane : (Riant) Non les enfants d’aujourd’hui là n’ont peur de rien je t’assure. Même si à la vérité, j’ai vu ça venir.

On se regarde et il sourit.

Marwane : Oui, je l’avais surprise une fois en train de t’observer nager dans la piscine la dernière fois que j’étais ici et le regard que j’avais vu n’était pas simple. C’était d’ailleurs pour ça que je t’avais demandé de faire attention avec elle. Je ne pensais pas qu’elle irait aussi loin mais je pressentais qu’elle nourrissait quelque chose pour toi allant dans ce sens et avec tout ce qui commençait à se dire sur elle, voilà où ça a mené.

Moi : (Silence)

Marwane : C’est vraiment triste pour ses parents qui sont de gens bien. J’espère qu’ils pourront rapidement la redresser avant qu’elle ne dérive véritablement.

Moi : (Silence)

Marwane : Sinon toi ça va ?

Moi : Ouais même si je ne te cache pas que ça a réveillé une chose que je voulais oublier.

Marwane : Ton passage en cellule ?

Moi : Oui. J’ai été accusé de détournement de mineur et de violeur d’enfant. Pour peu qu’elle dise que je lui aurais fait quelque chose, je ne serai pas épargné parce que mon nom est déjà sali. La trouver dans ma chambre au-delà de la surprise, j’ai eu peur et c’est ça même qui quelque part m’a mis en colère, qu’une fois de plus on me réduise à ça.

Marwane : Je comprends. (Soupirant) Le monde et ses cases dans lesquelles on nous force à aller contre notre volonté. En tout cas, tu vas parler avec maman Nicole et son mari ? Actuellement ils pensent que leurs emplois sont en jeu.

Moi : Je le ferai mais pas ce soir.

Marwane : Ok. Et.

Il a été interrompu par son téléphone qui s’est mis à vibrer dans sa main. Il a regardé et a souri avant de tourner son téléphone vers moi. J’ai regardé l’écran et j’ai vu une photo de Lucrèce à côté de Lucia à l’aéroport de Libreville. Elles avaient toutes les deux bonnes mines et avaient pris du poids, elles étaient littéralement aux antipodes des filles qui sont parties du Gabon il y a 3 ans. J’ai levé mes yeux sur Marwane.

Marwane : (Souriant) C’est effectif. Elles viennent de franchir le sol du territoire gabonais. Tic-tac, tic-tac, le compte à rebours est lancé, Lucrèce est de retour…

**BHERNIE ELLO**

Je viens de partir de chez maman et je suis toujours autant troublé. J’ai roulé pendant un bon moment avant de me garer quelque part parce que je ne voyais plus bien la route, j’étais perdu dans mes pensées et me demandais sans cesse comment elle allait, alors pour éviter d’avoir un accident, j’ai préféré m’arrêter. Je repense à ce qu’Erine a dit.

Erine : (Venant s’asseoir une joie non feinte sur le visage) Vraiment désolée pour le délaissement.

Moi : Pas grave. De toutes les façons je suis en train de retourner au travail.

Erine : Ok.

Moi : C’est quoi qui te rend d’aussi bonne humeur ?

Erine : C’est ma mère. (Large sourire) Elle vient de me dire que ce soir elle sera à Libreville, elle a décidé de rentrer au Gabon.

Mon cœur a raté un battement et s’est mis à cogner fortement dans ma poitrine. Lucia revient ?

Erine : Je suis trop contente, elle m’a tellement manqué ces deux dernières années. Lui parler au téléphone c’était bien mais la voir enfin ce sera mieux.

Moi : (Silence)

Stella : Elle rentre et ?

Erine : Je ne sais pas pourquoi tu te sens obliger de mettre ta bouche dans cette conversation.

Stella : Je me mêle parce que je ne comprends pas pourquoi tu viens nous parler de cette fille ici.

Erine : (Souriante) Je suis trop contente pour m’attarder sur ton cas Stella, même avec toute ta sorcellerie tu ne pourras pas me mettre de mauvaise humeur.

Stella : (Me regardant) Tu entends comment ta petite sœur me manque de respect non ?

Moi : (L’ignorant, à Erine) Tu dis que Lucia revient au Gabon ?

Erine : (Esquissant un sourire) Ça t’intéresse ?

Moi : (Essayant de paraître décontracté) Pas spécialement. Mais bon, je demande juste vu que tu as parlé.

Erine : Hum. En tout cas, oui, elle rentre ce soir avec Lucrèce. Elle m’a dit qu’elle vient principalement pour un évènement mais bon. Dans tous les cas, elle va tout m’expliquer sur place. Mon bébé va enfin voir sa vraie grand-mère et homonyme en face. Je suis trop contente.

Stella : Quand on parle d’enfant perdu c’est bien des personnes comme toi dont on fait allusion.

Erine : Dit celle qui a enlevé les habits pour essayer de féticher un homme.

Stella s’est levée et a voulu se battre mais je les ai très vite calmées. Erine est partie chez elle avec sa fille et moi j’ai pris congé d’eux non sans continuer à penser à ses propos. J’ai fini par reprendre le volant et retourner au boulot. J’ai essayé de me concentrer comme j’ai pu sans grand effort car je n’arrêtais pas de consulter ma montre pour voir l’heure et faire une estimation sur le moment de son arrivée ici. À ma pause, j’ai fait un premier tour à l’aéroport pour m’enquérir des informations sur leur vol et quand ce fut bon, je suis retourné au boulot. À 20h30, heure à laquelle on m’a dit que l’avion devait être là, je me suis pointé à l’aéroport et j’ai commencé à la chercher parmi les personnes qui venaient quand je l’ai aperçue debout en train de fouiller sa sacoche. Mon cœur a fait un grand boum dans ma poitrine et comme si je ne commandais plus mon corps, mes pieds ont marché jusqu’à elle. Elle parlait maintenant au téléphone et elle était de dos.

« Lucia : Oui Confidence, notre avion a déjà atterri. »

« ……. »

«Lucia : D’accord. Non ce n’est pas grave. Je connais les embouteillages d’ici. Nous allons nous mettre à l’entrée pour que cela soit facile pour toi. »

 « ……… »

« Lucia : Ok. À tout à l’heure. »

Clic !

Elle a raccroché et a rendu son téléphone dans son sac avant de se retourner et tomber sur moi. Elle a écarquillé les yeux de surprise car visiblement elle ne s’attendait pas à me voir. Nous sommes restés en train de nous fixer dans les yeux sans que personne ne dise quoique ce soit. Elle se tenait devant moi belle et lumineuse, totalement aux antipodes de la dernière fois que l’on s’était vus et sans que je ne me contrôle, j’ai levé ma main pour lui caresser le visage en même temps nous avons entendu des voix de bébés derrière elle.

Voix : Maman youcia. Maman, maman youcia.

J’ai levé la tête pour voir et j’ai vu Lucrèce arrêtée derrière près d’un homme qui portaient deux petits enfants d’environ 2 ans. L’espèce de petite bulle dans laquelle nous étions tout à l’heure s’est comme brisée et Lucia a légèrement reculé. Les autres se sont rapprochés.

 Lucrèce : (À moi, le visage fermé) Qu’est-ce que tu fais là ?

Moi : (Silence)

L’homme : (Donnant le garçon qu’il portait à Lucrèce, à Lucia) Bébé, il y a un problème ?

J’ai buggé sur le ‘’bébé’’ par lequel il l’a appelée et je me suis fixement mis à regarder Lucia.

Lucia : (Passant une mèche de son tissage derrière son oreille) Du tout. J’ai juste eu la surprise de croiser une ancienne connaissance.

Moi : (Arquant un sourcil)

Lucia : Enfin mon partenaire sur certains de mes biens dont je t’ai parlé.

Lui : Je vois. (Me tendant sa main) Bonsoir monsieur, je suis Viclaire, son fiancé.

J’ai eu un autre bug sur le coup, il a dit qu’il était quoi ? J’ai à nouveau regardé Lucia et c’est là où j’ai remarqué qu’elle avait une bague de fiançailles sur son doigt, c’est une blague.

Voix : (Derrière moi) La grande, je suis là. Bonsoir (Me remarquant) Oh le grand, tu es venu les récupérer ?

Lucia : Non. C’est toi qu’on attendait. Tu es garé de quel côté ?

Palacio : Je suis juste à l’entrée, j’ai négocié.

Lucia : Ok. (À son type) Vous avez récupéré tous les bagages ?

Lui : Oui.

Lucia : Ok. On va alors y aller.

Elle a voulu me dépasser avant de revenir sur ses pas.

Lucia : Ça tombe bien que nous nous soyons vus maintenant comme ça on gagne en temps. Je te contacterai d’ici peu afin que nous ayons une assise sur les biens que nous avons en commun et voir dans quelle mesure nous les répartir.

Moi : (Silence)

Lucia : (Après un moment, aux autres) On peut y aller.

Elle m’a dépassé et les autres à sa suite ont fait pareil. Je suis resté debout comme figé incapable de dire quoique ce soit tant j’étais sous le choc.

Moi : (Tout seul) Lucia est fiancée ?

C’est la sonnerie de mon téléphone qui m’a sorti de là car j’ai pris pour voir qui m’appelait et c’était Lens. J’ai décroché.

« Moi : Allô ? »

«Lens : (Voix enrouée) Bonsoir ya Bhernie. »

« Moi : (Alerté) Qu’est-ce qui se passe Lens ? »

«Lens : (Les pleurs dans la voix) C’est encore sorti ya Bhernie. Cet enfant aussi est parti. »

 J’ai eu un pincement au cœur et je n’ai rien dit pendant 5 secondes avant de me reprendre.

«Moi : Où êtes-vous ? »

 « Lens : À l’hôpital d’Owendo. »

«Moi : J’arrive. »

 «Lens : D’accord. »

Clic ! J’ai baissé mon téléphone et je me suis retourné pour sortir de l’aéroport. J’ai rejoint ma voiture et une fois à l’intérieur j’ai posé ma main sur le visage. 12, c’est le nombre de morts dans la famille de mon père ces 3 dernière années, 4 adultes, 3 enfants et 5 bébés par fausses couches. 12, c’est un record en un lapse de temps aussi court depuis que les chefs de famille se sont succédés dans ma famille pour des morts prématurées. 12 morts à mon actif, sur ma conscience car je les ai tous vues ou pressenties pour les grossesses mais je n’ai rien pu faire parce que je n’arrive pas à traverser pour empêcher cela.

J’ai posé mon coude sur le cadran de ma portière et j’ai mis mon poing fermé dans ma bouche pour le mordre afin de faire sortir la frustration et la colère que je sens monter en moi. Je ferme les yeux et sans que je ne le veuille mes larmes coulent toutes seules. Je me mets à les essuyer rageusement avant de baisser ma tête que je finis par poser sur le volant de ma voiture en mettant mes deux mains dessus. Je reste là quelques minutes puis je me redresse et essuie mon visage avec mes deux mains. Je soupire et entreprends de mettre ma ceinture avant de démarrer la voiture. Alors que je monte ma vitre pour partir, je sens un regard lointain qui me dévisage et en tournant la tête, mon regard croise celui de Lucia qui est debout à quelques mètres de là près d’une voiture. Ma vitre ferme mon visage et de l’intérieur je peux voir son fiancé l’interpellée, elle lui sourit, monte dans la voiture et ils s’en vont. Je soupire à nouveau et moi aussi je pars de là….

L'AMOUR SUFFIT-IL? T...