Chapitre 2 : Plus de peur que de mal
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 2 : Plus de peur que de mal
Jamila.
- (je
m’accroupie devant les deux enfants) Salam
- Les
deux : (les mains croisés sur la poitrine) on ne parle pas aux inconnus
- Jamila :
(regard sérieux) je m’appelle Jamila
- Les
deux : (regard surpris et méfiants)
- Jamila :
d’après mon frère dès lors que tu te présentes à quelqu’un tu n’es plus un
inconnu et vous
- Le
garçon : Tu sais qu’on est jumeaux
- Jamila :
(la fille toujours silencieuse)…..(j’acquiesce de la tête)
- Le
garçon : (ton ménaçant) et qu’on peut te jeter un sort si tu nous fais le
moindre mal
- Jamila :
(sans sourcillé) ça me semble bien
- La
fille : Aicha et lui le gros dur c’est mon frère Jamil
- Jamila :
(je comprends mieux leur air étonné quand je me suis présente) enchanté, Aicha,
(je me tourne vers le garçon) Jamil on a le même prénom
- (il me
regarde encore sérieusement pendant quelques secondes avant de me sourire et de
se tourné vers sa sœur) on peut lui faire confiance
- Aicha :
ça je sais
- Jamil :
Et comment Eistein
- Aicha :
Bah il faut bien que d’autre utilise leur cerveau
- Jamil :
Encore heureux
- Aicha :
Ne me cherche pas tu as compris, allez visiter le marché c’était ton idée
regarde ou on est
- Jamila :
heuuu les enfants
- Les
deux : se sont retournés d’un bloc) on n’est pas des enfants
- Jamila :
ah bon !??
- Les
deux : oui
- Aicha :
(vers moi) on doit retrouver notre grand-mère (se retournant vers son frère)
j’en connais qui vas être punis pour le restant de ses jours
- Jamila :
ok je vais allez avec vous, Votre grand-mère s’appelle comment
- Jamil :
(vers sa sœur) c’est ce qu’on verras (vers moi) Adja Mina (=Adja c’est le titre
qu’on donne à toute femme ayant effectué le pèlerinage à la Mecque pour les hommes
c’est ….)
- Aicha :
(fait la grimace et tire la langue a son frère)
Les entendre se chamailles me fais sourire et me rends
heureuse sans que je ne sache pourquoi. J’ai convie mon étalage à ma voisine et
j’ai pris la route avec mes deux nouveaux compagnons, au moins ils étaient
d’accord sur le dernier endroit où il avaient laissés leur grand-mère.
- Jamila :
ok allons-y (les prenants chacun par la main) vous devez rendre votre mère complètement
folle les terreurs. (on a continué à marcher sur 100 m avant que je n’entente
Jamil me répondre)
- (voix
basse et triste) On sait pas
- Aicha :
(d’une voix atone) elle est morte quand on avait 3 ans
- Jamila :
(Orphelins à un si jeune age, Ya ALLAH) je suis tellement désole
- Jamil :
(d’un ton neutre) vous ne pouviez pas
savoir
- Jamila :
(je le regarde surpris par son ton)
- Aicha :
(adoptant le même ton que son frère) Ma attend
Tariq
Quand je suis arrivé à l’hôpital du palais j’étais une pile
électrique de nerf. J’ai horreur de cet endroit, Ici les murs ne sont pas peint
de blanc mais plutôt de blanc cassé et de vert avec une bande jaune au milieu
mais l’odeur d’antiseptique reste pareil avec une légère touche nauséabonde, le
personnel est toujours aussi déagréable et malpolie.
Ma mère a eu une haute de tension dû à la disparition des
jumeaux. Mon dieu les jumeaux, où peuvent-ils être. Ya Allah, ça fait longtemps
que je n’ai pas prié, ni demande quoi ce soit à Allah depuis le soir de ma nuit
de noce quand j’ai découvert qui était vraiment Asma Ngachili. Depuis ce
jour-là je me suis dit que quelque part Allah m’avait oublié, sinon comment
aurai-t-il permis que j’épouse cette femme. Et quand mon père est mort quelque
chose s’est définitivement brisé en moi et avec ça mes rapports avec Allah.
Mes enfants sont la chose qui m’ont permis de tenir, ils
sont ma lumière dans les ténèbres. Je me rends compte que je suis assis à même
le sol la tête entre les mains quand Yaya s’accroupie devant moi et me secoue.
- Je te
promet qu’on vas les retrouve
- (la
gorge noue) je… je
- Je
sais, ils ont besoin de toi, besoin que tu sois fort alors levé toi, j’ai fait
venir le commissaire
Jamila :
Quand je suis arrivée devant la boutique de pagne ou les
jumeaux avaient laissé leur grand-mère, j’ai appris qu’elle avait été conduit à
l’hôpital et la dame a été assez aimable pour me montre le chemin.
Tout le trajet j’ai dû rassuré Aicha et Jamil, pauvres
petit ils ne peuvent pas perdre leur grand-mère Allah ne le permettrai pas. Il
(Allah) est certes dur avec les personnes qu’il aime mais n’ai point injuste.
J’ai fait une courte prière me promettant de faire deux rakas (unités de prières)
de plus le soir et de jeune un jour. On est enfin arrivés devant l’accueil de
l’hôpital.
- Jamila :
(je me dirige vers l’infirmière derrière, la bonne dame se lime les ongles
alors le hall est rempli de malades, l’autre a une plaie ouverte sur le genoux
et saigne abondamment mais celle qui attire le plus d’attention c’est la femme
enceinte qui gémi de douleur. Je n’ai même pas le temps de lui parle que je
vois les jumeaux courir, alors je les suis en ne tenant pas compte de l’appel
de l’infirmière) Jamil….. Aicha
- Les
jumeaux : PAPA PAPA….
- Jamila :
(je les vois se jette sur un homme grand brun et tellement beau)
- L’inconnu :
(faussement en colère, les tenant chacun par une oreille) vous allez être punis
pour le reste de vos jours
- Jamila :
(je veux intervenir quand j’entends Jamil demande)
- Jamil :
et Ma
Alors là je vois le grand type se mettre à genoux et les
serre dans ses bras. Toute trace de fausse colère évapore.
- L’inconnu :
elle vas bien, (avec un sourire) mais la punition reste maintenu
- Aicha :
(d’une toute petite) jusqu’à nos 25 ans
- L’inconnu :
(éclats de rire) petite maline, tu essayes toujours de tout négocie
Un autre inconnu grand noir habillé tout de bleu
s’accroupie devant les jumeaux.
Inconnu n°2 :
(regard vers le premier inconnu) avec réduction de peine
Inconnu N°1 : (l’air choqué)…
Aicha : (Se jettant dans les bras du second inconnu)
Tonton Yaya
Jamila : (Jamil a vite fait de faire pareil que sa
sœur, donc il s’appelle Yaya)..
Yaya : (de nouveau vers les jumeaux) on a contacté la
police pour vous, alors refaite encore ça et c’est moi personnellement qui me
charge la punition (air faché) c’est clair pour vous deux
Les jumeaux : (la tête baissé) oui tonton
Je pouffe derrière eux sur que c’est n’est sûrement pas la
dernière fois qu’ils feront une bêtise mais malheureusement ça attire
l’attention du groupe sur moi.
Inconnu N°1 : et Vous ?