Chapitre 3 : Incertitudes

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 3 : Incertitudes

Jamila

-       (j’étais comme tétanisé) Heuuuuuu….

-       Inconnu N°1 : quoi vous avez avalez votre langue

-       Yaya : (souriant) tu ne vois pas que tu fais peur à la fille d’autrui

-       Inconnu N°1 : (air mi-surpris, mi-choqué) moi ?

-       Yaya : (vers son ami) oui toi, avec ta grosse voix (vers moi) vous vous avez appelez comment ?

-       Jamila : heuuu……J..e….(je bégaye)

-       Aicha : C’est Jamila

-       Jamil : elle nous a aidé

-       Aicha : Oui parce que quelqu’un (elle imite des guillemets avec ses mains) nous a égarés dans le marche

-       Jamil : Einstein tu n’étais pas obligés de venir

Aicha est sur le point de rétorqué quand il interviens.

-       Inconnu N°1 : je m’en fou qui a entrainé qui vous seriez punis pareils (il se tourne vers moi) Merci beaucoup (il se rapproche de moi)

-       ….(et moi je recule)

-       (il tend la main vers moi) je ne vous remercierais j….

-       (Je ne le laisse pas finir sa phrase et me tourne vers les jumeaux) SVP faites attention à vous et …si vous par mégarde vous vous perdez encore au marché passez me faire un coucou ok ?

-       Les jumeaux : (ils sont venus se jeter dans mes bras exactement comme avec leur père)

-       Jamila : (je me suis levé et je me suis dirigé vers la sortie sans tenir compte de l’air ahuri de Yaya, de l’inconnu ni de l’air triste des jumeaux. J’ai fuis.)

Tariq

-       Tariq : (vers son ami) c’est quoi son problème ?

-       Yaya : (hoche les épaules) …

-       Aicha : (elle tire sur la main de son père) tu l’as effrayé

-       Tariq : Heinnnn en faisant quoi ?

-       Jamil : (riant) avec ta grosse voix

Je lui lance un regard sévère avant de regarde Yaya qui hoche les épaules genre je te l’avais bien dit. Je n’ai pas le temps d’épilogue sur la question car le médecin apparaît pour me dire que ma mère vas bien et qu’elle peut recevoir de la visite.

Dès qu’ont entrés dans sa chambre les jumeaux se jettent sur elle la couvrant de baisers. Elle fait semblant de les grondés pendant qu’eux lui raconte leurs aventures dans le marché. Je ne sais pas pourquoi je tends l’oreille quand il commence à parle de la jeune fille qui les a aidés. Yaya se joint à la conversation et posé exactement toutes les questions que j’aurais posé si j’y participais.

Mais même là, elle a donné très peu d’information aux jumeaux qui permettrait de savoir qui elle est, où elle habite, si elle fait des études si oui lesquels, est-elle marié ? bref aucune information sauf le lieu de l’étalage de sa mère.

Je suis perdue dans mes pensées quand ma mère m’appelle

-       Ma : Tariqqqqq, tu m’écoute ?

-       Tariq : (je me rends compte que les enfants et Yaya sont sortis) Ils sont où ?

-       Ma : j’ai demandé à Yaya de les amène pour qu’on puisse discuté

-       Tariq : Ma….

-       Ma : (elle leve sa main et me stoppe dans mon élan) ça devient urgent et tu ne peux plus te défilé

-       Tariq : (je ferme le yeux, inspire et avec difficulté admet) je sais Ma

-       Ma : ….

-       Tariq : (son air choqué m’arrache un sourire) Oui je vais me marié

-       Ma : ….

-       Tariq : Choisi qui tu voudras et je l’épouserais avant de retourner aux États unis

-       Ma : (elle se lève et me serre dans ses bras toute trace de tristesse et d’inquiétude disparu)

Jamila 

Le reste de la journée est passé très vite. Une fois rentrée j’ai fait un compte rendu de ma journée à ma mère en édulcorant un peu les choses. J’avais fini de faire à manger et je suis allez m’allongez dans ma chambre pour me remettre de ma journée mais c’était sans compte sur ma sœur qui est venu nous rendre visite pour soi-disant nous voir car ça fait longtemps qu’elle n’est pas revenu alors que la vrai raison est q’elle est là, pour m’aider à faire le choix de mon futur époux.

Alors je ne suis nullement surprise quand elle entre dans la chambre que autrefois on partageais et s’assois sur le lit.

-       Zuleika : Tu as déjà fait ta prière de Magrib (c’est l’avant dernière prière de la journée celle de 18h00)

-       Jamila : Oui (j’attends qu’elle crache le morceau parce qu’elle comme moi savons qu’elle n’est pas là pour ça)

-       Zuleika : et le marché ? maman m’as raconté qu’au marché…

-       Jamila : (je lui coupe la parole) Mongwé STP aborde le vrai sujet de conversation qui t’amène

-       Zuleika : (offensé) Donc je ne peux plus prendre de tes nouvelles ou causé avec ma petite sœur sans qu’elle ne me prête une arrière-pensée

-       Jamila : (je la laisse s’époumoné en sachant pertinemment qu’elle vas finir par lâche le morceau, mais je baisse la tête en signe de respect)

-       Zuleika : vraiment Jamila je te savais pas aussi insolente, Ok passons donc au chose sérieuse

-       Jamila : (nous y voilà)

-       Zuleika : Tu as déjà choisi ton mari ? …(elle marque un temps de pause face à mon silence) dois-je te rappelle que le délai fixé par le père est déjà ….

-       Jamila : (lui coupant encore la parole) Je sais Mongwé

-       Zuleika : Et ??

Je me plonge alors dans la revue de mes prétendants. J’en huit au total :

Prétendant N°1 : Abdou, 25 ans vivant à Kiossi et très ami avec mon beau-frère. C’est d’ailleurs celui-ci qui nous l’as présentés et l’as accompagné se présenter à mon père et demander officiellement ma main

Prétendant N°2 : Baba je ne sais plus quoi, est un riche berger vivant à Mabouo un petit village de l’arrondissement de Njimon. Quand sa première épouse une femme de l’âgé de ma grand-mère maternel est venue demandé ma main à mon père elle à précise que c’était pour remplacer la quatrième qui était morte en couche. Bien évidement elle ne l’as pas formulé comme ça mais ça revenait au même.

Prétendant N°3 : Cheik Salim, lui à deux femmes doit avoir dans la quarantaine et vit à Médine, mais pas avec ses femmes c’est chacune son tour. À chaque fois qu’il revient il en amène une avec lui. Il à cinq enfants âgés de 20 à 10 ans.

Prétendant N°4 et 5 vivent respectivement à Douala et Yaoundé. Ce lui qui vit à douala est chauffeur taxi et celui de Yaoundé fonctionnaire. Mais je ne les ai jamais vu c’est leur famille (je ne saurais plus vous dire qui exactement) qui sont venus demande ma main pour leur fils.

Prétendant N°6 : est ce qui se rapproche le plus d’un petit ami. Hamed est un jeune débrouillard qui vit à Njijwom c-à-d qu’il fabrique des pièces d’art et rêve d’aller en Europe les vendre. Il me fait la cour mais selon ses propos n’est pas prêt pour le mariage. Par contre il veut coucher avec moi.

Les deux restant j’ai oublié leur noms, je sais juste qu’ils vivent en Europe et en Asie où exactement je ne sais pas. Leurs famille respective aussi sont venus demander ma main de manière très officiel à mon père. Avec leurs photos que je n’ai même pas pris la peine de voir.

Donc voilà les options que j’ai. Que choisir ???

-       Zuleika : si tu choisi Abdou on pourras être ensemble mais c’est un pauvre type qui n’as rien, si tu veux mon avis

-       Jamila : (comme je la regarde sans répondre elle prend mon silence pour un oui)

-       Zuleika : choisi un de ceux qui vivent en Europe comme ça il vas aussi t’amené avec lui

-       Jamila : …

-       Zuleika : tu te souviens de mon amie Amina, elle est partie avec son mari en France

-       Jamila : (j’ai envie de lui rappelle que pour Amina c’était un coup de foudre et elle ne savait pas que son époux était un mbengetaire(=Argo Camerounais : nom qu’on donne à tous ceux qui vivent ou voyage jusqu’en Europe))…

-       Zuleika : je pourrais aussi me vante partout que ma sœur est en Europe

-       Jamila : pourquoi toi tu as choisi ton mari ?

-       Zuleika : (elle me regarde l’air de ne pas comprendre ma question)

-       Jamila : (alors je reformule) sur quels critère as-tu choisi ton mari ??

-       Zuleika : c’est simple, il était le plus riche en plus il allait me sortir d’ici. Mais toi tu as beaucoup de chance regarde tu as les bah cheik ohh, riches berges ohhh, mbengetaires ohhhhhh

-       Jamila : alors tu ne l’aime pas, je veux dire Allah prescrit le mariage jeune pour limité le pêché certes mais….

-       Zuleika : (rire moqueur) arête de te leurré petite soeur, l’amour n’as rien avoir dedans (elle se rapproche de moi) et si tu fais l’erreur de tombe amoureuse de ton mari c’est que tu es bête

Ya Allah, j’ai regardé ma sœur sans être capable de cacher la crainte que ses paroles avaient provoqués en moi. Certes Allah demande qu’on marie les jeunes en âge de se marie et qui le souhaite pour limite le pêche mais il a prescrit aux époux l’amour. L’amour qui se construit doucement, lentement de manière hésitante dans le doute l’appréhension, l’acceptation des différences et des défauts de l’autre mais l’amour quand même avec le grand « A ». Et même si je n’ai pas le souhait de me marie tout suite au moins je souhaite épouse quelqu’un que je pourrais apprendre à aimer. Et à l’heure d’aujourd’hui aucun des prétendants ne convient, ne m’inspire suffisamment confiance.

Alors j’ai remercié ma sœur pour ses précieux conseils me promettant de faire tout le contraire d’elle. Des jours de jeûne et de prières m’attente, Allah me guidera vers ce qui est mieux pour moi, j’en suis sûr : il faut juste que je demande.

 
Dommages collateraux