Chapitre 2: SIMPLICE mon premier 2e partie (fin)
Ecrit par Nessa
Tout allait pour le mieux, j'étais tellement à fond dans mon love que j'avais délaissé un peu les études mais je me suis remise au travail parce que mon chéri et moi tenions à ce que j'ai le baccalauréat.
Ma mère ne vivant pas en côte d'Ivoire elle vit en France, mon pere dans sa ville natale, moi avec ma mémé maternelle et ma tata( la grande sœur de maman) j'avais droit à de l'argent de poche.
Je ne manquais de rien, et dans ma rélation c'était toujours le love, jusqu'à ce que simplice démissionne de son emploi sous prétexte qu'il devait faire sa propre entreprise, il était directeur artistique dans une agence de publicité, alors il gagnait très bien sa vie.
Alors j'étais contre le fait qu'il veuille démissionner, car j'aurai voulu qu'il continue de travailler dans la boîte qui l'emploie et essaies de côté de monter la sienne, mais il ne voulu point alors il démissionna mais,
notre rélation avait toujours gardé son cap, c'était toujours l'amour fou entre nous.
Malheureusement j'ai échoué au baccalauréat et ma mère était très en colère contre moi parce qu'on lui avait rapporté que j'étudiais moins et me promenais beaucoup ce qui n'était pas totalement faux. J'étais très triste mais mon amour simplice était là pour me réconforter, alors j'ai pu oublier mon échec et vivre pleinement mn amour pendant les vacances. Sauf que ces pendant ces vacances que les difficultés financières de mon chéri commençaient, parce que l'argent ne sortait plus que ne rentrait, la maison coûtait cher, vraiment les dépenses commençaient à peser donc fallait limiter les dégâts en faisant fi de certaines dépenses, ma tata ne cessait de nous donner des conseils à moi et mes cousines, elle ne cessait de nous répéter que nous devrions être des aides pour nos hommes, quand nous serions mariées nous devrions participer dans notre foyer, alors je ne pouvais pas rester insensible à cette situation, mon argent de poche servait à faire la cuisine chez simplice. Je me privais de certaines choses pour qu'il y aie à manger chez simplice, je vous assure souvent il m'appelais à minuit pour me dire que son fils Carl, le petit n'avait plus de cerelac ou de couches jetables, il m'arrivait de prendre le risque de sortir tard dans la nuit pendant que mes parents dormaient pour me retrouver chez simplice pour juste remettre l'argent de cerelac et des couches jetables, j'affrontais, les dangers de la nuit, je m'en foutais que mes parents se rendent compte de mon absence, ah l'amour qu'est ce qu'on ne ferait pas pour la personne qu'on aime ? Mes sœurs et Liya trouvaient que j'en faisais un peu trop mais je me disais qu'elles ne pouvaient pas comprendre parce que ce n'était pas leur homme qui traversait une période difficile.
Dans mon argent de poche je m'arrangeai à acheter rien que ma pommade, mon savon, mon déodorant et mon Vania c'était le minimum pour moi.
Simplice demeurait toujours cet homme merveilleux qu'il était malgré nos difficultés, il promit me marier et tout parce que pour lui j'étais une femme merveilleuse, j'étais lui sa femme, du côté de la mère de simplice j'étais la belle fille idéale, celle que son fils devait épouser et personne d'autre, alors moi j'étais la plus heureuse, et je m'étais remise à prier et à jeûner véritablement pour mon homme que vraiment Dieu agisse, ce Dieu même qui n'abandonne pas ses enfants, et j'avais foi en lui donc je lui confiais tout. J'oubliais avant moi il vivait avec une femme et elle a décidé de partir quand elle a su qu'il avait un fils dehors elle ne se sentait pas capable d'élever le fils d'une autre.( Selon les dires de simplice). Bref, donc je prenais soin de la maison de simplice et m'assurais que la nourriture ne manque pas avec mon argent de poche et ça durant tout le temps qu'a duré les vacances.
Les vacances finies ma chère et tendre mère adorée m'annonça que je devais reprendre ma terminale et pire je devais aller fréquenter à l'internat et encore à l'intérieur du pays c'est le choc. Je me demandais si c'était vraiment ma mère, que cette femme ne m'aimait pas, parce que comment pouvait- on envoyer son enfant dans un trou à rat, pourquoi un trou à rat parce que l'internat se trouvait dans un village mais plus précisément dans les champs au milieu de la brousse sur une colline à peine si on savait qu'il y avait une école et je n'avais pas droit au téléphone, donc je vis comment sans pouvoir parler à mon amour c'était mal me connaître j'ai pu cacher mon téléphone donc je pouvais parler tranquillement avec simplice.
Avec simplice c'était difficile la séparation mais il rassurait qu'il passerait me voir et on allait se voir quand j'allais sortir puisque je sortais chaque dernier vendredi du mois et je retournais à l'internat le dimanche. Donc on passait notre temps au fone il me manquait mais je devais tout faire pour avoir mon bac si je voulais quitter entre ces bois, donc mon argent de poche avait augmenté vu que j'étais à l'internat c'était la seule chose qui me réjouissait dans cette histoire d'internat, donc je continuais à acheter le minimun pour moi et le reste de l'argent je le remettais à simplice pour la nourriture, c'était ce que je faisais chaque fin du mois quand je sortais et ça pendant tout mon temps à l'internat et nos retrouvailles étaient simplement magiques, je demeurais toujours en prière pour que la situation change, Dieu demeurant fidèle les choses ont commencé à changer j'étais heureuse pour mon homme et je ne cessait de remercier le ciel pendant ce temps j'ai eu mon bac donc imaginez la joie, le bonheur était à son comble finit la vie de la jungle dans les bois trop contente j'étais revenue en famille et je pouvais voir mon homme comme je voulais et surtout avec mon bac en poche.
Simplice m'interdisait de donner l'argent pour la nourriture c'était maintenant lui qui prenait soin de moi, j'étais heureuse, j'avais pas encore repris les cours donc je passais le temps chez simplice qui lui était au boulot mais sa mère avait changé de comportement vis à vis de moi, elle ne mangeait plus mes repas à peine si elle me parlait quand j'étais dans la maison de son fils, ah les belles- mères. Je ne comprenais pas son attitude j'en ai parlé à son fils il m'a dit de ne pas prêter attention à ça. Ce que je fis, mais très souvent simplice se disputait avec sa mère devant moi dans leur langue chose que moi je ne comprenais pas. Plus les jours passaient plus simplice changeait, on ne se parlait plus et on se voyait plus comme avant, je devais lui dire avant de venir chez lui, je souffrais de cette situation je savais que mon homme m'echappais mais je savais pour quelles raisons, je pleurais de chagrin je souffrais énormément, je cherchais ce que j'ai pu faire comme bêtise mais je ne trouvais rien, et s'il avait rencontré une autre, nonnn impossible il ne peut pas me faire ça. Je ne le voyais presque plus, quand je l'appelle il est toujours il dit me rappeler chose qu'il ne faisait pas. Mamiche et Liya étaient là pour moi, elles m'ont soutenu dans cette période difficile.
Ah ce fameux samedi je décidai un samedi dans l'après midi de me rendre chez lui pour avoir une discussion avec lui, il était surpris de me voir et pas enthousiaste sa mère par contre si le régard tuait j'étais morte.
Je lui ai demandé qu'on aille en chambre pour parler il voulait qu'on reste au salon donc nous sommes au salon sa mère également regardait la télé, je lui ai dis que j'étais venue discuter avec lui parce que depuis des mois il avait complètement changé à peine si je peux le voir l'entendre ou passer du temps avec lui qu'est ce qu'il me reproche, qu'est ce que j'ai fait je tiens à lui demander pardon qu 'il me pardonne mon erreur sans toute savoir de quoi j'étais accusée, il me dit que je n'avais rien fait mais il se trouve que sa mère lui met la pression pour qu'il se marie, et elle trouve que je ne suis pas capable d'élever des enfants parce que je suis moi même une enfant et de surcroît je vais encore à l'école et ce qui m'a achevé c'est que je n'étais pas de la mme ethnie qu'eux, durant tout le temps qu'il parlait je ne pleurais et je revoyais toute notre rélation depuis la rencontre en passant par les difficultés financières jusqu'à présent donc il ne pouvait plus être avec moi aussi facilement, je me suis tournée vers sa mère et je lui ai dit .
Maman quand je me prenais mon argent de poche pour que toi ton fils et ses enfants mangent j'étais une enfant j'allais à l'école et je n'étais pas de votre ethnie.
Quand je sortais de chez moi tardivement pendant mes parents dormaient et ignoraient que j'étais dehors affrontant les dangers de la nuit j'étais une enfant j'allais à l'école et je n'étais pas de la même ethnie que vous.
Quand ton fils traversait des moments difficiles et que j'étais là pour le soutenir où tu ne jurais que par moi parce que tu voyais en moi la belle fille idéale j'étais une enfant j'allais à l'école et je n'étais pas de la même ethnie que vous.
Quand je jeûnais et priais pour que la situation de tn fils change j'étais encore et toujours une enfant j'allais à l'école et je n'étais pas de la même ethnie que vous.