CHAPITRE 2 : STACY POWET.
Ecrit par Chronique d'un univers onirique.
Quand Maman Mireille est partie, je me suis endormi. Apparemment Yasmine est revenu hier soir, car à mon réveil le samedi matin je l’ai vu, assoupi, sur le fauteuil.
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- Moi : oh ! gros front ? (Appelant Yasmine avec un air étonné de pouvoir articuler)
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La fille là si elle pouvait épouser le sommeil hein !
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- Moi : (avec une voix un peu plus élevée) Yasmine ??
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- Yasmine : (elle ouvre les yeux, sourire en coin) bonjour le corps du désir. Comment tu vas ? (En se redressant), tu peux maintenant parler !! c’est bien, ton état s’améliore.
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- Moi : bref ! tu es médecin ?
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Elle enfile ses pantoufles et se dirige vers la salle de bain pour se brosser les dents,
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- Yasmine : tu as bien dormi ? (En se tenant devant la porte de la salle de bain, l’épaule sur le rebord)
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- Moi : en quoi cela te concerne ? (Sourire en coin). Boff !
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- Yasmine : (s’approchant de mon lit) tu sais quoi ? je te préférai quand tu ne pouvais pas parler. Tu étais plus adorable comme ça.
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- Moi : c’est bien parce que j’ai été adorable que je me retrouve ici aujourd’hui non !!
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Elle m’a regardé tristement. Elle a compris ce que je voulais dire,
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- Moi : ELLE…, elle est venue me rendre visite ?
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- Yasmine : non.
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- Moi : et… LUI ?
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- Yasmine : lui non plus. Ecoute ce n’est pas le plus important. Depuis que tu es là, y’a Maman Mireille, Ndao, ta famille et quelques amis du boulot qui sont passé. C’est la plus important.
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- Moi : cette nuit j’ai fait un rêve. Nous étions ensemble, heureux, rien de tout cela ne s’était passé.
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- Yamine : arrête de ressasser le passé. Il faut que tu passes à autre chose Etham. Ce n’est pas simple, mais il le faut.
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- Moi : je ne crois pas. Je ne pourrai pas.
Ceci n’est même pas une trahison. Mais un meurtre on peut dire. Comment cela a-t-il pu se passer. Et moi comme un bon chien, je ne voulais rien voir.
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Faut dire que la douleur était immense. Mais pour comprendre le pourquoi et le comment j’étais arriver sur ce lit d’hôpital. Il fallait remonter quelques années en arrière.
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Moi c’est Eham DALLO, gabonais. J’ai fait mes études supérieures en France. J’ai une maitrise en comptabilité contrôle audit. Après avoir travaillé 5ans là-bas, je suis rentré au pays où J’ai trouvé un poste dans un cabinet comptable (big four du pays) et j’étais collaborateur associé grâce à mes qualifications et mon expérience. Je m’adaptais encore à mes nouvelles fonctions. Un jour au boulot, dans mon bureau :
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{Vroom vroom} mon telephone sonne. Je regarde, c’est Ndao. Lui c’est mon meilleur ami. Je décroche,
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- Moi : ici le corps du désir, je vous écoute.
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- Ndao : man on grandit, toi t’es toujours bête. Ton patron va t’écouter dire ça un jour il va te remercier.
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- Moi : je suis mon propre patron fils. Suis ‘’in-remerciable’’. (Rire). Oui famille tu veux quoi, je suis au boulot.
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- Ndao : non c’est te dire que moi je voyage. Je ne serais pas là un bon moment.
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- Moi : destination ? combien de temps ?
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- Ndao : Lyon. Je dois négocier un contrat pour un jeune que j’ai signé la semaine passée.
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Ndao voyage beaucoup. Pour son travail. Il est agent sportif. Donc il fait beaucoup de voyage.
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- Ndao : mais si tu veux y’a Pierre et David (des bons amis) et les autres qui font un truc ce soir. Pierre m’a demandé si tu étais partant.
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- Moi : non, je ne pourrais pas. Je dine avec maman ce soir. Je vais appeler Pierre pour l’informer.
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- Ndao : ok, belle blonde. Comme tu veux. Alors je te remmène le nouveau maillot de Paris ?
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- Moi : tu fais cela on se parle plus. Bref je dois me remettre au boulot. Tu me fais signe quand tu arrives.
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- Ndao : ok Mr le comptable. Merci. Je t’appelle quand j’arrive.
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Je me suis remis au boulot. J’ai fini vers 19h. je devais me dépêcher pour pas être en retard au diner avec Maman. Maman et Maman Mireille sont sœurs (cousine de base) elles ont grandi ensemble, les deux femmes là sont chrétiennes et tout le temps ensemble. Maman a des maisons dans certains quartiers de la ville. Quand je reviens au pays, j’ai aménagé dans la maison qui se situe à Agondjé, 4eme cité. Après m’être changé, je suis allé chez maman.
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- Moi : (après avoir garé la voiture dans la cour. Devant la porte) tok tok ! on mange à quelle heure ici ?
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- Maman Mireille : je dis hein, vous les nzébis là même quand vous êtes déjà grand monsieur vous êtes toujours sauvage hein ? (venant me faire la bise)
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- Moi : (rire). Bonjour maman Mirielle. Wè bwédi (comment tu vas) ?
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- - maman Mireille : hè bwédi, na wè ? Matsagues ka ma ki ? (Je vais bien, et toi ? c’est quoi les nouvelles)
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- Moi : je vais bien maman. Ah matsague vè hein ! (Il n’y’a pas de nouvelles). Au boulot ça va pour l’instant. Mais Maman est où ?
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- Maman Mireille : elle est à l’étage. Elle est partie prendre une douche avant de passer à table.
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Je me dirige vers la cuisine pour savoir ce qu’il y’a au menu. Me voilà ouvrant les marmites et j’entends au loin,
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- Ma Maman : oh ! donc on vient chez les gens on ne dit même pas bonsoir. On ouvre les marmites ?
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- Moi : (sourire grand, tout en venant pour l’embrasser) oh ! la Reine Mère ? mbote na yo mama, ndenge nini ? (Bonjour maman, comment ça va ?)
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- Ma Maman : (toujours me prenant dans ses bras) Ee nazali malamu papa. Yo pe ? (Oui je vais bien papa, et toi ?)
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Je n’avais pas vu maman depuis un moment, on communiquait uniquement par telephone. (Nous avons des liens au Congo Brazza.)
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- Ma Maman : sango nini ? (Quoi de nouveau ou quoi de neuf ?)
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- Moi : malamu maman. Ah, sango te hein mama Reine. (Bien maman. Ah il n’y a rien de neuf). Je dois juste m’adapter au boulot. Sinon ça va. Mais les autres sont où ? papa il n’est pas là ?
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- Ma Maman : les garçons (Ezéchiel & Salomon) sont dans leur chambre à jouer à leur game-boy (jeux video). Lucie, je crois qu’elle se lave. Papa est avec papa Guy, ils t’ont attendu un peu après ils sont parti.
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Ezéchiel, Salomon & Lucie sont mes petits frères.
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- Moi : ah d’accord. Mais on mange quand mama ? Mè na nzala. (Moi j’ai faim)
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- Ma Maman : va chercher tes petits frères, on passe à table.
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Me voilà montant les marches d’escalier en courant. Le diner s’est bien passé. Après le diner les enfants étaient au salon devant la télé, et nous à la terrasse. Maman et Maman Mireille avaient leur tasse de thé. Nous étions à la terrasse depuis quelques minutes, chacune savourait sa tasse.
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- Ma Maman : mais comment va Ndao ? cela fait longtemps que je l’ai vu.
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- Moi : il se porte bien. Il a voyagé aujourd’hui ? il est allé en France pour affaires, …
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- Maman Mireille : (Me coupant la parole) mais toi oh, comment va la belle fille ?
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- Moi : [dans ma tête : maman Germaine oh ! pas ça …]. Oh mais comment ça la belle fille ?
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- Ma Maman : (avec un regard interrogateur) c’est le français qui est dur pour toi ou c’est le mot : belle fille, qui te dépasse ?
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- Moi : ah il y’en a pas pour le moment. Moi je me concentre d’abord sur mon travail.
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- Ma Maman : jusqu’à quand ? y’a pas de temps pour cela oh !!
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- Maman Mireille : hum ! papa ! c’est déjà le moment oh. Tu travailles, tu as une maison, tu es bel homme, ah papa il te faut une femme à tes coté. C’est important.
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- Moi : (affichant un visage gêné)
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- Ma Maman : mais ce qu’elle te dit c’est vrai. Ou tu n’aimes pas les femmes ?
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- Moi : ah ah ! comment ça ? Moi j’aimes les femmes oh.
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- Ma Maman : mais ton amie là, comment elle s’appelle encore ? ah Mireille la fille qui nous emmène faire les cheveux là.
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- Maman Mireille : qui ? Yasmine ?
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- Ma Maman : oui ! Yasmine. Voilà… pourquoi tu n’essaies pas avec elle ?
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- Maman Mireille : et pourtant c’est une belle femme. Respectueuse et humble même. Elle est beaucoup gentille.
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- Ma Maman : franchement !!
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- Moi : ah, non … je ne vais pas sortir avec Yasmine. On se connait depuis le lycée. Et en plus je crois en ce moment elle fréquente un gars des affaires étrangères, elle me disait la dernière fois.
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- Ma Maman : elle fait quoi dans la vie en fait ? je la vois toujours belle, bien habillé et tout.
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- Moi : ah, elle fait dans la finance un peu comme toi. Elle travaille à BGFI. Elle fait dans la gestion de portefeuille client, marché financier et tout le tralala qui va avec.
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- Ma Maman : en plus elle est intelligente.
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- Maman Mireille : ah ! penses-y. faut déjà te caser papa. C’est important.
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Pour moi ce n’était même pas en réflexion. La soirée s’est bien finit. Je suis rentré chez moi. Et au fur à mesure les jours passaient, je repensais à ce que les mamans m’avaient dit. Des mois se sont écoulé. Un soir à la maison en manipulant mon téléphone, j’ai vu le statut whatsapp de Cathy (la femme de Pierre), jeune femme, une très belle fille. J’ai de suite écris à Cathy :
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- Moi : (message à Cathy) salut chérie, comment tu vas ?
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- Cathy : salut mon chéri. Je vais bien et toi ? tu ne viens plus nous rendre visite hein ?
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- Moi : non ce n’est pas ça. Le boulot et je suis pas mal en déplacement aussi.
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- Cathy : ah ok. Sinon quoi de neuf Etham ?
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- Moi : non rien. La routine. J’ai vu ton statut. Donc tu nous caches tes sœurs ?
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- Cathy : quel statut ? moi, cacher qui ? tu sais que si c’est toi j’ai confiance. Je ne peux pas te cacher.
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- Moi : la fille sur ton statut, avec la robe rouge.
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- Cathy : ah Stacy ? non ! c’est ma collègue de boulot. Pas ma sœur. Quoi ? tu es amoureux de la petite ?
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- Moi : encore toi avec les grands mots. Non non, j’apprécie juste.
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- Cathy : ah si tu veux, samedi c’est l’anniversaire de Pierre. Elle y sera. Je peux faire les présentations si tu veux.
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- Moi : pourquoi pas ? ça ne me dérange pas. Ah ça c’est ma chérie !! Et Pierro ?
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- Cathy : hum, tu connais ton ami. Bourré + Pierre = sommeil.
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Nous avons continué à discuter de banalités. Le samedi arrive, je suis dans la voiture avec Ndao, Pierre et David,
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- Pierre : mais mano (en s’adressant à moi) Cathy m’a dit que tu veux de sa collègue.
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- Ndao : qui ça ? Mélissa ? oh petit moi je suis sur Mélissa avant toi. Moi je veux chauffer ça.
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- Pierre : non. Pas Méli. L’autre là. Comment elle s’appelle encore ….
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- Moi : Stacy.
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- Pierre : oui la petite Stacy. C’est vrai ?
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- David : la petite croqueuse là ?
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- Moi : oui elle, j’ai juste demandé à Cathy de nous présenter. David pourquoi tu dis c’est une croqueuse ? (En regardant dans le rétro)
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- David : oh pardon, regarde la route. Je répète juste ce qu’on dit oh.
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David était le genre à répéter tout et n’importe quoi. Nous sommes allés faire les courses pour la fête de Pierre. Puis chacun est rentré pour se préparer. Il était 21h moins, quand j’arrive à la fête. J’avais pris le temps d’être bien présentable.
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- Cathy : hey ! Etham… hum le corps du désir heu. Tu es beau oh mon chéri (en me faisant la bise)
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- Moi : bonsoir ma chérie. Belle fête. Il est où Pierre ?
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- Cathy : avec Ndao & David, cherche juste où se trouve la boisson.
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- Moi : merci Catte. Je vais aller les retrouver. On se voit après (clin d’œil).
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La soirée se déroulait bien. Je me décide d’aller me servir à boire et j’aperçois Cathy et Stacy dans un coin.
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- Cathy : (hurlant) Etham ? Etham ?
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Je les rejoins.
- Moi {VOIX OFF} : [ maman Germaine oh !! je vais raconter quoi là-bas ??]
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- Cathy : ça va ? tu passes une bonne soirée ?
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- Moi : oui, ça va. Suis avec mes amis tout va bien. Tu as assuré chérie (lui faisant la bise)
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- Cathy : ah je sais que j’assure toujours chéri. Tiens, je te présente une bonne amie. Elle s’est Stacy. Stacy voici Etham, un ami comme on en trouve rarement. (Me caressant légèrement l’épaule)
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- Moi : enchanté. Etham.
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- Stacy : de même. Stacy. (Avant qu’on se fasse la bise)
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- Cathy : ah excusez-moi. Je dois aller vérifier le gateau. M’assurer que la température reste …. Bref je n’ai pas à me justifier. Je reviens.
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Cathy s’en alla. Et j’ai commencé à parler avec Stacy. Ah Stacy. A chaque mot qu’elle prononçait, mon cœur s’emballait un peu plus. Elle était encore plus belle que sur la photo. Je n’arrêtais pas de l’a regarder, encore et encore. Ah … et c’est alors ainsi que j’ai connu : Stacy.
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