Chapitre 3 : RAPPROCHEMENT.  

Après le départ de Cathy, Stacy & Moi avons commencé à discuter. Et je n’arrêtais pas de la fixer droit dans les yeux, 

- Stacy : Cathy parle énormément de vous, vous savez ?  

- Moi : voyez-vous ça ! en bien ou en mal ? 

- Stacy : oui oui … son fameux ami Etham DALLO. Attendez ! comment elle vous appelle déjà ? elle a un surnom qu’elle vous donne, attendez je vais le retrouver ….  

- Moi : (sourire en coin) le corps du désir ? 

- Stacy : voilà. Le corps du désir. (En se mettant à rigoler)

- Moi : mais pourquoi vous rigolez ?  (Je réponds à son sourire) 

- Stacy : non désolé. C’est n’est pas contre vous. D’autant qu’il n’est pas totalement faux. (Tout en caressant ses cheveux)

- Stacy :  C’est juste cocasse comme surnom. 

- Moi : (rire). Pas faux. Je vous l’accorde. Mais il n’est pas faux pour autant. 

- Stacy : j’avoue. (Elle me souriait, elle me regardait)

- Moi : ça vous dit on se trouve un endroit ‘’relativement’’ calme pour s’assoir et ….

- Stacy : oui, près du bungalow ce serait bien. 

- Moi : après vous. Je vous suis. 

Nous nous dirigeons vers le bungalow, et au même moment, 

- Ndao : oh Etham ?? Etham-ohh ?  

- Pierre : viens mano. On a besoin de toi. Allez ! dépêche. 

- Ndao : (En susurrant à Pierre) tu crois qu’il viendra ? regarde sa tête, on dirait il veut nous tuer. 

- Pierre : Etham-oh ? fait vite mano. 

Malgré ma folle envie de rester à papoter avec Stacy, je ne pouvais pas laisser mes potes pour elle, du moins pas maintenant.  Les connards, 

- Moi : {m’adressant à Stacy} heu désolé…. Mais … écoutez, je vous propose cela : vous me passez votre contact et on pourra poursuivre cette conversation. J’aimerais beaucoup. 

- Stacy : mais la soirée n’est pas finie. On pourra toujours la poursuivre. 

- Moi : avec ces gars-là ? non !! je ne crois pas. Je ne sais pas ce qu’ils veulent, mais c’est évident que cela va mettre du temps. 

-  Stacy : (avec un regard suspicieux) ok ! d’accord. Après tout, pourquoi pas ?

- Moi : parfais. Merci. On fait comme ça. Je vous contact. 

- Stacy : ok d’accord. 

- Moi : bah à tout à l’heure ou à la prochaine alors. (En lui faisant la bise). 

Je me souviens encore de son parfum ce soir-là. Avec les gars nous sommes partis. El la soirée se déroulait bien. Avec Stacy on s’échangeait des regards au loin tout au long de la soirée. Mais nous avons plus eu l’occasion de parler. 

Le lundi, au boulot, j’ai eu un message de Cathy qui m’invitait pour le déjeuner. Avec plaisir que j’ai accepté. Nous nous sommes retrouvés dans un restaurant du centre-ville. On était déjà installé et servit. 

- Cathy : mais finalement chéri. Tu ne m’as pas fait le compte rendu, avec Stacy. 

- Moi : mais c’est ta copine. Elle a forcément dû te faire un compte rendu. Ne ment pas. 

- Cathy : oui, c’est ma copine. Mais toi t’es mon chéri. 

- Moi : vas-y chérie. Je t’écoute. 

- Cathy : bah, elle m’a juste fait comprendre que vous avez discutez. Elle a aimé. Elle t’a trouvé drôle et charmant. Voici un peu le condensé. Et toi alors, t’en penses quoi ? 

- Moi : bah moi, disons ….  Approximativement la même chose. 

- Cathy : tu envisages d’aller plus loin avec elle ? 

- Moi : pourquoi pas ? elle est plutôt jolie, pourquoi ne pas l’envisager ? tu me conseilles quoi ? 

- Cathy : bah moi, perso je te dirais que ce n’est pas la seule à te trouver bel homme. Je me dis que tu peux mériter mieux. 

- Moi : ah ouais ? tu as une autre copine qui est intéressé ? elle était à la soirée aussi. Faut dire que je regardais uniquement Stacy lors de la fête. 

- Cathy : (sur un ton un peu gêné) non t’inquiète. Oubli ce que je t’ai dit. Tu devrais voir ce que ça donne avec Stacy. Mais attention à toi seulement mon chéri. 

- Moi : t’inquiète ma belle. 

Nous avons fini de déjeuner, j’ai déposé Cathy à son lieu de travail. Sur le chemin de mon lieu de travail, J’ai envoyé un message à Stacy, 

- Moi : << Bonjour Stacy. Comment allez-vous ? ça vous dirait un diner ce soir ? après tout, nous avons une discussion à achever. Etham >>

Elle finit par me répondre 2 heures plus tard. C’est en sortant de ma réunion, arrivé à mon bureau, que je vois son message, 

- Stacy : << Bonjour Etham (le corps du désir). D’accord pour le diner. Vous me dites l’heure et l’endroit. >>

A la vue de ce message, je l’ai appelé. Pour tout dire je n’avais pas le temps d’écrire un message. Nous avons ainsi convenu du lieu et de l’heure, et de l’endroit où je devais la prendre pour aller au restaurant.

Il était temps, je me suis fait tout beau. J’ai fait laver le véhicule. Et fait la réservation dans un restaurant 4 étoiles. Après l’avoir pris, nous voilà au restaurant. A table et regardant le menu, c’est vrai que j’avais faim, 

- Moi : vous allez dire que je me répète, mais je vous trouve vraiment ravissante ce soir. Et j’aime beaucoup vos boucles d’oreilles. 

- Stacy : merci. C’est gentil. Et si on se tutoyait ? 

- Moi : vous avez raison. Je veux dire, tu as raison. 

Ensuite nous avons commandé et nous avons commencé à diner. 

- Moi : et sinon tu fais quoi dans la vie, concrètement ?

- Stacy : je travaille avec Cathy. Comme tu sais nous sommes dans l’évènementiel. En fait moi je suis en intérim, et non en CDI. Cela me pèse car je sais que mon contrat finit bientôt. 

- Moi : c’est vrai que ce n’est pas facile comme situation. Et tu as des projets pour ton après contrat ou pas ? 

- Stacy : non pas vraiment. Postuler de part et d’autre, voir ce qui se passe. Suis obligé, d’autant que j’ai des personnes à charge. 

- Moi : ah oui ? tu as des enfants ?

- Stacy : non. Mes parents. Mes frères et sœurs.  Mais ce n’est pas important, et toi ? que fais-tu ? 

- Moi : boff ! je suis dans l’expertise comptable. Ce n’est pas le meilleur des métiers, mais je l’aime bien.

- Stacy : et tu as des projets dans tout ça ou t’es juste focalisé sur ton travail ?

- Moi : bah, deux-trois projets par-ci par-là. 

- Stacy : des projets secrets apparemment ? 

- Moi : non ! même pas. Chaque chose en son temps. C’est tout. Comme te demander si tu fréquentes quelqu’un en ce moment ? 

- Stacy : moi ? non, personne pour le moment. Et toi ? 

- Moi : c’est quoi l’arnaque ? tu es plutôt séduisante. Moi non, je ne fréquente personne. 

-  Stacy : (sourire en coin) aucune arnaque. Promit. 

- Moi : ok ! je te crois. Donc TU ne fréquentes personne. JE ne fréquente personne. Donc on se verra plus souvent alors, enfin je conjecture !

- Stacy :  pourquoi pas ? je ne suis pas contre. Mais j’ai mon lot de déboires Etham, j’espère ça ne va pas t’effrayer. 

- Moi : nous avons tous nos lots de déboires Stay. Désolé, Stacy. 

Nous avons continué notre diner et notre conversation. A la fin de la soirée je l’ai déposé chez elle. J’aurai aimé l’embrasser mais je me suis dit, pas maintenant. Je lui ai fait la bise et lui ai dit que je l’appelle demain. Je l’ai regarder rentrer chez elle et je suis parti. 

*****STACY POWET*****

     .

 Etham venait juste de me déposer chez moi après notre diner. Je dois avouer qu’il s’est bien passé et que j’ai aimé sa compagnie. Après ma douche j’ai décidé d’envoyer un message à Pierre, lui disant que j’aimerais le voir demain à l’endroit habituel. Après le message à Pierre j’ai appelé ma coco Coralie, 

{Tonalité 1, tonalité 2, tonalité 3}

- Coralie : allo ! oui man ? 

- Moi : (toute souriante) oh ma coco !! non il me plait trop même. Je te jure. 

- Coralie : oh ma co, attends je vais dans la chambre tu vas me raconter. 

- Moi : eukeuh ! Justin ne dort pas ? ou il n’est pas encore rentré ?

- Coralie : non ce n’est pas ça. Il regarde son foot non. En tout cas les émissions de foot. 

- Moi : ah d’accord. Man fait vite oh. 

- Coralie : héé non. J’y suis. Vas-y man, je t’écoute. 

- Moi : man il m’a emmené dans un restau trop chic même. On a beaucoup parler et tout. Ma coco le papa est expert-comptable. Véhiculé. Le papa ne loue pas, il a sa maison. 

- Coralie : hee que bien oh. Il t’a lâché combien non ma coco. Je viens prendre ma pars demain non ?

- Moi : tu vois la place qui n’est pas bien avec toi non. Je te dis le papa est trop raffiné. Il a le truc. Ce n’est pas le genre qui va te donner les miettes le premier soir man. Mama sinon il est beau oh. 

- Coralie : héé. C’est arrivé là-bas ? vous allez vous revoir ? 

- Moi : oui, apparemment. Il m’a demandé si je ne fréquentais personne. J’ai dit oui … 

- Coralie : humm, co-co. 

- Moi : oh écoute seulement ghé. Donc j’ai dit je ne fréquente personne. Lui il ne fréquente personne aussi, ce qu’il m’a dit. Du coup on s’est dit qu’on continue à se voir pour le moment. On verra bien. 

- Coralie : hum man. Tu dis il te plait & ça commence comme ça. Pourquoi tu ne lui as pas dit que tu vois quelqu’un en ce moment. 

- Moi : mais tu ne suis pas ou quoi. Pierre c’est son ami. 

- Coralie : ah oui. C’est vrai que c’est ta copine-là qui vous a présenté. 

- Moi : hum, c’est ma collègue oh. Pas mon amie. 

- Coralie : ah voici pourquoi tu couches son mari hein ? 

- Moi : ha ha, ils ne sont même pas mariés. Pardon je n’ai pas envie de parler de ça oh …. 

- Coralie : ah ok man. Maintenant tu vas faire comment ? tu vas gérer les deux ? 

- Moi : Etham je sens qu’il est différent des autres tu vois. J’aimerais beaucoup continuer avec lui. Je crois que je vais dire à Pierre qu’on pourra plus continuer. J’espère juste qu’il va me donner l’argent qu’il m’a promis. 

- Coralie : yobè man. Tu penses vraiment que Pierre va te donner l’argent ? alors que tu lui dis que c’est fini & que tu veux maintenant être avec son ami ? 

- Moi : ah coco, je l’ai envoyé un message pour lui demander si on pouvait se voir demain, là où tu connais là. 

- Coralie : non tu es trop forte ma copine. Tu vas lui dire c’est fini à l’hôtel (éclat de rire) ? 

- Moi : akah non ! pas à l’hôtel, toi aussi. Chez maman mimi (restaurant). 

Nous avons continué à discuter, principalement de Etham mais aussi de mon rendez-vous avec Pierre. Le lendemain matin à mon réveil j’ai vu le message de Etham qui me souhaitait un bon réveil et une bonne journée. C’était vraiment gentil de sa part. Sur la route du boulot, Pierre a répondu à mon message de la veille. En gros, j’avais rendez-vous avec lui chez maman mimi après le boulot.