Chapitre 20

Ecrit par YadRosa

                  **Kelvin**

Moi : je peux savoir pourquoi tu es aussi distante ? 

Maëlys : je n'arrête pas de te dire que tout va bien. Tu exagères ! 


Je suis surpris. Elle ne me parle jamais comme ça d'habitude mais bon, je n'insiste pas pour qu'elle m'explique. Ça fait quelques jours qu'elle est toute bizarre. Même lorsqu'on fait l'amour, j'ai l'impression qu'elle est complètement ailleurs. Si elle le veut, elle me dira ce qu'il lui arrive au cas contraire, je ne vais pas lui forcer la main. 

Nous allons aux fiançailles de Franck. J'avoue que depuis tout ce temps, je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer cette fameuse Liliane mais si mon ami s'est pressé pour l'épouser, c'est qu'elle en vaut sûrement la peine. Ma maman "adorée", depuis notre dernière rencontre, je ne l'ai plus vu. D'ailleurs je préfère mieux ça. Je me considère comme étant un orphelin ça fait des années et je m'en suis toujours très bien sorti sans l'aide de personne. Celà ne changera pas et même si j'avais besoin d'une aide, mes parents sont les dernières personnes chez lesquelles j'irai demander de l'aide. 

Maëlys et moi marchons silencieusement  vers l'intérieur de la maison. Nous sommes un peu en retard. Dès qu'on entre, j'aperçois Franck aux côtés d'une ravissante demoiselle. Ça ne peut qu'être elle ! 

Il se lève et vient à notre rencontre lorsque nos regards se croisent. Il est accompagné de sa "femme". Je me disais qu'elle était belle mais lorsque je l'ai vu approcher, je me suis retenu de dire à haute voix une exclamation d'émerveillement. Elle est carrément divine, avec des rondeurs à damner un prêtre. Ce genre de femme... Seigneur !

Franck arrive à ma hauteur et on se fait les accolades. 


Franck : je pensais que tu ne viendras plus. 

Moi ( chuchotant à son oreille) : tu plaisantes ? non mais, elle est trop bonne ta "femme"! 


Il s'est détaché de moi rapidement en plissant le front. Pendant ce temps, Maëlys et Liliane échangent les salutations. 


Franck : contrôle toi ou je te donne une bonne raclée ! 

J'ai éclaté de rire. Les hommes amoureux vraiment... Il sourit aussi et on fait les présentations. 


Moi : tu es vraiment belle Liliane. Je comprends pourquoi Franck n'arrivait plus à répondre quand je l'invitais à sortir.. 

Franck : kelvin ! 

Moi : quoi !? Tu penses qu'elle est à toi seul ? Restes là-bas ! 


On s'est tous mis à rire et Franck nous a conduit à une table. Il est ensuite retourné s'asseoir avec Liliane. Je suis content de remarquer que Maëlys commence par se détendre un peu.J'espère qu'il ne lui arrive rien de grave.. 


Moi : tu n'arrête pas de regarder Liliane bizarrement. Tu l'as déjà vu quelque part ou comment ? 

Maëlys : non non, pas du tout. C'est juste que... son nom.. son nom m'est familier. 

Moi : ah bon ? Ce n'est peut être pas la même personne. Il existe un millier de Liliane dans ce pays. 

Maëlys : je l'espère vraiment ! 


La tinte dans sa voix me laisse perplexe mais je me contente juste de porter ma coupe de champagne à la bouche. 




          **Lucas A. Pereirra**

Je dépose Prisca à son appartement et je me mets en route pour ma "maison " avec une autre voiture. Oui, je sais être prudent. 


Faisons un petit entretien...

Je suis Lucas Antonio Pereirra. Père de deux enfants déjà autonomes et multi-milliardaire. J'ai passé une bonne partie de ma vie à amasser de l'argent et aujourd'hui, je peux me vanter d'être l'un des hommes les plus riches du monde. Oui, vous avez bien entendu... 

Disons que je fais parti des personnes les plus respectées et les plus craintes dans le domaine du business. Pourquoi ? Parce que je n'ai pas froid aux yeux. Je peux même dire que je suis impitoyable. Malgré mes cinquante huit ans, je reste toujours aussi dynamique et attirant. Notez bien que jamais je n'ai perdu. Jamais ! J'ai une santé de fer et de l'énergie à revendre mais que ça reste entre nous parce que pour mon entourage et ma famille, je suis un vieil homme très souffrant qui a besoin de repos et tout le tralala... Pourquoi ils le pensent ? Parce que je l'ai voulu ainsi. Eux et tous les autres doivent penser que je suis prêt de la tombe.. 

Et oui, je suis rusé et je fais à la perfection tout ce que j'entreprends. Bon bref, vous n'avez pas besoin de tout savoir sur le champ...moins vous en saurez, mieux je me porterai. Puisque les murs ont toujours eu des oreilles et moi les mouchards, je m'en débarrasser comme des insectes nuisibles.

Il est vingt heures..

 J'ai jusqu'à demain pour tout finaliser et donc, je dois mettre le paquet dès aujourd'hui. 

Je suis dans l'endroit que j'ai baptisé mon harem, un endroit que même les logiciels de fouille les plus performants, ne peuvent détecter. Pour tout le monde, c'est une villa comme les autres mais... 


Moi : Olamide !? 

Olamide : oui chef ! 

Moi : tu es en retard. 

Olamide : désolé chef, j'avais quelque chose de personnel à régler. 

Moi : OK, ce n'est pas grave. Vu d'ailleurs que tu es là... 

Olamide : merci beaucoup. 

Moi : ne t'inquiète pas. Au fait euuuh, j'ai appris que... ta femme est en vacances..? 


Il paraît surpris et se mets à toussoter.


Olamide : euuuh, oui ! Comment êtes vous au courant ? 

Moi : tu veux donc dire que depuis toutes ces années, tu ne me connais pas encore ? Tu me déçois... 


Je fais signe à l'un de mes hommes, qui m'apporte un verre de whisky.

Moi : sache que je sais tout ce que tu fais. Je dis bien tout ! Donc fais attention à où tu mets tes pieds cher associé ou tu risques de te faire très mal... 


Je le vois avaler difficilement sa salive. J'aime bien voir les gens déstabilisés, déboussolés...Olamide ne perd rien pour attendre.


Moi : suis moi ! 


Je me dirige au sous sol. Il est à mes talons. Je prends un couloir qui ressemble presque à un tunnel et j'ouvre une très grande porte qui se trouve à droite. C'est une vaste pièce très éclairée et qui reflète tout le luxe qu'il puisse exister. Une partie de ma fortune s'étale devant moi.

Sur au moins vingts lits, se trouvent de belles et magnifiques créatures. Des femmes. Elles sont toutes endormies...Il faut savoir être prudent au cas où une d'entre elles essayerait de jouer à Wonder Woman même si... c'est carrément impossible de s'échapper de cet endroit. J'ai veillé à ce qu'elles soient habillées comme des déesses, et j'ai le personnel qualifié pour ça. Olamide est arrêté près de moi, émerveillé. 

Un pervers de haut niveau cet homme. 

Moi : ne sont-elles pas belles ? 

Olamide : si, si, si patron ! Elles vont où ? 


Je souris. 


Moi : dans les quatres coins du monde et crois moi, elles ne sont pas prêtes de revenir. Grâce à cette nouvelle marchandise, on va se faire des millions... Je vais me faire un paquet d'argent !

Je m'approche d'un lit. Une fille blonde est couchée, yeux clos. Elle est ravissante. Belle comme un rayon de soleil. Mes hommes l'ont déniché près d'une banque. Après les analyses, on a découvert que c'est une vierge... Je lui caresse la joue en souriant. Celle là, me fera gagner beaucoup plus que les autres. 

Moi : tu vas te charger d'appreter les jets et les passeports. Je veux le tout dans au plus trois jours. 

Olamide : d'accord. 

Je me retourne et je sors accompagné d'Olamide qui traîne le pas. Cet imbécile ne sait pas ce qui l'attend. On ne se fout pas de ma gueule, personne


On remonte les escaliers et nous prenons un ascenseur qui nous conduit à l'autre aile de la villa. J'ai une multitude de gardes qui surveillent tout jours et nuits. Je me tourne vers l'un d'entre eux. 


Moi : le médecin est là ? 

Lui : oui monsieur, il vient d'arriver. 

Moi : qu'on m'apporte le fauteuil roulant ! 


De ma démarche féline, je me dirige vers une autre porte. Je fais signe à Olamide de m'attendre à la porte et j'entre. Ici, c'est mon "labo". J'ai tous les équipements médicaux ici. Vous n'êtes pas sans savoir que je suis moi même médecin n'est ce pas ?

Mon médecin traitant est déjà là. Je prends place et il se lève instinctivement. Il sait déjà ce qu'il doit faire.. Il prend une seringue et  commence par me faire une injection. 


Moi : alors ? 

Lui : j'ai réussi ! Il suffit juste d'annoncer la nouvelle à votre famille. 

Moi : c'est parfait ! Tu es un génie Tom. Passe demain à la maison. Tu dois paraître crédible à cent pour cent ! Ne l'oublie pas. 

Lui : ne vous en faites pas pour ça. J'ai la situation entre les mains. Tout se passera comme nous l'avons préparer. Mais vous devrez être de retour avant la fin du délais fixé. 

Moi : ne t'en fais pas pour ça. Fais juste ce que tu as à faire.


Il a acquiescé.

Tout marche comme je l'ai prévu et j'en suis plus que ravi. Tom fini de me faire les injections et on me place dans le fauteuil roulant. J'ai pris deux injections. L'une pour me rendre faible, l'autre pour me donner l'air pâle et encore plus vieux. J'espère juste que toute cette mise en scène ne sera pas vaine parce que des milliards sont en jeu....









Une vie de pute : To...