Chapitre 20

Ecrit par Annabelle Sara


  

Véronique

  

-         Comment tu sais cela ? Comment tu sais tout ça ?

La question que je redoutais venait de tomber. J’ai levé les yeux sur Ma’a Josiane. Elle se rapprocha instinctivement de Paul et posa la main sur son cœur.

-         C’est moi… J’ai raconté cette histoire à ta femme deux ans avant votre mariage !

Paul se tourna vers elle. Il avait dans le regard cette lueur d’incrédulité.

-         J’étais fatiguée voir la façon marginale avec laquelle on te traitait dans cette famille alors je suis me suis rapprochée de ta fiancée à l’époque pour lui parler de ton histoire !

-         Au départ je ne l’ai pas cru parce que ce n’était pas l’histoire que tu m’avais raconté et encore moins celle que racontait les autres membres de ta famille mais… Un jour ton père a corroboré ces dires en m’avouant qu’il doutait que tu sois son fils et que ses doutes il pouvait les prouver !

-         Ma cousine l’avait piégé pour se faire entretenir, elle avait feint une grossesse et avait accouché d’une façon miraculeuse mais comme elle avait fait un scandale publique il avait été obligé en tant qu’élite de reconnaitre son enfant, lui expliqua Ma’a Josiane.

-         C’est exactement ce que le vieux Nana m’avait dit !

-         Donc tu savais que je vis avec ma mère biologique depuis une dizaine d’année et tu ne m’en parles pas ?, fit-il irrité.

Encore un secret que je lui ai caché et que je suis obligée d’exposer.  Ma’a Josiane tendit une main vers lui, il la repoussa violemment. Elle avait les larmes aux yeux.

-         Ne me touche pas !

-         Mon fils…

-         Ton fils ? Un fils que tu n’as jamais cherché à retrouver ? Que tu n’as jamais cherché à aimer ?

-         Tu ne peux pas dire ça Paul, ai-je intervenu.

-         Toi je te conseille de la fermer ! Tous les jours tu aggraves ton cas. Sur quoi tu ne m’as pas menti en 14 ans de mariage ?, me demanda-t-il en me fusillant des yeux.

-         Je suis responsable de cela ! Si tu veux t’énerver fais le contre moi…

-         Je ne te connais que comme la ménagère… Tu n’es rien pour moi !, gronda-t-il

-         Ne pousse pas le bouchon !

Il peut être surprit mais il n’a pas le droit de manque de respect à cette femme qui n’a rien fait d’autre que de prendre soin de lui.

-         Elle a fait pour toi tout ce qu’une mère fait pour son enfant ! Elle a prit soin de toi et de tes enfants ses petits-enfants, elle a œuvré pour le bon fonctionnement de ton foyer ne viens pas lui manquer de respect parce qu’elle a fait le sacrifice de n’être pour toi que la femme qui cuisine ton plat préféré !

-         Elle aurait pu me dire il y a des années qu’elle est ma véritable maman, elle ne l’a pas fait je ne sais pas pourquoi elle le fait aujourd’hui !, déclara-t-il.

-         Parce que sa cousine est de retour et qu’elle a décidé de se venger d’elle…

-         Et pourquoi voudrais-t-elle se venger ?

Je ne pouvais pas répondre à cette question alors je me suis tournée vers ma belle-mère qui leva les yeux sur moi.

-         Elle veut se venger parce que le feu qui nous avait piégé en brousse il y des années… C’est moi qui l’avais allumé !

Nous étions tous les trois surpris.

-         J’ai déclenché le feu de brousse la piégeant dans les flammes ce jour là ! Depuis l’incident des latrines, j’avais toujours en moi cette voix qui criait que ma cousine et ma tante m’avaient enlevé mon enfant. J’en étais convaincue lorsque j’avais appris qu’elle avait un enfant en ville alors que je ne l’avais pas vu enceinte !

-         Tu es sérieuse ?, lui demanda Paul dépassé.

-         Elle est venue au village me narguer ce matin d’il y a 37 ans. Lorsque nous nous apprêtions pour aller au champ ma tante et elle sont arrivées, alors ma mère a décidé de nous envoyer au champ toutes les deux. Une fois là-bas j’ai décidé de lui parler de ces souvenirs d’il y a trois ans qui me hantaient.

-         Tu l’as confronté ?, lui ai-je demandé.

Ma’a Josiane sécha ses yeux.

-         Oui !

-         Et qu’est-ce qu’elle t’a répondu ?, demanda Paul.

La quinquagénaire sourit.

-         Elle s’est moquée de moi en me disant que je suis trop faible, que mon enfant est là où il sert à quelque chose. Qu’il valait mieux cette situation que celle d’être mère célibataire dans ce village.

-         Seigneur !

-         C’était la saison sèche, et j’avais du pétrole pour bruler la mauvaise herbe dans les champs… pendant qu’elle se moquait de moi et parlait de mon fils comme d’une chose qui lui servait à atteindre ses objectifs j’ai vu rouge et je l’ai aspergé de pétrole et j’ai craqué une allumette.

Même au son de sa voix on pouvait comprendre qu’elle n’avait aucun remord.

-         J’ai été légèrement brulé sur les mains mais… j’ai pu retourner au village pour alarmer les ainés ! Ils n’ont pas retrouvé son corps j’ai compris qu’elle n’était pas morte… J’ai su qu’elle essaierait de se venger !

Paul s’assit puis se releva de son siège.

-         C’est un film Nigérian que vous me racontez là ! Je suis dans un film !

-         Ce n’est pas un film, s’écria-t-elle. Si je n’étais pas resté dans l’ombre pour te protéger mon fils nous ne serions plus ici. Si ta femme n’avait pas bâtit se mur autour de toi… Tu ne serais pas ici ! Quand j’ai sut que tu avais rencontré une femme je me suis rapprochée d’elle pour connaitre son tempérament et surtout pour m’assurer qu’elle saurait prendre le relais si jamais je n’étais plus là pour te protéger…

-         Tu parles depuis de me protéger ! Me protéger de qui ?, s’écria-t-il. De qui au juste ? puisque cette femme si elle a une dent contre quelqu’un c’est contre toi et non moi !

Ma’a Josiane soupira, elle devait tout expliquer, cette fois je ne dirais rien.

-         Je devais te protéger de ma tante, des Nana, il y’avait tellement de gens qui en avait après toi que je ne peux les compter…

-         Ça veut dire quoi ?, demanda-t-il.

Même moi j’avais peur de la réaction de Paul si elle lui expliquait ce qu’elle voulait dire.

-         Vous avez décidé de me parler de cette histoire alors dites moi tout !

Ma’a Josiane respira un grand coup et se tint les mains pour les empêcher de trembler.

-         J’ai dû… Me débarrasser de certaines personnes de ton entourage qui en voulait à ta vie !

-         Pardon ?

-         En commençant par ma tante, qui voulait te récupérer après la disparition d’Hélène… c’était la première fois que je calculais et préparais la mort de quelqu’un ! Ensuite… Ta marâtre, cette femme était une plaie, elle n’était pas obligée de t’aimer mais elle n’avait pas besoin de te transformer en esclave alors je me suis aussi occupé de son cas… Enfin celui que tu considérais comme ton père et qui avait les yeux sur ta femme je n’en pouvais plus de le voir lorgner ainsi sur Véronique ! Il n’avait aucun droit sur toi alors je me suis arrangée aussi pour qu’il disparaisse !

Nous avions tous les deux les yeux exorbités. En l’écoutant parler je comprenais que face à Ma’a Josiane je suis une sainte. Elle n’hésitait pas quand il faut prendre une décision difficile.

-         Je veux que cette femme quitte cette maison, murmura Paul. Il est hors de question que ma famille vive avec une femme… cette femme !

Je ne pouvais pas discuter, je savais qu’il avait raison, nous ne pouvions pas garder Ma’a Josiane pas après ce qu’elle venait de nous avouer.

-         Cela va de soit fils !

-         Ne m’appelle pas fils !, lui répondit Paul en reculant me plaçant dans son dos comme s’il voulait me protéger d’elle.

-         Je ne veux que ton bien ! Je n’ai pas pu te voir naitre ou même te tenir étant enfant et tout ce que j’ai trouvé pour te protéger…

-         C’est tuer des gens ! Et le résultat c’est quoi ? tu as répondu à la haine par la haine et maintenant c’est la destruction que tu attires sur ma vie et sur les miens…

-         Ce n’était pas mon intention !

-         Tu as brulé vive la femme qui m’avait pris comme son enfant et résultat tu as donné l’opportunité à ma marâtre de me maltraiter… tu t’es débarrassée d’elle et son mari à fait de moi le responsable, tu as fais disparaitre le père parce qu’il lorgnait ma femme mais aujourd’hui je ne sais pas qui est ma femme et mes frères me considèrent comme un parasite ou une vache à lait… Quel problème as tu résolu au final ?

La question de Paul eut un ricochet en moi et aussi en Ma’a Josiane qui fit un pas en arrière en baissant la tête.

-         Tu n’as rien résolu… Mama ! Tu n’as pas résolu le problème de fond de ton fils ! Celui de son appartenance. Je suis qui ?

-         Tu es mon fils !, murmura Ma’a Josiane en pleurant. Je ne suis pas parfaite mais j’ai agi dans ton intérêt… toujours !

-         Moi j’aurais aimé te rencontrer plus tôt et te connaitre… Les choses auraient pu être différentes nous aurions pu être heureux tous ensemble mais tu as préféré rester dans l’ombre et me laisser seul face à l’adversité !

-         J’avais peur que tu ne m’accepte pas…

-         Je n’aurais jamais fait cela tu le sais !

Ils s’observèrent un moment avant que Paul ne fasse le premier pas. Il prit sa mère dans ses bras. Et la serra fort. Le fils pouvait ne pas approuver les méthodes de la mère mais elle restait sa mère te vu le temps qu’ils avaient déjà passé ensemble il savait que ce n’était pas une personne mauvaise, elle ne savait pas juste donner de l’amour d’une manière aussi classique que nous autre.

-         Il faut que tu pardonne à ta femme pour les enfants ! C’est moi qui lui avais donné le conseil de se faire enceinter sans te mettre au courant…

-         J’avais cru comprendre que toutes les deux vous avez décidé de tamponner les obstacles et les difficultés dans ma vie ! mais je suis un homme et j’ai besoin d’être parfois confronter à la dure réalité de ma vie.

-         C’est ça le rôle d’une maman, assurer la protection de son enfant…

-         Je peux déjà me débrouiller maintenant !

Il se tourna vers moi et me regarda droit dans les yeux !

-         Je peux me protéger moi-même ainsi que ma famille, me dit-il. Je suis lent à comprendre mais je suis l’homme ici !

Son ton était particulier et cela attira ma curiosité. Il venait de dire à deux reprises qu’il est l’homme ici.

-         Paul… Tu as fait quoi ?, ai-je demandé.

-         J’ai pris en main certaines choses ! Il était temps que je  m’occupe de ceux qui depuis des années restent dans l’ombre pour m’atteindre. Entendre ce que j’ai entendu ce soir va me permettre de dormir après ça ! Ma mère a assez sali ses mains pour me protéger il était temps que tape du poing sur la table.

-         Tu as fais quoi ? lui demanda Ma’a Josiane alarmée comme moi.

-         Vous le saurez assez tôt !

Il se dirigea vers la porte de la cuisine. Il s’arrêta sur le pas.

-         Je ne peux pas te mettre à la porte de ma maison cette nuit, mais tu dois t’en aller au petit matin. Véro s’occupera de te trouver un endroit pour t’installer, Tu auras le droit de voir les enfants de temps en temps… Si je trouve la force je viendrais aussi te voir, parfois !

-         Paul…

-         Toi je t’attends dans la chambre !, me coupa-t-il avec force.

Sa mère posa la main sur mon bras.

-         Véronique… Il faut que tu le laisses gérer ! C’est lui l’homme ! S’il veut que je parte je vais m’en aller, dit-elle.

-         Tu as compris ce qu’il voulait dire par il a tapé du poing sur la table ?

-         C’est un homme il n’a pas besoin d’expliquer ses faits et gestes… Il vient de reprendre sa place ici alors laisse la lui !

Je ne comprenais pas. Il vient de se passer quoi ?

-         Ton mari veut sa place de chef ! Donne-la-lui !

-         Ok…

-         Vas le rejoindre ! Au petit matin je serais partie, je te dirais où me trouver  me dit-elle en me souriant.

-         Tu vas me manquer ! Surtout ta cuisine !

Elle me serra dans ses bras avant de me souhaiter bonne nuit.

En entrant dans notre chambre à coucher je ne savais pas quoi m’attendre. Je ne savais pas ce qui avait poussé Paul à revenir ce soir. J’avais peur qu’il soit là pour me dire qu’il ne voulait plus de moi.

Il était assis sur le lit, la tête baissée dans ses mains, il pleurait. Je me suis rapprochée de lui après avoir fermé la porte de la chambre dans mon dos.

Il sécha ses yeux et leva la tête vers moi, il était dévasté.

-         Tu m’as fait beaucoup de mal Véronique ! Si tu savais le nombre de fois où j’ai voulu te trouver des raisons ses dernières semaines ! Mais je ne peux pas vivre avec une femme comme toi ! Nous allons divorcer dès que l’histoire avec ma mère où je ne sais qui sera réglée…

Mon sœur fit un bond et sans réfléchir j’étais à genou face à lui.

-         Paul je t’en supplie…

-         Non ! Tu m’as menti pendant des années pas sur un seul sujet sur tout, ma vie, mes enfants… Tu n’as fait que me mentir ! Pourquoi je resterais avec une femme qui ne peut pas m’être loyale ?

-         Je te suis dévouée malgré tout Paul !

-         Quand tu faisais des enfants dans mon dos ou quand tu hébergeais une criminelle dans ma maison sans me le dire ?

-         J’ai fais ça parce que je pensais bien faire, me suis-je défendu en pleurant essayant de poser mes mains sur les siennes.

Il me repoussa violemment.

-         Tu n’es pas une femme loyale ne le nie pas !

Je ne pouvais pas non plus l’avouer !

-         Je suis tout ce que tu veux mais je te suis loyale, je l’ai toujours été et je le serais toujours…

-         Si on te parle de Miriam tu diras que tu n’as rien à voir avec elle ?

-         Miriam ? Qui est Miriam ?

-         Tu veux dire que tu ne connais pas Mme Miriam ?, demanda-t-il.

Je devais garder le même détachement et respecter le 11ième commandement : Tes infidélités tu nieras à fond !

-         Je ne sais pas de qui tu me parles !, ai-je répondu les larmes aux yeux. Je suis castratrice, je prends des décisions sans te demander ton avis je te néglige… mais je suis loyale ! Je l’ai toujours été !

Il m’observa comme s’il essayait de lire dans mes yeux, mais lui était novice dans ce jeu moi je suis dans le milieu depuis des années, il ne saurait pas lire dans mes yeux.

-         Tout ce que j’ai fait jusqu’à aujourd’hui c’est pour le bien-être de notre foyer ! Tu peux m’en vouloir de t’avoir menti d’avoir été insoumise et tout…

-         Tu ne connais vraiment pas Miriam ?

-         Qui est-ce ? Je ne comprends pas ce qu’elle fait dans la conversation, sur ta décision de me quitter…

-         Noura m’a lancé que tu me trompais avec la planète entière grâce à Tata Miriam qui a un club de rencontre adultérin…

Mon visage exprimais vraiment la surprise, mais surtout sur le fait qu’il avait discuté avec Noura. Où et à quel moment ?

-         De quoi elle parlait celle là ?

-         De toutes les façons il y a une descente de police chez cette Miriam… Donc si tu n’as rien à voir avec elle tu n’as rien à craindre !

Seigneur ! Tata Miriam !

-         Je ne connais pas cette femme dont tu parles et je ne sais pas pourquoi tu accordes de l’importance à cette Noura puisqu’elle te disait cela pour t’attirer dans ses filets !

-         Elle me le disait surtout pour garder la vie sauve !

J’ai écarquillé les yeux.

Il me regarda et sourit face à ma surprise.

-         J’ai demandé à ton ami coiffeur de s’occuper de son cas et de celui de son boss… Donc nous n’avons pas à nous inquiéter de ces deux femmes dorénavant, me lança-t-il en se levant.

C’était donc ça ce poing qu’il avait tapé sur la table.

-         Paul explique moi !

-         J’ai demandé à Rodrigue de retrouver cette femme et de me l’amener… Elle m’a insulté me traitant de mauviette et de moins que rien parce que celle qui porte le pantalon dans mon foyer c’est ma femme ! Je voulais juste savoir où en était sa grossesse…

Son regard était vitreux.

-         Elle a rit en disant que je ne pouvais pas mettre une femme enceinte…

-         Mon Dieu ! Chéri…

Je me suis levée pour le prendre dans mes bras, il se dégagea.

-         Je ne veux pas ta pitié !

Il se tourna vers moi, il pleurait.

-         Je lui ai demandé ce qu’elle me voulait et elle m’a balancé qu’elle n’en avait rien à faire de moi mais que celle qui l’avait envoyé me piéger elle savait pourquoi elle voulait piétiner un ver comme moi ! Je n’ai jamais autant été humilié de ma vie… Elle a osé dire que je n’étais pas un homme au point où ma femme devait coucher avec la terre entière pour être satisfaite !

Elle n’avait pas compris quand je lui avais dit de faire attention à qui elle allait s’attaquer cette Michelle.

-         Bébé, elle te provoquait…

-         Elle a réussi parce que j’ai donné des ordres pour elle…

-         Quoi ?

-         Je voulais me débarrasser d’elle et de celle qui l’avait envoyé ! Une patrouille de police doit déjà être chez cette Hélène à l’heure où nous parlons ! Ils vont trouver le corps de Noura là-bas… Et cette femme va avoir du mal à expliquer cela à la justice…

Okay, le fils semblait avoir certaine corrélation avec la mère.

-         Quand j’ai vu sa photo tout à l’heure dans ton téléphone j’ai pleuré parce que c’est cette figure que j’ai en tête comme étant ma mère… Alors le soulagement que j’ai ressenti en écoutant l’histoire de Ma’a Josiane, en même temps la culpabilité… La peur de penser que je suis comme ma mère te que je règle mes problèmes en me débarrassant des gens…

-         Tu n’es pas comme elle ! Tu as juste compris que ces femmes n’étaient pas juste un danger pour nous mais aussi et surtout pour nos enfants…

-         Je ne sais pas, fit-il en posant la main sur la tête. J’ai tué une personne !

-         Sa mort ne doit pas t’empêcher de dormir !

Il se tourna vers moi.

-         Je veux le divorce !

-         Je ferais ce  qu’il faut pour que tu change d’avis, ai-je répondu. Tout !

Il m’observa un moment et m’attira dans ses bras. Je savais que ce n’était pas gagné, il me déteste et pire il se déteste pour ce qu’il avait fait. J’allais devoir être patiente, attentive, à l’écoute, j’allais devoir me plier et me soumettre à lui pour qu’il regagne confiance en lui et en moi.

Cela allait nous prendre du temps et de l’énergie mais j’allais devoir tout faire pour sauver mon mariage. Si on m’avait dit il y a six mois que mon couple et ma famille traverserait toutes ces tribulations je n’aurais pas cru. Je n’aurais jamais imaginé qu’en me couchant le soir je prierais pour que demain arrive !

  


Et si demain mourrai...