Chapitre 20

Ecrit par Bernardin10

---PDV LEA---


Il est 7h sur ma montre, j'émerge de mon sommeil par la voix de ma mère qui ne cesse de crier mon prénom.


— Lea Lea hurle-t-elle avec colère, ça fait longtemps que je crie ton nom, tu risque de nous mettre en retard.


C'est déjà une coutume dans notre maison. Chaque dimanche matin, nous devrions nous retrouver en famille et participer à la deuxième messe à l'église NOTRE DAMME DU MONT CARMEL, celle qui commence à 8h.

Mais aujourd'hui, je me voyais briser la tradition, dû à mon réveil très pénible. Je me sentais fatigué et une envie de vomir tout ce que je mettrais dans mon ventre ne me lâchait pas.

Ceci était dû aux activités dont j'avais pris part dans la journée d'hier. Après une virée "Shopping" avec mes amies à l'établissement NI YETU, où nous avons acheté quelques vêtements, robes, jupes et des souliers à la mode, nous sommes partis nous réfugé dans un restaurant pour manger.


— Alors ma copine, m'interpelle Mapendo, à ce que je vois, ton petit ami ne cesse de prendre soin de toi.


— Je me demande où il sort tout cet argent enchaîne une autre à ses côtés, un étudiant qui a des poches remplis d'argent.


— Ne vous inquiétez pas mes amies répondis-je enfin, "la vie est courte" disent-ils, pourquoi ne pas en profitez. Nous nous aimons beaucoup avec Malipo et il ne fait que prendre soin de moi.


— Et tu connais où il travail, me demande Neema qui était calme depuis le début, tu lui as un jour questionner sur ce sujet.


— Cela importe peu, je lui fait confiance et il ne peux jamais me mentir au sujet de son travail.


Après avoir clôt le débat, on s'est mis à commander toute sorte de repas. Chacun selon ses goûts et sa capacité de finir son plat.

On discutait de tout et de rien et on riait beaucoup pour essayer d'évacuer tout le stress accumulé durant toute la semaine.


— Touche pas à ma nourriture dit Neema en s'addressant à Mapendo, qui avait une main dans son assiette, si la tienne ne te vas pas, pourquoi l'avoir demandé.


— La tienne est très délicieuse répondit-elle sur un ton taquin et en mettant dans sa bouche la nourriture volée.


C'était l'élément déclencheur de notre petite querelle, chacun voulait piqué la nourriture dans l'assiette de l'autre, et vice versa.

Et après avoir bien rigolé et goûté à chaque nourriture sur la table, je payais la consommation de tout le monde, avant de quitter le restaurant pour que chacun rentre chez soi.


— Au revoir mes amies, nous dit Neema, et n'oubliez pas de bien préparé vos examens.


— Ne t'en fais pas pour nous répondirent-elles en coeur, les études comptent aussi dans notre vie.


On se faisait un dernier câlin mutuellement, avant qu'on emprunte chacun une moto pour rentrer à la maison.


— Mais réveille-toi enfin, me crie ma mère au pas de ma porte, tout le monde est prêt et tu risque de nous retarder.


— Je ne viendrai pas avec vous à l'église, je crois que le fait de mélanger la nourriture n'a pas été bien accueilli par mon ventre. 


— Repose-toi ma fille, je t'apporte des médicaments pour calmer ton ventre.


Quelques minutes après, elle est revenu avec des comprimés de "Bactrime" que je m'empressais de boire avec un gobelet d'eau.

Toute la famille parti, je me repose en attendant leur retour et en essayant de tout faire pour calmer mon ventre.

Trois heures après, ils sont de retour et me trouvent à table entrain de prendre le repas que notre domestique à pris bien soin de préparer.

Je les souhaite un bon arrivé et ils s'installent chacun sur une chaise de la salle à manger pour recevoir leur part.


— Comment te sens-tu ma fille, me demande ma mère, j'ose croire que les médicaments onf fait de l'effet.


— Je ne sais pas encore, mais ...


Je n'avais pas peu finir ma phrase, qu'une forte envie de vomir me saisissait.

Je courais rapidement vers les toilettes afin d'évacuer toute la nourriture présente dans mon estomac.

Au moment où je remettais mes esprits au clair, des pas s'approchent peu à peu de l'endroit où je me tenais.


— Ne me dis pas que ce que je crois est vrai dit une voix à la porte, n'es-tu pas enceinte ma fille.


— Ce n'est pas ce que tu crois maman, j'ai juste un mal de ventre.


— Tu aura beau le cacher, mais la vérité fini toujours par être connu.


— Et en parlant de vérité, intervient la voix de mon père, j'ai déjà appeler le médecin pour prendre rendez-vous.


Je voulais convaincre mes parents que ce n'était qu'un simple mal de ventre mais mon père était resté ferme sur sa décision.

Et c'est dans cet ambiance, la peur au ventre que nous avons pris la voiture, direction l'hôpital.

Le sort d'un vaniteu...