CHAPITRE 20

Ecrit par Lady bv2g

« Un conte de fée, mon conte de fée, je le vivais enfin !!, j’ai tellement pleuré pour ce genre de considération ; ne me jugez pas s’il vous plait, j’ai fait ce que toutes filles de mon âge fait »


Après nos ébats sexuels, il sorti brusquement son pénis de mon vagin,  « moi qui m’imaginait qu’après une relation sexuelle on se câline et partage un moment de tendresse ; non j’avais tout faux !!» il s’est rhabillé sans même se rincer les mains ou son sexe.


Choqué par ces gestes, je dis : « mais pourquoi te lèves-tu aussi brusquement ? », il ne me répondit guère, je rajoute en portant aussi mes vêtements : « ai-je fait quelque chose de mal ? », j’étais toujours sans réponse de lui alors une envie pressante d’uriné me saisit ; j’entra dans la douche et je dis de vive voix « mais parle-moi luc s’il te plait t’ai-je fait mal ? » du coup tout ce que j’ai eu comme réponse c’est un claquement de porte, là je redis « Luc Luc »



Rapidement je rince mes mains, me rassure d’avoir tout pris dans la chambre et je le rejoins dans la salle de la soirée, j’étais couverte de honte car j’avais l’impression que tout le monde savait ce qui se passait, de loin je l’aperçois rigoler avec ses potes, sans me douter de quoi il s’agissait, je me rapproche de lui, sans tenir compte des leurs sourires et je lui dis tout doucement en essayant de tenir sa main « luc s’il te plait on peut parler »


Il retire brutalement sa main de la mienne et réplique d’un éclat de voix : « mais lâche moi putain !! Arrête de me coller, je ne veux plus de toi lâche moi, tu ne sais même pas faire l’amour ne me touche pas »


Soudainement ces regards de gaieté se transforma rapidement en dérision, en un claquement de doigts j’ai vu mon soit disant conte de fées tourner en cauchemar, une honte mémorable, j’étais scandalisé, je cherchais dans la foulée un regard de pitié mais personne ne le possédait, puis je cherchais Marvel mais elle n’y était pas ; alors j’avais juste envie de disparaitre.


Toute en Larme, Je courais vers la sortie de l’hôtel, tellement j’avais honte de moi, je déversais les larmes et marchait sans orientation, je ne cessais de penser à cet acte horrible dont je venais d’être victime « OH MON DIEU qu’est-ce que j’ai fait pour mériter de telles énormités !! Qu’ai-je fait pour en arriver à ce point détestable de tous ?? Qu’ai-je fait ? je veux mourir il te plait je veux mourir !! »


Sans même m’apercevoir, j’ai marché de l’hôtel jusqu’à la maison, je pleurais en sanglot. Je ne me souciais guère du danger que j’encourais ; de toutes les façons qu’est-ce qui pouvait encore m’arriver de pire.


Arrivée devant chez moi, j’assèche mes larmes et sonne alors ma mère s’empresse d’ouvrir ; « oh pardonne-moi maman !! pardonne-moi maman !! j’ai fait une bêtise pardonne moi maman !! » me répétai-je en moi-même ; Toute ahurit de me voir perché à l’entré elle me demande « Mais grâce ton père a dit qu’il devait venir te chercher, mais qu’est-ce qui ne va pas ? grâce parle-moi pourquoi tu pleures qui t’a déposé ? »


J’accouru dans ma chambre et m’enferma à double tour,  j’ai pleuré en sanglot, «  je ne pouvais pas me confier à quelqu’un, car j’allais être une déception pour ma famille, je ne pouvais pas ouvrir ma bouche de peur de subir le regard désapprobateur de mon père encore moins de ma mère. Eux qui m’ont tant fait confiance »



Les jours qui suivirent cet incident, mes parents méconnaissaient toujours les réelles raisons pour lesquelles, j’avais autant pleuré et comment je suis arrivé seul car je leur avais raconté un bon tissu de mensonge. C’était pénible pour moi de retourner à l’école mais il le fallait pour que mes parents ne se doutent de rien ; alors à chaque fois que j’entrais au collège, j’allais directement me cacher au fond de la bibliothèque ; le bibliothécaire ne se rendait même pas compte que j’y passais mes journées.


Je faisais tout ce qui était à mon possible pour préparer correctement mon examen et fuir cette maudite ville, je n’avais plus les nouvelles de marvel à croire qu’elle s’est évaporée après la soirée, je ne me connectais plus, pour éviter toute négativité à mon sujet.

 

Bien que les jours avancèrent, mon état d’esprit ne se consolidait pas, je déprimai à force d’entendre des injures dès qu’on me voyait, on me traitait « de pute et dévergondé ».


Quelques jours avant le baccalauréat, alors qu’il fallait se rendre au niveau du tableau d’affichage pour connaître le matricule, en sortant de la bibliothèque j’avais déjà une idée sur le regard des autres alors je ne m’en souciais guère, de loin je pouvais voir quelques personnes de ma salle de classe postées juste devant le tableau, alors je continuais d’avancer, arrivé proche du tableau d’affichage, 


une personne dit d’une voix haute « heyy la pute mal épilée, tu as mis tes pieds à l’école », une autre dit « je ne savais pas que tu étais une pute jusqu’à coucher avec le premier venu » ensuite je leur voyait figé sur leur téléphone et ricaner à chaque fois qu’il le regardait alors une personne m’a montré en disant « c’est cette foufroune mal épilée tu collectes les poils pour quoi ? » du coup tout le monde explosa de rire.


Arrivé à la maison, direct je me connecte sur Facebook pour regarder en détaille ce qui se passe car je ne comprenais toujours pas, c’est alors que je vis sur mon fil d’actualité une photo de moi prise lors de notre virée en piscine cet acte que je croyais considérable était en réalité un plan pour me mettre la honte.


Sur cette photo je suis en maillot de bain, ils ont encerclé mon sexe et agrandit l’image afin qu’on puisse voir ma partie intime non épilée, « ohh quelle honte doc ce calvaire ne cessera jamais !! » tout le monde s’acharnait sur moi, les commentaires étaient remplis de mots abjectes, par moment je recevais des messages privés d’injures. Pas seulement des personnes de mon collège mais aussi d’autre collège.


LES CONTES DE FÉES D...