Chapitre 20

Ecrit par Sandy's Aby's

 Isabelle


Je croix que tout marche comme sur des patins à roulette. 

J'ai pu déposer la petite calebasse sous son lit et j'ai suivi les recommandations du marabout en ensorcelant le repas, car mama m'a dit ce qu'il aime manger.

Bientôt ta fin Mederva !


…..


Le Lendemain chez les Koumba 


 Medelva 


Je me suis couchée de bonne heure car on n'a pas pu prier hier. 

J'ai tenté de le joindre en vain. 

Je suis déjà sur les nerfs à cause de cette Isabelle et il faut encore qu'il en rajoute !


Je me lève et décide de faire mes travaux, comme je suis à la maison pour le moment j'aide maman avec le ménage, 

je sors les assiettes et commence à les laver.


Maman : Koumba !


Moi : Man !


Elle : Pardon il faut m’écailler le poisson qui est au congélateur quand tu auras fini, je vais faire un bouillon à ton père. 

À croire que cette nuit le poisson l'a visité.


Moi : Loll maman ! Ton mari me dépasse, donc c'est à six heure qu'il te demande ça !


Elle : Six heure c'est parce que c'est l'heure à laquelle je me suis réveillée, il me l'a dit, il faisait cinq heure trente-deux, j'ai bien regardé l'heure !


Moi : Ah ah ah ! mon père est extraordinaire !


Papa : Bonjour ici !


Moi : Bonjour Papa !


Papa (s'adressant à maman) : Toi tu ne me dis pas bonjour ?

 Les bonnes manières, ça s'apprend hein !


Maman : Jean, pardon dépose moi oh ! 

Depuis cinq heures, tu m'as réveillé pour me faire le bruit, pour me dire ce que tu veux manger, tu m'as dit bonjour ?


Papa : Madame ! Toi-même tu as remarqué qu'on s'est rendormi juste après ? 

Je ne vais pas te dire bonjour à cinq heures alors qu'on n'a pas fini de dormir, c'est du gâchis, maman !

 Il est préférable de dire une bonne fois bonjour le sommeil terminé.


Maman : Jean dépose moi, pardon ! Il fallait aussi attendre que le sommeil termine avant de me dire ce que tu veux manger.


Papa (le sourire aux lèvre) : Viens d'abord que je te soulève !


Maman : Laisse-moi, c'est bon, tu as gagné, je ne sais pas pourquoi tu veux me soulever !


Les voir se titiller comme ça me fait juste sourire.


Tante Brigitte : Mboloani la famille ! (Bonjour)

Je me retourne en même temps que papa et maman.


Elle, c'est ma tante, la sœur de papa.


Maman : Mbolo ma belle-sœur !


Moi : Bonjour tata.


Jean : Koumba, toi tu sors d'où ? 

Là où je te vois là je sens que tu as découché !


Elle (se regardant) : Ça se voit autant ?


Jean : Nom d'une pipe, je savais !


Elle : Il faut bien que je vive yaya !


Maman : Mais tu ferais mieux de rentrer, ton mari ne te cherche pas ?


Elle : Eke ! 

Ma belle-sœur j'ai quand même le droit de m'amuser un peu, oh !

 En plus il ne m’a pas encore épousé.


Je rince les assiettes et je les pose sur la table qui est dehors. 

Ensuite je verse les cuvettes d’eau. 


Tante Brigitte : Pardon ma belle-sœur donne-moi d'abord un bon pagne chez toi là-bas, aujourd'hui mon frère va manger ma nourriture.


Papa : Qui va manger ta nourriture ? 

Avec les choses sales que tu es allé faire la nuit ! Je ne sais même pas où tu as dormi, avec qui tu t'es frotté et c'est à moi que tu veux faire à manger ? 

Naaan va préparer pour ton mari qui ne t’a pas épousé là, pas moi.


Tante Brigitte (s'adressant à moi) : Moukagni, vient me donner la marmite et rassemble moi le bois pour le feu, aujourd'hui là, c'est le feu de bois.


Papa lui lance un regard avant d'aller dans le salon.


Je prends une cocote et je la lui remets, je me dirige derrière la maison prendre les morceaux de bois que papa a rapporté de la brousse, pendant qu’elle se change dans la cour carrément !


Maman : Mède !


Moi : Man !


Maman : Steve est où, depuis là on ne le voit plus ?


Moi : Ah maman ! Je ne sais pas oh !


Maman : comment ça !


Moi : il n'a pas décroché à mes appels toute la soirée d'hier, il devient distant.


Maman : Il doit y avoir une bonne raison.


Moi : Humm Dieu seul sait !


Tante Brigitte réuni le bois et allume le feu.


Elle : Moukagni, apporte-moi ce que je dois préparer.


Maman (s’adressant à moi) : Prend lui le sanglier, c’est dans le sachet jaune au congélateur c’est déjà nettoyé.


Je me dirige à la cuisine et je rapporte la viande à ma tante en même temps j’apporte la tomate oignon ail que je pose près d’elle sur une assiette.


Barbara : Bonjour à tous !


Moi : Eh Mboumba ! 

Tu as pensé à moi aujourd’hui !


Barbara : Bien sûr, il y a des updates en stand bye, Remanda est allé chez Steve on se voit ce soir donc obligé de venir gueh !


Moi : Ah ah ah, donc si Alban n’était pas parti là-bas, tu ne serais même pas venu ! 


Barbara : Ce n’est pas sortie de ma bouche oh !


Maman : Ma fille bonjour, et ta maman ?


Barbie : Elle va bien, elle est allée en brousse aujourd’hui !


Maman : Oh là là, moi qui voulais le ndembini !


Tante Brigitte : C’est rare hein, le légume là !


Maman : Sa mère à ça dans sa plantation !


Maman Brigite : Ah ça, elle est bien ! C'est très bon dans les aubergines amères.


Chez les Asseko


Alban Remanda


Je suis avec Steve dans sa chambre, il m’explique ce qui se passe, il trouve qu’il est perturbé par Isabelle, la femme que sa maman veut qu’il épouse.


Steve : Frère j’ai failli la mettre dans mon lit je t’assure !


Moi : A Niambiè ! Qu’est-ce qui s’est passé pour que ça en arrive là ! Si tu me dis que ça t’arrive quand tu es avec Mède, je comprendrais, mais Isabelle, humm !


Steve : Alban, je l’ai vu nu, bro !


Moi (fonçant les sourcils) : Steve, je te plains !


Lui : Elle était dans ma chambre en serviette et sans le faire exprès, sa serviette est tombée.


Moi : Pape, elle a fait exprès, d'ailleurs même tout ce qui t’arrive c’est elle qui est à l’origine de tout, c’est moi qui te dis ! 

tu as eu pire que ça avec Daysie, tu l’as vu nue man, et pourtant tu n’as rien fait ! 

Moi je ne la vois pas claire. 


Lui : Bro, il y a plus que ça ! 

Elle a un parfum dingue qui me prend la tête !

 Et je ne sens plus trop l’engouement avec Mède, à la limite, elle m’irrite.


Moi : Humm, là c’est carrément la confirmation que ce n’est pas simple.


Lui : C’est-à-dire ?


Moi : Elle doit faire des pratiques !


Lui (se levant de la chaise où il se trouvait) : Oh bro, pas quand même jusque-là !


Moi : Je suis miènè oui ou non ? 

ou bien ?


Lui : Si si.


Moi : J’ai juste la grâce d’avoir donné ma vie à Christ mais ce genre de chose je l’ai vécu, dans ma famille, un tel qui fait des fétiches à un tel juste pour que le mari soit à elle seule, elle te concocte des trucs, te fais manger de la merde séchée et t’envoute avec des parfums et tout !!!

 Tu deviens gentil, tu ne remarques plus rien, toi le mari tu meurs, elle, elle reste avec tes biens trop de choses quoi ! 


Lui : Man tu vas trop loin.


Moi : Humm si tu pouvais savoir que ce n’est que le début ! En plus c’est une bonne villageoise, elles savent quoi et comment faire, elles sont rodées, les joizes (villageoises) !


Lui : Tu commences à m’inquiéter gars !  

J’ai eu à faire un rêve bizarre…


On parle encore, lorsque quelqu’un cogne à la porte et c’est la fille en question.

Elle ouvre la porte et entre, le haut décolleté au point où on voit la naissance de ses seins, elle se rend compte tout de suite que Steve n’est pas seul, elle tire sa robe vers le haut pour soi-disant cacher ses seins. 


Steve (comme hypnotisé) : Bonjour miss !


Isabelle (s’adressant à moi) : Heu désolée ! Moi c'est Is…


Moi (l'interrompant) : Isabelle !


Elle (tout sourire) : Oui !!


Moi (la fixant) : C'est toi qui fais les fétiches à mon frère, et qui vient dans sa chambre habillée de la sorte dans le but de le faire tomber ?


Elle (le sourire laissant place à un visage fermé) : De quoi tu parles ? Que veux-tu insinuer.


Steve : Djo s'il te plaît, ne fait pas ça !


Je me lève du lit comme si j'ai été propulsé et je sens comme une présence que je ne peux contenir, je commence à pleurer seul, je tombe à même le sol, puis je sens que quelque chose veut sortir de ma bouche sauf que je ne la contrôle pas.


Steve : Alban tu vas bien ?


Moi (levant les yeux vers Isabelle, qui je vois, tremble comme une feuille) : Tu sais de quoi je parle…brrrrr …. Libère le, toi esprit impur libère… !


Elle (paniqué) : Mais mon dieu ! De quoi tu parles !


Steve (perdant patience) : Alban c'est quoi le problème tu m’effraies là !


Moi (à Steve) : Elle te retient captif quelque part !


Isabelle : Steve je n'aime pas ce qui est en train de se passer là, il me connait d’où ? 

Ton vampire il faut faire ça avec ceux que tu connais. 

D'ailleurs je fais encore quoi là, élan no si, tchiup !


Elle sort de la chambre, et quelques minutes après je me sens revenir à moi-même.

Je m’assois à même le sol la tête entre les mains.


Steve : Qu’est ce qui se passe ?


Moi : Je croix que le Seigneur veut m’avertir de quelque chose te concernant !


Steve : Maintenant que tu en parle c’est comme s’il y avait un voile sur moi.


Moi : ferme la porte on se met en prière, il y a un truc pas très net !

Medelva