CHAPITRE 20

Ecrit par Tony carmen

            C'est toujours la voix de Brenda que j'entends quand je reviens à la réalité. Je bondis direct et regarde autour de moi. Je l'ai pas rêvé, elle est bien devant moi. À moins que je ne sois atteinte de schizophrénie.

    - Tu ne rêve pas, tu n'es pas folle non plus, ( comme si elle lisait dans mes pensées). C'est bien moi ma grande. 

          J'arrive à rien dire, mon cerveau n'envoie aucune information à ma langue. J'arrive pas y croire, je refuse d'y croire. Mon Dieu elle n'est pas morte ! BRIANA MAKANDA n'est pas morte ! Ma mère n'est pas morte ! Des larmes coulent comme de l'eau je sais pas si je dois avoir peur, sauter de joie ou alors être en colère contre elle. 

    - Bree pourquoi tu pleures ? Qui sont ces dames ? (Dit Brenda qui ne comprend rien à la situation). Vous voulez quoi à ma soeur? ( en se levant comme une lionne pour faire face à notre mère. Elle ne la reconnaît pas visiblement.) 

    - Tu as toujours beaucoup aimé ta grande soeur. Je vois que ça n'a pas beaucoup changé mon coeur.  Toujours prête à prendre sa défense, même quand tu tenais à peine sur tes deux pieds. 

    - Qui êtes vous bon sang ? Speak or get out of here! (Crie Brenda) 

    - Tu ne me reconnais donc pas mon bb ? (En se rapprochant d'elle) mon amour, mon coeur, mon bébé... Tu ne me reconnais donc pas ? ( dit ma mère en pleurant ce qui fait faire un mouvement de recule à Brenda) 

    - Je suis sensée vous reconnaitre ? Qui êtes vous ? (Toujours agressive). 

    - Mon bébé... C'est moi... Regardes mais yeux....  C'est maman...

            L'agressivité de Brenda se transforme en effroi et me lance un regard désespéré comme pour chercher une confirmation. Je ne peux qu'hocher la tête en signe d'affirmation. Et je vois ma soeur couvrir sa bouche de ses mains comme pour étouffer des lamentations. Elle secoue négativement la tête. 

    - Non impossible !!!  

            C'est la seule chose qu'elle dit avant de s'enfuir dans sa chambre. Je lui cours après en l'appelant mais elle ferme la porte à clé. Je cogne en vain pour qu'elle m'ouvre mais en vain. Je retourne dans le séjour; c'est à moi d'affronter ma mère comme une grande. Quand elle me voit elle vient me prendre les mains en pleure. 

    - Ma grande fille je suis désolée...  Il faut que tu parles à ta soeu... Tout ce que j'ai fait c'est pour votre bien... C'est pour vous protéger... (En pleurant de plus belle, ce qui réussi à m'émouvoir) 

     - Mais nous protéger de quoi ? 

    - Viens t'asseoir. Je vais t'expliquer... 

            Nous nous installions confortablement dans le canapé toujours les mains liés. 

    - À l'époque je travaillait comme assistant d'un grand homme. Un veille ami à moi. Nous étions si proche et je faisais très bien mon travail . Mon patron était marié à une blanche très jalouse et très paranoïaque alors elle s'est créée une liaison entre son époux et moi. Son mari, lasse de cette jalousie maladive s'est trouvé une autre amante qui n'était pas moi. La femme de mon patron a menacé de le quitter et d'emmener leur fils alors il a mis un terme à sa relation extra conjugale. 

   - Mais... 

    - Laisses moi finir je t'en prie. 

    - Ok

    - Malheureusement, la maîtresse de cet homme n'a pas voulu le comprendre ainsi alors elle a décidé de se venger de épouse de mon patron. Elle a retrouvé leur domicile et elle a assassiné la femme. (J'ai crié d'horreur). 

    - Mais pourquoi s'en prendre à toi ?

    - la décédé avait parlé à sa famille de ses craintes par rapport à moi.  C'est une famille très puissante et immensément riche. Le père de cette femme est même dans la mafia. Il se venge de tout le Monde qu'il juge responsable de la mort de sa fille. Il a fait tuer mon patron et sa maitresse ainsi que toute leur famille. 

    - Mais quelle horreur c'est pas juste !

    - Dans ce pays tout le monde fait n'importe quoi quand il a de l'argent, on ne peut rien y faire. 

    - Mais tu n'y était pour rien dans cette histoire !

    - Oui mais pour cet homme, je sais beaucoup trop de chose alors il fallait que je disparaissent de la circulation pour sauver toute ma famille. Alors j'ai simulé ma mort à temps pour qu'il ne puisse pas remonter à vous et vous faire du mal. 

    - oh maman ! (En pleurant). Ça dû être horrible ! Et tu l'a vécu toute seule... 

    - Il le fallait pour vous protéger. Ma grande... Je sais que j'ai été une mauvaise mère dans le passé mais j'étais jeune et stupide... Ces longues années loin de vous m'ont fait mûrir et apprécier ce que j'avais à sa juste valeur. Tu me pardonnes ma grande fille ?

            Je me jette dans ses bras en pleures. 

    - Bien sûr maman. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse que tu sois là. 

    - Maman ? C'est la voix de Brenda qui se fait comprendre. Elle a entendu toute la conversation et elle est à présent dans de notre mère. 

    - On va rattraper le temps perdu maman. (Dit Brenda en essuyant ses larmes). 

    - Non ma chérie. Personne ne doit savoir que je suis en vie. Personne ! Pas même votre père. Ce sera vous exposer. Je vous mets déjà toutes les deux en danger avec cette révélation. Mais vous m'avez tellement manqué que je sentais que j'allais mourir si je vous tenais pas dans mes bras. Mais les choses doivent restez ainsi pour le bien de tous. Promettez le moi les filles. 

            C'est ainsi que ma soeur et moi nous embarqué dans ce secret qui est tantôt délicieux, tantôt réconfortant. 

 


            La fête du nouvel an a été trop belle. Yann a dîner avec nous chez ma tante. Il sait être très charmant quand il le veut parce que Mémé et et tata était sous le charme. Même l'époux de ma tante qui est d'ordinaire réservé, a beaucoup apprécié Yann. J'aurais voulu qu'il rencontre maman mais c'est pas possible parce que maman est catégorique là dessus. Mais c'est dure de cacher des choses à Yann, notre relation est beaucoup plus ouverte, il me dit tout de lui et j'aime pas l'idée de lui cacher un truc aussi gros. 



          La séparation en mis janvier avec Brenda a été éprouvante, surtout pour maman. Elle a pleuré toute les larmes de son corps. La relation entre maman et ma soeur est... Spéciale.  C'est indéniable que maman l'aime beaucoup plus que moi. C'est pas de la jalousie, c'est juste une évidence. Moi, elle me respecte comme une adulte. C'est aux antipodes de quand j'étais enfant mais c'est toujours pas ça. Elle fait des efforts. C'est ce qui m'attriste un peu. Je vois dans ses yeux qu'elle fait de son mieux. Elle est polie, respectueuse, et... Je me dis qu'on va y arriver à force. Mais avec Brenda, c'est beaucoup plus fort, c'est le grand amour quoi. Bref, depuis le départ de ma soeur de ma soeur, on se voit très peu, elle m'appelle juste pour que je donne l'argent pour ses courses. Nous sommes en février et ça devient très chèr de la gerer financièrement mais c'est ma mère et j'ai pas le choix. 

             Au  boulot j'ai droit à deux semaines de repos alors je les passe à Paris avec mon chéri. C'est tout juste magique ! Je vais profiter de mon voyage à fond !



            J'ai passé deux semaines de pure bonheur avec ma princesse, c'était tout juste magique. Être avec Bree me donne envie de passer le reste de ma vie avec quelqu'un à mes côtes. Ce quelqu'un, c'est Bree. Elle est belle, intelligente, noble, gracieuse et gentille. J'aime être avec elle , elle me plaît, j'ai beaucoup beaucoup de tendresse pour elle, c'est une amie, c'est une partenaire le sexe avec elle c'est magique!!!!!! Comme si nous sommes destinés ; sa présence m'apaise et me rend un peu idiot. C'est une femme en or, c'est ma femme en or, je la veux pour moi et pour personne d'autre. Un autre s'en approche je casse tout. Je pense...  Non pas tout de suite. 

              À peine j'entre chez moi et que je me repose, j'ai un appel de maman. 

    - Comment va la femme de mon coeur ?

    - Si c'était vrai, tu m'écouterais et ne trainerais pas as avec la fripouille. 

    - Maman Bree est une fille bien. Apprends à la connaître... 

    - Une fille bien qui traîne avec la soeur de la meurtrière de ta mère ! ( J'ai comme un électrochoc) cette Brigitte je la reconnaîtrais n'importe où. Elle a martyriser ma soeur avec... 

    - D'où sors tu une telle absurdité ?

    -Respectes moi jeune homme ! J'ai fait suivre ta princesse et elle a été plus d'une fois en compagnie de Brigitte.  

             Je parviens à sortir aucun son, je suis sur le Q. 

   - Tu fais moins le malin hein! Reprends toi. Si tu ne peux pas le faire toi même, appelles James, il pourra te trouver quelqu'un pour faire des recherches sur ta garce. C'est une tâche ultra facile à faire de toutes les façons.  Bye mon chéri. 


UN PLAYBOY POUR PATR...