CHAPITRE 20: Réunion 2

**RAYONNE TSAMBA **

Daniel : (Hurlant) Sors de ma maison tout de suite Angèle. 

Il s'était levé et était visiblement en colère. Je me suis levée aussi pour le retenir parce qu'il était prêt à s'emporter et il aurait certainement fait une bêtise. 

MA: Daniel c'est moi que tu chasses de chez toi ? 

Andrea: À cause de cette sorcière, tu chasses ta propre mère Daniel ? Tu me déçois beauc

Elle n'avait pas encore fini de parler qu'elle recevait une gifle de Daniel en plein visage qui l'a fait tomber. C'était tellement rapide que je n'ai pas pu le retenir. Tout le monde s'est levé et on a essayé de le retenir. 

Moi: Stp D, calme toi. 

Daniel : (à Andrea) Essaie encore d'ouvrir ta sale gueule pour insulter ma femme et je te jure que tu ne sortiras pas vivante de cette maison. 

MA: (Accroupie à côté de sa fille) Vous voyez ? Daniel tu veux tuer mon enfant à cause d'une femme ? Eh Dieu, qu'est-ce que je disais ? Elle a envoûté mon fils, Daniel tu es vraiment envoûté. 

PK: (Grondant) Angèle tu m'arrêtes ça tout de suite. C'est quoi avec toi au juste ? Tu ne te fatigues donc jamais ? À peine on sort d'un problème que déjà tu veux nous y replonger ? Qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Qui es-tu vraiment ? 

MA: Que j'ai fait quoi ? Donc il n'y a que moi qui vois que cette situation n'est pas normale ? Quand tu regardes ton fils là, tu crois qu'il est simple ? Moi sa propre mère il veut me mettre dehors parce que je veux mettre à nu celle qu'il appelle femme. 

PK: Tu vas la mettre à nu en tant que qui ? Que c'est toi qui l'a d'abord habillée ? Tu n'es pas fatiguée de chercher les poux sur la tête de cette fille ? Envoûté ou pas, ton problème est où dedans ? Daniel t'a un jour appelé pour se plaindre de sa femme ?? Tu fatigues à la fin. D'ailleurs, tu pars d'ici. 

Joignant l'acte à la parole, il l'a saisie par le bras, l'a tirée jusqu'au portail et l'a mise dehors. Il était tellement fâché que personne n'a osé le contredire. Quand il est revenu, nous nous étions tous rassis à l'exception de Aude et Andrea qui prenaient leurs affaires pour partir. Il s'est assis. 

PK: Que tout le monde s'asseye. 

Aude: Je pars retrouver maman, elle ne peut pas partir toute se

PK: (grondant) Tu poses ton cul sur ce fauteuil tout de suite. 

Il a parlé tellement fort qu'elles se sont rassises rapidement et ceux qui étaient assis dont moi nous nous sommes redressés sur nos fauteuils. Tout le monde se tenait tranquille, il faut dire que l'homme là s'énerve rarement et quand il l'est, tout le monde se tient à carreaux. La pièce était tellement silencieuse que l'on pouvait entendre les battements des cœurs des gens. 

PK: Aude, tu es mariée ? 

Silence. 

PK: Si tu m'obliges à répéter cette question, tu n'auras plus tes dents pour répondre correctement. 

Aude: Oui. 

PK: Comment s'appelle ton mari ? 

Aude: Donald. 

PK: Tu es sûre de ça ? 

Aude: (Du bout des lèvres) Oui. 

PK: Ton mari ne s'appelle donc pas Daniel ? 

Aude: (petite voix) Non. 

PK: Andrea, tu es mariée ? 

Andrea: (Du bout des lèvres) Non. 

PK: Tu n'as pas de copain ou ami qui s'appelle Daniel ? 

Andréa: Non. 

PK: Si je comprends bien, aucune d'entre vous n'a un mari ou un amant qui porte ce nom ? 

Elles: (En chœur) Non. 

PK: Alors pouvez-vous me dire pourquoi en longueur de journée vous avez ce prénom dans vos bouches ? Daniel ici, Daniel là-bas, c'est quoi ? N'avez-vous donc rien d'autre à faire de vos vies ? C'est comment avec mon enfant? Que vous a-t-il fait au juste ? 

Elles: (silence) 

PK: Je vous ai posé une question, que vous a-t-il fait ? 

Elles: (en chœur) Rien.

PK: Vous ne pouvez pas me dire rien, puisque dès votre réveil : Daniel, quand vous allez vous coucher : Daniel, vous vous voyez : Daniel, vous vous appelez : Daniel, vous mangez: Daniel, vous allez aux toilettes :Daniel. Daniel du matin au soir, c'est devenu le titre de votre chanson. Ça ne m'étonnerait même pas d'apprendre que vous rêviez même de lui. C'est quoi avec lui ? Je n'ose même pas parler de sa femme, c'est encore pire. C'est le diable en personne n'est-ce pas ? 

Elles: (silence) 

PK: Vous voulez quoi à ces enfants ? Vous discutez quoi avec eux ? Daniel est qui pour vous ? 

Elles : (en chœur) Notre frère. 

PK: Alors. Vous voulez maintenant coucher avec votre frère ? 

Elles ont écarquillé les yeux à l'entente de cette question. 

PK: Ne me regardez pas, il faut me répondre pour que je comprenne cet acharnement envers Daniel et sa femme. Parce que pour être autant sur le dos d'une personne, soit elle vous doit, soit vous voulez coucher avec. Il faut nous dire. Ils vous doivent ? 

Elles: (en chœur) Non. 

PK: Donc vous voulez coucher avec Daniel alors ? 

Elles: Non. 

PK: Alors c'est quoi hein ? Aude ? 

Aude: Papa. 

PK: Tu as quel problème avec ton frère et sa femme ? 

Aude: (Du bout des lèvres) Aucun. 

PK: Andrea? 

Andrea: Hun. 

PK: Il y a quoi ? 

Andrea: Il n'y a rien. 

PK: Il n'y a rien hein ? OK. Écoutez-moi très bien parce que je ne vais plus me répéter. Que ce soit la dernière fois que je vous reprenne sur ce sujet. Si j'entends encore Daniel et Rayonne suivis de vos deux prénoms dans la même phrase, je vous jure sur la tête de mon père que vous n'allez pas me reconnaître. Que Rayonne soit sorcière ou non, cela ne vous concerne pas. Quand Daniel a rencontré sa sorcière et a décidé de l'épouser, vous n'étiez pas avec lui. S'il est heureux dans son envoûtement tant mieux. Cherchez aussi quelqu'un pour vous ensorceler ou demandez simplement la formule à Rayonne. Mais j'ai dit, vous les laissez tranquille. Je m'adresse particulièrement à toi Andrea, si je surprends même un regard de travers envers LA FEMME DE TON GRAND FRÈRE, tu vas savoir c'est quoi la vraie sorcellerie ce jour. Et ne pensez pas que votre mère fera quelque chose pour vous, c'est moi qui vous le dis. J'espère que je me suis bien fait comprendre. 

Elles: Oui papa.

PK: Tant mieux. (Se levant) Daniel suis moi dans ton bureau. 

Il est parti dans le bureau et Daniel l'y a rejoint en nous laissant tous au salon dans un silence de plomb qui a été rompu par Nadège. 

Nadège : Bon, je crois que tout a été dit, qui veut une autre boisson ? 

Philippe : Moi. 

Donald : Moi aussi. 

David : Je ne suis pas contre. 

Alliance : Le bébé aussi veut oh. 

Nous avons tous éclaté de rire. Ah Alliance, elle sait changer l'atmosphère dans un endroit. Après sa plaisanterie, Nana l'a prise en chaud nous faisant rire davantage. Finalement, on a fait une tournée à tout le monde et on a aussi partagé l'apéro après quoi Aude et Andrea ont pris congé de nous. Donald a décidé de rester. Au bout d'un moment, Daniel et papa Kévin sont revenus au salon plus détendus. Nous avons échangé avant de passer à table pour un repas bien animé. Ils sont restés à la maison jusqu'à près de minuit avant de s'en aller. 

**KEVIN MASSALA **

J'arrive à la maison à plus de 23h. J'ai passé une belle soirée mise à part le fait qu'Angèle ait fait une bêtise comme à son habitude. Cette femme, je ne la comprends pas. Si je ne l'aimais pas autant, il y a longtemps que je me serais séparé d'elle, plus têtue qu'elle tu n'en trouves pas. Je ne comprends pas son obsession pour cette fille, j'ai beau réfléchir, je ne trouve pas. Dès le début quand Daniel nous l'avait présentée via les réseaux, elle m'avait dit qu'elle ne l'aimait pas, elle paraissait trop douce, trop calme, pour être vraie, elle cachait forcément quelque chose. Lorsque Daniel avait décidé de l'épouser et que nous avions appris qu'on lui avait imposé un montant pour les présentations officielles, chose qui en principe ne se fait pas, et que nous avions appris la somme, nous avions tous été en désaccord avec, mais bon comme Daniel lui-même avait payé, on avait laissé passer. Ils avaient remis le couvercle pour le mariage coutumier, on aurait dit qu'ils voulaient se faire de l'argent sur notre dos et nous voulions tout arrêter mais seulement Daniel avait de nouveau insisté et nous n'avions pas eu d'autres choix que d'accepter. Avec le temps, de l'eau a fini par couler sous les ponts et Rayonne s'est avérée être celle qu'il lui fallait à notre fils parce qu'elle seule arrive à le tenir. Je connais mon fils, il n'a pas été un enfant de chœur dans sa jeunesse et je ne pensais pas qu'il se calmerait de sitôt, encore moins qu'il se marierait. Mais cette petite, non seulement elle a réussi à le canaliser mais aussi lui faire changer d'avis sur le mariage. À cause de ça seulement j'avais décidé de lui accorder le bénéfice du doute, puis j'ai suivi leur relation de très près comme pour tous mes enfants. Oui, lorsque tu décides de fonder une famille et que c'est du sérieux, je mène toujours une petite enquête sur la personne pour voir si elle est sérieuse ou non. Je ne laisserais jamais un de mes enfants en compagnie d'un ou une délinquant(e). Quand Daniel 2 jours avant son mariage m'avait affirmé, en me regardant droit dans les yeux, "qu'épouser cette fille est le meilleur investissement qu'il puisse faire de sa vie." J'y ai longuement réfléchi, et voyant leur parcours, parce que oui, j'ai une idée de ce que font mes enfants, je peux confirmer la véracité de cette phrase. Elle est visiblement le meilleur investissement qu'il ait bien pu faire et ce sur tous les plans. 

Seulement Angèle, qui ne sait quasiment rien de la vie de son fils, ne le voit pas de cet œil et est restée bloquée sur le passé. En dépit de tout ce qu'ils ont pu faire, elle n'a pas changé d'avis sur elle, c'était définitivement non. Elle a fait des pieds et des mains pour déstabiliser cette petite durant toutes ces années en vain et je crois que c'est le fait de savoir qu'elle s'était peut-être trompée sur son jugement qui l'a fait refuser d'accepter cette réalité. Sauf que là, elle est allée trop loin, à cause de ses conneries, nous avons failli perdre notre fils. Je ne permettrai pas que cela arrive une seconde fois…

Je rentre et je la trouve assise sur le lit, sans doute à m'attendre. 

Angèle : C'est une heure pour rentrer Kévin ? Tu reviens d'où ? 

Je suis passé devant elle sans lui répondre et je suis directement allé dans le dressing pour me changer, elle m'a suivi. 

Angèle : Ce n'est pas à toi que je m'adresse Kévin ? 

J'ai quitté le dressing pour la salle de bain pour me laver, à mon retour elle a repris son discours. 

Angèle : D'abord, tu m'as crié dessus devant les enfants. Ensuite tu m'as tiré par le bras pour me jeter dehors, tu rentres ici à pas d'heure sans me passer un seul coup de fil et enfin je te parle, tu m'ignores. Tu trouves que c'est 

Moi: (grondant) Tu la fermes Angèle, tu m'entends ? Je ne veux plus entendre ta voix. 

Angèle : (silence) 

 J'ai pris mes affaires et je suis allé dormir dans une autre chambre en claquant la porte de notre chambre. Je suis tellement fâché contre elle qu'il ne faut pas que je lui parle ou que je reste à ses côtés cette nuit au risque de faire une bêtise. J'aime cette femme de toutes mes forces et je lui ai passé beaucoup de ses caprices mais là c'est la goutte de trop. Avec elle, les cris ne passent pas, ce sont les silences, je ne lui parlerai plus jusqu'à nouvel ordre…. 

**AUDE AKUE **

J'entends les bruits des clés qui ouvrent la porte, j'avise l'heure, 24h. Hum. L'homme là se fout vraiment de moi quoi, c'est à cette heure qu'il rentre à la maison. Il est rentré et a refermé la porte. 

Moi: (visage fermé) Tu sors d'où ? 

Donald : (serein) Bonsoir Aude. 

Moi: Je n'ai rien à foutre de ton bonsoir, j'ai demandé ta provenance, tu sors d'où ? 

Le bon monsieur m'a dépassée pour se rendre à la chambre sans répondre à ma question. Il veut vraiment s'amuser avec moi. Je l'ai suivi jusqu'à dans la chambre. 

Moi: (revenant à la charge) Ce n'est pas à toi que je parle Akue ? Tu sors d'où ? 

Donald : (agacé) Tu m'as d'abord laissé où ? 

Moi: (montant le ton) Tu te fous de moi Akue ? Donc tu veux me faire croire que jusqu'à 24h tu étais chez Daniel ? Tu me prends vraiment pour une conne c'est ça ? 

Donald : (Se déshabillant) Si tu le dis. 

Moi: (Ahurie) Et tu m'insultes en plus ? 

Donald: Qui t'a insulté ? 

Moi: Toi, tu viens de me dire que je suis une conne. 

Donald : J'ai sorti ça de ma bouche moi ? 

Moi: Oui. 

Donald : Tu es malade toi, je te jure, il faut te faire soigner. 

Moi: Ah. Maintenant je suis folle c'est ça ? 

Donald :(soupirant) Aude je ne suis pas d'humeur à me prendre la tête avec toi ce soir donc stp, épargne moi. Il se fait tard. 

Moi: Il se fait tard hein ? Tu ne savais pas qu'il se faisait tard quand tu étais je ne sais dans quel bordel, maintenant tu veux jouer les fatiguer c'est ça ? 

Il est allé s'enfermer dans la douche où il a fait près d' une heure de temps avant de ressortir et de se mettre au lit. Se mettant sur le côté en me tournant le dos. 

Moi: Tu crois pouvoir t'en sortir comme ça ? Tu vas me dire où tu étais Donald, c'est moi qui te le dis, tu ne dormiras pas cette nuit. 

Donald : (soupirant) Appelle n'importe lequel de tes parents pour leur demander où j'étais et ils te le diront comme tu ne me crois pas. 

Au même moment son téléphone s'est mis à sonner, il l'a pris et me l'a montré, c’était marqué Daniel Tsamba, avant de décrocher et le mettre sur mains libres. 

« Donald : Oui Dan. »

« Daniel : Don t'es bien rentré ? Comme depuis je n'ai pas eu de retour, je m' inquiétais un peu. »

« Donald : Oui t'inquiète, je suis bien rentré. Désolé de ne pas avoir fait signe plus tôt, j'ai été distrait. »

« Daniel : OK, pas de problème. »

« Donald: Les autres sont biens arrivés ? »

« Daniel : Oui. Annie est partie avec Nana et Phil, ils sont bien arrivés, David, Alliance et papa aussi sont bien arrivés. »

« Donald : Tant mieux alors. »

« Daniel : OK bon je te laisse. Passe une bonne nuit. »

« Donald: Merci. À toi aussi. »

« Daniel : OK. Merci. »

Clic. 

Il m'a regardée l'air de dire tu es satisfaite maintenant ? J'ai tourné mon visage, je n'avais rien à dire. 

Donald : N'importe quoi. 

Il a posé son téléphone et s'est recouché. Ce n'est pas à moi qu'il dit ça. N'importe quoi toi-même. Depuis quand est- il ami avec Daniel d'abord ? Il m'a laissée venir toute seule à la maison pour manger et boire avec mes ennemis, incapable de soutenir sa femme et ça se dit mari, n'importe quoi. Papa aussi, il avait besoin de nous humilier aussi de la sorte devant cette sorcière ? Jusqu'à sortir maman de la maison comme une malpropre et nous accuser de vouloir coucher avec Daniel, je ne vais jamais lui pardonner cet affront. Et cette imbécile de Rayonne là, elle ne perd rien pour attendre, elle n'a qu'à bien faire sa sainte , on va finir par la démasquer un jour. 

Donald : Si tu as l'intention de faire une veillée aujourd'hui, libre à toi. Mais vas la faire au salon parce que j'ai besoin de dormir. Éteins moi cette lumière. 

Moi: Tchuip. 

Donald : (Se redressant brusquement) Tchuip moi encore si tu es une femme. 

Moi: (silence) 

Il est resté à me regarder méchamment avant de se retourner. J'ai éteint la lumière et me suis couchée aussi fâchée que lui en le "tchuipant" dans ma tête au moins mille fois …. 

**RAYONNE TSAMBA **

Je me suis mise au lit, D est à la douche. Nous avons eu une longue journée qui s'est plutôt bien terminée. On ne va pas revenir sur ce qui fâche, cela n'en vaut pas la peine. Il est sorti de la douche, il n'avait que son bas de pyjama et s'est mis à tourner dans la chambre à la recherche de je ne sais quoi. Je le matais juste avec un sourire sur les lèvres, il est vraiment beau cet homme, sans blague. Il a repris sa forme d'avant, bien musclé comme il faut et les abdos bien formés. Il s'est rasé ce matin et a également bien taillé sa barbe, ce n'est pas pour me répéter ou pour me vanter mais mon homme est vraiment beau, très beau même. Et cette bouche Seigneur ! Cette bouche qui me fait tant de bien, il sait très bien s'en servir, que ce soit en haut ou en bas et quand j'y pense, j'ai déjà des frissons. Je ne parle même pas du soldat, toujours prêt à l'assaut et faire capituler ses ennemis. Je l'imagine bien devant les forteresses ennemies, faisant lentement son entrée, s'appropriant les lieux et faisant la loi. Je le vois mettre le feu et embraser tout le camp, aidé par cette bouche et ces mains habiles qui parcourent et font des fouilles intenses un peu partout. La vigueur de ses gestes aaah ! 

J'étais allée tellement loin dans mon délire et je ne m'étais pas rendue compte que je gémissais en me mordant la lèvre inférieure, encore moins que D me regardait en souriant. Quand j'ai croisé son regard et que j'ai vu que j'avais été prise en flag, j'ai mis mes deux mains devant mon visage pour cacher ma honte. 

Daniel : (riant) Tu étais loin là. J'espère que je m'y prenais au moins bien hein. 

Moi: (mettant la couverture sur la tête) Je ne vois pas de quoi tu parles. 

Daniel : (montant sur le lit) Tu es sûre ? 

Moi: Oui. 

Daniel : (À mon oreille) Je suis encore plus beau et sexy de près tu sais ? 

Moi: (Avalant difficilement la salive) C'est bien pour toi. 

Daniel : Tu ne veux pas toucher ? 

Moi: Non, j'ai sommeil. 

Daniel : D'accord. Et dire que j'avais prévu de te faire des choses agréables ce soir, tant pis, une autre fois peut-être. 

Moi: (Sortant ma tête de la couverture) Quoi ? 

Daniel : Non. Il faut dormir Kassa pardon. 

Moi: Mon nom c'est TSAMBA, je veux savoir. 

Daniel : (Souriant) Tu ne dors plus ? 

Moi: Non, je n'ai pas sommeil. 

Daniel : (éclatant de rire) Tu es bipolaire ma parole, un coup tu as sommeil et un autre non ? On a vu ça où ? 

Moi: Tant pis, je veux voir ce que tu avais prévu. 

Daniel : (Se couchant sur le côté en me donnant dos) Non, prochainement. Je suis fatigué. 

Moi: (m'asseyant) Tu es sérieux ? 

Daniel : Oui bébé, bonne nuit. Je t'aime. 

Je suis restée là à le regarder, il se fout vraiment de moi. Il dort hein ? OK. C'est ce qu'on verra. 

Je suis descendue du lit et j'ai retiré ma nuisette et mon slip pour rester toute nue. J'ai frotté l'huile parfumée qu'il aime sur tout mon corps, j'ai détaché mes cheveux et les ai laissés en bataille, j'ai mis un rouge à lèvres rouge sur les lèvres et des perles scintillantes autour des reins. (Souriant) Il veut dormir non ? On va bien le faire cette nuit. Je suis allée mettre la musique et j'ai commencé à bouger au même rythme que le son. 

Daniel : (toujours dans la même position) TSAMBA tu fais quoi ? 

Moi: Je ne sais pas, tu sais que je suis bipolaire. 

Daniel : (Se retournant) Tu mets la musi

Ses mots se sont perdus dans sa gorge en me voyant. Il a écarquillé les yeux. Mon ami, tu n'as encore rien vu. Je bougeais sensuellement en ondulant le bassin de gauche à droite, en me touchant tout en le fixant intensément. Je descendais et remontais aussi lentement que possible en tournant le bassin un doigt sur mon sein et l'autre dans la bouche. Il s'est mis à respirer fortement et à s'agiter sur le lit, bien ! 

Je me suis relevée et me suis retournée, j'ai marché sur la pointe des pieds en mimant une démarche en talons hauts jusqu'à la chaise qui est dans la chambre, je l'ai prise et l'ai tirée jusqu'au milieu de la pièce et de tourner tout autour. Je suis venue m'arrêter devant la chaise, j'ai posé un pied dessus et me suis baissée en tournant les reins avant de me redresser et de m'asseoir à califourchon dessus. Je lui faisais dos, j'ai repris à onduler les reins avec mes mains de part et d'autre de mes hanches. 

Daniel : Merde ! 

Je n'ai pas su à quel moment il s'est levé et est venu jusqu'à moi, m'a soulevée et m'a pénétrée de façon brusque. 

Moi: (Gémissant) Ah ! 

Daniel : (voix grave) Sorcière……